Appel à  témoignages : rester occasionnel avec l'Héroïne

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
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Syam, ne fais pas un amalgame mémoriel qui tente de me ranger dans les détracteurs qui ont du savoir te faire monter la moutarde au nez.

J'ai épluché l'histoire, re regardé les liens mis dans ce post et cela me conforte sur cette impression forte, que les occasionnels ne cours pas les rues. N'oublions pas qu'occasionnel sous entend plusieurs fois et non pas juste une fois.

Je connais personnellement (un de mes meilleurs amis et mentor en canyoning) qui est un consommateur capable de se passer sans problème de toutes choses, sauf du sexe. Et c'est là  que je vois un pilier, le lien commun avec tout ces consommateurs occasionnels : la capacité de renoncer à  une chose en la substituant par une autre.

Une étude Suisse cité à  la deuxième page où troisième page, où on peut lire page 69, que les consommateurs occasionnels usent de différentes substances.

La deuxième période héroïne dans ma vie fut stoppée par une grosse prise de conscience et surtout par le cannabis que je pouvais fumer à  outrance. Sans cela, je ne sais pas si j'aurai pu faire autrement que de continuer.
A ce jour je ne peux même plus tirer sur un joint et rien ne peut remplacer ce que je consomme, alors je reste dans mes prises journalières.

Pour certaines personnes les extra terrestres (les vrais) existent et en très grand nombre, alors ma réponse ne fait pas office d'impossibilité, mais malgré cela je reste persuadé de la difficulté de consommer occasionnellement en prises rapprochées. Mais cela a était dit et redit tout au long du post et Caïn l'a très bien reformulé d'ailleurs.

Je pense qu'il faut bien se rendre à  cette évidence que l'héroïne accroche facilement une catégorie de personne et que cette catégorie est l'immense majorité des gens (si les prises sont répétées bien sûr). Un grand nombre essaye avec l'esprit prudent et la peur qui tourne autour du sujet et donc, ne se laissent pas emmener facilement.
C'est comme de jouer avec le feu, il est possible d'approcher un briquet d'un bidon d'essence et de s'amuser à  en rapprocher la flamme de plus en plus sans qu'il ne se passe rien, jusqu'au moment ou le briquet est trop près et que l'explosion a lieu. Les non dépendants n'ont jamais approchés plus le briquet que ce que la prudence ne leur disait. Sans la prudence, les consommateurs seraient très très nombreux.

Les personnes détachées de la substances sont vraiment extrêmement rare, dans le contexte de consommation régulière et sans avoir recourt à  un autre produit pour substituer.

N'oublions pas qu'à  un autre niveau, 98 % des sevrages sans TSO échouent sur la durée. Si nous allions dans ce sens d'étude, nous serions bien loin des 77 %...

Il est important de recarder le contexte de consommation pour qu'une étude soit valable et je trouve que ce qui a était fait, ne peux pas être objectif, sachant que presque aucune ne prennent vraiment en compte, les caractéristiques des individus et de leur vécue.

Je suis persuadé que la population qui ne consomme pas ou qui aurait essayé juste une fois, sans plus y penser, sont des personnes pour qui la drogue n'a pas vraiment d'existence, qu'elle fait partie d'un monde qui n'est pas le leur.

Il faudrait catégoriser le nombre d'essayeur et les soustraires de ceux et celles qui n'ont jamais eu d'attrait pour les produits, mais aussi pour le sport, pour les passions artistiques ou méticuleuses, en fait tout ce qui permet d'être plongé dans l'instant présent en vacuité vivante.
Ensuite, de regarder pour ceux et celles qui essayent,  leur situation familiale et les problématiques existentielles vécues.
Voir aussi les poly consommateurs.

Tout ce bouillon nous permettrait de comprendre qu'il existe bien un profil de personne, sujette à  la possibilité de devenir des addicts de l'héroïne, sans jamais pouvoir consommer occasionnellement, si ils n'ont pas recours à  un substitut X ou Y.

L'héroïne réveille la substance même de ce que cherche la plupart de gens, à  savoir, le détachement. Tout ce qui rend la vie plus douce et sans heurte. C'est pour cela qu'elle accroche presque instantanément les gens qui déprime. Le baume de l'âme, comment y résister.

En résumé : les gens qui consomment occasionnellement sont suffisamment stable dans leur vie ou jouissent déjà  de choses qui substitut facilement l'héroïne, ou alors sont un peu malade et l'effet est amoindri.
Les consommateurs dépendants sont sans toutes ces choses ou alors elles ne leurs suffisent pas et vivent des problématiques émotionnelles ou physiques, ce qui engendrent l'accroche quasi immédiate, avant mêm qu'ils ne le sachent.
Il faudrait donc établir une liste de personne à  risque, une mise en garde à  leur intention, comme pour ceux et celles qui pourraient déclarer un cancer des poumons avec le tabac.

Alors oui il existe des consommateurs occasionnels, mais ce ne sont que très rarement des gens qui biffent grave la came, ou alors seulement en parallèle d'une vie sans trop de difficultés.

Bien à  vous toutes et tous.

P.S : je ne fais pas une religion de ce que j'avance ici, car je m'en contre quart de savoir si l'on peut être occasionnel ou non avec la came, je n'ai rien à  gagner à  le savoir, surtout que je le sais déjà  : j'aime ça, mais je n'en consomme pas. Et si pendant quinze ans je suis resté loin d'elle, ce n'est pas pour rien. Heureusement que ce que je prend aujourd'hui n'est pas aussi fort que l'héroïne et que c'est gratuit. Quoi que ! Si ce n'était pas gratuit, j'aurais arrêté depuis longtemps.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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Youbi homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 16 Aug 2015
100 messages
Bonjour à  tous je me pose une question par rapport à  l'âge de la première prise de ce produit les personnes que je connais autour de moi on pris ce produit pour oublié leur mal être en prennent ce produit ils vivaient dans un monde meilleur du moins dans leur tête et oublié pour un instant leur problèmes familiaux la plus par du temps ce sont des personnes qui on entre  30 /40 ans certain on réussi à  arrêté grâce à  une volonté de vivre une nouvelle vie nouveaux taf nouveaux amies bref la totale(avec des produit de substitution sub etc).
Ce qui arrive pas à  arrêté ce sont des personnes qui on un mal hêtre a intérieur qui n'arrive pas a guérir grâce a ce produit il  arrive a vivre au je devrait dire survivre.

Je connait que 2 personnes très jeunes qui prennent ce produit mes la ce sont des personnes qui veulent faire comme les autres.
Pour l'instant aucun des deux n'ont arrêté je pense qui vont avoir du mal a arrêté car ils on pris le produit sans vraiment avoir une raison de le prendre donc aucune raison arrêté du loin c'est ce que je pense.

Je pense que la raison de la première prise à  un effet de cause pour pouvoir arrêté.

Bien sur il y as des exceptions moi j'en prend car j'aime sa comme un bon bon café.

