Mieux Comprendre Mon Overdose + Conséquences

Alors non, mon bad de la semaine dernière c'était 1g de coke et un demi buv d'LSD.
Et oui le gramme en entier, plus deux traces pendant le trip...
Ouais c'est ce que je pense, une pause. Mais ce qui me fais le plus chier dans cette histoire c'est que j'ai un peu peur de retaper , certes, mais je me sens capable de le faire, et ça me degoute un peu de moi même quoi.

Et donc non , convulsion mais pas d'amphet (quoique la coke semblait bien bien coupée...)

En tout cas, merci pour ta réponse.
J'espere qu'on pourra m'en dire plus sur l'origine de ces convulsions, sur leurs conséquences etc... mais peut etre devrai-je consulter anonymement pour en savoir plus, je ne sais pas.

Prescripteur ? Je le trouve ou ? Merci du renseignement !!

Non non le dégoût c'est plus du fait que taper un bad pareil devrait me dégouter à  tout jamais de la drogue, et le simple fait que je pourrai, je parle bien au conditionnel, ( j'en ai quand mm un peu peur) en reprendre incessamment sous peu prouve ma certaine dépendance aux substances. C'est ça qui fais chier.
Voir mon cousin pleurer, en me prenant dans ses bras et en me disant qu'il m'a cru morte, c'est pas des choses plaisantes à  voir.

Je ne prend aucun médicament mais c'est vrai que de base je devais être (car au final je ne le ressens jamais vraiment) crevée avant la soirée, et voilà  enchainer coke puis trip à  l'aube avec un besoin pareil de sommeil c'est sûrement ça qui m'a achevé..

prescripteur tu le trouves dans la rubrique qui sommes nous (QSN) tout en haut de la page

perso je ne pense pas que c'était un syndrome sérotoninergique, mis à  part les convulsions, elle n'a pas eu d'autres symptômes.mais je me trompe peut-être... Et l'ibuprofène ne fait pas partie de la liste des interactions.

Pour moi, elle a juste trop abusé et subit les conséquences des mélanges de prods. En +, à  priori sa coke était coupée, c'est peut être une réaction à  cette coupe...On peut pas savoir. Quand on fait des mélanges et qu'on abuse des prods, on sait qu'on risque des troubles malheureusement...
Ou c'est peut-être le LSD qui a fait des siennes, mélangé à  la coke ça doit augmenter les effets, y compris secondaires....

Dernière modification par Tomboy (29 août 2014 à  23:23)

tu l'as trouvé où? tu peux aussi le trouver dans cette discussion (t'inquiète ya pas bcp de posts!) :https://www.psychoactif.org/forum/t11590-p1-What-addiction-Gabor-Mate.html#p161074 dans la rubrique morceaux choisis what is addiction, Gabor Maté...

t'as juste à  cliquer sur son nom et son profil s'affiche. Si ça marche tjrs pas c'est qu'il y a un bug

Dernière modification par Tomboy (29 août 2014 à  23:31)

cool! j'espère que t'auras ta réponse.

Moi il m'a vite répondu. Non vaut mieux un mp, je pense que ça sera plus rapide. Mais il faut qu'il soit connecté pour te répondre, donc tu vas peut-être attendre un peu.
De rien, avec plaisir! Bon courage à  toi!

Tu dois avoir raison IDN, c'est sûrement du à  l'abus et à  la quantité prise en quelques jours car malgré mes recherches je n'ai trouvé aucune interaction entre LSD et cocaïne. Moi même j'en ai souvent pris ensemble, sans aucun soucis. Quand je parlais de mélange, je voulais plus dire d'accumulation des prods à  la suite...le fait d'enchaîner trop longtemps.
Merci pour l'info et j'y rajoute notre page wiki sur ce syndrome: http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … ninergique
Vous y trouverez les interactions et les symptômes.

Dernière modification par Tomboy (30 août 2014 à  00:57)

AH oui : quand je me suis reveillée ne me souvenant de rien, ca a été temporaire. une fois que j'avais dormi en fin de journée, le lendemain je me rappelait des choses!

C'était en me reveillant de mon OD ou vraiment j'avais plus rien dans la cervelle quoi, du moins en mémoire. juste choquée.

Là  c'est 2 semaines après ce bad que je perçois parfois des petits trous de mémoires dans certains souvenirs quoi.
Pas dérangeant pour la vie de tous les jours mais dérangeant pour soi, tout de même un peu chiant quoi.

