[ Clonazépam ]

Sevrage RIVOTRIL - C'était pas prévu !

Suite à  ce passage difficile et pour que je puisse dormir, on vient de me prescrire du Zolpidem.
Le médecin a été honnête je trouve, il ne sait pas ou plutôt personne ne sait calmer les problèmes du moment.
Donc pour dormir, au choix : Plus de valium ou essai avec le Zolpidem que je ne connais pas.

Dernière modification par Alapz (13 avril 2015 à  19:38)

Merci pour ton avis Stylez
J'ai bien lu hier le wiki les risques liés au Zolpidem. Pour le moment, pas encore utile mais il est là  !
Pour le moment, j'ai calmé la situation avec un peu plus de Valium
Par contre c'est incroyable, avec 0.50 goutte de Rivotril, si je prends que 3.5mg de Valium, je suis réveille 4-5h après avec des drôles de décharges électriques dans le dos, qui me secoue. (je trouve cela inquiétant)
Si je prends ~4,5mg, je tiens jusqu'au lever sans secousse !
Ma conclusion est peut-être hâtive
Je n'ai pas descendu le rythme de baisse pendant les secousses des derniers jours mais c'est possible que je stagne quelques jours si ca recommence (j'ai eu peur)

Je t'en prie Nabu
0.5mg Rivotril (Clonazepam) = 5 gouttes de Rivotril
Je ne peux pas apporter objectivement un commentaire sur cette dose, notamment car cela dépend de la durée depuis laquelle tu en prends quotidiennement.

1 goutte Rivotril 2.5mg/mL= 0.1mg Clonazepam
1 comprimé de Rivotril 2mg = 2mg de Clonazepam = 20 gouttes

112° jour : Rivotril (0.48 goutte / jour) et 4mg de Valium.

L'arrêt total est très proche. (2 à  3 semaines). La bascule totale devrait se faire à  0.20 goutte (0.02 mg Clonazepam)
J'ai compris qu'il me fallait au moins, ou plutôt plus de 4mg de Valium pour ne pas être trop gêné.
Ce qui donne un Total benzodiazépines de 4.95mg (vs 9.5mg au début du sevrage cf tableau)
Les nuits sont courtes mais je dors 5h de suite. (Pas encore utilisé le Zolpidem)
Je me fais réveiller par les douleurs lombaires, une espèce de force qui me pousse dans le dos comme pour me pousser.
C'est difficile à  décrire. Je ne sais pas si c'est lié au manque de Rivotril, au manque de benzodiazépines ou à  mes douleurs lombaires. Je ne vois pas comment savoir.

Ma question arrive :
Mon plan de sevrage me rappelle que je devrais être à  plus de 8mg de Valium pour faire la bascule. cf Ashton.
Je ne suis pas au niveau de Valium attendu, mais bien plus bas car :
1/ J'ai eu peur de monter trop haut car je veux que la descente du Valium soit gérable
2/ Car je n'arrivais pas à  "masquer" les effets planants du Valium (Je dois continuer à  bosser)

Donc et pour ne pas me louper sur les 2,3 semaines qu'il me reste, je cherche des commentaires avisés sur l’intérêt éventuel de monter davantage le Valium (> 4mg mais < 10mg).
L'enjeu est tel que je vais prendre toutes les dispositions pour que cela se passe bien.

Plan Sevrage initial ASHTON Referentiel


Relevé personnel (qui montre que je ne suis pas au niveau attendu de Valium)

Dernière modification par Alapz (16 avril 2015 à  10:38)

Bonjour,

Une chose étrange que je retrouve chez moi et bon nombre de personnes, c'est que si je décide de suivre un protocole, une posologie médicamenteuse, je ne le fait pas exactement comme c'est prescrit, car la peur m'accompagne.
Cette attitude m'amène toujours à  l'obtention d'un résultat peu positif.

Si le GPS me dit de prendre cette autoroute pour me rendre au plus vite à  mon rendez-vous et que je ne suis pas le conseil et emprunte une route parallèle, il est clair que les choses ne seront pas comme prévus, si j'avais suivi le conseil donné.
C'est ce que j'ai fais d'ailleurs l'autre fois pour me rendre dans un hôpital et son centre de désintoxication. Je n'ai pas pris l'autoroute et je me suis engagé sur l'itinéraire bis (nationale) alors que j'étais juste juste en temps. Je me suis tapé des dizaines de villages et lieux dit limités à  50, avec des radars, des feux tricolores et j'en passe. Il est vrai que c'était presque la même route que mon GPS m'indiquait, je pouvais voir l'autoroute, elle était juste là  sur ma droite, mais pourtant cela n'avait vraiment rien à  voir en terme de confort vu que le temps m'étais comptais.

Il est fort probable que tes douleurs lombaires soient dû au manque, je me souvient avoir eu cette problématique lors du sevrage des BZD il y a fort longtemps.
Pour le savoir en fait, il te faudrait faire le test sur trois jours environ en augmentant la dose du valium. Je te dis trois jours pour que le corps est le temps de s'habituer et que la douleur résiduelle puisse commencer à  s'estomper. Si tu notes un mieux, c'est qu'il est possible que ce soit dû au manque, sinon, si ce n'est pas ça, tu devras creuser ailleurs.