Dieux nous hait tous.
Qui je suis pour vous sujet personnes  je donne que mon avis.
Peut importe le flacon du moments qu'on ais l'ivraisse.

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2027 messages
J'aime bien ce fil, décidément.
D'autant que je crois que derrière nos petites différences de points de vue on est d'accord sur le fond : l'héroïne (et les opiacés en général) est incontestablement une drogue hautement addictive mais terriblement jouissive et attractive.
Maintenant si je me replonge dans mes souvenirs, je peux te dire, Syam, ce qu'il se passait quand je prenais de l'héro sans être accro. C'est simple, je ne m'occupais pas des plans que l'on faisait chaque week-end ; à  5 ou 6, en général 1 G que l'on s'envoyait dans la soirée (en shoot) et le lendemain (s'il en restait, ce qui était ultra rare). Je ne voulais pas m'en occuper, le monde du trafic me faisait flipper. Je ne savais même pas me faire un shoot, je ne voulais pas apprendre. Je crois que ces deux précautions m'ont "sauvé" de l'addiction. Quand je me retrouvais seul, sans le pote qui avait le plan. Y'avait rien, si ce n'est une boîte de néo-codions que je m'envoyais avec un autre pote (lui aussi sans contact de dealer).
Mais quand j'ai repris, la pratique est devenue plus solitaire (mais -à  une exception près- je n'ai jamais reshooté). J'avais un bon contact avec un dealer sympa et du coup j'ai surmonté avec lui les peurs que j'avais du monde du trafic (en tout cas le concernant). 
Dans les utilisateurs occasionnels, je pense que la peur du milieu du trafic peut jouer un rôle suffisamment dissuasif. Les mecs qui ne flippent aucunement pour aller chercher la came dans les quartiers craignos auprès de mecs parfois armés, ils augmentent leur chance de se retrouver accro.
C'est un critère presque aussi important que la thune, parce que oui l'héro coûte cher et pour financer une conso régulière, il faut soit être riche, soit savoir "faire" de l'argent. Là  aussi, j'étais relativement protégé, ayant toujours été peu intéressé par l'argent.
Armanath a dit un truc très juste aussi, c'est ce qui concerne la faculté à  passer d'un produit à  l'autre, voire d'une drogue à  une activité "saine" mais prenante. J'ai un copain qui est resté usager occasionnel dans l'héro tout en s'envoyant des doses monstrueuses. Simplement son truc, c'est la coke. La coke, il en fait un usage régulier (il est en Floride en même temps) et l'héro c'est juste un extra quand il revient en France.
Un autre copain est resté usager occasionnel, simplement parce qu'il a peur de se faire griller par sa femme, et il a aussi deux enfants.
En fait ce qui les maintient usagers occasionnels, c'est que ce qui est extérieur à  l'héro (une autre drogue, une situation familiale, un boulot) compte plus pour eux.
Mais bien sûr il y a aussi des données psychologiques, caractérielles.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
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Ama : "Pour certaines personnes les extra terrestres (les vrais) existent et en très grand nombre, alors ma réponse ne fait pas office d'impossibilité, mais malgré cela je reste persuadé de la difficulté de consommer occasionnellement en prises rapprochées."

Oui et effectivement je pense avoir aussi insisté sur ces faits. On part du principe que des beaucoup de gens parviennent à  rester occasionnels (quelle proportion on ne sait pas).
Mais on ne part pas du principe que n'importe qui peut y arriver, ou que cela se fait tout seul. Dans la majorité des cas rapportés, c'est au prix d'une méfiance très attentive et de prises éloignées - et même cela est loin d'être une garantie!

Ama : "Mais cela a était dit et redit tout au long du post et Caïn l'a très bien reformulé d'ailleurs."

C'est ça au final nous avons bien les mêmes préoccupations et réserves quand à  l'interprétation des chiffres.

Ama : "Je pense qu'il faut bien se rendre à  cette évidence que l'héroïne accroche facilement une catégorie de personne et que cette catégorie est l'immense majorité des gens (si les prises sont répétées bien sûr). Un grand nombre essaye avec l'esprit prudent et la peur qui tourne autour du sujet et donc, ne se laissent pas emmener facilement."

A part "immense" qui est encore sujet à  débat, je cautionne tout à  fait ton raisonnement.

Ama : "C'est comme de jouer avec le feu"

La comparaison est juste pour toutes les personnes prédisposées. Qui sont vraisemblablement la majorité et il convient de partir du principe qu'à  priori, on est prédisposé.

Ama : "Sans la prudence, les consommateurs seraient très très nombreux."

Oui mais il ne faut pas confondre prudence et peur. Et c'est là  où je suis sceptique face aux avertissements alarmistes répétés qui prennent d'assaut ce fil de discussion. Je vois bien qu'il faut que j'argumente, alors je reviens sur l'alcool :
En France nous n'avons pas très peur, l'alcool est pour nous un divertissement festif relativement anodin. Cela cause à  la fin beaucoup d'alcooliques quand même, MAIS la prévalence (dépendants/consommateurs) n'est pas si élevée que ça en France. Inversement en Inde où c'est considéré comme une drogue malfaisante... La peur ne protège pas ceux qui essayent, là -bas parmi ceux qui consomment occasionnellement, le nombre de dérives vers l'alcoolisme est bien plus élevée.

Ce que je veux dire c'est que la prudence qui protège est constituée d'une compréhension rationnelle des choses, qu'elle ne gagne pas en efficacité quand on agite la peur comme un démon, bien au contraire, cela lui fait perdre ses vertus protectrices. D'autre part je renvoie aux nombreuses interventions et au blog de Jean Croisier : persuader une personne qu'elle est entrée dans un cercle vicieux impossible à  arrêter est une des meilleures façons de l'enfermer dans ce rôle. Dans l'expérience du parc aux rats, on voit bien que les rats qui n'ont pas ce genre de problèmes identitaires (et qui d'ailleurs n'ont pas peur de la morphine) parviennent à  se sevrer volontairement sans grande difficulté.

Je ne dis pas que c'est aussi simple pour nous, je n'en sais rien et je ne demande qu'à  comprendre. Mais je dénonce certains raisonnements qui me semblent ni plus ni moins que des impostures ou du moins qu'il faut arrêter de brandir avant de les avoir vérifiés!

Ama : "Les personnes détachées de la substances sont vraiment extrêmement rare, dans le contexte de consommation régulière et sans avoir recourt à  un autre produit pour substituer."

Oui d'ailleurs on n'a pas reçu de témoignages convaincants dans ce sens, à  part un mais sur des durées relativement limitées.

Ama : "N'oublions pas qu'à  un autre niveau, 98 % des sevrages sans TSO échouent sur la durée. Si nous allions dans ce sens d'étude, nous serions bien loin des 77 %..."

Ok mais ne confondons pas la difficulté qu'il y a à  arrêter une fois la dépendance installée, et celle de consommer sans développer de dépendance.