Les trous de mémoire avec les prods sont tout à  fait normaux. Moi j'ai appris à  vivre avec. Mais c'est peut-être seulement passager dans ton cas, je l'espère pour toi! tu trouveras plus d'infos sur cette discussion: https://www.psychoactif.org/forum/t5259 … moire.html

Mais comme tu as lu cette discussion, t'as du voir le message de prescripteur (notre toubib) qui dit que ces trous de mémoire pouvaient disparaître avec l'arrêt des consos. Donc si tu veux plus de trous de mémoire, tu sais ce qui te reste à  faire! Je plaisante un peu mais je sais que c pas drôle. Moi c'est arrivé à  un point où je me souviens même plus ce qu'on m'a dit la veille, j'oublie même les prénoms des usagers où je bosse! Non, c'est devenu un vrai handicap cette histoire, après 20 ans d'abus en tous genres, ça s'explique! Je te souhaite de pas en arriver là  parce que c'est plus que "chiant"!

Et oui, prendre des drogues comportent des risques et on doit essayer de les minimiser au max mais c'est pas tjrs facile...Je suis aussi dans l'abus niveau consos malgré les alertes de mon corps...Mais c'est comme ça, j'ai tjrs besoin d'une grosse défonce, j'ai du mal à  me modérer. Donc je te comprends. Surtout si ton entourage consomme aussi, ça va être difficile pour toi de faire une pause. Et sinon tu peux pas ne plus les voir un certain temps? Ne serait-ce qu'1 mois ou 2, ça te ferait déjà  du bien...
Je me souviens plus, tu consommes régulièrement? Tous les combien à  peu près?

C'est assez énorme ce que tu as pris sur 1 semaine ! Pour la coke, on peux la consommer quotidiennement, mais pour la Md, le speed et le LSD, sur une si courte période, c'est vraiment dangereux.

C'est en gros (rien que la Md + LSD) ce que je prenais en un an et demi quand je consommais et crois moi c'était suffisant en 95, car les produits étaient très bons.

La banalisation des produits m'inquiète vraiment ! Et ton exemple montre et conforte ce que je vois dans les fêtes genevoises (pour mon boulot d'intervenant), les consommateurs prennent de la Md comme nous (ma génération - j'ai 40 ans), on fumait un joint.

Je ne sais pas quel âge tu as, ni ta corpulence mais les doses peuvent aussi avoir une incidence. Si tu es petite et mince et que tu prends la même dose qu'un homme grand et costaud, vous n'aurez pas les mêmes effets.

T'es tu bien hydraté au Boom, as tu mangé régulièrement ?

Si je t'ai fais peur j'en suis rassuré, car réduire les risques par rapport aux substances, c'est aussi savoir qu'à  chaque prise on joue avec sa vie, son corps, son psychisme, son cerveau. L'organisme humain est une machine complexe qu'une substance chimique peux venir dérégler.

Pour demain si tu y va, parle de ton expérience avec d'autres consommateurs

Bonjour à  vous tous,

3 ans plus tard me revoilà , et pas avec de bonnes nouvelles.

J'avais posté ici par rapport à  une crise "convulsive" que j'avais subi (pour la seconde fois) en 2014 suite à  de trop gros excès en drogue.

Nous sommes en 2017, octobre, et j'en ai de nouveau fais une. Cette fois je n'avais pas pris beaucoup (trois traces de coke, un para de md mais surtout beaucoup d'alcool toute la journée suivant cette soirée - after - ) ; et surtout cela faisait 6 mois (je prends de la drogue depuis 4-5 ans maintenant) que je prenais excessivement, que je sortais le vendredi pour ne rentrer que le dimanche enfin vous voyez.

C'était donc le samedi soir et j'ai bu toute la journée de dimanche. Je suis rentrée diner avec mes parents (sans avoir encore dormi) et ai fais rentrer mon ex en douce chez moi. Nous nous sommes endormis donc le dimanche à  23h levé 6h lundi pour aller en cours. En me reveillant j'ai convulsé, il a du appeler ma famille à  l'aide.

J'avais déjà  fais deux crises comme celle-ci avant mais mes parents n'en avaient jamais rien su. Là  ils ont tellement flippé qu'ils m'ont envoyé à  l'hopital quand je me suis réveillée où je suis restée hospitalisée 24h.

