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- PetiteBulle
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- Inscrit le 04 Apr 2014
- 1 message
Bonjour à tous
J'ai commencé à fumer il y a deux ans.Certes, je ne fume pas depuis longtemps mais ces deux dernières années ont complètement changé ma vie tranquille. J'allais à l'école, j'avais des amis, je sortais, j'étais une personne très sociale, j'adorais m'amuser.
Avant de fumer vraiment, moi et mon chéri fumions de temps en temps, à l'occasion. Quand il a eu son job, l'argent etait pour nos dépenses car tous les deux nous vivons chez nos parents et n'avons rien à payer. Je pense qu'on connait le scénario; j'ai quitté les cours, je suis passée par une sacrée deprime, l'ennui me rongeait de l'intérieur, je me sentais comme si je n'existais pas, ma confiance en moi s'est transformée en une peur bizarre, peur que les gens sachent que je ne fais rien de mes journées, la peur qu'ils sachent que je suis bonne à rien.
Je ne vais plus à l'école mais je prends des cours à distance, je pense que j'y arriverais un jour. Tous les deux, nous sommes devenus fragiles et moi, je suis devenue susceptible, quand je vois une autre femme en face de moi, je me sens tout de suite moins bien qu'elle. Alors qu'il y a des jours, où tout va bien je suis moi même.
Je me déchire entre ces deux humeurs, je combats mes pensées, j'essaye de m'occuper l'esprit mais la fainéantise prend le dessus. Quand je fume le matin, je me dis que c'est pour être bien après que ça va être cool, je vais être dans le bus et je vais penser à rien. Sauf que c'est le contraire qui se passe, les gens m'énervent, les bruits m'énervent je suis devenue une petite créature antipathique et asociale et malgré que mes parents et lui soient la pour moi, je me sens toujours perdue.
Je ne demande pas de l'aide car je sais que je dois m'en sortir seule et je sais que j'ai beaucoup de chance de ne pas être abandonnée par mes proches. Je ne sais pas vraiment ce que je cherche ici, peut être simplement le fait de savoir que je ne suis pas seule..
Il y a une question que je me pose; les gens qui ont fumé pendant plus de temps que ça et qui ont arrêté, comment avez vous fait? Quelles étaient vos motivations?
Ps: j'espère que personne ne s'est endormi devant mon roman
J'ai commencé à fumer il y a deux ans.Certes, je ne fume pas depuis longtemps mais ces deux dernières années ont complètement changé ma vie tranquille. J'allais à l'école, j'avais des amis, je sortais, j'étais une personne très sociale, j'adorais m'amuser.
Avant de fumer vraiment, moi et mon chéri fumions de temps en temps, à l'occasion. Quand il a eu son job, l'argent etait pour nos dépenses car tous les deux nous vivons chez nos parents et n'avons rien à payer. Je pense qu'on connait le scénario; j'ai quitté les cours, je suis passée par une sacrée deprime, l'ennui me rongeait de l'intérieur, je me sentais comme si je n'existais pas, ma confiance en moi s'est transformée en une peur bizarre, peur que les gens sachent que je ne fais rien de mes journées, la peur qu'ils sachent que je suis bonne à rien.
Je ne vais plus à l'école mais je prends des cours à distance, je pense que j'y arriverais un jour. Tous les deux, nous sommes devenus fragiles et moi, je suis devenue susceptible, quand je vois une autre femme en face de moi, je me sens tout de suite moins bien qu'elle. Alors qu'il y a des jours, où tout va bien je suis moi même.
Je me déchire entre ces deux humeurs, je combats mes pensées, j'essaye de m'occuper l'esprit mais la fainéantise prend le dessus. Quand je fume le matin, je me dis que c'est pour être bien après que ça va être cool, je vais être dans le bus et je vais penser à rien. Sauf que c'est le contraire qui se passe, les gens m'énervent, les bruits m'énervent je suis devenue une petite créature antipathique et asociale et malgré que mes parents et lui soient la pour moi, je me sens toujours perdue.