Ama : "Il est important de recarder le contexte de consommation pour qu'une étude soit valable et je trouve que ce qui a était fait, ne peux pas être objectif, sachant que presque aucune ne prennent vraiment en compte, les caractéristiques des individus et de leur vécue."

Mais les études sont valables *statistiquement*! Il est entendu dès le départ qu'elles ne donnent aucun indice sur notre capacité personnelle à  éviter l'addiction. On cherche des lignes directrices sur ce sujet, mais des garanties, il n'y en aura jamais, à  part celle de ne jamais consommer d'héroïne! Et je pense pouvoir dire Amarnath que j'ai pris la précaution de rappeler ceci très régulièrement depuis le début de ce fil de discussion.

Ama : "Je suis persuadé que la population qui ne consomme pas ou qui aurait essayé juste une fois, sans plus y penser, sont des personnes pour qui la drogue n'a pas vraiment d'existence, qu'elle fait partie d'un monde qui n'est pas le leur. Il faudrait catégoriser le nombre d'essayeur et les soustraires de ceux et celles qui n'ont jamais eu d'attrait pour les produits, mais aussi pour le sport, pour les passions artistiques ou méticuleuses, en fait tout ce qui permet d'être plongé dans l'instant présent en vacuité vivante."

Et bien figure toi que je suis très circonspect face à  ton analyse. Pour reprendre le parallèle avec l'alcool, il se trouve que les personnes pour qui la culture du vin et des alcools existe, sont plutôt mieux protégés de sombrer de la consommation régulière vers l'addiction, que ceux qui consomment régulièrement sans avoir ces bagages. Je n'ai pas de preuve mais je suis prêt à  parier qu'une personne qui se renseigne bien sur les drogues en général, qui as déjà  appris à  utiliser avec prudence divers produits, aura d'autant plus de chances de savoir éviter la dépendance avec l'héroïne. Plusieurs témoignages vont dans ce sens qui indiquent que des milieux de teufeurs avertis parviennent apparemment plus facilement à  se glisser dans la catégorie des occasionnels par rapport à  des gens qui n'avaient aucun intérêt pour les drogues, mais qui ont pris un jour de l'héro sans trop savoir et qui, eux, ont plongé d'autant plus facilement à  mon avis, qu'ils ne comprenaient pas les mécanismes pervers des drogues. Je crois en tout cas Amarnath, qu'il faut être très prudent avec nos idées reçues qui sont souvent forgées par des années de propagande...

Ama : "Ensuite, de regarder pour ceux et celles qui essayent,  leur situation familiale et les problématiques existentielles vécues. Voir aussi les poly consommateurs."

Bon mais c'est pour ça que je demande ici aux témoignages d'apporter tous les éclairages possibles sur leur situation. Je pense aussi que c'est certes plus long à  lire et comprendre qu'une simple étude statistique, mais comme tu dis une étude statistique ne pourra pas nous donner les vrais mécanismes qui sont personnels à  chacun. Donc le format d'une accumulation de témoignages me semble vraiment intéressant.

Ama : "Tout ce bouillon nous permettrait de comprendre qu'il existe bien un profil de personne, sujette à  la possibilité de devenir des addicts de l'héroïne, sans jamais pouvoir consommer occasionnellement, si ils n'ont pas recours à  un substitut X ou Y."

C'est très possible. En tout cas cela semble être le cas avec l'alcool - on ne sait pas quelle part a la prédisposition - on sait en tout cas qu'elle n'est pas le seul élément - mais plus le temps passe plus les études semblent montrer l'importance des prédispositions dans le processus de dépendance à  l'alcool. On peut légitimement supposer qu'il en va de même avec l'héroïne. Ceci dit les prédispositions ne sont pas forcément génétiques et irréversibles (il y a des maladies discrètes qui rendent la vie difficile et qui semblent s'envoler avec l'héroïne. Ce genre de chose va prédisposer à  la dépendance, mais on pourrait aussi imaginer guérir ces maladies.)

Ama : "En résumé : les gens qui consomment occasionnellement sont suffisamment stable dans leur vie ou jouissent déjà  de choses qui substitut facilement l'héroïne, ou alors sont un peu malade et l'effet est amoindri.
Les consommateurs dépendants sont sans toutes ces choses ou alors elles ne leurs suffisent pas et vivent des problématiques émotionnelles ou physiques, ce qui engendrent l'accroche quasi immédiate, avant mêm qu'ils ne le sachent.
Il faudrait donc établir une liste de personne à  risque, une mise en garde à  leur intention, comme pour ceux et celles qui pourraient déclarer un cancer des poumons avec le tabac."

On ne pourra pas faire une liste. On pourra juste dire ce qui augmente les risques, comme par exemple la dépression etc. Mais on ne pourra jamais indiquer ici une technique pour consommer de l'héroïne sans risquer l'addiction... Ce n'est d'ailleurs pas le but, le but est seulement ici de troquer notre approche irrationnelle pour une approche compréhensive plus saine.

D'autre part je me permets de te dire que ta théorie semble quand même contredite de la tête aux pieds pas l'expérience du parc aux rats, c'est à  dire que les causes de la dépendance ne sont probablement pas la nature du produit comme tu l'entends, ce qui est la vieille théorie des prohibitionnistes, mais que la dépendance est plus due à  un ensemble de causes dans laquelle cet effet n'est qu'un des aspects, peut-être moins important qu'on croit.

Ama : "Alors oui il existe des consommateurs occasionnels, mais ce ne sont que très rarement des gens qui biffent grave la came, ou alors seulement en parallèle d'une vie sans trop de difficultés."

Encore une fois, je préfèrerais partir sans apriori sur ce qu'on va découvrir. L'esprit ouvert. Il semble déjà  que les témoignages abondent de gens qui aiment vraiment l'héroïne parmi les occasionnels. Quant à  l'idée d'une vie sans difficulté... Je crois que c'est un mythe, mais je ne l'ai jamais rencontré :)
Je connais en revanche des gens qui ont des tas de problèmes mais sont quand même toujours heureux et ne le ressentent pas ainsi, parce qu'ils ont appris à  voir le bon côté. Mais quand on creuse, les gens ont tous de gros problèmes en fait.