J'ai préféré mentir à  mes parents ( "je n'ai rien pris en boite je vous jure, par contre j'ai bu dans le verre d'un inconnu") et dire la vérité aux médecins de l'hôpital. Ils m'ont dirigé vers un addictologue en centre. Et ne m'ont pas trop renseigné sur ma crise à  part me demander un IRM ( je n'ai rien).

Pleine de bonnes intentions, décidée d'arrêter, enfin, avec la drogue, je suis allée voir cet addictologue. Eh bien... quelle déception. Alors que je m'attendais à  quelqu'un avec qui parler (plus un psy finalement), je me suis trouvée face à  quelqu'un qui n'avait qu'un seul objectif : me médicamenter et surtout me pousser à  tout dire à  mes parents. J'ai du me pincer pour ne pas pleurer et n'y suis jamais retournée.

Pendant un mois après cette crise, je n'ai rien touché. Puis ça a recommencé. Et depuis ? Chute libre, tous les weekend. Le pire ? Je mens à  mon cousin et ma soeur (qui sont également des amis, avec qui je sors constamment) car ils ne me pardonneraient jamais d'avoir retouché à  la drogue après leur avoir fais vivre ça.

Cela dit, je reprenais mais plus modérément car j'avais très peur que subir une autre crise. A l'hopital, tout ce qu'ils m'avaient dit c'était : "Ne prenez plus rien car si vous subissez à  nouveau une crise comme celle-ci vous deviendrez épileptique." Convaincant mais pas assez visiblement.

Anyway donc j'ai recommencé. Et là , donc seulement 4 mois après ma crise d'octobre (alors que normalement mes crises - car maintenant on peut parler au pluriel - sont espacés de plusieurs années !), ce weekend : j'ai pris 5-6 lignes de coke (mais moi dès que je prends de la coke, même seulement 3 traces, impossible de fermer l'oeil avant 5h après la dernière trace, l'enfer). Je me couche à  6h (cela faisait 3h que je 'navais rien tapé). Les spasms commencent (comme je vous avais expliqué en 2014, j'ai des soubresauts dans mon cerveau quand je suis fatiguée, très fatiguée, et que j'ai tapé). Au début je ne m'inquiète pas trop car ça m'arrive souvent. Puis ces spasms sont de plus en plus forts. Alors je fais part à  mon ami de mes inquiétudes, que j'ai peur de faire une crise à  nouveau. Impossible de dormir, spasm, poids sur le coeur, angoisse, culpabilité. (descente vous me direz, mais bon avec 5-6 traces franchement c'était démesuré comme descente).

Puis je me reveille, trempée, avec tous mes amis qui me regardent choqués autour de moi.

Eh oui, je commence à  connaître cette semaine. J'ai convulsé, les yeux révulsés, je me suis reveillée, l'air hebété, perte de mémoire. Enfin exactement la même chose.

Je suis déprimée.

D'un côté je n'arrive pas à  arrêter : lorsque je subis une crise, cela me traumatise puis il suffit d'une rechute et je repars pour tous les weekends paille dans le nez.
En plus, qu 'est ce que ca veut dire ? Suis je épileptique maintenant ??  (j'ai des spasms comme cela quand je me réveille le matin alors que je n'ai pas assez dormi , parfois si fort que je fais tomber les objets que j'ai dans mes mains)
Je ne veux pas prendre de médicament car j'ai , et c'est le médecin qui me l'a dit, tendance à  devenir addict à  tout ce que je touche. Certains sont plus sensibles et tombent dans l'excès/addiction très vite.
Mais d'un autre côté je ne me fais plus confiance. Je sais que depuis ma crise d'octobre je ne mets plus d'argent dans la drogue. Mais maintenant elle esty souvent offerte et incapable de dire non. Puis là  je recommencais à  mettre 10e par ci par là ...

Que signifient ces crises ? Comment arrêter ? Suis je epileptique ? Suis je tout simplement quelqu'un qui ne peut plus se permettre ces excès ? Car je ne connais PERSONNE et dieu sait que j'en connais des gens qui prennnent beaucoup et souvent a qui il arrive ce qu'il m'arrive !

J'aimerais comprendre et les médecins ne m'ont éclairé en rien.

Je vais aller voir une psy parce qu'au delà  de mon addiction à  la drogue il y a une pression sociale autour de ça aussi et je crois que c'est plus ça qui me fais rechuter. Les gens vous connaissent comme une fêtarde, vous aiment comme ça alors perdre ce rôle c'est vous perdre un peu aussi vous voyez...

Bref j'en suis à  la 4ème crise convulsive  , j'