Dernière modification par angelo (12 février 2018 à 17:57)
Hors ligne
En faisant quelques recherches, je pense que ce que j'ai pris était un produit de synthèse (fentanyl?), l'effet était beaucoup plus intense et surtout beaucoup plus long, j'ai ressenti les effets plusieurs jours après une petite prise.
D'après ce que tu relates, je ne pense pas que ce soit du fentanyl (ou analogue) car les effets, justement, ne durent pas, après, sans analyse, je ne peux rien affirmer mais il est possible que tu sois tombé sur une héro de (très ?) bonne qualité, ça expliquerait que les effets ont perdurés mais comme tu es, a priori, plutôt naïf aux opiacés car occasionnel, effectivement, ton hypothèse est peut-être juste.
Bien amicalement
Dernière modification par ElSabio (12 février 2018 à 18:10)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Syam a écrit
Ce n'est pas le bon endroit pour parler d'OD mais je fais quand même la parenthèse tant le sujet est important, (info à répéter encore et encore à toute personne qui achète sur le DW ou a des risques de fenta) :
Le Fentanyl et ses analogues, tendent à rester accrochés au plastique qui contient la poudre.
Donc ce qui se passe souvent est qu'on vide le sachet et on fait un petit snif de ce qui "reste dans le sachet" et malheureusement, c'est presque du pur dérivé de fentanyl. Ou bien on termine le sachet et on fait un dernier fix avec le fond du sachet. Et là encore c'est du pur fentanyl. Le risque d'OD est alors maximum.
Mieux vaut donc jeter les fonds de sachets.
Merci de répéter cette information, elle peut sauver beaucoup de vies.
Hors ligne
Dernière modification par hanzo98998 (09 novembre 2018 à 08:16)
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Mascarpone (09 novembre 2018 à 14:02)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
hanzo98998 a écrit
Moi, je pensais que 8 mois d'abstinence serait suffisant pour pouvoir consommer 3 jours.
15 ans d'abstinence ne m'ont jamais permis de consommer 2 jours à la suite sans prendre le risque de me réveiller mal le 3eme
C'est pourquoi, jamais 2 jours à la suite et le plus long écart possible entre 2 extras..
Je pense que plus tu as été accro dans ta vie et plus de manques tu as subis, plus celui-ci arrive vite si tu "déconnes" et plus ça va, moins tu supportes le 10eme de ce que tu as pu supporter autrefois...Je pense que le mental y est pour beaucoup dans ce ressentis, le cerveau anticipe trop ce qu'il n'a que trop connu et reconnu.
Hors ligne
Caïn a écrit
Tellement chiant de tout le temps faire attention, de ne jamais prendre ce que j'avais envie
(je vais chercher le téléphone ??)
Par contre,
Mascarpone a écrit
Et moins on se fixe de délai précis entre 2 extras et mieux c'est...
Ça c'est clair, ça deviendrait intenable pour moi me fixer des échéances fixes. Mais, si je passais à nouveau un mois sans consommer, ça me rassurerait, d'un côté (de l'autre, merde, quoi !).
Donc voilà, j'en reviens à la même conclusion :
Caïn a écrit
L'équation est difficile (peut-être impossible) à résoudre.
Pour l'instant, ça l'a fait, on verra pour la suite :)
Merci d'être là, en tout cas !
EDIT : j'avais pas vu que, à la base, cette discussion posait des questions...
Tant qu'à faire, j'y réponds.
Dans quel esprit consommez(-iez)-vous?
Mmh...comme si je prenais des vacances, me retrouver direct sur une plage au coucher de soleil l'été, une brise tiède sur les joues, du sable envoûtant et chaud, toutes mes mauvaises pensées éloignées, l’horizon clair et dégagé face à moi, une mer où tout est possible...
Combien et par quel mode de consommation?
Sniff/chasse disons autour de 80mg selon la qualité (beaucoup moins si c'est fort) 3 fois en moyenne par jour pour des sessions de deux/trois jours de moyenne.
Comment avez vous géré pour pas prendre tous les jours?
En me disant que c'est la seule façon pour y prendre vraiment plaisir et la seule façon de pouvoir envisager de jamais arrêter. Donc, en vrai, j'ai toujours essayé d’éviter d'en faire une habitude, d'en prendre trop souvent.
J'ai évité d'avoir des plans directs et trop faciles pour moi, d'en acheter tant que possible, d'en avoir pour moi à disposition...