Dernière modification par Syam (30 octobre 2015 à  15:28)


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Caïn homme
PsychoAddict
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les causes de la dépendance ne sont probablement pas la nature du produit comme tu l'entends, ce qui est la vieille théorie des prohibitionnistes, mais que la dépendance est plus due à  un ensemble de causes dans laquelle cet effet n'est qu'un des aspects, peut-être moins important qu'on croit. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t1532 … tf#p201229

Quand même Syam, le produit est loin d'être indifférent. On ne peut pas dénier à  l'héro son important pouvoir addictif.
De ce point de vue, je ne vois que le crack qui m'ait le plus impressionné en ce sens. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai tout de suite bandé toute ma volonté pour ne pas y retoucher. Imagine-toi le truc, j'étais aux Etats-Unis avec un pote, un employé du motel nous dit (j'étais avec un pote) je vous file ce sachet bien rempli pour cinq dollars (rien du tout). On se dit OK on essaie pour ne pas mourir idiots, il nous montre comment fumer sur une cannette. Et là , à  chaque bouffée, le paradis... Mais dès qu'on a fini le truc (en une soirée), après avoir scruté la moquette centimètre par centimètre pour voir si une miette n'était pas tombée, on était près d'y retourner, surtout mon pote. Mais j'ai eu un instinct de survie : j'ai pas fait tout ce voyage pour rester dans une house of crack jusqu'au moment de me faire rapatrier en état de loque et sans un flèche. Et je suis sûr que ce serait ce qui nous serait arrivé.
Donc oui, l'héro la puissance addictive est en dessous, mais à  chaque bonne claque t'as quand même sacrément envie d'y retourner le lendemain. Peut-être que là -dessus tu es limité par ton absence d'expérience personnelle Syam.
La coke a aussi ce pouvoir mais sur un temps limité. Par exemple quand tu as un képa d'1 G., il est rare que tu le fasses durer plus d'une soirée (surtout si tu fais tourner). En revanche, le lendemain, l'envie de retaper n'est pas forcément irrésistible. Moindre en tout cas que pour l'héro (sans compter évidemment les réactions de manque).
Pour reprendre ta comparaison avec l'alcool, je ne vois pas à  l'alcool de force addictive significative. D'autant que la gueule de bois a plutôt un rôle dissuasif quand tu n'es pas alcoolo-dépendant.
Mais encore une fois tout est question de pratique et d'expérience personnelle. Quand tu as la chance d'être amoureux et d'être payé du même sentiment en retour, tu t'aperçois que le sexe devient une pulsion addictive. Sauf que c'est permis sinon conseillé !

Dernière modification par Caïn (30 octobre 2015 à  16:01)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Cain : "Peut-être que là -dessus tu es limité par ton absence d'expérience personnelle Syam."

Ca me permet aussi d'analyser différentes sources sans projeter mes propres impressions subjectives.

Cain : "Pour reprendre ta comparaison avec l'alcool, je ne vois pas à  l'alcool de force addictive significative."

Peut-être justement parce que tu es né dans une culture où l'alcool n'est pas perçu comme une drogue (en tout cas pas d'abord comme une drogue). Je répète qu'en Inde l'alcool est bien plus addictif, probablement car c'est pris comme une drogue dès le début.

Je ne nie pas le potentiel des produits, je dis juste qu'il est sans doute erroné de penser que c'est seulement le produit qui fait l'addiction, et si ce n'est pas déjà  fait, je te propose de lire Le Parc Aux Rats (lien en page 1) qui démontre que les rats ne sont pas accrochés par le pouvoir du produit, sauf si des conditions extérieures les y prédisposent. Des rats rendus physiquement dépendants parviennent à  se sevrer tout seuls alors qu'ils ont accès à  la morphine en abondance. Si l'addiction était un pouvoir du produit lui-même, ce serait tout à  fait impossible. Cette histoire que le produit est par son pouvoir propre capable de rendre n'importe qui dépendant est le crédo de base de tout le système de la prohibition. On nous l'a sans cesse répété. Et si c'était juste faux? Je prétends pas savoir, mais quand même, lis le parc aux rats et penses-y bien, c'est difficile de continuer de croire à  la version officielle!

Cain : "tu t'aperçois que le sexe devient une pulsion addictive."

Sauf que certains vont avoir envie d'y retourner autant que possible, mais tout en étant aussi capable de rester serein si le partenaire les quitte... Et d'autres seront tellement touchés qu'ils vont faire une TS dans la foulée. Ce n'est pas le plaisir du sexe lui-même qui cause la TS, c'est la combinaison des circonstances avec la personnalité de la victime. Et moi je dis que c'est *probablement* la même chose avec les drogues, le produit n'est pas la cause, mais un élément du mécanisme. La différence entre celui qui va accepter de s'être fait larguer et celui qui ne va pas l'accepter, se situe essentiellement dans l'excès d'identification du second. Il est tellement identifié à  sa copine et au sexe avec elle, qu'il ne peut pas supporter son absence. Le premier prenait sans doute autant de plaisir, mais il ne s'identifiait pas aussi fortement, alors il pouvait accepter que cela prenne fin. Je crois, moi, qu'une approche rationnelle des drogues permettrait de moins développer ces affects d'identification et de rendre moins vulnérable à  la dépendance. Encore une fois, Jean Croisier a donné une littérature abondante sur le sujet. Ce n'est pas une idée en l'air, c'est une théorie très solide.

Dernière modification par Syam (30 octobre 2015 à  16:40)


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Mirkov homme
Banni
Inscrit le 30 Mar 2015
145 messages
Sa depend des gens certain von kiffer l'alcool d'autre l'hero d'autre le crack et certain les deux mais ce que syam veut dire c'est que peu importe le produit l'heroine peut aussi bien ce maitriser que l'alcool mais sa depend car certe l'alcool rend accro mais le manque physique met plus de temps a arriver qu'avec la rabla (moi en tres peu de temps 1 semaine et demi j'etait deja en manque et je tapai pas tant que sa )
Mais deja l'alcool c'est un produit festif un peu dansla meme categorie des stimulant normalement tu piccole quand t'aime faire la teuf nananinana en revanche l'hero tu prend sa mais c'est moins festif après oui sa m'arrive de faire la fete et de taper de la came mais je trouve que l'effet est un peu plus solitaire et perso que l'alcool alors t'aura plus facilement tendance a prendre de la came qund tes chez toi pepere que l'alcool tu va surtout en boire pour faire la fete danser etc

Mais je pense que l'alcool es plu facile a gerer que la came qui accroche en deux temps trois mouvement etc'est pas parce que tu connaît le produit que tu sait le manipuler etc que tu va pas tomber dedans faut pas rever....
Deja pour que tu te documente a fond la dessus c'est que t'y pense et sa a mon avis elle a dej commencer a marquer son empreinte dans ton cervea car si sa serait un truc vraiment parmis tant d'autre t'y penserais pas autant tu passerais pas autant de temps dessus a te documenter a savoir etc a la limite je pense que sa retarde juste le temps que tu sera dedans car après certe t'arrive a te forcer de pas en prendre deux jour d'affiler mais si tu y pense pendant les 15 jour ou t'en prend a t'en prendre la tete ne penser qu'a sa et tout sa ba laisse tomber dés que les 15 jour sont passer tu va te jeter dessus et t'arrivera plus a t'en défaire alos certe ya plein de desinformation dessus mais faut pas sous estimer que c'est un produit hautement addictif et c'est pour sa qui faut ce mefier la dependance est assez insidieuse et tu t'en rend a peine compte et c'est pas pour faire la mauvaise langue mais mefie toi car tu pense pouvoir gerer le produit comme des million de Français vont boire 2.3 verre le week end mais l'heroine n'est pas l'alcool c'est bien 2 drogue differente et elle agisse differement tu peut pas les mettre dans le meme panier car moi aussi l'alcool je l'ai très bien gerer en revanche l'hero je l'ai très mal gerer et 50 000 euro sont parti ainsi qu"une bonne partie de mon energie dans cet dependance vielle de 4 ans.