Le message que l'équipe de PA veut faire passer, si j'ai bien compris, c'est de faire comprendre que si on se sent bien avec un traitement, une posologie, il n'y a pas de raison de baisser, de sevrer l'histoire et qu'il est donc important de trouver un équilibre satisfaisant en acceptant la dose nécessaire sans plus se mettre la pression, qui engendre souvent de nombreuses douleurs émotionnelles.

Nous sommes nombreux à  chercher un équilibre psychologique, qu'avec un peu de chance nous réussissons à  trouver, sans en profiter vraiment car intervient très rapidement l'idée qu'il faille maintenant se sevrer. Mais pourquoi se sevrer du médicament que nous avons commençais à  prendre pour aller mieux, puisque nous allons mieux ? C'est vraiment sans queue ni tête.

J'ai bien compris ton cas et pourquoi tu voulais arrêter les BZD, mais au-delà  de ça, si tu trouves un mieux être, je te conseils de t'arrêter là  et à  force de bien te sentir intérieurement, plus tard, une fois stabilisé, peut-être que tu auras envie de t'en passer, mais en même temps, si ça va mieux c'est parce que le médicament fait son effet.

Je me permet donc ce conseil de trouver et d'accepter la dose nécessaire à  ton mieux être physique et psychique et de laisser faire la vie pour le reste, sans s'imposer l'idée qu'il faille te débarrasser de la molécule qui t'aide enfin à  vivre confortablement.

Prends un peu de recul et sois conscient du temps qu'il t'a fallut pour en arriver à  cette dose. C'est un vrai parcours du combattant, alors si tu pouvais rendre un peu les armes, ce serait une bonne chose pour toi.
Avec la force et le courage dont tu fais preuve, si un jour il est nécessaire pour toi de sevrer ce nouveau traitement, tu n'as pas de soucis à  te faire, tu y arriveras, c'est sûr.

De ce fait je te souhaite une bonne continuation et te souhaite de trouver un confort de vie, sans plus te harceler d'obligations fantasques qui ne proviennent que d'idées préconçues et de conditionnements de société, qui voit en le sevrage, la rédemption du mal. Foutaises, la rédemption, c'est de renoncer au jugement et à  la culpabilité d'avoir besoin d'un traitement. Il n'y a pas d'inquiétudes à  avoir, le sevrage sera effectif et définitif, le jour de notre mort alors en attendant, le mieux c'est de vivre sans ce prendre la tête.

Bonne journée.

Pour la fibromyalgie, si je ne me trompe pas, ce sont des douleurs neurogènes.
J'ai eu des nerfs lesés lors d'interventions dentaires, quelques gouttes de laroxyl ont considérablement amélioré ma douleur. Il existe toute une palette de médicaments à  cet effet.
J'imagine que tu consulte un neurologue....Il devrait trouver de quoi apaiser tes douleurs, qui je le sais, sont terribles en ce qui concerne la fibromyalgie.
Je te souhaite beaucoup de courage.
Clairette

Avant tout, désolé pour ce énième message:

Je me demande bien pourquoi tout s’accélère à  ce niveau là  (0.45 goutte Rivotril)
Pourtant ma baisse est exactement du même rythme sur la même période.

Bref, hier soir j'ai augmenté le Valium à  4.5mg + 0.25 goutte de Rivotril + 1g Paracetamol + anafranil = mal
3h après, toujours mal, 1 codoliprane = toujours mal
J'ai quand même réussi à  dormir 5 heures (pas encore utilisé le zolpidem)
Ce matin, la dose classique de Rivotril  (0.20goutte) + Zamudol LP 50 = toujours mal
Cet a-midi, je pouvais même pas rester assis, j'ai une batterie d'impulsions électriques dans le dos qui m'agitent.
Le kine est lundi midi.

Taper ce message est pas simple, dès que je me penche sur le clavier, aille, aille, aille !!!
Je vais pas non plus me pointer aux urgences ou au centre de la douleur...
Bref, c'est plus tenable, j'ai pris mes dispositions pour 2 jours, je vais encore augmenter le Valium
Mais pour les antalgiques, j'ai au choix :
Du tramadol, du tramadol LP, de l'Ixprim, du codoliprane, du paracetamol, du valium, du zoplidem (atarax, theralene, ect...), du cannabis et de l'alcool.

Voilà  pour l'inventaire, j’hésite: +++ Tramadol ou +++ Codoliprane ou  ?
Le moins stupide, des idées ?

Dernière modification par Alapz (17 avril 2015 à  19:02)

J'essaye, Merci !

