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ValRoyeaux a écrit
d'ailleurs si je refuse que va en pensez mon médecin traitant car cela fera la deuxième hospitalisation que je refuse
Tu a actuellement un soucis, le reconnaître est un grand pas en soi "pour le reste" ils sont là pour ça (si ce sont de bon praticiens) donc ne t'en fait pas trop, le qu'en-dira-t-on c'est se rajouter des battons dans les roues même si c'est plus facile à dire qu'à faire.
Au contraire, hésite pas à les questionner, partager tes appréhensions. Concernant le sevrage tu semble avoir lancer la machine c'est une bonne chose, oublie le sevrage seul c'est chevaleresque mais trop risqué. Prend soins de toi.
@+
Dernière modification par BedBug (23 août 2015 à 21:57)
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Dernière modification par BedBug (27 août 2015 à 16:32)
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Dernière modification par BedBug (15 septembre 2015 à 00:57)
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J'ai quelques sevrages à mon actif, je peux les qualifier d'efficaces et réussis. Drogues dures.
Connaissant moins les risques et effets dans le cas des benzo, j'ai suivi les conseils d'une addictologue. En 2012, l'objectif était de passer de 12 à 4 mg/d, et ensuite dimininuer environ 1mg/an,
Là je suis à 0,75mg/d. Il y a des jours où je ne pense pas à les prendre, mais je me tiens à mon plannning, cà d je ne plannifie pas ma diminution de xanax. J'utilisais le terme drogue dure pour souligner la difficulté et les risques importants d'un sevrage de benzo, c'est à considérer comme une drogue très dure.
Ce n'est peut-être pas très réjouissant d'envisager un sevrage sur plusieurs années, mais c'est suggéré fortement, et c'est efficace. Une hospitalisation peut se justifier pour le premier palier de x mg/d, mais jamais entendu parler de cas de sevrage total sur avis médical.
J'aurais aimé t'écrire autre chose, le truc positif c'est que du moment que tu te fais à cette idée, t'y penses plus. Bonne chance
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Si on reprend les conseils de cette chère mamie Ashton le traitement proposé durant mon hospitalisation est une aberration : - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 91#p196091
Pas évident de déléguer totalement la prise de gélules à un tiers... Bon courage pour la suite.
C'est pas forcément difficile d’arrêter les benzos, surtout quand les conditions s'y prêtent.
J'ai arrêté facilement le lexomil en le remplaçant à la fin par du tranxène dont la demie-vie est beaucoup plus longue. J'ai réalisé deux sevrages avec l'accord de mon médecin, je ne prenais plus que des petites doses et j'étais "stabilisé" à un petit dosage depuis un bail pour faire court. Mon médecin m'a proposé un protocole de sevrage et j'ai juste eu besoin de le respecter à la lettre.
Je n'en ai plus besoin depuis des années, mais malgré tout, il m'arrive d'en prendre une petite dose une fois par an ou moins peut-être juste pour le plaisir.
J'ai vécu une horreur la bas , gavé de seroplex , de stilnox
, de tercian 100mg, : si je ne voulais pas prendre ce traitement on m'a dit je cite « vous ne voulez pas vous soigner , hé bien vous partez » - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 91#p196091
Ah bon ? Ya plus le mitard et la grosse piqûre ? Les temps changent...
Bon, le tertian, personne ou presque ne veut en prendre et ça se comprends. Pourtant, j'avais une amie qui en prenait en sortant de ses périodes crackouille. ça l'apaisait bien mais il me semble que le dosage était moindre.
Il reste de petits besoins (4 mg Valium®par jour et ça baigne).
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 91#p196091
ça se vit bien un petit dosage, pas comme les centaines de milligrames de tranxène que l'on m'a balancés en sortant de sevrage. A la longue, j'étais pétrifié sans que ce soit à mon avis nécessaire. J'ai l'impression que ça a évolué dans le bon sens et que les prescriptions sont moins lourdes et moins longues.
me suis pas mis la pression en me disant que si je n'arrivais pas à me sevrer, je continuerais sur mon petit dosage qui m'allait bien et pas risquer de me mettre mal sous prétexte d'être "clean" de benzos...
