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Dernière modification par Gladys (19 février 2014 à 18:11)
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Dernière modification par Disturb (19 février 2014 à 19:53)
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Suis je un cas désespéré?
Oui et non, c'est toi qui le décide.
Pourquoi suis je toujours la victime & la fille trop gentille qui se laisse faire ?
Parce que lorsque tu décides d'être un cas désespéré tu prends le statut de victime, et c'est bien connu, les personnes trop gentilles se font toujours avoir.
Là tu as l'air vraiment déprimé et pour t'en sortir faudrait que tu rencontres une personne prenant le temps de te tendre la main chaque matin. Vu ce que tu as écris tu as l'air d'avoir un grand besoin de soutien, mais aussi et surtout d'apprendre à vivre par toi même, bon après ta vie à vraiment l'air bordeline, mais tu en tireras une autant plus grande satisfaction de t'en être sortie.
Je comprends que tu cherches du réconfort au près de ta famille, être soutenu c'est très important pour s'épanouir, mais s'ils agissent comme les personnes cherchant à t'écarter (genre l'enfoiré de directeur d'école), c'est que tu dois avoir quelque chose dans ton caractère qui dérange, désolé ce n'est pas contre toi, mais à te lire personne ne veut de toi...donc c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
La raison je l'ignore, mais si tu veux t'intégrer socialement et ne pas sombrer dans la déprime, faut "être" comme les gens plus normaux, ou alors faut fréquenter des personnes comme soi...en gros faut être en adéquation avec son environnement.
Tu as l'air marginale comme fille, mais j'espère que tu te trouveras un petit copain qui t'acceptera comme tu es et qui t'aidera à t'intégrer dans la société, ainsi qu'à vivre sans constamment chercher à te rabaisser en te mettant dans des situations humiliantes.
Ps : si tu résistes à la tentation des médocs c'est cool, mais si tu vas vraiment trop mal prends en juste le temps de te remettre sur pied (mais pas dans des quantités qui te légumiseront sinon tu risques de recommencer le cycle infernal...)
Dernière modification par Laura Zerty (19 février 2014 à 20:25)
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Disturb a écrit
ouch...
encore une histoire assez lourde concernant une jeune femme...
perso j'ai pas la force de te répondre ce soir. j'ai eu ma dose d'émotions pour la journée , et les histoires concernant les filles me blessent plus que tout autre chose...
mais je reviendrai dès que possible.
de plus , de nombreuse femmes ici même vont etre à ton écoute et de bon conseil . j'en suis sur !
Bon courage et prends soin de toi Gladys
à bientôt
Dstrb
Bonsoir Disturb,
merci d'avoir pris le temps d'écrire un petit mot...
et merci de ta sensibilité envers mon écrit.
A bientôt
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Laura Zerty a écrit
Suis je un cas désespéré?
Oui et non, c'est toi qui le décide.
Pourquoi suis je toujours la victime & la fille trop gentille qui se laisse faire ?
Parce que lorsque tu décides d'être un cas désespéré tu prends le statut de victime, et c'est bien connu, les personnes trop gentilles se font toujours avoir.
Là tu as l'air vraiment déprimé et pour t'en sortir faudrait que tu rencontres une personne prenant le temps de te tendre la main chaque matin. Vu ce que tu as écris tu as l'air d'avoir un grand besoin de soutien, mais aussi et surtout d'apprendre à vivre par toi même, bon après ta vie à vraiment l'air bordeline, mais tu en tireras une autant plus grande satisfaction de t'en être sortie.
Je comprends que tu cherches du réconfort au près de ta famille, être soutenu c'est très important pour s'épanouir, mais s'ils agissent comme les personnes cherchant à t'écarter (genre l'enfoiré de directeur d'école), c'est que tu dois avoir quelque chose dans ton caractère qui dérange, désolé ce n'est pas contre toi, mais à te lire personne ne veut de toi...donc c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
La raison je l'ignore, mais si tu veux t'intégrer socialement et ne pas sombrer dans la déprime, faut "être" comme les gens plus normaux, ou alors faut fréquenter des personnes comme soi...en gros faut être en adéquation avec son environnement.