Je ne demande pas de l'aide car je sais que je dois m'en sortir seule et je sais que j'ai beaucoup de chance de ne pas être abandonnée par mes proches. Je ne sais pas vraiment ce que je cherche ici, peut être simplement le fait de savoir que je ne suis pas seule..
Il y a une question que je me pose; les gens qui ont fumé pendant plus de temps que ça et qui ont arrêté, comment avez vous fait? Quelles étaient vos motivations?
Ps: j'espère que personne ne s'est endormi devant mon roman
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- YourLatestTrick
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 21 Oct 2013
- 1322 messages
Salut, et bienvenue !
J'ai connu aussi la déscolarisation, la paresse, le fait de combler l'ennui avec des produits ... Je n'ai jamais vraiment abusé du cannabis, donc je ne peux pas répondre à tes questions, mais je me permets de t'en poser d'autres : quand tu as arrête les cours, c'est une conséquence directe de ta conso de cannabis, ou c'est autre chose ? Tu pourrais me donner une idée de ta consommation quotidienne ?
De ton message, je ressors plusieurs choses : la culpabilité, la perte d'estime de toi, peut-être l'anxiété.
Alors c'est facile à dire, mais il ne faut pas trop se comparer aux autres dans ces moments là ; les gens essayent toujours de montrer leur meilleur coté, la réalité est souvent bien plus mitigée. Alors tu es une personne entière, unique, tu n'as pas à avoir honte de ce que tu est ou de ce que tu fais.
Quels sont tes objectifs, à court, moyen ou long terme ? C'est à toi de les trouver (tes proches peuvent t'y aider évidemment), et d'évaluer à quel point ta conso de canna est un obstacle à la réalisation de ces projets. Les motivations peuvent être, donc, vraiment diverses. Il y a la santé et le budget, évidemment, mais tout le reste, il t'appartient de le déterminer.
Enfin, n'hésite pas à parler de ton mal-être avec les gens en qui tu as confiance. Dans ces moments, l'entourage peut être le facteur qui fait tout basculer positivement.Sinon, un psychologue pourrait être d'une grande aide, ne serait ce que pour démêler le tout, pour que la situation soit plus claire pour toi, pour t'aider à fixer des objectifs.
N'hésite pas à écrire ici, si tu as besoin de soutien moral, tu auras toujours une réponse.
Prends soin de toi.
J'ai connu aussi la déscolarisation, la paresse, le fait de combler l'ennui avec des produits ... Je n'ai jamais vraiment abusé du cannabis, donc je ne peux pas répondre à tes questions, mais je me permets de t'en poser d'autres : quand tu as arrête les cours, c'est une conséquence directe de ta conso de cannabis, ou c'est autre chose ? Tu pourrais me donner une idée de ta consommation quotidienne ?
De ton message, je ressors plusieurs choses : la culpabilité, la perte d'estime de toi, peut-être l'anxiété.
Alors c'est facile à dire, mais il ne faut pas trop se comparer aux autres dans ces moments là ; les gens essayent toujours de montrer leur meilleur coté, la réalité est souvent bien plus mitigée. Alors tu es une personne entière, unique, tu n'as pas à avoir honte de ce que tu est ou de ce que tu fais.
Quels sont tes objectifs, à court, moyen ou long terme ? C'est à toi de les trouver (tes proches peuvent t'y aider évidemment), et d'évaluer à quel point ta conso de canna est un obstacle à la réalisation de ces projets. Les motivations peuvent être, donc, vraiment diverses. Il y a la santé et le budget, évidemment, mais tout le reste, il t'appartient de le déterminer.
Enfin, n'hésite pas à parler de ton mal-être avec les gens en qui tu as confiance. Dans ces moments, l'entourage peut être le facteur qui fait tout basculer positivement.Sinon, un psychologue pourrait être d'une grande aide, ne serait ce que pour démêler le tout, pour que la situation soit plus claire pour toi, pour t'aider à fixer des objectifs.
