Dernière modification par Alapz (26 mai 2015 à 19:43)
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Où en suis-je ? psychologiquement et pharmacologiquement
- Objectif 1 validé : Toujours 0 Rivotril, c'est un sujet réglé depuis le 16 mai, il l'est définitivement.
Objectif 2 en cours : Je suis donc à 2.6mg de Valium (Objectif 0, je réduis d'1mg tous les 15 jours, très progressivement). J'avais incorporé le Valiumle plus tard possible soit 150 jours avant l'arrêt total.
La venue du Lyrica n'était pas prévue, j'ai pour le moment des effets secondaires et j'ai peur de rencontrer les mêmes problèmes qu'avec le Rivotril, je prends donc le minimum vital 50mg le soir, la tolérance devrait me rattraper, je ne compte pas monter mais plutôt reste ainsi, voire stopper. Je ne le fais pas pour le moment car cela me fait du bien de ne plus sentir mes douleurs. Je ne m'attendais pas du tout à des effets aussi positifs pour moi, ni à avoir la même fatigue; Dans la balance risque / efficacité, je pense à moi en acceptant ce risque; Je ne veux pas non plus souffrir pour rien.
Mais quoiqu'il en soit, ce sera 0 benzo pour moi très bientôt, dans 45 jours, j'aurais terminé le sevrage de la benzo de substitution (le valium).
Si j'ai la preuve que le Lyrica va m'apporter les mêmes problèmes qu'un benzo, je veux le savoir. A cette heure, j'exclus cette réflexion afin de valider l'étape 2 de mon plan (0 benzo).
- Moralement, je vais bien; J'ai toujours bien conscience de ce que je vis, ma mémoire revient.
Je suis toujours en train de reconstituer les événements dont je ne me souvenais plus (amnésie antérograde suite au long traitement benzo). Mon sevrage m'a rendu fort, je fais beaucoup plus de choses qu'avant, j'ai pris confiance en moi. C'est un + car je pensais sorti à 4 pattes, mais bon, j'ai donné ces derniers mois.
2-
Venlafaxine
Non, je n'ai pas continué, je n'ai même pas laissé la chance au traitement.
Car j'ai lu et compris, qu’incorporer une antidépresseur de ce type n'aidait pas pour un sevrage.
De ce côté là , la seule chose que j'ai prise pendant ce sevrage, c'est 50mg de Clomipramine le soir (Anafranil).
3-
Souvenirs négatifs
Je pense que tu fais référence aux "regrets", aux "excuses" qu'on a envie de présenter.
Si c'est cela, oui je me sentis "obligé" de justifier mes nombreuses absences auprès de ma famille et de mes proches que je ne voyais plus car je m'isolais. Je ne vivais plus, je vivais par procuration.
J'ai finalement bien vécu la chose car mes proches m'ont vu revivre et m'aident encore car ils savent ou ont compris progressivement cette impasse logique dans laquelle je me suis trouvé.
4-
Aide du Valium
Très fatiguant pour moi intellectuellement (concentration, mémoire, ordre des mots, des pensées) mais super utile pour les tremblements, l'agitation excessive. C'est simple, mon manque s'exprimait par des petites convulsions, cela tapait fort dans mon dos, comme une force qui me poussait dans le dos et qui voulait me pousser. Si c'était à refaire, je le referais avec le Valium, de plus il peut être super bien dosé. Il faut bien tenir compte de l’équivalence benzo du Pr Ashton afin de veiller à ne pas trop bousculer le système nerveux. Sans valium, je n'y étais jamais arrivé et je ne sais pas comment j'aurais pu tout gerer pour tenir le cap. Comme tu l'as lu et vu ci-dessus, je suis dans l'étape 2 donc je baisse en tendant vers 0. (Je veux retrouver ma tête et concentration et supprimer tout benzo)
Le Valium m'a beaucoup aidé sur un autre sujet, je m'en suis rendu compte après, c'est qu'il casse l'envie de boire de l'alcool, j'avais logiquement envie de boire pour calmer le manque du Rivotril. Le Valium limite cette envie et tant mieux car l'alcool n'aide pas du tout pendant le sevrage, au contraire. J'ai très peu bu pendant le sevrage, cela aide incontestablement.
Le Valium m'a également attiré vers la musique, je me suis aidé de la musique classique ou douce pour passer mes douleurs et rester zen pour affronter les douleurs, je m'en sers encore pour rester calme.
5-
Cymbalta
Je connais mais n'ai jamais essayé, ce n'est pas au programme.
