1 2
Bonsoir à toutes et tous,
Pour ceux qui ont pu suivre un peu mon histoire sur le forum, me voilà de retour pour témoigner d'une thérapie qui nous vient tout droit des U.S.A. pour traiter entre autre les syndromes post-traumatique, mais également les addictions. C'est mon CSAPA qui m'a orientée vers cette thérapie en "dernier ressort", pour ma part suite à des viols et violences conjugales subit durant ma période de toxicomanie, puis un dernier viol (cf post: "coupable d'avoir été toxicomane"), hors cadre conjugal car j'ai quitté ce conjoint violent. .
Ce post est un journal de bord, je viens vous présenter ma thérapie par l'EMDR dans le but de vous en informer et j'espère, aider certain(e)s. Cette thérapie, encore peu connue en France, bien que reconnue mondialement pour ses résultats impressionnants, est malheureusement victime de conflits d'intérêt. Je vous présenterais une explication de la thérapie par l'EMDR, comment trouver un praticien reconnu et bien sûr mes séances une à une et je l'espère, son évolution positive!
Je vous poste de suite le "contexte" et une explication (très claire je trouve) de la thérapie EMDR, trouvée sur une brochure destinée aux patients et éditée par l'Association EMDR France (référence française en la matière).
Dernière modification par gooldenyears (29 mars 2015 à 18:36)
Hors ligne
Me revoilà pour poser le contexte qui m'a poussé à me tourner vers l'EMDR. Je reviendrais ensuite sur le déroulement mes deux premières séances car je n'en ai pas fait plus actuellement.
Aujourd'hui, j'ai 22 ans. L'EMDR m'avait déjà été évoqué il y a deux ans par un premier CSAPA qui me suivait à l'époque, puis il m'a été vivement recommandé en janvier dernier, suite à une très grosse dépression où j'étais littéralement submergée de flash back, du dernier viol, au quotidien qui me tuaient chaque jour un peu plus que la veille...
Tout a plus ou moins commencé en mai 2010, j'étais alors en fin de terminale dans un lycée situé dans une petite ville. A l'époque, j'étais en grande dépression, constamment apathique, passant le plus clair de mon temps assise sur une chaise à regarder dans le vide en attendant que le temps passe...
Je ressentais un grand clivage entre moi et les autres jeunes de ma génération. Mon cerveau cogitait de trop et je n’en pouvais plus de ces questions existentielles et de ces démons du passé (enfance douloureuse suite à la disparition d’un de mes frères durant quatre longues années). Un jour, l’accumulation de toutes ces petites choses, les conflits perpétuels avec ma mère avec qui je vivais à l’époque, m’ont poussé à faire quatre ou cinq overdoses médicamenteuses (benzodiazépines entre autre). Il a fallut attendre deux mois avant que ma mère pense à mettre sa pharmacie sous clé ! J’alternais alors entre hôpitaux psychiatriques et séjours dans la famille en campagne pour mettre des distances avec ses prises compulsives de médicaments.
A cette même époque, j’ai fait ma première « rencontre avec le diable » alors que j’étais à l’apogée de la vulnérabilité et de la provocation. Il avait 25 ans de plus que moi. Et peu à peu, ma situation s’est dégradée. Avec d’abord l’alcoolisme, puis le crack, je suis par la suite devenue une grosse consommatrice d’héroïne. Entre temps, les violences et viols conjugaux avaient pris le dessus. Je n’étais pus maître de mon existence et noyait mon désespoir dans le produit, qui me permettait de me voiler la face.
J’ai été rapidement isolée et sous l’emprise totale de mon conjoint qui était, on peut le dire, un sacré pervers. Je tiens à préciser que c’était ma première expérience « amoureuse » (si on peut appeler ça de l’amour) et donc mes premières expériences sexuelles. Tout ceci à duré un peu plus de deux ans. Après plusieurs overdoses d’héroïnes et une situation qui se dégradait de plus en plus avec mon conjoint, l’instinct de survie a pris le dessus.