Tu as l'air marginale comme fille, mais j'espère que tu te trouveras un petit copain qui t'acceptera comme tu es et qui t'aidera à t'intégrer dans la société, ainsi qu'à vivre sans constamment chercher à te rabaisser en te mettant dans des situations humiliantes.
Ps : si tu résistes à la tentation des médocs c'est cool, mais si tu vas vraiment trop mal prends en juste le temps de te remettre sur pied (mais pas dans des quantités qui te légumiseront sinon tu risques de recommencer le cycle infernal...)
Bonsoir Laura Zerty,
merci pour ta réponse.
Comme tu dis ma marginalité me fait défaut . Ma prof qui a surligné la présence de sur-efficiensce mentale en moi m'a dit que cela dérangeais les autres et pouvait provoquer la jalousie et le rejet d'autrui. Ce que je vis donc . Les psys m'avaient dit la même chose. Selon toutes ces personnes je dégage quelque chose qui gêne ...
Pour les médicaments je prendrai RDV avec un généraliste et j'essayerai d'insister pour qu'il me donne mes médicaments... je le ferai à mon retour de voyage. En tout cas j'ai très peur de faire des crises et d'être mal durant mon voyage avec mon père.
A bientôt
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Le Dhamma de la Forêt
S'accepter soi-même
Ayya Khema
Extrait du livre « All of Us »
Traduit par Hervé Panchaud
http://www.dhammadelaforet.org/
Il est très étrange de voir combien les gens éprouvent de la difficulté à s'aimer. On pourrait s'imaginer qu'il s'agit là de la chose la plus facile au monde, parce que nous sommes en permanence soucieux de nous-mêmes. Nous sommes toujours intéressés par ce que nous pouvons obtenir, par ce que nous pouvons accomplir, par ce qui peut nous rendre plus à l'aise. Dans un discours, le Bouddha déclara que « nous sommes ce qui nous est le plus cher ». Malgré cela, pourquoi est-il si difficile de vraiment s'aimer ?
S'aimer ne veut sûrement pas dire être complaisant avec soi-même. Etre en capacité de s'aimer est une attitude envers soi que beaucoup de gens n'ont pas parce qu'ils connaissent sur eux-mêmes un certain nombre de choses dont ils pourraient se passer. Chacun a d'innombrables réactions, attitudes, attirances et répulsions qu'il préfèrerait ne pas ressentir. Nous portons des jugements sur nous-mêmes et, même si nous aimons nos attitudes positives, nous rejetons les autres. Il en découle la négation de ces aspects de nous que nous n'aimons pas. Nous ne voulons pas les voir et les reconnaître. C'est une manière de se comporter avec soi qui est préjudiciable au développement.
Une autre manière maladroite de se comporter est de détester cette partie de soi qui apparaît comme négative et de ressentir de l'hostilité à chaque fois qu'une de ces facettes apparaît ; ce qui rend les choses deux fois plus difficiles qu'elles ne l'étaient auparavant. D'une telle réaction découlent souvent des sentiments de peur et d'agressivité. Si l'on veut vraiment se comporter envers soi-même d'une manière équilibrée, il n'est pas nécessaire de prétendre que nos penchants désagréables, nos tendances agressives, irritables, sensuelles ou vaniteuses n'existent pas. Si nous prétendons cela, nous nous écartons de la réalité et nous créons une dichotomie en nous. Même si une telle personne est tout à fait normale, elle peut aussi paraître quelque peu irréelle. Nous avons tous rencontré de ces personnes qui deviennent trop mielleuses à force simuler et de se contenir.
Blâmer les autres ne fonctionne pas non plus. Dans les deux cas, on transfère ses propres réactions sur les autres. On blâme les autres pour leurs insuffisances réelles ou supposées, ou bien on oublie qu’ils sont des êtres humains ordinaires. Chacun vit dans un monde irréel puisque basé sur l'idée trompeuse d’un « moi » mais celui-ci est particulièrement irréel car chaque chose y est perçue comme totalement merveilleuse ou absolument terrible.