Etait-il difficile de s'abstenir? De maintenir des jours sans?
Pas tout le temps facile dernièrement (car j'ai augmenté la fréquence), mais plutôt facile pendant longtemps. Puis, en vrai, j'ai toujours couplé avec d'autres opis !
Dernière modification par cependant (10 novembre 2018 à 20:18)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Caïn a écrit
moi j'essayais en plus de ne pas consommer dans la journée. J'attendais la fin d'après-midi. Et je m'arrêtais en général avant le dîner, pas question d'enchaîner les rails jusqu'à 3 plombes du mat...
Evident, j'avais déjà parlé de ça sur le thread codéine où je disais que, à mon avis, ceux qui ne consommaient que le soir ou en fin de journée, avaient sans doute bien moins de difficultés à décrocher et à vivre sans que ceux qui en consommaient dès le réveil pour "fonctionner"...Et, pour moi, ça c'est une évidence!
Comme quoi, le cerveau a plus d'influence que beaucoup ne croient sur la survenue, le ressenti et la gestion du manque d'opiacés...C'est aussi pour ça, que plus les sevrages (ou micro sevrages) ont été nombreux dans une vie et plus on les anticipe plus ou moins consciemment et moins on a la force de les supporter...
Hors ligne
Evident, j'avais déjà parlé de ça sur le thread codéine où je disais que, à mon avis, ceux qui ne consommaient que le soir ou en fin de journée, avaient sans doute bien moins de difficultés à décrocher et à vivre sans que ceux qui en consommaient dès le réveil pour "fonctionner"...Et, pour moi, ça c'est une évidence!
Un autre exemple (là ce n'est pas moi), un pote qui avait un boulot à responsabilité dans lequel il faut mieux être clean. Il avait donc décidé qu'il ne consommerait pas sur son lieu de travail (trop risqué) et pas non plus avant (pour ne pas arriver défonce).
Donc le soir il rentrait du taf et il se faisait un shoot (vers 19 heures). Quelquefois je venais le voir et on s'en refaisait un ensemble, on se posait à piquer du blaze à écouter de la zique (à cette époque, je situerai dans le tout début des 90 voire fin des 80, l'héro était de l'héro). C'était top. Mais il se couchait pas à 3 heures du mat, plutôt à minuit. Le matin ça allait.
Et ça ça a duré au moins un trimestre, peut-être même six mois. Toujours est-il qu'ayant rencontré une nana, tout sauf conciliante, il a arrêté quasi du jour au lendemain. Et sans aucun soucis ! je peux témoigner que je ne l'ai jamais vu en keum. Et à l'époque on se voyait tous les jours, c'est mon meilleur pote.
Bien sûr, si ça avait duré un an plutôt que quelques mois ça aurait certainement été plus compliqué pour lui. Et il a quand même chopé une hépatite C, qui s'est déclenché beaucoup plus tard mais qu'il a heureusement bien soigné. Et encore je sais même pas, quelque part il se passait 24 heures entre sa prise d'un jour et celle du lendemain. En revanche, ce dont je suis sûr, c'est que s'il n'avait pas tenu dans son système et qu'il s'était mis par exemple à s'accorder un shoot au moment de la pause déjeuner, là ça aurait foiré (après il se serait dit et pourquoi pas un petit shoot le matin etc.).
Hors ligne
Hors ligne
hanzo98998 a écrit
Au 21 novembre j'en suis à 0,25 mg de méthadone... Et j'ai mal partout, je galère...
Tu es passe de 80mg a 0,25 en deux mois? (edit mal lu pardon, de 4 à 0.25)
J imagine ça doit tirer. Tu dois pas être confort. Quel est ton objectif exactement?
Dernière modification par plotchiplocth (22 novembre 2019 à 06:53)
Hors ligne
plotchiplocth a écrit
Quel est ton objectif exactement?
plusieurs possibilités :
- A chaque fois que je vais faire un tour en enfer ils veulent pas de moi ils me renvoient dans le monde des vivants ...
- je suis parano, je m'entraine pour supporter toutes tortures pour le cas où les barbares de daesh me feraient prisonnier ...
- je suis sado maso je prends du plaisir à avoir mal
- Je kiff la came mais j'essaie de ne pas m'imaginer plus fort qu'elle et je sais que plus j'en consommerai longtemps plus il me sera difficile de m'en passer ...