J’ai rencontré un homme très gentil et « équilibré » avec qui je me suis enfuit dans une autre ville. Il est mon actuel conjoint. En parallèle, je suivais depuis un an un traitement par méthadone et était donc suivi par un centre de soins. Ma première année d’installation dans cette nouvelle ville et donc nouvelle vie n’a pas été de tout repos car j’ai développé un gros symptôme de stress post-traumatique qui m’handicapait totalement mentalement comme physiquement (eczéma très douloureux sur tout le corps par exemple).
Mon CSAPA de ma précédente ville, où je retournais de temps à autre donner des nouvelles m’a alors parler de l’EMDR vis-à -vis des violences et viols répétés que j’avais subit avec mon ex-conjoint. Des résultats impressionnants on me disait. Mais à l’époque, je n’avais pas les moyens d’entamer un tel traitement et quelque part aussi, je n’avais pas la force de revenir sur tout ça.
Et quand les choses se sont apaisées plus ou moins naturellement, mais avec une aide médicamenteuse tout de même, en décembre 2013, j’ai enfin soufflé. Mais malheureusement pas pour longtemps…En janvier 2014, je subissais un énième viol par un homme que je connaissais de l’époque de mon ex-conjoint. Je l’ai recroisé chez le maintenant ex-meilleur ami de mon conjoint actuel. J’ai porté plainte le soir-même mais étant ancienne toxicomane et l’agresseur ayant plaidé l’acte consenti contre héroïne, les flics ne se sont pas trop attardé sur l’affaire. J’avais pourtant fait tous les tests pour prouver que je ne consommais plus, et c’était vrai depuis environ un an. J’ai été traité comme de la m***e par une femme flic durant une semaine d’audition. Je n’en pouvais plus.
Trois mois plus tard, j’apprenais un classement sans suite. Quelque part, j’étais rassurée car je ne voulais plus affronter les juges, l’avocat de mon agresseur et surtout mon agresseur lui-même. Je me souviens de ses « putain de junkie ! » qu’il répétait sans cesse durant la confrontation. Je me souviens le viol où il répétait en boucle « je ne suis pas comme X, je ne suis pas comme X » (X étant mon ex-conjoint, car il était au courant de mon histoire avec lui), comme pour s’alléger la conscience. Je me suis dit « mon dieu, ça recommence », j’étais sidéré, tant sidérée que je n’ai pas pensé à crier. Il y avait en effet l’ex meilleur ami de mon conjoint qui dormait dans la pièce d’à côté. Cela m’a été énormément reproché. Mais que faire ?...
En janvier 2015, je « fêtais » le triste anniversaire de ce dernier viol, j’ai pris une baffe dans la figure, tout m’est revenu et je me suis retrouvée submergée par tout ça. J’ai sombré dans une grosse dépression. Voyant que tout allait presque en s’empirant depuis quatre ans, le CSAPA de ma ville actuelle m’a dit qu’il était temps pour moi d’essayer quelque chose. Les médicaments avaient eu leurs limites, la thérapie classique aussi, on m’a alors parlé de l’EMDR comme un traitement aux résultats impressionnants sur les syndromes post traumatiques.
Je ne me sentais pas vraiment prête à ré affronter tout ça mais au final, j’ai tellement mal au plus profond de moi, d’avoir cette permanente impression de ne posséder ni mon corps ni mon esprit, que je me suis dit qu’il fallait essayer, et qu’il n’y avait finalement pas de « bon » ou « mauvais » moment. Le moment était venu, c’était tout. Tout ça ne pouvait plus durer, j’étais réellement minée. Je me suis alors rendue le lendemain même sur le site de l’association EMDR France et ai choisit le seul homme psychologue pratiquant l’EMDR sur ma ville. Peut-être parce que j’avais été jugée tant de fois par des femmes auparavant, inconsciemment, je les redoutais. L'EMDR représentait alors à ce moment-là mon dernier espoir. Non pas tant une "solution miracle" mais un certain apaisement de mes différents syndromes liés au stress post-traumatique. Mon premier rendez-vous a eu lieu trois semaines plus tard, je vous dévoilerais son déroulement dans un prochain post, demain au plus tard.