La seule chose qui soit réelle, ce sont les six racines que nous avons en nous : les trois racines bénéfiques et les trois racines néfastes. Ces dernières sont l'avidité, la répulsion et l'ignorance ; mais il y a aussi leur contraire que sont la générosité, l'amitié bienveillante et la sagesse. Intéressez-vous à ce sujet. Si l'on étudie cela avec un esprit serein, on peut accepter la présence de ces six racines en chacun. Il est facile d’accepter cela chez autrui, après l'avoir observé en soi. Ce sont les racines profondes du comportement de chacun de nous. Ensuite, nous pouvons nous observer de manière plus pragmatique, c'est-à -dire : ni nous blâmer pour nos racines malsaines, ni nous glorifier pour nos racines plus saines mais accepter l'existence, en nous, de ces deux types de racines. Nous pouvons aussi avoir une vision plus claire des autres et avoir de meilleures relations avec eux.
Nous ne connaîtrons pas la déception et nous n’accuserons pas les autres parce que nous ne vivrons pas dans un monde tout noir ou tout blanc, soit avec les seules racines néfastes, soit avec les seules racines bénéfiques. Un tel monde n'existe pas, et seul un Arahant ne possède en lui que les seules racines bénéfiques. Toute autre personne que l'Arahant a en en lui les six racines, à des degrés différents. Le niveau de ce qui est bénéfique ou néfaste en chacun de nous est assez peu différent ; la différence d'un être à l'autre est si minime qu’elle n'a que peu d'importance. Nous avons tous la même tâche à accomplir : cultiver nos tendances saines et déraciner nos tendances malsaines.
En apparence, nous sommes tous très différents. Mais ceci n'est qu'une autre illusion. Nous avons tous les mêmes problèmes et aussi les mêmes facultés pour résoudre ces problèmes. La seule différence tient en la durée de la pratique que nous avons déjà eue. Cette pratique, qui a pu se dérouler sur un certain nombre de vies passées, nous a apporté plus de clarté et c'est tout!
La clarté de l'esprit provient de la purification de nos émotions. C’est une tâche difficile qu'il est indispensable de réaliser, non pas au travers d'un bouleversement émotionnel, mais par un travail précis et honnête sur soi. Quand on l’aborde simplement comme cela, des affirmations telles que : « Je suis magnifique!» ou «Je suis épouvantable» sont désamorcées. Nous ne sommes ni magnifiques, ni épouvantables. Nous sommes tous des êtres humains, avec toutes leurs potentialités et leurs limites. Si l'on peut aimer cet être humain, ce « moi », avec toutes ses capacités et ses tendances, bonnes et mauvaises, alors on peut aimer tous les autres êtres d'une manière réaliste qui pourra être pratique et utile. Mais si nous maintenons la dichotomie en nous, que nous n'aimons que la facette plaisante et rejetons la facette moins agréable, nous ne serons jamais en lien avec la réalité. Un jour, nous devrons voir cette réalité pour ce qu'elle est. C'est un khammatthana, une « base de travail » directe et passionnante pour notre cœur et notre esprit.
Si nous pouvons nous voir de cette manière, nous apprendrons à nous aimer d'une manière juste. « Comme une mère qui, au péril de sa vie, aime et protège son enfant... » Soyez comme une mère pour vous-mêmes. Si nous voulons avoir une relation à nous-mêmes qui soit vraie et qui nous permette d’avancer sur la Voie, nous devons agir comme si nous étions notre propre mère. Une mère aimante peut savoir ce qui est bénéfique et ce qui est nuisible à son enfant. Et elle ne cesse pas de le chérir lorsque celui-ci se conduit mal. C’est peut-être cela le plus important. Chacun de nous, à un moment ou à un autre, se comporte mal en pensée, en parole ou en action. Le plus souvent, c'est par la pensée, assez fréquemment par la parole et moins souvent par les actions. Que doit-on faire de cela ? Que fait une mère ? Elle dit à son enfant de ne pas recommencer, elle continue à l'aimer comme elle l'a toujours aimé, et elle continue à l'éduquer. Peut-être devrions-nous commencer à nous éduquer de la sorte.
