bonjour a toutes et a tous,
me voila de retour après une longue absence car j'avais envie et besoin de vous faire part de mon ressentit définitif en ce qui concerne l'utilisation de l'
heroine . je suis actuellement au 4 jours de
sevrage après avoir sniffé 3 g en 20 jours ce qui n'est pas énorme mais bon ce que je récent actuellement n'a rien de plaisant meme si ça commence á aller bien mieux. je n'ose meme pas imaginer ce que peut être le manque d'un utilisateur chronique de longue date...je ne suis pas ici pour décrire cette saloperie de manque mais plutôt pour réfléchir avec vous au pourquoi de cette recherche masochiste de l'utilisation de ce produit. je suis un homme de 53 ans , a l'aise financièrement, avec trois merveilleux enfants , marié depuis 22 ans et ma fois meme s'il y a des haut et des bas notre petite famille va de l'avant. il m'arrive parfois de commander de l'
Hero sur le
darknet, pas très souvent mais 3 g a chaque fois. je consomme pour avoir l'effet " l'ennui n'existe plus.." et non pour piquer du zen. j'ai beau savoir que je vais en chier des ronds de chapeaux après avoir tout consommer, je le fais quand meme . une chose est positive en période de manque en tout cas pour moi c'est d'avoir le temps de me remettre en question . C'est ça que je veux partager avec vous aujourd'hui. Cette tristesse, cette honte, ce grand vide que je ressent a l'heure ou j'ecrit ces mots sont occasionnés par un produit qui dérègle la production naturelle d'endorphine . je sais donc que c'est passager et que dans deux jours je serais 'a nouveau au top de ma forme. Mais putain que c'est long une semaine avec ses idées noires . l'
heroine est un produit merveilleux et diabolique car il a la capacité de transformer mon angoisse du vide en un moment productif. on peut tout faire sous
hero, les choses les plus ennuyeuses deviennent de véritable missions couronnées de succès. j'ai horreur du vide mais le vide qui surviens avec les premières vagues du manque et un vide que l'on doit uniquement trouver au fin fond des enfers. Un vide qui glace le sang, un trou dont rien ne peut nous extirper si ce n'est encore plus d'
héroïne qui nous conduira vers un vide encore plus douloureux et ainsi de suite. quel chemin dangereux mes amis. Je pense que rien ne vaut de souffrir de la sorte , pas meme les plaisirs que procure l'
heroine. bien sur nous sommes tous différents et je ne jugerais jamais qui utilise l'
heroine pour supporter les coups durs de la vie , mais encore une fois ce chemin ne mène nul part , c'est un aller simple vers les abysses de la souffrance . je croyais pouvoir être occasionnel mais pour moi ça ne fonctionne pas , c'est un peu l'histoire de Pinocchio , ma conscience est écrasée par une sorte de deuxième voix qui me dit que ce n'est pas grave, un petit trait de plus...et encore un jusqu'à épuisement de ma reserve . peut importe la rationalité, elle est balayée par cette envie irrésistible et mortifère. je serai un addict toute ma vie, j'en suis conscient mais l'
heroine me transforme en une personne malade et ne me permet pas de raisonner convenablement. mes amis et surtout les jeunes . attention !! faites vous violence tant qu'il en est encore temps, vous méritez mieux que cette atroce souffrance qui vous plongera dans ce qui pour moi symbolise le mieux l'enfer intérieur. indépendamment de la cruauté de nos vies cette chaleur artificielle est en fait la Sibérie, la nuit . Comme si vous étiez tout nu dans la neige a - 40 degrés . l'
heroine est trop dangereuse pour s'y frotter , gardez vos distances avec ce poison car a long terme c'est bien pire que la mort.