Bonjour,
Voila, après 4 ans, j'ai décidé d’arrêter la métha de façon brutale cet été.
Je suis informaticien de métier(programmeur-technicien durant 10 ans) et j'ai commencé à boire très jeune (13 ans) et ce vice n'a fait que s’amplifier surtout à partir de mes 22 ans ou j'ai commencé à boire seul. Le clou sur le cercueil fut la
freebase... une véritable
descente aux enfers... en 2008 j'ai tout perdu (emploi, appart, voiture)... j'ai tout quitté pour aller à montréal mais c'est dans la rue que je me suis retrouvé... c'est la que j'ai découvert les
opioïde de prescription(dilaudid, hydro-morphone,
oxy-contin ect..) facilement disponible dans la rue... en plus cela m'enlevait le
gout de boire et de fumer du
crack.. ce ne fut pas très long ou j'ai voulu en avoir plus.... donc l'
héro est venu naturellement.. mais après 2 ans de cette vie... j'ai voulu passer vite à autre chose avant de trop m'y habituer... donc est venu ensuite la
méthadone, traitement de mon hépatite C et ensuite ne réussissant pas à trouver un emploi d'informatique stable car trop longtemps hors du domaine, je suis retourné à l'école faire un cours de sécurité-informatique. Si mes 2 première années de
methadone se sont bien passé, je crois que c'est surtout parce que je faisait des boulot d'extérieur, je marchais beaucoup et l'air pur aidant, je suppose, cela m'oxygénais le cerveau et l'esprit... je marchais énormément.
Mais lorsque je suis revenu à l'informatique, Je vous raconte pas la galère... ce fut atroce... toujours à m'endormir durant les cours, impossible de rester attentif. apathique le matin, pas d'énergie... j'ai donc baissé ma dose jusqu'à 65 mg assez rapidement mais je n'ai jamais été confortable à cette dose. Et les effets secondaire sont resté, dont le pire pour moi était la transpiration..... au moindre changement de température,(surtout lorsque j'entrais dans le métro ou un autobus) je me mettais à transpirer comme un porc.... ce qui fait que je ne sentais jamais la rose même avec des douche de 25 min le matin... à 10h, je ne sentais pas bon ce qui causait un grand stress pour moi, car l'hygiène personnel, même dans la rue fut toujours fondamental pour moi. Sans parler que durant mon stage je m'endormais devant l'écran d'ordi.... j'ai carrément foiré mon projet de fin d'étude et mon stage même si j'ai eu la note de passage.
La seule raison du comment j'ai pu réussir ce cours de 1 an et demi et qui en demandait beaucoup, c'est parce que j'ai été dans ce domaine durant 10 ans. La seule chose qui apaisait les effets secondaire, c'était l'
alcool, donc soit je sentait le swing soit l'
alcool.. j'ai donc passé une partie de mon cours et stage en état d'ivresse... bref... après mon stage je n'ai jamais osé chercher d'emploi dans le domaine ne voulant pas perdre mon nom dans le métier à montréal.. surtout que emploi informatique=assurance-collective=piss test=méthadone dans l'urine=héroinomane.
J'en suis venu pratiquement en état dépressif tellement je détestait la
méthadone donc après un premier essai infructueux, j'ai arrêter de façon brutale la dernière semaine de août et dans des condition carrément pas optimale. Je suis seul, dans un appartement merdique qui me coute 500$ par mois avec une revenu de 630$ par mois (plus une aide d'environs 100$ par mois de mes parents durant mon
sevrage pour la bouffe) mais une seule banque alimentaire dans le secteur (1 fois par 3 mois)... mai sinon aucune personne physique pour m'aider pour la bouffe, le ménage, le lavage... ce fut atroce!! JEn plus de devoir supporter le
sevrage, j'ai carrément crever de faim durant tout le
sevrage... je passais des jours sans manger (jusqu'à 10 jours une fois).... j'ai tombé dans les pommes 2 fois tellement j'étais faible. J'ai réussi quand même à me procurer des médoc (cataplasm, contre la douleur musculaire, la dhiarée) pendant 1 mois mais j'étais trop faible pour aller revoir le medecin(assez loin de chez moi) alors j'ai du m'en passer pour le reste du
sevrage. Et c'est sans parler de mes maux de dos qui se sont amplifié durant le
sevrage parce que j'étais toujours couché.
Bref, au lieu de 6 semaines environs de
sevrage intense, le mien a duré pratiquement 12 semaines mais j'ai tenu bon tellement car ma haine de la
méthadone était devenu plus forte que le manque. Voila, j'ai commencé a aller mieux depuis décembre sauf que la je suis rendu à mi-janvier(4 mois et demi) et j'ai encore des effets de
sevrage... pas beaucoup d'énergie, transpiration extrême durant le sommeil, mal de coeur.. et sans parler des période de dépression (je ne suis pas dépressif de nature). Il faut dire que je ne mange pas encore à ma faim mais je réussi à me débrouiller(j'ai quand même perdu 60 lbs durant le
sevrage et cela sans dépenser d’énergie mais en restant couché)
Je peux me déplacer facilement... je peux rester assis plus de 2 heures sans transpirer ou être étourdi.....
Ma question est... SA PEUT DURER ENCORE COMBIEN DE TEMPS LES EFFETS DE
SEVRAGE?
J’essaie d'aller marcher à tous les jours, sa m'aide beaucoup mais je me dit que ces effets secondaire doivent avoir une foutu limite dans le temps?
Est-ce parce que je ne mange pas bien, parce que je ne sort pas assez de chez moi que les effets perdure? Est-ce que je dois passer mes journée dehors? (Il fait froid ici)
J'aimerais bien avoir des conseils svp car je commence vraiment à en avoir assez... je suis épuisé autant moralement que physiquement.
Merci beaucoup
Michel de Montréal
Dernière modification par Shamlan (16 janvier 2015 à 17:37)