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Force fût de constater, bien que le bio ait une mauvaise publicité, la qualité était au rendez-vous.
C'est encore une histoire de représentations et surtout de marketting, lorsque bio est utilisé sans guillemets comme tu le fais, pour désigner une norme de production industrielle qui ne garantit en rien le gout de l'aliment. Il ne suffit pas de produire "bio" pour avoir de la qualité.
Prenons l'exemple d'un cultivar de tomates du catalogue des semences.
Bien souvent ce cultivar a été crée pour correspondre aux attentes des producteurs et par extension logiquement celles des consommateurs.
Or, il se trouve que ce cultivar a été développé pour des raisons évidentes pour le producteur ; les tomates pourront être récoltées vertes, finir de mûrir durant le transport et présenter une belle couleur quand il faudra les exposer pour les vendre.
D'autre part, elle ne présenteront qu'une acidité réduite et un taux de sucre très satisfaisant sachant que les fruits n'auront pas été menés à terme. Elles resteront fermes plus longtemps.
Nous voici en possession d'une tomate bio qui remplit totalement le cahier des charges, analyses à l'appui.
Mais effectivement si elle se tient bien à l'étal et qu'elle attire l’œil, je suis bien souvent frustré en terme de goûts. Déjà que nos pauvres tomates ne dégagent plus d'odeur...
Voilà , même cultivé bio dans des conditions optimisées, c'est de la merde, bio certes, mais de la merde.
Alors, effectivement, il est permis de penser qu'une étiquette "bio" ne contribue pas forcément à la qualité de ce qui atterrit dans nos assiettes.
Vive la culture organique !
Dernière modification par Mister No (17 février 2015 à 12:11)
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