Je m’excuse pour ce long post et vous remercie si vous êtes parvenu(e) à me lire jusqu’au bout ! Mais je trouvais important de poser le contexte pour que vous compreniez mieux sur quoi je base actuellement mon travail en EMDR.
De suite je vous poste la note explicative sur l'EMDR éditée par l'association EMDR France
Asia
Hors ligne
En matière de référence au niveau national, je vous conseille l'association EMDR France dont voici le lien ici
Vous y retrouverez toute l'actualité de la thérapie par EMDR, des explications claires, des témoignages de patients et enfin l'annuaire des praticiens EMDR reconnus par cette grande association.
Qu’est-ce que la thérapie EMDR ?
L’EMDR est une approche psychothérapeutique, découverte aux Etats-Unis en 1987 par Francine SHAPIRO, psychologue américaine et membre du Mental Research Institute de Palo Alto, et pratiquée depuis dans le monde entier auprès de milliers de personnes de tous âges et de toutes conditions souffrant de troubles psychologiques.
A qui s’adresse l’EMDR ?
La thérapie EMDR s’adresse à toute personne (de l’enfant - même en bas âge - à l’adulte) souffrant de perturbations émotionnelles généralement liées à des traumatismes psychologiques.
Il peut s’agir de traumatismes « évidents », avec un grand « T », tels les violences physiques et psychologiques, les abus sexuels, les accidents graves, les décès, les maladies graves, les incendies, les catastrophes naturelles, les situations de guerre et attentats, ...
Mais il peut s’agir aussi d'événements de vie difficiles ou de traumatismes avec un petit « t », qui passent inaperçus et peuvent être la source d’émotions ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne (enfance perturbée, séparations, fausses couches et IVG, deuils, difficultés
professionnelles, etc...) Ces perturbations émotionnelles s’expriment sous diverses formes : irritabilité, angoisse, cauchemars, tendance à l’isolement, état dépressif,
comportement agité voire violent, douleurs physiques, somatisations, régression chez l’enfant, ...
D’autres troubles psychologiques relèvent aussi, dans certains cas, de traumatismes récents ou anciens, parfois inconscients : dépression, addictions, troubles du comportement alimentaire, attaques de panique, phobies, ...
Ces perturbations apparaissent quand notre cerveau est dépassé par un choc traumatique et n’arrive pas à traiter (ou digérer) les informations comme il le fait ordinairement. Il reste bloqué sur l’évènement, sans que nous en ayons conscience, et ce sont les vécus traumatiques non digérés qui sont sources de ces perturbations.
La thérapie EMDR permet de débloquer les mécanismes naturels de traitement de l’information, et ainsi le traumatisme peut enfin être retraité (ou digéré), même de nombreuses années après.
La thérapie EMDR est aujourd’hui une approche thérapeutique
mondialement reconnue par la communauté scientifique pour son efficacité dans le traitement des troubles post-traumatiques. Elle est la seule avec les thérapies comportementales et cognitives dont l’usage est officiellement recommandé pour le traitement des états de stress post traumatique par la Haute Autorité de la Santé (HAS) qui intervient dans la validation des soins
médicaux, depuis juin 2007. La liste des principales études et de nombreux articles sont disponibles sur le site www.emdr-france.org
Comment se passe un traitement EMDR ?
Une préparation est indispensable : des entretiens préliminaires
permettent au patient d’établir une relation de confiance avec son praticien et d’identifier, avec son aide, le ou les souvenirs traumatiques à l’origine de ses difficultés.
Ces souvenirs seront ensuite retraités, un à un, lors des séances. Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir. Pour les enfants, le traitement EMDR peut se faire en présence des parents en fonction de l’âge de l’enfant.