N'hésite pas à écrire ici, si tu as besoin de soutien moral, tu auras toujours une réponse.
Prends soin de toi.
Think of everything you've got
For you will still be here tomorrow
But your dreams may not
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- TheLittleMayQueen
- Nouveau membre
- Inscrit le 24 Aug 2013
- 8 messages
Coucou P'tite Bulle !
J'ai fumé pdt + de 10 ans et dès les 1ers temps, EN CE QUI ME CONCERNE, cela m'a amenée vers d'autres produits... A mon avis, j'étais tellement paumée, rejetée et mal dans ma peau que j'ai glissé pt à pt vers des substances de + en + puissantes et addictives, étant alors incapable de trouver et de mettre en place d'autres solutions, en tous cas + "saines", pour me soulager...
Aujourd'hui, je considère enfin que je ne m'en tire pas trop mal, mais tt en gardant certaines dépendances qd-même : je suis une jeune femme et maman de 33 ans, séparée, ma puce à 5 ans et j'en ai la garde 1 sem/2, j'ai un traitement anti-dépresseur et anxiolytique assez conséquent, je suis sous métha 80 mg et j'essaye de trouver chaque jour la force de toucher un MINIMUM à la Coke (ma faiblesse et pêché mignon, surtout en fume et encore + en IV) !
Alors faute de conseils, je ne peux que te partager mes expériences PERSOS... dans mon cas, ma famille et mes proches en général étaient très peu nombreux, et aussi très peu "armés" pour pouvoir m'aider efficacement, c-à -d autrement qu'en me rejetant ou en me culpabilisant... allant parfois jusqu'à la maltraitance, les menaces ou le chantage par rapport à mes consos et mes droits les + élémentaires...
Bref, qq soit le stade où j'en étais (donc y compris concernant le Canna), ce qui m'a heureusement permis de trouver force et ressources pour sortir la tête de l'eau a été D'EN PARLER (d'ailleurs c tjs un énorme soutien pour moi aujourd'hui): avec mon DOC généraliste, des PSYS de planning familiaux, des PSYCHIATRES, des EDUCS, des SOIGNANTS, des bénévoles d'ASSOCIATIONS, des ASSISTANTES SOCIALES, etc... et de faire ensuite des DEMARCHES, avec le soutien et le suivi de ces différents acteurs...
Tout ça, je l'ai fait "en secret", car ma situation l'exigeait. Pourquoi ? Tout simplement afin de rendre possibles et efficaces les actions mises en places... Autrement-dit, je n'aurais pas pu continuer d'en parler et de me faire aider si cela s'était su, car certaines personnes m'en auraient empêché...
Mais ATTENTION, je ne dis certainement pas ici qu'il faut se cacher pour y arriver... MAIS qu'on peut s'en sortir même quand les proches ne sont pas réceptifs, compréhensifs ou encourageants !!! Il est évident que + il y a de soutien familial - amical - médical - social autour de celui qui cherche de l'aide, + ses démarches en seront facilitées, MAIS il reste néanmoins au centre du processus, lui seul a le pouvoir de faire le 1er pas...
Je t'envoie plein de courage !
BIZZZ,
MayQueen
J'ai fumé pdt + de 10 ans et dès les 1ers temps, EN CE QUI ME CONCERNE, cela m'a amenée vers d'autres produits... A mon avis, j'étais tellement paumée, rejetée et mal dans ma peau que j'ai glissé pt à pt vers des substances de + en + puissantes et addictives, étant alors incapable de trouver et de mettre en place d'autres solutions, en tous cas + "saines", pour me soulager...
Aujourd'hui, je considère enfin que je ne m'en tire pas trop mal, mais tt en gardant certaines dépendances qd-même : je suis une jeune femme et maman de 33 ans, séparée, ma puce à 5 ans et j'en ai la garde 1 sem/2, j'ai un traitement anti-dépresseur et anxiolytique assez conséquent, je suis sous métha 80 mg et j'essaye de trouver chaque jour la force de toucher un MINIMUM à la Coke (ma faiblesse et pêché mignon, surtout en fume et encore + en IV) !