Toute cette pratique est une question de maturation. La maturité, c’est la sagesse, laquelle, malheureusement, n'est pas liée à l'âge. Si c'était le cas, les choses seraient simples et on serait assuré de pouvoir y parvenir. Comme la sagesse ne vient pas avec l'âge, c'est par le travail que l'on peut y parvenir. Il faut tout d'abord être conscient ; ensuite, il faut apprendre à ne pas condamner, mais à comprendre que les choses sont ainsi. Et, enfin, la troisième étape : changer. La prise de conscience est sans doute l'étape la plus difficile pour la plupart des gens, car il n'est pas aisé de voir ce qui se passe à l'intérieur de soi. Mais elle est l'aspect le plus important et le plus intéressant de la contemplation.
Nous menons une vie contemplative, mais cela ne signifie pas que nous restions assis en méditation toute la journée. Mener une vie contemplative signifie observer chaque aspect de ce qui se déroule dans le présent comme une opportunité d'apprentissage. Nous maintenons l'attention intérieure en toute circonstance. Lorsque nous nous tournons vers l'extérieur, dans un élan que le Bouddha qualifiait d' « exubérance de la jeunesse », nous allons dans le monde avec nos pensées, nos paroles et nos actes. Nous devons nous reprendre et revenir vers l'introspection. La vie contemplative, dans certaines traditions religieuses, est synonyme de prière. Dans notre tradition, il s'agit d'une combinaison entre la méditation et le respect de certaines règles de vie. La vie contemplative, c'est se tenir à l'intérieur de soi. On peut faire la même chose avec ou sans rappel extérieur. La contemplation est l'aspect le plus important de l'introspection. Il n'est pas nécessaire de s'asseoir en méditation toute la journée et d’observer sa respiration. Chaque mouvement, chaque pensée, chaque mot peut amener à la compréhension de soi.
Ce genre de travail sur soi apportera un sentiment de profonde sécurité intérieure enracinée dans la réalité. La plupart des gens sont en recherche et espèrent cette forme de sécurité, même s'ils ne sont pas capables de formuler ce souhait. Vivre dans l'illusion, être constamment partagé entre l'espoir et la crainte est le contraire de cette force intérieure. Le sentiment de sécurité apparaît quand on voit la réalité à l'intérieur de soi et, partant de là , quand on voit la réalité dans tous les êtres et que l'on peut se réconcilier avec cette réalité.
Admettons que le Bouddha connaissait la vérité quand il disait que chacun portait en lui les sept tendances sous-jacentes : le désir sensuel, la malveillance, les opinions spéculatives, le doute sceptique, la vanité, la convoitise pour la vie éternelle et l'ignorance. Voyez-les en vous-mêmes. Souriez-leur et ne fondez pas en larmes en les voyant. Souriez et dites : « Eh bien, vous voilà . Je vais voir ce que je peux faire de vous! »
La vie contemplative est souvent vécue avec lourdeur, comme un poids. Alors, on essaie de compenser une certaine absence de joie en se montrant extraverti. Mais cela ne fonctionne pas. On doit parvenir à développer une légèreté de cœur, tout en restant à l'intérieur de soi. Il n'y a là rien d'inquiétant, rien de bien difficile non plus. Le Dhamma est la loi de la nature et nous exprimons cette loi de la nature en permanence. Hors de cela, que peut-il y avoir que nous voudrions fuir? Nous ne pouvons échapper à la loi de la nature. Où que nous soyons, nous sommes le Dhamma, nous sommes impermanents (anicca), insatisfaits (dukkha) et n'avons pas de soi permanent (anattÄ). Il importe peu que nous soyons ici ou sur la lune ; c'est du pareil au même. Il faut donc pouvoir aborder nos difficultés et celles d'autrui d'un cœur léger, sans exubérance, ni excès. Il est préférable de conserver un regard constamment tourné vers l’intérieur et teinté d'une pointe d'amusement. Cela fonctionne mieux ainsi. Avec un peu d’autodérision, il est vraiment plus facile de s'aimer de manière juste. Il est aussi plus aisé d'aimer autrui.