Alors oui a mon sens l'hero peut etre gerable mais sa depend des gens et ceux qui gereront le produit au final ne l'ont pas kiffer tant que sa et sa sera jamais un centre d'interet pour eux et je suis persuader que tout ceux qui aime soit finiront dependant ou au mieu il vont s'apercevoir qu'il kiff sa et de la il vont avoir tellement peur d'etre dependant que il vont s'ecarter du truc mais c'est plus un question d'une peur enorme de peur de foutre sa vie en l'aire sinon la personne aura enormement kiffer mais a peur de foutre sa vie en l'aire es plus grande....

Ou alors ceux qui geront le produit auront toujours une épée de damocles au dessus de la tete mais jouiront d'une vie saine et ranger et seront assez bien comme ils sont pour ce mettre a font dans la came mais par contre dés qu'il ya une merde dans la vie ou une culpabilité et ba la personne en question sera peut etre confronter a l'envie d'en prendre car ya eu un truc pas cool qui vient de lui arriver genre decés d'un proche divorce perte d'un boulot ou autre et dans ce cas la c'es pas evident de dire non....

Mais moi je m'en rappelle quand meme que la premiere fois que j'en ai pris sur le coup sa ma rendu un peu malade mais j'ai quan meme bien aimer mais dés le lendemain en ce réveillant j'avais deja cet penser un peu obsedante d'en reprendre et c'est la que je me suis rendu compte ah ouais putin sa marque ...
En meme temps l'effet j'ai comparé sa un peu a une grosse seance de sport ultra intensive a la fin tes bien tes bourré en endorphine naturelle et ba la came c'est un peu pareil avec la gratouille du nez des couille des molet aussi et la gerbe mais sinon au niveau de l'effet c'est similair a une bonne seance de sport meme si je trouve quand meme l'effet d'une bonne seance de sport plus subtile et plus propre que l'effet de la came mais bon quand j'ai eu la flemme d'aller soulever de la fonte ou autre je prenais une trace et sa me mettais presque aussi bien que si j'avais soulever 3 tonne de fonte pendant 2 bonne heur ...

Mais non faut pas sous estimer le fort pouvoir addictifcar en prenant un trait ta quand meme une grosse decharge d'endorphine qui est liberer et sa fait quand meme un effet tu peu paas rester insensible a sa mais je me rappelle que j'ai preferer l'effet quand je commençais a avoir une tolerance au debut sa me rendais un peu malade mais après sa me mettais bien je pouvais bouger faire mes petit truc assuré mes rdv etc
et aussi j'aime bien quand je baille et que je suis mal depuis une journée entiere et qu'arriver la boule tu te met un bon gros trait et la direct sa te fait encore plus accrocher mais c'es tellement bon quand t'en as ...
Mais après quand t'en a plus ta envie que le temps tourne jusqu'as laprochaine fois ou t"en as et après on a vraiment du mal a s'en passer et c'est la que la/les galere commence les trou sur le compte etc .....

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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Je suis ok avec ce que tu dis là  syam, et on en revient toujours au produit P à  l'instant T sur un individu X.
Cette règle là  est absolument indéniable.

Cependant, il y a des produits qui sont certainement moins à  "risque" (en terme de passion soudaine et d'addiction (psychologique)) que d'autres si l'on prend en compte une majorité de la population. Et avec les opiacés, à  l'addiction psycho il faut ajouter l'addiction physiologique et c'est surtout là  que le bât blesse.

Quant à  la comparaison de caïn avec l'alcool, je me souviens de mes 1eres prises d'opiacés et à  tous les coups le lendemain j'avais une putain de gueule de bois qui n'avait rien à  envier à  celle de l'alcool et pourtant, j'aimais tellement ça que comme pour les alcoolos, avec les prises répétées au bout d'un moment il n'y avait plus de gueule de bois.....

Maintenant si je me replonge dans mes souvenirs, je peux te dire, Syam, ce qu'il se passait quand je prenais de l'héro sans être accro. C'est simple, je ne m'occupais pas des plans que l'on faisait chaque week-end ; à  5 ou 6, en général 1 G que l'on s'envoyait dans la soirée (en shoot) et le lendemain (s'il en restait, ce qui était ultra rare). Je ne voulais pas m'en occuper, le monde du trafic me faisait flipper. Je ne savais même pas me faire un shoot, je ne voulais pas apprendre. Je crois que ces deux précautions m'ont "sauvé" de l'addiction. Quand je me retrouvais seul, sans le pote qui avait le plan. Y'avait rien, si ce n'est une boîte de néo-codions que je m'envoyais avec un autre pote (lui aussi sans contact de dealer
). 

Quasi pareil que caïn pour mes débuts.

Dernière modification par Mascarpone (30 octobre 2015 à  17:11)


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Mascarpone homme
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Mirkov a écrit

Mais je pense que l'alcool es plu facile a gerer que la came qui accroche en deux temps trois mouvement

Pas d'accord, ça ça dépend sans doute pour qui!


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Mascarpone homme
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Et à  propos de ton discours sur la peur syam, je suis ok avec ça.

Quand on veut faire de la vraie prévention utile, il faut savoir dire toute la vérité et pas seulement celle qui arrange les prohibitionnistes.

Le gros problèmes des discours de prévention, c'est qu'ils ne parlent JAMAIS du plaisir, de la réalité des effets de chaque produit. Du coups, si on prend l'héroine par exemple, vu la réputation qu'elle se traine, beaucoup de personnes après avoir testé des trucs comme le canna ou même le lsd, si ils ne sont pas correctement informés, vont se dire: "putain! Mais en fait ça ne fait pas délirer, je ne perd pas la tête, je peux même aller bosser dans cet état! c'est pas si fort que ça par rapport à  un trip ou des champis...etc etc"

Du coups, ils risquent de ne pas se méfier et de ne pas agir de la même manière que si l'information de prévention avait été complète.

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Caïn homme
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Mascarpone, en fait le plaisir procuré fait partie du processus d'addiction, ça n'a rien de contradictoire. Pour moi, si le plaisir procuré par l'alcool était comparable, ce serait une substance aussi addictive que l'héro.
Je bois deux canettes par jour, je trouve ça super agréable mais moins qu'un petit trait de bonne dré.
Il m'arrive de devoir me passer de ces deux bières, ça n'a rien de traumatisant : je me dis au moment habituel où je m'envoie ma bière, ha merde c'est pas possible là , et je pense à  autre chose.
Quand je me faisais mes deux/trois rails quotidien, je peux te dire que c'était autrement compliqué de devoir y renoncer.
Et si je suis aujourd'hui obligé de me prendre mon suboxone tous les jours, c'est bien pour cette raison.
Je pense que minorer ou même nier cette capacité addictive de l'héro reviendrait à  culpabiliser encore plus le toxico. Genre arrête de te la jouer mon gars, l'héro on s'en passe très bien, c'est juste une question de volonté...