Alors faute de conseils, je ne peux que te partager mes expériences PERSOS... dans mon cas, ma famille et mes proches en général étaient très peu nombreux, et aussi très peu "armés" pour pouvoir m'aider efficacement, c-à -d autrement qu'en me rejetant ou en me culpabilisant... allant parfois jusqu'à la maltraitance, les menaces ou le chantage par rapport à mes consos et mes droits les + élémentaires...
Bref, qq soit le stade où j'en étais (donc y compris concernant le Canna), ce qui m'a heureusement permis de trouver force et ressources pour sortir la tête de l'eau a été D'EN PARLER (d'ailleurs c tjs un énorme soutien pour moi aujourd'hui): avec mon DOC généraliste, des PSYS de planning familiaux, des PSYCHIATRES, des EDUCS, des SOIGNANTS, des bénévoles d'ASSOCIATIONS, des ASSISTANTES SOCIALES, etc... et de faire ensuite des DEMARCHES, avec le soutien et le suivi de ces différents acteurs...
Tout ça, je l'ai fait "en secret", car ma situation l'exigeait. Pourquoi ? Tout simplement afin de rendre possibles et efficaces les actions mises en places... Autrement-dit, je n'aurais pas pu continuer d'en parler et de me faire aider si cela s'était su, car certaines personnes m'en auraient empêché...
Mais ATTENTION, je ne dis certainement pas ici qu'il faut se cacher pour y arriver... MAIS qu'on peut s'en sortir même quand les proches ne sont pas réceptifs, compréhensifs ou encourageants !!! Il est évident que + il y a de soutien familial - amical - médical - social autour de celui qui cherche de l'aide, + ses démarches en seront facilitées, MAIS il reste néanmoins au centre du processus, lui seul a le pouvoir de faire le 1er pas...
Je t'envoie plein de courage !
BIZZZ,
MayQueen
"L'ENFER, C'EST LES AUTRES..."
(In "Huis clos" de J-P SARTRE - 1944)
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- Intervenant Nuit Blanche
- PsychoHead
- Inscrit le 04 Mar 2014
- 1287 messages
Bonjour PetiteBulle !
Je suis un ancien gros consommateur de cannabis, herbe et autres produits (MDMA, LSD, champis...). J'ai fumé durant 13 ans entre mes 15 ans et mes 28 ans et il n'a pas été évident d'arrêter. J'ai aussi connu la démotivation scolaire, j'ai arrêté mes études à 19 ans et c'est triste à dire mais rien ne me motivait vraiment dans la vie.
Etait ce du à ma consommation ou pas ? A vrai dire le cannabis est un révélateur assez efficace de nos schémas de pensées et de nos fonctionnements. Je suis allé assez loin dans le repli de moi même, mais cette problématique je l'avais avant, elle s'est juste renforcée, agravvée. A quoi ça me servait de fumer ? A fuir... mes responsabilités, les autres, la vie ! J'ai décidé à l'âge de 28 ans, suite a un gros déclic, d'en finir avec tout ça et ça m'a pris pas mal de temps pour m'en libérer complètement. Une grosse volonté tout d'abord, et tu as besoin de trouver quelque chose qui fait sens pour toi, profondément en toi.
J'ai ensuite suivi une thérapie qui m'a beaucoup aidé et qui m'a permis de retrouver une forme de créativité dans ma vie et plein de réponses au pourquoi je fuyais, les autres, la vie. J'ai aussi beaucoup marché (randonnées en montagne) pour revenir dans mon corps car j'étais trop dans ma tête au prise avec de multiples pensées contradictoires et enfermantes. Puis j'ai commencé la photo qui m'a redonné un sens. Ce n'est que mon chemin, le tien tu dois le trouver. Grâce à l'aide, à de nouvelles rencontres, retrouver un support créatif (www.regards-et-perceptions.com), j'ai pu retrouver une estime de moi, et continuer mon chemin sans substances, redonner une autre direction professionnelle (je suis aide soignant depuis 10 ans), faire des voyages (maroc, pérou, egypte, bali...) et redonner un sens a ma vie, à la vie. Le chemin est long et il faut combattre ses propres démons et son ego qui nous tire toujours vers le bas.