Pour info, tout va bien !
Je continue à  descendre la fin du Rivotril (actuellement 0.35 goutte / jour).
Le remède miracle du moment passe effectivement par le Valium, qu'il fallait que j'augmente :
le matin : 1 Zamudol LP 50mg et 2/10° d'1 goutte de Rivotril (0.02mg Clonazepam)
le soir : 2 codoliprane, 4.6mg de Valium, 1,5/10° d'1 goutte de Rivotril.
J'ai pu reprendre la Kiné, je revis car je redors.
Je n'y serais jamais arrivé sans psychoactif, d'ailleurs je n'y étais jamais arrivé.

Dernière modification par Alapz (23 avril 2015 à  19:29)

A titre d'info : J'ai essayé de prendre un Zolipdem pour dormir, cela n'a servi à  rien.
Maintenant j'ai compris, c'est moi qui ne veut pas dormir car je veux accélérer le temps.
J'ai pu grand chose de Rivotril en moi :)

J-4 avant le Grand Saut, le dîner

Ce silence qui succède cette cohue devenue familière après quelques heures, devient désormais insupportable alors qu’auparavant indispensable.
Ils sont partis, mes meilleurs amis, sans que l’un d’entre eux, ne prenne une minute,  pour me parler de moi, de mon combat, de ma récente ou proche victoire...
Oui, me parler de moi, moi qui suis devenu le centre de mon monde, de mes attentions, de mon sevrage...
Le nom fut prononcé rapidement ou discrètement, comment dois-je vivre ce moment ?
Étais-ce par pudeur, par politesse ou par indifférence ?
J’en suis triste, quoique… ils étaient tous là , sans concertation.
Je les raccompagnais à  leurs voitures, j'étais gai, eux bien plus, pourtant j'avais moins bu et n'en ai plus l'habitude.
Ils rejoignaient leurs familles respectives (et leurs emmerdes), en espérant secouer bobonne pour mieux dormir.
Moi, j'éteignais les lumières... me demandais encore pourquoi l'un d'entre-eux n'était pas resté prendre un dernier verre pour me parler de lui, de moi, de tout et n'importe quoi...
Certes, nous avons bien bu, et comme d'habitude, une fois mes amis partis, toujours trop tôt, quoique...
Il m'est indispensable de quelque chose de plus fort...
Sauf que cette fois là , je ne suis pas comme avant, j'ai mal au dos depuis mon réveil, je ne suis pas enveloppé par ma couche protectrice de Rivotril, tout est vrai, rien n'est faussé, la réalité est là , je la ressens, je la vis...
Je sais pertinemment ce qui provoque ma tristesse après leur départ, ce n'est pas leur absence, c'est leur bien-être. Ils vont rejoindre leurs femmes et enfants, moi mon silence. Ils ont attrapé la vie au bon moment.

Je n'avais jamais pris conscience de cette réalité, je la ressens et l'éprouve depuis que j’atterris.
C'est violent, tout est prétexte à  la fuite ou à  l’abandon.
Mais non ! J'ai mêlé ma famille puis mes amis à  mon combat, je sais que je vais gagner (car je le dois).

Dernière modification par Alapz (12 mai 2015 à  02:48)

Ça y est, j'ai terminé !
Je viens de sauter !

Je viens donc de prendre la dernière prise, soyons précis jusqu'au bout :
0.01mg de Clonazepam (ou 1/10 d'1 goutte de Rivotril).

Je crois que tout est dit, je ne veux pas non plus théâtraliser ce jour mais je suis fier de moi.
Il me paraît important de rappeler que j'ai souhaité retranscrire ici la parfaite réalité de ce sevrage.
Je vous confirme donc que rien n'a été oublié, déformé ou amplifié.
Je suis très ému mais serein.

Mes fichiers Excel, mes nombreux tableaux, mes commentaires sont à  votre disposition.

Voilà  une belle chose qui se manifeste pour toi, je suis heureux de voir que nous ne sommes pas inutile sur terre.
Je mesure en ce moment le fait d'être inter-relié les uns aux autres et que nous nous offrons du soutien, c'est merveilleux pour moi qui parfois ai le sentiment de ne vraiment servir à  rien.

Je commence à  comprendre que les personnes qui viennent en spéléologie ressortent avec une grande joie et que cela démontre que je peux offrir du positif, ce qui guérit ce sentiment d'être un nuisible, sentiment qui m'a était prescrit toute ma jeunesse par des personnes mal dans leur peau.

Je suis heureux de voir que nous avons pu habiter ton coeur et que cela ai pu créer un soutien intérieur.

Je te remercie de m'offrir un sevrage de la souffrance de se croire inutile et je te félicite d'avoir eu la ténacité pour arrêter le Rivotril. Tu peux goûter au bonheur d'être soi, sans les déformations importante de la culpabilité, c'est un cadeau que tu peux savourer gracieusement.

Je te conseil de te stabiliser maintenant un peu avec le traitement actuel, pour reprendre des forces avant d'entamer la suite.

Tu as réussis un exploit de vie, il te transformera pour toujours.

Depuis quelque temps j'apprend à  vivre sans râler et en bénissant ce qui se produit dans la vie, ça fait du bien de comprendre que je ne suis pas une victime, même si la souffrance peut être importante.

Bien à  toi

Yes Alapz on est tous contents pour toi ! Continue comme ça !