à toi de choisir .... ?
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Rebeca Féïne (26 novembre 2020 à 08:27)
Hors ligne
Donc je sais pas si ça serait utile dans mon cas d'entamer un TSO.
Bonjour, tu peux aller consulter un CSAPA juste pour poser cette question. Avec l'avantage que si tu décides de prendre un TSO la plus grande partie du travail sera faite.
Je signale cette alternative. Elle est peu pratiquée et elle demande une forte motivation. Mais c'est aussi souvent l'occasion de débuter un TSO, en constatant l'echec de la methode. Si ça t'intéresse ne fais pas toute seule , parles en à un CSAPA ou à ton medecin.
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/protoSVl.pdf
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (26 novembre 2020 à 09:08)
Hors ligne
Rebeca Féïne a écrit
Salut
Merci pour ces partages, ils m'apportent beaucoup!
Je pense que mon expérience avec la came a ses particularités, voici quelques détails.
J'ai commencé il y a 2 ans, en compagnie de mon ex, qui lui avait un TSO. J'ai très vite consommé quotidiennement, et continué après m'être séparée. Je disais tous les jours qu'il fallait que j'arrête, jusqu'à ce que je me retrouve à sec. Ma vie a tourné autour de ça pendant 6 mois, sans autre passion.
J'ai brutalement arrêté, et je me suis sentie affaiblie, sur tous les plans. J'ai refusé un TSO par rapport à mon opinion sur la médecine, les traitements..., et subi une longue période de déprime, un gros échec général.
Avant j'avais pris d'autres prods festifs, sans tomber dedans, (sauf le crack dont j'ai parfois abusé, mais j'ai flippé il y a quelques mois suite à une douleur du côté gauche.. et je pense que c'était la dernière fois) Et sinon je fume de la weed depuis 14 ans (j'en ai 29)
Ensuite, chanceusement aidée par l'entourage, j'ai retrouvé du taf et un mode de vie qui me convient mieux. Mais cette abstinence d'env. 8 mois, l'envie de came était toujours présente, vraiment une sensation de gros vide intérieur.
Et j'ai recommencé 2 fois, je précise que mon seul dealer est loin de chez moi (genre 900km aller-retour) et que je refuse d'en chercher autour de chez moi. Pourquoi? J'en sais rien, mais ça me permet de longues pauses avant d'en reprendre un 15 ou 20 grammes, qui me durent 1 mois et quelque, en consommation quotidienne. En dragon et sniff. Là ça fait 2 fois que je fais ça après mon "échec". Tout en ayant ma vie, mon travail.. Je vais beaucoup mieux qu'après le premier sevrage. J'ai gardé secrètes ces 2 autres sessions, ça ne regarde que moi..
Donc sur l'année, (depuis 2 ans) je consomme "seulement" 1 mois et quelque, et ce 2 fois, donc espacées d'environ 6 mois d'abstinence.
Bien sûr, je retraverse une sale période quand mon stock se termine, et ça me met en conflit avec ma conso. Tout comme le fait de ne pas du tout gérer les finances, et ne pas pouvoir réaliser certains projets, ou encore laisser pourrir divers problèmes le temps d'une session d'1 mois.
Mais après ça je ressens aussi une grosse remise en question très bénéfique, comme rebondir de plus belle ; je m'en passe sans problème.
J'aimerais maintenant tirer les bénéfices que j'attends de la came sans en subir les désavantages (oui c'est le rêve de beaucoup d'entre nous..). J'aimerais dans l'idéal, prendre 10 ou 15 grammes par an et ne pas tomber dans le quotidien, sans passer mon temps à me sentir frustrée non plus.
J'ai acheté une Kitchen Safe (quelqu'un en a mentionné l'existence quelque part sur PA... et merci Cette boîte, verrouillable avec un minuteur, jusqu'à 10 jours, m'a permis d'étaler la fin de mon stock, et faire descendre ma dépendance en douceur. J'ai verrouillé ma came le temps de me déshabituer à m'enchaîner tous les soirs, en gardant juste de quoi être pas en manque, mais sans défonce. Puis j'ai espacé de plus en plus, mon dernier gramme a duré 15 jours. J'ai accueilli des phases de manque, mais je reprenais mon souffle quand ça m'arrangeait (j'ai géré le minuteur en fonction de mon boulot, mes repos). Ça fait 1 semaine que j'ai fini et tout va bien. Jai pas dit que c'était facile, mais c'était moins "insoutenable" que ce que je croyais. Je reprends vite mes esprits.