Le processus de traitement activé par la méthode est un processus conscient. Il correspond à ce que fait naturellement notre cerveau quand il ne se bloque pas. Au début d’une séance EMDR, le praticien demande au patient de se concentrer sur l’évènement perturbant, en gardant à l’esprit les souvenirs
sensoriels de l’évènement (image, son, odeur, sensation physique), ainsi que les pensées et ressentis actuels qui y sont associés.
Le praticien commence alors des séries de stimulations bilatérales alternées, c’est-à -dire qu’il stimule le cerveau alternativement du côté gauche puis droit, soit par des mouvements oculaires, soit par des stimulations tactiles, soit par des bips sonores. Entre chaque série, il suffit alors que le patient remarque ce qui lui vient à l’esprit. Il n’y a aucun effort à faire pendant la stimulation pour obtenir tel ou tel type de résultat ; l’évènement se retraite spontanément, et différemment pour chaque personne selon son vécu, sa personnalité, ses ressources, sa culture.
Les séries de stimulations bilatérales continuent jusqu’à ce que le souvenir de l’évènement ne soit plus source de perturbations mais soit associé à des ressentis calmes ainsi qu’à des pensées positives et constructives. Une séance d’EMDR dure de 60 à 90 mn (plus courte chez l’enfant). Pendant cette période, le patient peut traverser des émotions intenses, et à la fin de la séance, il peut généralement ressentir une nette amélioration.
Comment trouver un praticien qualifié en EMDR ?
La thérapie EMDR, depuis sa découverte, fait l’objet de
nombreuses recherches scientifiques et s’est développée dans le monde entier au travers d’associations, EMDRIA aux Etats Unis et EMDR Europe sur notre continent, qui garantissent le niveau requis de formation des praticiens pratiquant cette méthode en délivrant le titre de praticien EMDR accrédité EMDR Europe. L’efficacité et l’innocuité de cette approche thérapeutique dépendent en effet d’une formation initiale et continue rigoureuse, dispensée par une équipe de formateurs agrées. Il n’y a actuellement en France qu’une seule façon d’obtenir et de conserver le titre officiel de praticien EMDR Europe : être formé par des formateurs accrédités EMDR Europe et recevoir la validation de sa formation par l’Association EMDR France.
L’association EMDR France regroupe les praticiens EMDR et met
à la disposition du public le site www.emdr-france.org où figurent de plus amples informations sur cette approche. Vous y trouverez la liste des praticiens, superviseurs et formateurs accrédités EMDR Europe ainsi que les formations répondant aux critères EMDR Europe.
Les mêmes informations peuvent être obtenues en écrivant à :
Association EMDR France
30, Place St Georges
75009 PARIS
Tel : 01 83 62 77 75
Mail : info@emdr-france.org
Voilà donc les extraits de la brochure explicative à destination des patients conçut par l'association EMDR France.
Et pour info: une séance d'EMDR coûte environ 60€ mais pour 1H15 à 1H30
Hors ligne
Avant de commencer à décrire mes premières séances, je réponds par avance à une question que vous pouvez vous poser si vous consommez, êtes sous TSO ou autre traitement type antidépresseur ou régulateur d'humeur, anxio, etc.
Dès la première séance, j'ai demandé à mon psychologue si le fait d'avoir six traitements différents de ce cités ci-dessus, et même si j'en avais eu un seul, pouvais avoir un impact sur la thérapie et "fausser" une évolution. Je vous rassure donc, l'EMDR agit directement sur notre mémoire traumatique "profonde" si je puis dire (désolé je n'ai pas le jargon en tête), contrairement à tous ces médicaments. Cela ne pose donc aucun problème d'être en traitement, quel qu'il soit, lors d'une thérapie par l'EMDR.
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Bicicle (29 mars 2015 à 11:14)
Hors ligne
Hors ligne
Bonjour à toutes et tous !