Il y avait une émission télévisée aux Etats-Unis qui s'appelait « People are Funny » (Les gens sont drôles). Il est vrai que nous avons des réactions très fantasques. Lorsque nous prenons ces réactions, une à une, pour les analyser, nous les trouvons souvent absurdes. Nous avons d'étranges désirs et une image irréaliste de nous-mêmes. C'est bien vrai : « Les gens sont drôles », alors pourquoi ne pas voir cette part de nous-mêmes ? Il serait ainsi plus facile d’accepter ce que nous trouvons si inacceptable en nous et chez autrui.
Il y a un autre aspect de la vie humaine que nous ne pouvons pas changer, à savoir que tout se produit d'instant en instant. Nous avons tous passé un certain temps à méditer ici. Le monde s'est-il soucié de nous? Non, il a continué à tourner. La seule personne à s'en être souciée, à avoir pu être perturbée, c’est nous. Quand il y a des perturbations, de l’agitation, de l’irréalité et de l’absurdité, il y a aussi du malheur. Tout cela n’est absolument pas nécessaire. Les choses sont simplement comme elles sont. Si nous pouvons apprendre à aborder tout ce qui se produit avec une plus grande équanimité, en acceptant ce qui est, notre travail de purification en sera simplifié. Il s'agit de notre travail, de notre purification, et c'est à chacun de le faire pour soi.
Un des aspects les plus intéressants de la pratique est que, si l'on parvient à se souvenir, jour après jour, de ce que l’on fait et que l'on persévère dans la pratique de la méditation, sans en attendre de grands résultats, alors peu à peu, les choses se mettent à changer. C'est ainsi. Pendant que nous nous appliquons, il se produit une diminution constante de nos imperfections et de nos pensées erronées, parce que celles-ci ne sont pas porteuses de bonheur et que peu de gens souhaitent se cramponner au malheur. On finit par ne plus rien avoir à faire : les livres racontent tous la même chose, toutes les lettres ont déjà été écrites, les fleurs ont toutes été arrosées – il ne reste rien à faire si ce n'est la contemplation intérieure. Tandis que cela se produit, encore et encore, un changement a lieu. Il peut prendre du temps ; mais, quand on pense que nous sommes là depuis tant de vies, qu'est-ce qu'une journée, un mois, une année ou même dix? Elles arrivent, tout simplement.
Il n'y a rien d'autre à faire, ni nulle part où aller. La terre tourne sur son orbite et la vie s'écoule depuis la naissance jusqu'à la mort sans que nous n'ayons à intervenir. La seule chose que nous ayons à faire est d'observer « ce qui est ». Ce faisant, nous verrons que l'amour pour soi et l'amour pour autrui découlent naturellement de cette observation. Parce que nous recherchons la vérité et que le travail véritable du cœur est d'aimer. Mais cela n'est possible que si nous avons aussi vu notre face obscure et que nous avons réalisé le travail de purification. Dès lors, notre tâche n’est plus un effort ni une tentative volontariste. Elle devient une fonction naturelle de notre ressenti intérieur : dirigée vers l’intérieur mais rayonnant vers l’extérieur.
Le travail intérieur est un aspect important de la vie contemplative. Ce qui se produit intérieurement a une répercussion immédiate sur ce qui se passe hors de nous. La lumière et la pureté intérieures ne peuvent être cachées, pas plus que les imperfections.
Nous pensons souvent pouvoir donner de nous-mêmes une image différente de ce que nous sommes. Ce n'est pas possible. Le Bouddha a dit que l'on ne pouvait connaître une personne qu’après l'avoir souvent écoutée et vécu longtemps avec elle. Les gens cherchent généralement à se montrer sous un jour meilleur qu'ils ne sont réellement. Et bien sûr, ils se déçoivent eux-mêmes quand ils échouent, et ils sont aussi déçus par les autres. Se voir tel que l'on est vraiment rend possible le véritable amour. C’est un sentiment qui apporte la légèreté de cœur nécessaire pour accomplir la tâche à laquelle nous nous sommes engagés. En acceptant nous-mêmes et autrui tels que nous sommes vraiment, nous rendons plus aisé notre travail de purification et la dissolution de nos imperfections.