Maintenant je ne compte plus arrêter, mais trouver une autre manière de consommer (genre une mini-trace pour la petite sensation pour telle ou telle occasion, puis plus rarement, une bonne session dragons de 2-3 jours... avec plus de temps sans qu'avec.
Donc je pense retenter l'expérience avec la petite boîte, pour ne pas tomber dans le quotidien, et avoir besoin de moins de came sur l'année et avancer dans des projets en parallèle... Je compte essayer ça.
Merci d'avoir lu et désolée pour le pavé, j'espère que ça servira!
Salut !
Pour rebondir sur ce que tu dis et demande..
Cela fait environ 1 an que je consommais de l'héroïne quotidiennement à raison d'1 g par jour, un peu plus le week-end. J'ai décidé d'aller au csapa pour pas mal de raisons ( problème d'argent, fatigue, manque, grosse perte de poids, enfermement sur moi-même.. ).
Au début, je ne voulais pas suivre de tso par peur d'une nouvelle dépendance. Mais au final, en prenant de bien le temps de discuter, peser les pour et les contre avec le médecin, j'ai décidé de dire oui. Je suis donc sous buprenorfine.
Je peux dire que ça m'aide dans la vie de tous les jours ( même si depuis quelques temps j'ai l'impression que mon dosage est trop bas ), j'y pense tout de même moins, je dors mieux ect.
Et je m'autorise quelques "craquages". Même si au début je n'étais pas fière de moi parce que je pensais n'avoir aucune volonté et tout.. J'me culpabilisais à mort en pensant que j'y arriverai jamais !En venant ici parler avec d'autres, je culpabilise moins et je réfléchie bien sur ma consommation. Je crois que la culpabilité est la pire des choses au final.
Je pense qu'il faut que tu trouves ton équilibre, mais pour ça il faut tâtonner un peu ! Je pense que je ne t'apprends rien... ^^
J'ai l'impression aussi, que le fait d'avoir des projets réalisables facilement dans un premier temps et dans un futur proche, les réussir, te fera bien avancer sur toi, de comment tu te sens, et avec de la chance réduira l'envie de se sentir bien avec la came.
Ce n'est que des suppositions, ça marche pour moi, pour l'instant.
Voilà, j'espère que j'ai pu te donner qques pistes et que ça ira pour toi ! Je te souhaite un bon courage !
La bise
Hors ligne
Hors ligne
Gogol a écrit
bonjour à toutes et à tous.
je suis nouveau sur PA et vraiment je trouve ça génial de pouvoir être en relation avec des personnes qui veulent et peuvent aider á gérer la dépendance aux opiacés . je vais ajouter mon témoignage, car je me suis toujours demandé si j'etais capable de gérer ma conso d´héroïne. J'aime ce produit, mais je suis conscient des risques et je n'ai jamais surestimé ma capacité à gérer ma conso. tout d'abord un peu de mon histoire..
j'ai grandi dans le sud de la France et j'ai aujourd´hui la cinquantaine. j'ai commencé à fumer du shit á l'âge de 15 ans très régulièrement , et puis pour rendre la vie dans mon petit village plus excitante , nous avons commencé mes potes et moi à prendre des cachets ( valium , Lexomil, Temesta ...) le tout bien arrosé . je parvenais également á me procurer du respilene en cachet , pour ceux qui ont connu c'etait un super bon trip. Nous étions tous contre la conso d'hero voyant nos ainés en pleine galère avec ce produit. Puis sont arrivées les Rave sauvages et avec elles le début du mdma , des buvards , des champi de la coke. Je faisais la fête non stop et ce fut une époque absolument genial . Avec l'âge et les descentes désagréables de coke principalement , nous avons commencé á prendre un peu d´héro en fin de soirée toujours en sniff ,jamais en shoot . Comme je prenais des ecsta en toutes occasions et pas seulement accompagné de musique électronique, ce coté peace and love que je trouvais super au départ , me sembla de plus en plus ridicule avec le temps et j'ai totalement arrêté la conso de produits hallucinogènes. j'ai continué á consommer de la coke et de l´héro , très régulièrement pour la coke et surtout en fin de semaine pour l'héro car ayant vue de quoi étaient capables les anciens pour ne pas sentir le manque ( pas de tso à l'époque), il était pour moi impensable d'en arriver lá. Je parvenais á concilier ma conso avec mes études et je pense que cette envie de ne pas risquer de perdre le nord, m'a aidé á ne jamais franchir le point de non retour.