Merci pour vos nombreuses réponses, même si mon histoire est difficile à lire, je pense, je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout ! Je vais faire au mieux pour tenir ce journal de bord séance après séance pour vous faire constater, je l’espère moi aussi, des résultats pertinents et positifs ! J’ai constaté que beaucoup de changement ont eu lieu depuis ma deuxième séance d’EMDR, je vous raconte tout ça en commençant par la première séance.
Lorsque je suis arrivée à la première séance d’EMDR, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre si ce n’est par rapport à la brochure que je vous ai copié collé depuis l’association EMDR France. Dernièrement, j’étais en très grosse dépression et beaucoup d’angoisses très fortes qui me submergeaient, comme je vous l’ai dit dans le second post. J’avais donc cet espoir que l’EMDR parvienne à m’offrir ce que la thérapie classique ne parvenait pas à faire depuis des années : l’évolution en terme positif de mes symptômes post traumatiques (flash-back quotidien, somatisation, sexualité niveau zéro, angoisses fortes, etc.). Je savais que l’EMDR n’effacerait pas ce qui a été fait, mais j’espérais que cela me permette de mieux vivre avec.
C’est dans cet état d’esprit que je suis arrivée à ma première séance, à bout mais avec une certaine lueur d’espoir. J’ai tout de suite accroché avec le psychologue qui m’a reçut. On a longuement parlé de ce qui m’amenait, de mon parcours avec les toxiques, les violences, les viols, mon enfance, etc. histoire de poser le contexte. Il faut savoir qu’on ne fait jamais d’EMDR dès la première séance, elle est faite pour créer du lien, cerner notre parcours, notre problématique et se préparer à la thérapie par l’EMDR. Le praticien m’a dit que l’EMDR était une bonne option pour moi, mais qu’il y avait pas mal de choses à traiter, et j’allais m’en rendre compte dès la seconde séance…
L’entretien a duré 1H30, c’est appréciable et cela permet de prendre le temps d’échanger longuement. Il m’a rassuré sur le fait que l’EMDR n’avait pas pour but d’être une thérapie « violente ». C’était un peu ma crainte, me replonger complétement sur ma dernière agression, la première chose que nous allions traiter. C’est en effet la moins complexe des histoires même si les deux sont très liées, il n’y avait pas de relation d’emprise psychologique comme avec mon ex, ce qui me fait encore parfois défaut pour réussir à me dire que oui, c’était des viols, même conjugaux. La raison me dit que ce n’est pas de ma faute mais le trauma me fait parfois dire que c’est le cas.
Les choses commencent à devenir intéressantes à la deuxième séance, et surtout ce qui est apparu après la seconde séance… Je vous poste la suite très vite !
Hors ligne
BoilingBlood a écrit
Je suis un traitement EMDR depuis bientôt 2 ans si tu souhaites en parler en MP, il faut se dire que le gros du résultat ne se fait pas pendant les séances, mais plutôt comme si les séances declenchaient un processus qui tournerait comme en "tâche de fond" et te permettrait de progresser seule, et je me rends compte qu'entre 2 séances, j'avais changée ma manière de voir les choses, comme si tu étais plus détachée et que tu voyais tes problèmes sous un autre angle, plus pragmatique je pense et sans se laisser dépasser par les émotions...
En tous cas, pour moi, l'EMDR c'est super, et c'est vraiment une méthode douce pour un résultat profond!
Par curiosité : on te fait pratiquer ça par mouvements oculaires ou par tapings (sur les genoux par exemple)
Bon courage à toi et n'hésite pas à en parler en MP si tu souhaites en discuter plus dans les détails!