Dernière modification par Caïn (30 octobre 2015 à  19:31)

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tout a fait d'accord

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Mascarpone homme
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On ne s'est pas compris caïn.....

Je pense que tout comme pour certains c'est l'héro (pour beaucoup c'est vrai....) il y a des gens pour qui gérer l'alcool est totalement impossible.......

Et quand je parlais de plaisir, je répondais à  syam, pas à  toi....D'où la confusion des 2, il s'agissait de 2 réponses qui n'avaient rien avoir entre elles.

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Caïn homme
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Cain : "Peut-être que là -dessus tu es limité par ton absence d'expérience personnelle Syam."

Ca me permet aussi d'analyser différentes sources sans projeter mes propres impressions subjectives.
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 02#p201302

Je ne te disais pas ça de façon agressive Syam. Je crois que le vécu de chacun est au moins aussi important que les données chiffrées, les études scientifiques. Ceci dit, j'ai lu l'étude du "Parc aux rats", et je la valide complétement.
Mais je vais te raconter une anecdote. On était tombé sur de l'excellente came, c'était dans la période que j'évoquais, fin des années 80. Je l'avais planquée dans mon allée, ayant alors des problèmes avec les flics et ne voulant pas avoir de la came chez moi. Figure-toi qu'un de mes meilleurs amis, déjà  complètement accro contrairement à  moi qui ne tapait que le week-end, est venu la nuit, a trouvé la planque, a volé la dope et l'a remplacée par un produit de coupe. On s'en est aperçu tout de suite, j'ai eu une explication violente avec lui, et il m'a sorti en substance : tu ne peux pas comprendre.
Le pire c'est que c'était vrai. Je ne pouvais pas comprendre qu'on vole un de ses amis en se cachant en pleine nuit. Et, surtout, je ne pouvais pas comprendre ce que c'est que d'être accro au point de commettre un tel acte.
Cette dernière chose, je l'ai enfin comprise -du moins mieux comprise-, 20 ans plus tard, quand j'ai connu à  mon tour l'addiction (mais de façon plus légère). C'est vrai qu'une expérience ne valide pas tout mais quand elle est corroborée par d'autres, on peut quand même la prendre en considération.

Dernière modification par Caïn (30 octobre 2015 à  19:53)


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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Les arguments sont toujours les mêmes depuis le début. "L'héroïne est addictive point." Non, elle est addictive dans un contexte. Je ne conteste pas la gravité statistique du risque avec le produit et la comparaison avec l'alcool était illustrative de mécanismes et non pas l'affirmation que l'héro est aussi anodine que l'alcool. Mais je maintiens que la qualité intrinsèque du produit est seulement un des aspects de l'addiction et qu'il est sans doute largement surestimé. Encore une fois aux mêmes arguments je réponds la même chose : lisez le Parc Aux Rats. Et expliquez-moi comment des animaux qui n'ont pas peur de devenir junkie puisqu'ils ne savent pas ce que c'est, peuvent se sevrer tout seuls et volontairement si l'héroïne (ici la morphine pardon) est bien ce que vous dites. Ils n'ont même pas besoin d'une menace ou d'une propagande.

Maintenant autre chose : lorsque Nixon a commencé la guerre à  la drogue, bizarrement la consommation a explosé dans les villes américaines. Et lorsque dans un pays on dépénalise, l'augmentation de la consommation cesse... C'est pas la formule du produit qui change que je sache hein? C'est le contexte?
Ne voir que le produit dans le processus de dépendance est une sorte de myopie qu'il faut corriger en se forçant à  regarder les autres aspects.

Je ne cherche pas à  nier les dangers, mais à  comprendre où ils se trouvent vraiment, parce que la théorie officielle me *semble* en fait craquer de toutes parts dès qu'on y regarde de plus près.

Encore une fois, je ne nie pas les dangers! (Ca devient mon mantra ici et je ne devrais pas avoir besoin de le répéter à  chaque coin de phrase!)

Cain, nos messages se sont croisés. Bon mais où ai-je contesté la violence de l'addiction à  l'H et à  son contexte? Nulle part. Donc quel est le rapport? En quoi l'histoire du vol par ton pote prouve-t-elle que c'est le produit le seul responsable? Le rat en cage meurt de son addiction, donc c'est la faute au produit. Sauf que... tu connais l'expérience avec le parc... Quelle est la place du produit dans tout ça? La myopie nécessite une rééducation progressive wink

Sinon la mention de mon manque d'expérience n'est pas du tout mal interprétée, ces identifications qu'on a avec notre expérience, "moi j'ai tout vécu" (ou je veux le faire croire) etc. sont précisément les mécanismes de l'addiction. Si je n'arrive pas à  supporter qu'on me dise que j'ai pas assez d'expérience pour parler, alors je suis tout prêt pour être la prochaine victime wink

Dernière modification par Syam (30 octobre 2015 à  20:09)


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Mascarpone homme
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Et aussi, en dehors du fait que faire souffrir et crever des bestioles pour essayer de démontrer que les conneries qu'on peut faire sont des conneries big_smile ça a le don de me faire profondément gerber.

Nous sommes bien plus complexes psychologiquement que des rats.....
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+100 % d'accord avec toi il ont rien demander ces pauve bete :'( mirkov bardot

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Caïn homme
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Et aussi, en dehors du fait que faire souffrir et crever des bestioles pour essayer de démontrer que les conneries qu'on peut faire sont des conneries big_smile ça a le don de me faire profondément gerber.

Nous sommes bien plus complexes psychologiquement que des rats..... - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t1532 … tf#p201319

Merdalors ! J'étais en train de dîner tout en me disant (et repensant à  la discuss' ici) que kanmêm le cerveau humain est autrement plus complexe que celui des rats !


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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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C'est bien ce que je dis, ce sont pas les produits les responsables uniques (on a les mêmes récepteurs que les rats) mais une dimension psychologique beaucoup plus complexe wink

Dernière modification par Syam (31 octobre 2015 à  04:16)


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Caïn homme
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Pas de problème Syam. Mais personne n'a dit ici : "L'héroïne est addictive. Point."
Ayant tous un cerveau un peu plus complexes que celui des rats, on est parfaitement capables de voir que la puissance addictive d'un produit comme l'héro, n'explique pas tout.
Je suis bien placé pour le savoir puisque j'ai passé des années à  consommer de façon occasionnelle sans céder à  une quelconque addiction (j'ai expliqué pourquoi plus haut, du moins en partie : même de moi-même je n'ai une connaissance que partielle, alors des autres...).
Ceci posé, encore une fois, il ne faut pas minorer cet aspect des choses.