J'ai commencé á cette période á faire des allez retours aux pays bas et c'est un voyage qui á changé le cours de ma vie. J'avais des contacts á Rotterdam chez qui j'allais m'approvisionner en coke et héro et j'avais pris l'habitude d'y aller seul. je n'ai jamais eu aucun problème jusqu'au jour ou je me suis fais serrer avec une bonne quantité de poudre á la frontière. Le lendemain, j´étais incarcéré á Loos dans le nord de la France et j'y suis resté un an. En sortant j'ai réussi á convaincre le juge d'application des peines qu'il valait mieux pour moi quitter la France et partir refaire ma vie en Amérique du sud car mon épouse était parti vivre las bas pendant mon incarcération et il fallait absolument m'éloigner de mes anciennes connaissances pour ne pas replonger. De tous mes amis qui consommaient occasionnellement avant ma prison , beaucoup étaient dans la poudre jusqu'au cou á ma sortie et nos promesses de ne jamais tomber dedans étaient mortes et enterrées . je vis depuis 25 ans en Amérique du sud , je suis père de 3 enfants , marié et chef d'entreprise et venons en au sujet, je consomme de temps á autre un peu d´hero du darknet , á raison de deux grammes par commande le tout en sniff sur 10 jours. je viens d'ailleurs de sniffer mon dernier trait ce matin et je m'attends á sentir un peu de manque les prochains jours que je vais amenuiser avec quelques goutes de rivotril avant de dormir. il est donc possible pour moi de réguler ma conso mais je suis dans une situation bien particulière.
- personne ne consomme autour de moi
- il n'y a pas d´héro accessible dans mon pays
- je suis heureux et sans problèmes de santé ou financier
- je suis réalisé professionnellement
- je suis tout á fait conscient de ce que j'aurais á perdre en cas de conso abusive
- je ne commande jamais avant d'avoir terminé ce que j'ai chez moi
- jamais plus de deux grammes par commande
si j'etais resté en France , je ne sais pas ce qu'aurait pu être ma vie , mais une chose est certaine , je me suis toujours senti minable quand je sentais le manque arriver . Minable dans le sens ou un produit quel qu'il soit puisse me dicter ma conduite. je me souviens d'avoir eu á la maison des grammes d'hero et de ne pas y toucher car plus j'avais envie plus la rage de sentir le manque me poussait á résister. C'est un comportement masochiste mais nécessaire si on veut profiter du produit sans foutre une bonne partie de sa vie en l'air.
bonjour,
voila ma situation aprés 7 jours sans traces. tout va bien aujourd´hui , voila les symptomes que j'ai ressenti aprés avoir pris 2 g sur 10 jours
- baillements
- triste pendant 4 jours
- jambes sans repos jusqu'á avant hier
- pas beaucoup d'appetit pendant 3 jours
- grosse fatigue
- nez qui coule jusqu'á aujourd´hui
mais la pêche est revenue et je vais faire une grosse pause maintenant
j'ai pris un peu de rivotril pour calmer mes jambes le soir et ça m'a permis de dormir
Hors ligne
Hors ligne
Gogol a écrit
n'y a pas d´héro accessible dans mon pays
Bravo, je t'envie beaucoup pour ca..moi aussi j'étais parti dans un pays où il ny avait rien- seulement herbe - et je ai reussi a en trouver là-bas aussi.... c'est question de tête
Hors ligne
[ Forum ] Addiction - Héroïne et opiacés : rester occasionnel ?
|
24 | |
[ Forum ] Gérer sa consommation - Rester occasionnel avec l'héroïne après 1longue consommation,possible?
|
3 | |
5 | ||
[ PsychoWIKI ] Injection heroine brune en photos | ||
[ PsychoWIKI ] Héroïne, effets, risques, témoignages | ||
[ QuizzZ ] Risquez vous une overdose d'opiacé ? (heroine, morphine, methadone)
19963 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
||
[ QuizzZ ] Testez vos connaissances sur les overdoses d'opiacés
20086 personnes ont déja passé ce quizzz ! |