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Dernière modification par sijavais (07 octobre 2014 à 14:29)
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sijavais a écrit
tout me saoul j'ai l'impression que y'a un décalage, j'ai pas envie d'aller taper là , mais j'ai l'impression que de taper m'a empêcher de me rendre compte que j'étais pas à ma place, j'suis d'accord avec rien ni personne, les gens me saoul à la chaine, j'arrive plu à parler à m'exprimer, en somme j'trouve tous le monde con, et n'étant pas si con que ça, je me doute bien que le problème vient de moi.
Je comprends bien ce que tu dis là , ça m'arrive aussi, souvent. Mais ça arrive à tout le monde, prod ou pas prod, peu importe l'âge, il y a toujours un moment où on se sent en décalage. Ces moments où tu fais semblant de sourire, semblant de t'intéresser à ce que racontent les autres tout en pensant que tu t'en balances carrément et que personne ne comprendra jamais ce que tu ressens. C'est très ironique au final, parce que peut-être que la personne en face de toi fait pareil, semblant de s'intéresser.
En m'ouvrant un peu aux autres je me rend compte qu'ils sont pas si cons, et qu'en fait j'étais juste trop retranchée derrière des idées noires pour vraiment les regarder. J'ai une technique aussi, qui vaut ce qu'elle vaut mais je te jure que ça m'aide énormément. Quand je suis comme ça, comme toi, que je trouve quelqu'un con ou décalé, je me force à penser à lui/elle de façon très positive. C'est dur au début parce qu'on n'a pas envie. Mais si je me force à le faire, que je concentre des pensées positives et que je les projette sur cette personne (même si je préférerais lui projeter un pot de fleurs ) et ben c'est magique, d'un coup le désintérêt total s'estompe, je me sens moins à l'écart.
Exemple très concret de ma vie de tous les jours: j'ai un collègue que je déteste, tu sais le commercial grande gueule, qui brasse de l'air, qui court dans tous les sens pour rien et qui fait chier son monde pour montrer qu'il est là . Ben lui j'ai eu une période où quand je le voyais, la haine me sortait par les trous de nez, c'était devenu physique tellement je le détestais. J'ai commencé par tenter de mettre de côté ces sentiments et petit à petit ça a marché. Je ne dis pas qu'aujourd'hui on est potes, loin de là , mais en tout cas je fais abstraction de tout ce qui m'énerve chez lui et j'arrive à atteindre l'entente cordiale.
Ce que je veux dire, c'est que si je reflète sur les autres ce que je ressens à l'intérieur quand je suis pas au top, alors tout le monde a l'air chiant, borné et con. J'y connais rien en yoga, feng shui ou autre bouddhisme mais je suis persuadée que quand on pense positif, la vie est plus facile. Comme disait ma maman "on récolte ce que l'on sème"
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