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Caïn homme
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Ce qui pourrait être intéressant, c'est de se pencher sur la situation qui existait en Chine avant la guerre à  l'opium. Comment s'en sortaient les consommateurs, est-ce qu'ils tombaient tous dans l'addiction ? Ou bien avaient-ils un usage raisonné (mais quel est-il ?) d'une substance alors légale, admise culturellement ?

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Pas besoin de voir jusqu'en Chine Cain, en pleine French Connexion, à  Marseille, l'héroïne est abondante, elle tourne à  des puretés de plus de 90%, ne coute pas cher (800$ le kg), et plein de gens l'essayent car on en trouve sans aucun risque à  n'importe quel bar : au fond quelqu'un en vend à  côté des chiottes. N'importe quel bar! Le paradis quoi! Pourtant il n'y a pas d'addict à  Marseille. Il faudra 10 ans pour que ça devienne un semblant de problème avec la première overdose médiatisée et évidemment ça ne deviendra un problème que plus grave dès l'instant où la télé commencera à  beaucoup en parler à  cause des américains qui nous reprochaient d'inonder New York. Grosso modo c'est pas le produit lui-même, mais sa réputation qui a lancé l'épidémie en France. D'ailleurs à  New York l'épidémie est aussi devenue épidémique par vagues : chaque fois lorsqu'on commençait à  la décrire comme plus mauvaise le nombre d'addicts augmentait, et elle a explosée seulement lorsque Nixon a commencé à  gonfler la poitrine en disant qu'il allait y mettre fin... Bref la conso d'héro partout où on porte le regard, n'a explosé que lorsqu'elle est devenue officiellement subversive. Avant ça, même lorsqu'elle était très disponible et pas chère comme à  Marseille... Quasi personne n'en était dépendant. Elle circulait à  Marseille quasi librement et pendant presque deux décennies on ne savait même pas ce qu'était une OD parce que ça arrivait simplement jamais. A cette époque là  les consommateurs occasionnels représentaient probablement la quasi totalité des consommateurs (qui restaient rares), pourtant le produit était meilleur que tout ce qu'on peut imaginer rêver aujourd'hui... (Jusqu'à  98% les labos de Marseille!)

En Chine ce j'en ai retenu pour essayer de répondre à  ta question, c'est que l'opium n'était pas du tout un problème, avant que les anglais ne fassent exprès d'en développer la culture et de le diffuser par tous les moyens afin de maintenir leur poussée colonialiste dans la région. C'est seulement par la politique anglaise perverse de forcing que l'opium a fini par devenir un problème. Et encore, un problème à  mon avis seulement parce que les chinois en ont fait un, c'est à  dire qu'ils ont compris que pour arrêter cette poussée de domination anglaise chez eux, il fallait s'attaquer au nerf de la guerre donc ils ont décidé d'éradiquer cette consommation (violemment).

Edit : D'ailleurs l'époque *avant* que l'héro ne gagne cette aura de mal absolu (donc aura subversive) ça ne semblait pas si addictif, du moins pas si accrocheur, Burroughs explique que la dépendance ne se développe qu'après avoir consommé tous les jours pendant au moins deux mois... Ca laisse vraiment penser que l'aspect identitaire est un aspect majeur de l'addiction.

Dernière modification par Syam (31 octobre 2015 à  20:50)


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thierry97 homme
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Moi j'ai un frère qui est un gros fumeur de joints et qui de temps en temps passe me voir pour me taxer un quart . Disons une foudroie les 15 jours . Il va se faire une bonne soirée et puis il oublie jusqu'à  ce que ça le reprenne.

Si j'essaye d'analyser son comportement et son rapport au produit je dirai que comme dans d'autres témoignages ce qui le caractérise c'est sa méfiance envers l'hero . Il en connait les risques ,il faut dire qu'il m'a tellement vu mal qu'il sait se raisonner . Il faut croire qu'il y a des  gens qui savent rester
maitre de leurs pulsions .

Le plaisir est dans la moderation

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Mascarpone homme
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thierry97 a écrit

Le plaisir est dans la moderation

Tout à  fait! Et ça ne veut pas dire que c'est facile tous les jours......Il faut toujours garder à  l'esprit qui on est et notre fragilité face à  certaines tentations de se laisser aller.


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l'alcool a un pouvoir additif, les gueules de bois ne dissuadent pas tant que cela cain, c'est comme pour l'heroine la premiere fois que j'en ai pris ( en shoot) j'ai été malade comme un chien, et pourtant j'y suis retournée, toutes drogues je pense est plus ou moins additives cela depend du contexte dans lequel tu va consommer et quel rapport tu as a la drogue, apres pour "moi" l'heroine reste l'un des produits les plus additifs et le plus nefaste mascarpone je sais je suis butée ^^

Dernière modification par killeuse2luxe (03 novembre 2015 à  18:49)

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thierry97 homme
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Je partage ta théorie Syam a savoir que parmi les différents facteurs qui conditionnent l'addiction ,le contexte est certainement l'un des plus importants cf la guerre et notamment celle du Vietnam . Quelques sociologues ont ainsi observe que de nombreux GI ne seraient pas devenus dépendants si leur rencontre avec le produit avait eu lieu en temps de paix. D'autre part en dépit de la forte concentration de l'héroïne qu'ils consommaient ,tous se  sont serves dans des délais normaux et sans plus de complication .Voila bien deux exemples qui prouvent le rôle déterminant joue par le contexte dans les notions de dépendance et d'addiction.

J'ajouterai que la nature propre de chaque individu est également un facteur qui conditionne l'intensite du manque .

Concernant la guerre de l'opium ce sont les Anglais qui ont impose les importations d'opium en Chine pour des raisons commerciales. Les autorités chinoises en avaient prohibe l'usage  au sein de la population . Contrairement a une idée reçue ,véhiculée notamment par la représentation des fumeries d'opium ,les chinois connaissaient bien les inconvénients lies a la consommation d'opium . Seule une infime partie de la population s'adonnait au plaisir de sa consommation . L'ennui qui régnait au sein des troupes chinoises en temps de paix avait incite les soldats a fumer de l'opium . Mais les autorités s'étaient rapidement rendus compte que ces derniers n'étaient plus aussi aptes a la pratique de l'art de la guerre.

Thierry97
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Caïn homme
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Avant les guerres de l'opium, il existait effectivement des problèmes graves d'opiomanie en Chine. Même si effectivement, comme le disait Syam, l'intervention des Anglais a été une catastrophe. ça n'empêche que l'opium était mieux maîtrisé.
Pour dire que l'addiction ne fait pas tout, on pourrait parler aussi des blessés à  qui on prescrit de la morphine et qui, une fois les blessures guéries se sèvrent sans problème majeur. (A part Françoise Sagan mais elle était déjà  accro et passablement alcoolique avant son accident de voiture.)