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Laura Zerty a écrit
Et tes psys t'ont orienté dans quelle direction, où t'ont donné quels conseils, pour t'adapter et ne plus susciter de jalousie et d'hostilité à ton égard si ce n'est pas indiscret ?
Sinon j'espère que ton voyage se passera bien.
Eh bien en fait aucun conseils car enfait selon eux je suis une jeune femme qui a un gros décalage entre son âge, sa façon de parler ses passions etc ...
et j'ai beaucoup de valeurs : je respecte les autres, toujours polie et toujours correcte envers tous etc et selon les psys cela gêne et fait jalouser mais c'est mon éducation, ma façon d'être...
pour te dire je rêve d'aller en Inde pour sauver les enfants des bidonvilles et les femmes, et, à 9ans j'ai fais du bénévolat à la SPA pour les chats.
Atypique et cela dérange..
Merci pour le voyage.. j'espère aussi... j'y place beaucoup d'espoir.
Dernière modification par Gladys (20 février 2014 à 11:34)
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drugstore cowboy a écrit
Tu vois Gladys, mettre "ton récit" sur une rubrique t'apporte beaucoup + de réponses.
Fais attention à toi on aura l'occasion de se reparler, sans aucun doute.
Tu es toute jeune, rien est perdu, l'avenir est devant et à toi fais en bon usage.
DC
Merci DC, tu es vraiment très gentil avec moi
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Dernière modification par prescripteur (20 février 2014 à 12:32)
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snoopy a écrit
salut gladys,
pffffiou, par où commencer?
peur de partir trop loin, de pondre un pavé illisible, etc....
ta situation me touche (personnellement), et c'est d'autant plus dur de te repondre.....
tu es en decalage avec les autres.....ok, c'est super chiant, mais j'ai appris que c'etait plus une force qu'une faiblesse....
tu as un grand coeur, tu as l'air "en avance" (intellectuellement parlant), oui, ca aussi, ca peut etre un handicap.....comme une force !!
sur le fait que tu ai subi des mauvais traitements, ca a été mon cas aussi, et je me suis renfermée voire oubliée/denigrée pendant de longues années, puis tentée avec un certain succés de me detruire par tous les moyens possibles et imaginables (drogues licites "medocs", illicites, troubles alimentaires, mutilations,t.s, etc etc.....la liste est longue)
et puis un jour, j'ai eu un declic : tout le monde est contre moi? tout le monde pense ca de moi? ou est ce tout simplement moi qui laisse les autres faire de ma vie un enfer??
j'ai retenu la seconde option (avec pas mal d'aide et te longues années de therapies), ai fais des sessions-mental intensives, et decidé de changer MA vie !! ne plus supporter les choses, les paroles, les actes et les visions des choses que les autres avaient decidés pour moi !!
pas facile a faire, c'est sur...... (suffit de regarder ma "signature" : born by accident, bastard by choice)
quand on grandit en entendant "tu es comme ca, tu merites que ca, etc.....", c'est sur que se sortir du moule c'est hard, mais pas du tout impossible !!
moi, c'est le rejet de ces avis de merde qu'on avait de moi qui m'a été salvateur!!
j'ai dis fuck a tous les "juges" de ma vie, ai dis a mes "bourreaux" physiques et psychologiques leurs 4 verités, l'impact negatif qu'ils avaient eus sur moi sans attendre de reponse, et leur ai dis que desormais c'etait TERMINE !! que leur but de me detruire et me faire me detester avait echoué, que je leur pardonnai leurs atrocités (le plus dur) et ADIEU ET A JAMAIS !!
et si tu savais a quel point je me sens mieux maintenant !!
bref, tu es seule maitresse de ta vie et de ce que tu en fais, le reste n'a aucune importance !!