Pour cela la volonté est nécessaire et la foi en toi. Toi seule peux te guérir et trouver les réponses. Le thérapeute t'aide à voir plus large, à dédramatiser, relativiser et donne des outils importants. En marchant dans ce brouillard épais, tu trouveras une lumière a un moment et tu voudras la suivre. Et parfois on ne voit pas de lumière pendant longtemps, il faut alors savoir se mettre des coups de pied au derrière et se bouger car personne ne peux le faire pour nous, au risque de laisser les situations pourrir.
Bref je sais pas si ça pourra répondre a tes interrogations ou si ça pourra t'aider mais c'est juste mon témoignage et je suis la preuve vivante qu'on peux arrêter une consommation importante et problématique.
Je te souhaites pleins de belles choses à venir et de retrouver de l'énergie et des projets...
Je suis un ancien gros consommateur de cannabis, herbe et autres produits (MDMA, LSD, champis...). J'ai fumé durant 13 ans entre mes 15 ans et mes 28 ans et il n'a pas été évident d'arrêter. J'ai aussi connu la démotivation scolaire, j'ai arrêté mes études à 19 ans et c'est triste à dire mais rien ne me motivait vraiment dans la vie.
Etait ce du à ma consommation ou pas ? A vrai dire le cannabis est un révélateur assez efficace de nos schémas de pensées et de nos fonctionnements. Je suis allé assez loin dans le repli de moi même, mais cette problématique je l'avais avant, elle s'est juste renforcée, agravvée. A quoi ça me servait de fumer ? A fuir... mes responsabilités, les autres, la vie ! J'ai décidé à l'âge de 28 ans, suite a un gros déclic, d'en finir avec tout ça et ça m'a pris pas mal de temps pour m'en libérer complètement. Une grosse volonté tout d'abord, et tu as besoin de trouver quelque chose qui fait sens pour toi, profondément en toi.
J'ai ensuite suivi une thérapie qui m'a beaucoup aidé et qui m'a permis de retrouver une forme de créativité dans ma vie et plein de réponses au pourquoi je fuyais, les autres, la vie. J'ai aussi beaucoup marché (randonnées en montagne) pour revenir dans mon corps car j'étais trop dans ma tête au prise avec de multiples pensées contradictoires et enfermantes. Puis j'ai commencé la photo qui m'a redonné un sens. Ce n'est que mon chemin, le tien tu dois le trouver. Grâce à l'aide, à de nouvelles rencontres, retrouver un support créatif (www.regards-et-perceptions.com), j'ai pu retrouver une estime de moi, et continuer mon chemin sans substances, redonner une autre direction professionnelle (je suis aide soignant depuis 10 ans), faire des voyages (maroc, pérou, egypte, bali...) et redonner un sens a ma vie, à la vie. Le chemin est long et il faut combattre ses propres démons et son ego qui nous tire toujours vers le bas.
Pour cela la volonté est nécessaire et la foi en toi. Toi seule peux te guérir et trouver les réponses. Le thérapeute t'aide à voir plus large, à dédramatiser, relativiser et donne des outils importants. En marchant dans ce brouillard épais, tu trouveras une lumière a un moment et tu voudras la suivre. Et parfois on ne voit pas de lumière pendant longtemps, il faut alors savoir se mettre des coups de pied au derrière et se bouger car personne ne peux le faire pour nous, au risque de laisser les situations pourrir.
Bref je sais pas si ça pourra répondre a tes interrogations ou si ça pourra t'aider mais c'est juste mon témoignage et je suis la preuve vivante qu'on peux arrêter une consommation importante et problématique.
Je te souhaites pleins de belles choses à venir et de retrouver de l'énergie et des projets...
Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à Genève - www.nuit-blanche.ch
Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com
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