Ceci dit l'addiction ajoutée à  un certain type de caractère c'est vite compliqué.
Je maintiens que l'héro est beaucoup plus addictif que l'alcool parce que le plaisir procuré est plus fort, plus intense. Le vomissement c'est un bon exemple, on vomit quasi avec plaisir sous héro alors que bourré le stade du vomissement est horrible (tête qui tourne, écœurement etc.).

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Mascarpone homme
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Caïn a écrit

Je maintiens que l'héro est beaucoup plus addictif que l'alcool parce que le plaisir procuré est plus fort, plus intense. Le vomissement c'est un bon exemple, on vomit quasi avec plaisir sous héro alors que bourré le stade du vomissement est horrible (tête qui tourne, écœurement etc.).

Pas d'accord.

C'est tout aussi addictif. La différence c'est que l'alcool met beaucoup plus longtemps à  envoyer des signaux de manque physique, mais une fois qu'on en est arrivé là , il est tout aussi difficile de s'en défaire, sinon bien plus vu que l'alcool chez nous c'est culturel et qu'à  tous les coins de rue, toute ta vie tu resteras confronté à  la tentation.....

Quant à  l'histoire du plaisir avec l'héro, il y a aussi des gens que ça a rendu malade à  crever lors des 1eres prises et que ça a dégouté du produit (j'en ai connu quelques uns....).

Et je ne sais pas ce qu'il en est pour les novices de maintenant avec la merde archi coupée qui tourne le plus souvent, mais moi et tous mes potes, lors de nos 1eres prises (du moins, avant d'être physiquement accros), on se tapait des gueules de bois le lendemains qui n'avaient rien à  envier à  celle des lendemain de cuite.....

Quant à  l'histoire des vomissements, je pense que ça n'est pas comparable. Les opiacés font gerber car ils stimulent un endroit dans le cerveau dédié à  la gerbe si je puis dire alors que pour l'alcool, c'est le système digestif qui réagit à  un empoisonnement....

Dernière modification par Mascarpone (04 novembre 2015 à  15:05)


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Caïn homme
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Pas de problème, c'est sans doute les limites de l'expérience personnelle : on voit les choses par le petit bout de sa propre lorgnette. Mais c'est intéressant de confronter les différents vécus.
Tu vois, j'ai eu une période longue sans héro (un peu avant et des années après la naissance de mon premier enfant) ni TSO bien sûr. Evidemment, je prenais des murges assez sévères de façon récurrente le week-end ou lors d'événements festifs, quelques fois agrémentées de joints. Y'avait pas d'addiction dans le sens où hors contexte festif, ça ne me serait même pas venu à  l'idée de picoler. Une ou deux binouzes, un ou deux bons verres de vin avec mon repas du soir et basta. J'étais même en dessous des recommandations de l'OMS ! Ouarf !
C'est là  où l'héro, voire la coke mais c'est une autre question, est plus dure à  maîtriser. Il n'y a aucun besoin de contexte festif, de convivialité, pour t'envoyer ton rail. Et pourtant, j'ai commencé la dreu avec une conso uniquement en contexte de fête ou d'amitié...
Encore une fois tu as raison, c'est une question d'individu, n'empêche que ce que je dis est assez général même si évidemment tu trouves des alcoolos qui fonctionnent dès le matin avec leur verre de blanc et une bouteille de raide toujours à  portée de main.
Sur cette question de l'addiction, il faut aussi avoir en tête l'arrivée massive du crack dans les grandes villes. Il a même souvent supplanté l'héro comme "drogue de rue". Justement à  cause de son pouvoir addictif, pour le coup incontestable et bien au-dessus de l'héro et de l'alcool.

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Sur le vomissement et la came, mon blog : https://www.psychoactif.org/blogs/Dreu_ … html#c7853

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Hera femme
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Slt à  tous,
Je trouve aussi ce sujet extrêmement intéressant, et pour tout dire mon kif serait à  terme de pouvoir (re)devenir consommatrice occasionnelle.
Donc je ne peux pas témoigner pour moi à  ce stade, en revanche je connais autour de moi facile 4 ou 5 personnes qui consomment de façon occasionnelle. Et curieusement pas du tout les mêmes profils : certains qui ont déjà  été accros et d'autres pas ; certains qui ont une propension aux addictions et d'autres pas ; certains qui ont 30 balais et d'autres 50...bref. Je n'arrive pas dresser une typologie (euh allez si je m'y risque, ils sont tou(te)s en couple et avec une certaine force de caractère, m'enfin ça veut pas dire grand chose hein...)
Quant aux gens qui ont essayé et que ça n'intéresse pas plus que ça, j'en connais plusieurs aussi. Certains accros à  d'autres drogues, genre l'hero c'est pas leur kif.
Bien sûr ne mésestimons pas le pouvoir addictif de cette substance mais comme cela a été dit plus haut, il y a surtout peu de ces témoignages car les personnes qui consomment occasionnellement ne ressentent pas le besoin de partager sur ce type de forum, l'hero n'occupant pas bcp d'espace pour eux.
Voilà ...pour finir j'espère un jour revenir témoigner à  titre perso!!! ;-)

Rien n'est impossible à  celui que n'arrête pas l'improbable (Raoul Vaneigem)

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Ezguhl homme
Nouveau membre
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9 messages
Bonsoir à  tous!
Je n'ai pas tout lu de ce fil mais il y a des pts intéressants et qui reviennent souvent.

J'ai un probleme de consommation d'alcool (ig alcoolique). J'ai largement diminué ma conso mais je suis toujours en recherche de "défonce", de lacher prise. J'ai ainsi eu l'excellente idée de me mettre en tête de tester un maximum de drogues. Tout ce que je vais dire sur les différentes drogues provient de mon expérience personnelle et n'est pas forcément parole d'évangile.

Et j'ai récemment testé l'héroine il y a 10 jours et encore hier (sniff+IV). Tout d'abord, aussi étonnant que cela puisse paraitre, je n'aime pas les effets de l'heroine plus que ca. Il faut dire que toutes les drogues qui  calment et font planer, ca me convient pas vraiment. J'aime ca être actif quand je suis défoncé, par exemple, je bois 6L de biere et j'apprécie car il y a une montée progressive et j'ai envie de faire pleins de choses. L'effet de l'heroine m'a donc décu. J'ai rencontré des gens marqués par la vie au fer rouge dans les piqueries de ma ville. Mais derriere ca, ils sont souvent adorables et hyper sensibles. J'ai pu discuté avec tout ce petit monde et y'avait personne pour juger. Après, c'est sur que c'est triste de voir une fille partir "travailler" pour se payer son fix.
J'ai aussi essayé le crack et contrairement a ce que j'ai lu sur ce fil, perso ca ne me fait pas grand chose et du coup, je n'ai pas continué. J'ai fait 2 soirées à  essayer et ne voyant pas l'intéret, j'ai abondonné.
Je ne compte pas continuer avec le rabla, car une addiction suffit!

Et personnellement, je trouve que les effets de l'alcool sont les plus destructeurs que j'ai pu expérimenter.

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