alors ne te changes pas pour d'autres, qui ne seront de toute facon jamais satisfaits, continues a frequenter des personnes plus agées (qui ont souvent bien plus a nous apprendre), continues a t'impliquer dans le benevolat, pars en Inde meme !! rien ne t'en empeches !! TU tiens les renes de TA vie, ne laisses personne diriger a ta place, et mets toi a l'abri des membres nocifs de ta famille, ou de ton entourage, qui savent sur quels boutons appuyer pour te rabaisser et te mettre a terre !!
et, personnellement, je pense que ce serait sans doute une bonne idée de consulter un(e) psy, mais pas que pour les "bequilles", se confier et obtenir de l'aide de quelqu'un d'objectif et de competent (là , reste a trouver un bon psy), ca ne peux etre QUE positif......
bon voyage, et reviens nous dire où tu en es
Bonjour Snoopy, merci beaucoup de ta réponse et excuses le retard de la mienne, je reviens de vacances.
Bof mon voyage, mon moral toujours plombé et mon père m'a déçu...
ton histoire me touche, tout autant que ta force. Tu es une jeune femme exceptionnelle.
Dans un sens je me dis tandis pour le moule ( je n'ai pas changé mon style vestimentaire qui dérange, et , en aucun cas je le ferai , par exemple ) .
Cependant je souffre d'être une fille "trop gentille","trop fragile" qui reste dans son coin et ne demande rien à personne et certaines personnes me font du mal, viennent me chercher des noises, ne me respectent pas et en profitent car ils savent que je ne rétorquerai pas car je ne suis pas une fille à problèmes, et, que je prends du recul et justement laisse les c*ns dans leurs me*rde .
Mais je me dis que c'est moi la m*rde, moi la petite fille maltraitée par sa mère, mal aimée, détestée par les gens de son âge, aimée par les pervers qui utilisent mon cul .
Mais ça je l'accepte. Je ne me vois pas aimer un homme, passer mon temps à souffrir, à jalouser de toutes ces filles tellement plus belles que moi... j'ai assez souffert en amitié,alors je m'évite les souffrances inutiles avec les mecs.
Merci pour ta réponse en tout cas. J'espère avoir l'occasion de plus échanger avec toi, car j'ai l'impression que nos souffrances sont similaires...
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medea a écrit
Bonjour Gladys.
Ce que tu ressens aujourd'hui est terrible(à un autre niveau, j'ai longtemps ressentis la même chose).
J'ai été boulimique aussi. Presque toujours, je me faisais vomir. Parfois, jusqu'à 13 X par jour.
Et, entre autres choses, j'étais addict aux xanax, plus tard au temesta.
J'ai testé pas mal d'antidépresseurs (sous les conseils d'un psychiatre).
Dans mon cas, ces médicaments n'ont pas vraiment été efficaces car d'après un professeur en psychiatrie de renommée, mon problème était comportemental.
Le diagnostic était "troubles de la personnalité " et pour être plus précise "borderline ".
La seule chose qui m'a été recommandée par ce professeur c'était la psychothérapie.
Malgré ce diagnostic, les autres psychiatres m'ont prescrit différents antidépresseurs et anxyolitiques.
Ça peut, effectivement, être une béquille utile, à partir du moment où un travail de psychothérapie est fait en parallèle. Ça peut être long et douloureux.
Mais moi, j'etais soutenue par bcp de personnes de ma famille. et c'est, apparement, ce qui te fais défaut.
Alors, même si je suis moi-même nouvelle sur ce forum, bienvenue parmi nous et j'espère que tu trouveras, ici, le soutien qui te manques.
A ta dispo, si tu as besoin de parler.
Bonjour Medea,
et merci d'avoir pris le temps de m'écrire .
ta maladie me touche. Je vois que toi aussi tu as été le cobaye des psychiatres par rapport à la prescriptions de médicaments inutiles dans ton cas .
Je ne sais pas comment je peux me qualifier vraiment psychologiquement parlant .
Une fille atypique, sérieuse dans son mode de vie ( ni cigarette,ni alcool,ni drogue) mais à la fois pas sérieuse du tout au niveau sexuel . Ca me procure du plaisir ce que je fais mais à la fois je me dis "mais merd* je suis pas normale à 16ans un plan à 3 avec deux mecs..." et j'en passe...