Salut et merci pour ta réponse, je n'hésiterais pas à te poser quelques questions car au terme de la deuxième séance, il s'est passé des choses assez surprenantes, tu as du passer par là toi aussi, enfin je m'étendrais sur le sujet dans mon post concernant la seconde séance et ce qui a suivi :)
J'ai commencé par les mouvements oculaires dans un premier temps car le tapping me dérange quelque peu (je ne supporte pas qu'on me touche dès que je repense à cette histoire, mon corps doit vivre ça comme une agression). A la fin de la seconde séance, j'ai tout de même expérimenté le tapping mais n'était pas très à l'aise, pour le moment en tout cas !
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Dy-eyes (11 avril 2015 à 00:35)
Hors ligne
Bonjour tout le monde !
Je m'excuse pour le manque de nouvelles, j'ai parfois du mal à être régulière dans mes posts et il faut le dire c'est parfois également un effort pour moi de me concentrer sur ce sujet. A l'heure où je vous parle je sors de ma séance d'EMDR bi-mensuelle, j'en ai donc fait deux il me semble (j'ai un doute?) depuis le premier entretien de "prise de contact". Aujourd'hui le thérapeute m'a demandé comment je me sentais après ces premières séances. "Incroyablement bien!" je lui ai répondu, il m'a dit, tout comme les infirmiers de mon CSAPA, que quelque chose dans mon visage avait changé. Quelque chose de plus "mature" alors qu'il y a deux mois de ça, je me sentais comme une gamine écorchée vive qui pleurait sa mère tellement elle souffrait à en crever.
J'ai d'ailleurs relu les courts posts de mon blog "Coupable d'avoir été toxicomane", que j'avais rédigé durant ma grosse dépression de janvier février (un an après mon dernier viol) et je n'ai pu que constater le changement ! Je vais essayer de vous raconter mes séances et ce qui se passe entre deux séances de la façon la plus claire possible. Je vous préviens, à partir de la deuxième séance, cela devient très surprenant mais bien réel...
Je vais poster chaque séance au fur et à mesure, je vous remercie par ailleurs tous et toutes pour vos messages qui sont toujours un plaisir à lire, je me sens comprise ici et c'est très important pour moi. Je tiens vraiment à poster ces témoignages, en prenant le temps qu'il faudra, car je pense réellement qu'ils peuvent apporter quelque chose à certain(e)s d'entre vous. Pour ma part, ces séances m'ont apporté pour le moment bien plus que je ne pouvais l'escompter.
Bonne lecture à tous et toutes et une belle journée !
Dernière modification par gooldenyears (20 avril 2015 à 13:39)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par gooldenyears (21 avril 2015 à 10:58)
Hors ligne
Dernière modification par gooldenyears (26 avril 2015 à 15:07)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Je suis à l'aube d'un nouveau tournant et à vrai dire je ne sais ce qui m'y attend. J'ai le sentiment que ça pourrait aller d'un extrême à l'autre: un rien pourrait me faire sombrer, telle énième claque ou "révélation", je pourrais aussi me sentir plus forte que je ne l'ai jamais été ! Je me sens si forte et en même temps si esseulée... Je ressens une solitude profonde pourtant je n'ai jamais été si entourée. Oh il y a tant de fantômes du passé qui ont ressurgit. Il y a les positifs, et il y a les spectres qui demeurent, d'un autre côté, je suis focalisée sur l'instant présent et rien ne retient plus particulièrement mon attention. Un mélange explosif et je suis si fatiguée... Pourtant je paraît également en forme. Je me sens en standby et je ne sais ce que demain me réserve... Je n'ai pas peur, aucune crainte, je semble juste attendre, attendre je ne sais quoi... Le temps s'est suspendu et tout a même cessé dans ma tête. Les flashs, les émotions si dures, si profondes. Je ne suis pas apathique non plus. Émue parfois, pas malheureuse ni même heureuse. Rien ne me fait rêver et je pourrais errer toute la journée d'une pièce à une autre en écoutant ma playlist préférée pour parvenir à faire sortir un semblant de réaction... Mais que m'arrive t-il ?
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
1 2
23 | ||
[ Forum ] Etude - Thèse "Maternité et Toxicomanie"
|
6 | |
5 |