6-
Tramadol
J'en ai pris entre le 20 fevrier et aujourd'hui, précisément 71 fois dans la limite de 50mg/jour en LP, sans jamais en prendre plus de 5 jours consécutifs. Mon tableau me permet d'être très précis. Il m'a permis d'arrêter également sans trop de problème. Je ne voulais pas être dépendant, je l'ai peut-être été mais lorsque j'ai arrêté, je ne savais pas si la gêne était liée au Tramadol ou au sevrage global donc je ne me suis pas posé de question. Psychologiquement, j'ai eu une grosse 'déprime' pendant tout le sevrage, ce qui m'a permis de tenir, c'est le défi de me séparer du Rivotril, cela m'a rendu libre, j'avais oublié que cette liberté était bon pour le moral.
7-
travail
C'était très très dur de travailler pendant cette période (mémoire, concentration, douleur, sommeil).
Néanmoins je ne pouvais pas m'arrêter et devais même le cacher, je ne regrette pas car si je n'avais pas eu une occasion de penser à autre chose, j'aurais davantage cogité.
Le bilan est positif, comme je l'ai écris au fur et à mesure de ce sevrage, je suis content d'avoir atterris, d'avoir toute ma tête, j'ai eu très peur et même si cela peut paraître ridicule, j'ai eu peur de mourir, je me sens donc vivant et maintenant je me connais mieux donc je peux essayer de trouver quelque chose d'autres pour calmer mes douleurs. Je fais attention à moi, à mon corps, à ma tête.
C'est possible !
Dernière modification par Alapz (28 juin 2015 à 09:18)
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Alapz, le 13/01/2015 @ 15h36 a écrit
Niveau cognitif, c'est long... Sentiment de redécouvrir son corps, ses sens, ses souvenirs (les mauvais remontent).
...
J'aurais du te le mentionner dans mon précédent message.
Par contre, oui, j'ai expliqué à certaines personnes (peut importe qu'il s'agisse de l'entourage familiale ou professionnel: celles qui en valaient la peine): le pourquoi de mon état. Pas plus tard que demain, j'irai retrouver 2 personnes qui m'ont soutenu au début du burn-out (je leur ai déjà expliqué par e-mail, c'était plus facile mais j'irai leur dire "au revoir" car je change de boulot; qui dans mon cas, a mis le feu au poudre).
Cymbalta: je peux te donner un conseil (même si les réactions d'un être humain par rapport à un autre vis-à -vis d'une molécule sont différentes): laisse ça aux autres... Sauf si tu n'as pas le choix.
Au plaisir de te (re)lire.
Dernière modification par orbi (29 juin 2015 à 20:41)
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Dernière modification par Alapz (18 juillet 2015 à 08:37)
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Dernière modification par prescripteur (25 juillet 2015 à 10:26)
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Dernière modification par Alapz (01 août 2015 à 07:40)
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Alapz a écrit
Car il ne faut pas souffrir bêtement... On m'a proposé le Lyrica
bonsoir et bravo pour ton sevrage !!
Cependant, je ne comprend pas que sur un forum aussi spécialisé, on ne t'informe pas que le lyrica (ou le neurontin) agissent comme des benzos :
https://neurontinlyrica.wordpress.com
Dernière modification par benzoman (31 juillet 2015 à 21:07)
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Alapz a écrit
Je crois que j'ai bien mené mon sevrage car le passage à 0 valium n'a pas été plus dur que le reste.
Par contre, depuis que j'ai arrêté tout ce qui était benzodiazépines, je suis très très fatigué... Je suis étonné.
Tout le temps, partout, j'ai envie et besoin de dormir.
Je me sens beaucoup plus réceptif au Lyrica, qui me détend bien, même avec moins de 25mg.
J'ouvre les gélules depuis 3 jours pour jeter la moitié des 25mg (dose minimale disponible)
Bref, je prends plus rien du tout depuis la nuit dernière.
Les douleurs reviennent mais sont différentes, elles sont moins aiguà«s, plus pesantes, lourdes...
C'est une tension lombaire qui me pousse vers le sol, comme si j'étais tiraillé.
J'ai le moral à 0 depuis 8 jours pourtant je vois des gens et bouge pour essayer de me faire plaisir naturellement mais je sens que cela va être long.
J'ai par contre bien toute ma tête, il y a incontestablement un effet antidépresseur avec les benzos.
Je suis un peu en train de faire ma tête de c*n avec cette histoire de 0 medoc mais j'ai besoin de voir à quoi cela ressemble.
Salut à toi! J'ai suivis ton post et souhaite te féliciter, la motivation, le courage ont payé.
Je comprends ton envie d'arrêter tout médicaments, mais fait attention de ne pas faire un grand pas en avant pour en faire 3 en arrière après :)
En espérant que ton moral revienne vite :)
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