Comme je le disais à Snoopy plus haut, je souffre tellement sentimentalement parlant sur tout les plans ( amical,familial ) que je ne vois pas l'utilité de souffrir avec un homme .
D'autre part, je te félicite vraiment pour ton bébé ! J'ai lu ton topic avec attention. Je n'ai pas osé commenter car je ne suis pas UD, jamais été enceinte,et,pour être honnête avec toi,aussi affreux que cela puisse paraître,je n'aime pas les enfants.
Tout mon "instinct maternel" je l'ai mis sur mon petit chat... c'est comme un fils pour moi . Je l'aime de tout mon coeur. Il se fait opérer cette semaine et j'appelle déjà la véto tout les jours pour savoir si je dois le couvrir,si je peux rester dans la salle d'attente pendant l'opération etc...
C'est bizarre non ? Je sais peut-être encore un truc qui cloche chez moi.
J'aimerais beaucoup échanger avec toi en mp mais je n'ose pas te déranger.
je t'embrasse et encore merci.
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Dernière modification par medea (02 mars 2014 à 00:27)
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Dernière modification par Gladys (02 mars 2014 à 00:50)
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"Je me souviens avoir vu un psy qui me disait être folle..."
Des psychologues qui m'ont sortis des énormités, j'en ai eu aussi.
Ceux -là , ils faut les envoyer chier très vite. Mais bon,c'est sûr que c'est pas évident d'en trouver un bon.
"Je me sens pas femme physiquement. Tellement différente mentalement et intellectuellement, pas facile...."
Des Je me suis denigrée la plus grande partie de ma vie (à tort). Des problèmes avec ma féminité mais surtout, tout simplement, avec le fait d'exister.
J'avais l'impression d'être invisible et insignifiante.
Ce qui m'a fait du bien (à part d'avoir trouvé un bon psy), c'est l'éloignement du milieu familial (c'est tjs ce que conseillent les spécialiste à des cas de jeunes qui se font du mal) et le faire de m'être fait de nouveaux amis. Car je voyais qu'on pouvait m'aprecier.
Et ainsi, j'ai pu apprendre à me connaître et (avec des hauts et des bas) commencer à m'apprecier un peu.
Ça a été un travail de longue haleine car malgré tout c'est à cette époque que j'ai commencé à me droguer. J'avais plus de 20 ans.
Encore aujourd'hui l'évolution continue, car je n'arrive pas à croire que je suis enceinte, que je suis bien une femme comme une autre (bien que la féminité ne se résume pas du tout à ça!), je me dis que cette fois-ci je réussirai, peut-être, qqch.
..."J'ai perdu un fils (chat) pendant mon bac. Il est mort pendant mes épreuves..".
Il y a qques années, j'ai perdu une chatte que j'aimais bcp et de temps en temps je ne peux m'empêcher de me sentir, à nouveau, mal quand j'y repense. D'autant plus que je me sens responsable.
J'avais avec cet animal une relation privilégiée.
Je l'avais trouvée dans une rue de Sicile et je l'ai ramenée en Belgique, avec moi.
Les gens étaient dégoûtés (elle était sale et malade) et criaient à leurs enfants de ne pas s'approcher.
Alors que cette pauvre créature (5mois), demandait qu'on s'occupe d'elle.
Tous mes amis ont essayé de me dissuader mais je l'ai prise avec moi (même si j'ai attrapé une maladie de la peu,ça a été vite et facilement soigné).
Aujourd'hui, ce chat me manque(même si j'en ai un autre)et j'aurai tjs une pensée pour elle.
Sinon c'est bientôt mon anniversaire. 19ans..
Si tu me fais part du jour de ton annif, je ne manquerai pas de te faire un petit "coucou interactif".
Sur ce, je te dis "à bientôt" et écris-moi à peine tu en ressens le besoin.
Bises.
Dernière modification par medea (02 mars 2014 à 18:38)
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[ Forum ] Sevrage du nourrisson - Mon bébé est en sevrage, besoin de conseils
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