Dernière modification par Mister No (15 septembre 2015 à 17:07)
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C'est un peu chiant au boulot (ironiquement je bosse de nuit en psy, donc je passe mon temps à remplir les piluliers de Valium, tranxene, et seresta, pour ce qui est des benzos...) - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 03#p196103
Pour avoir vécu le truc du côté de la file d'attente de l'heure des médocs, j'ai vite découvert que certains compagnons d'infortune manquaient de conversation dans les instants d'après leur prise de traitement permettant à d'autres un petit supplément de bouche en bouche. ^^
Dernière modification par Mister No (15 septembre 2015 à 17:41)
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Merci pour l'info MrNo,
J'avais trop la tête dans le cul pour penser à demander un second avis, pis par la suite c'est devenu peu important. Hors de question de me mettre mal avec les benzo. Là ton truc tombe à pic, vendredi passé ça picotait un peu, j'avais pris les derniers lundi puis oublié les autres jours. C'est fréquent, c'est bon signe d'oublier ce genre de médocs, pour moi. Et je garderai un ptit tas en stock pour quand faut tamiser pour récupérer.
Un pilulier correctement positionné permet travailler en jouant au puissance4 nan?
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bighorsse a écrit
deccrocher des benzo a l hopital psy est une gageure que je ne ferais pour rien au monde
etre gaver de benzos haut dosage, etre traite comme un pauvre here, etre depossede de son statut d etre humain, non merci
un sevrage de benzo se fait en degressif , et switcher ne sert à rien sinon à aggraver la situation....
mais ca c est une autre histoire
J'imagine que tu as eu une ou plusieurs mauvaises expériences d'hospi ... mais le switch vers une BZD à demie vie longue, pour envisager un sevrage dégressif, c'est quand même une méthode qui s'avère efficace dans pas mal de cas.
De quelle façon ça empire les choses selon toi ?
Je t'avoue que j'ai du mal à comprendre le ton péremptoire de ton message, qui risque de dissuader certaines personnes de bénéficier d'une accompagnement qui pourrait être une aide réelle, voire indispensable.
Je suis bien sûr conscient que certaines structures, équipes, ou certains soignants peuvent être terriblement mauvais, et laisser des traces indélébiles. Mais dans un contexte d'hospi libre, on peut décider d'interrompre sa prise en charge, et de changer éventuellement de structure...
Mais je suis intéressé par ton point de vue, je suis particulièrement concerné, j'aimerais bien que tu précises un peu, si ça ne te dérange pas...
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bighorsse a écrit
d
un sevrage de benzo se fait en degressif , et switcher ne sert à rien sinon à aggraver la situation....
mais ca c est une autre histoire
Hè, Big, t'es à côté de tes pompes en ce moment.
J'inteviens amicalement ici car je t'ai pas mal lue ces derniers temps et ton message qui exprime de la colère brute ou une affirmation comme celle-ci me font te prévenir.
En ce qui concerne les benzodiazépines, bien sûr que si le switch est super utile. Je l'ai appliqué et suis surpris par l'efficacité du procédé.
Fil
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BedBug a écrit
Mince.
Alors tout d'abord j'ai envie de te dire que ce n'est pas une défaite, au contraire, tu as fait l'effort d'y aller et de tenir le plus possible compte tenu du protocole qui t'a été infligé (n'ayons pas peur des mots).
Pour le reste je ne suis (toujours) pas médecin mais de ce que tu raconte je trouve que c'est à la limite de l'irresponsabilité totale ce qu'ils ont fait. Autant au niveau médicamenteux (passer de 20cp à 8 d'un coup et compenser avec du Stillnox bah voyons) qu'au niveau humain à priori.
Surtout ne baisse pas les bras, as tu essayé de prendre contacte avec une structure d’accueil d'usagés de drogue comme un CAARUD pour voir s'il n'auraient pas des adresses de praticiens (psy ou autre) à même de t'aider/t'accompagner dans un sevrage plus progressif.
Salut,
En effet mince franchement le coup du stilnox c'est pas top en effet... ça ne m'a pas réjouit : une benzodiazépine de plus sans compter les autres psychotropes à coté et la substitution au valium trop rapide ainsi que la diminution un peu brusque.
Tu me demandais d'ailleurs ce que les médecins avaient diagnostiqué chez moi dernièrement; hé bien « un trouble anxio-dépressif chronique ancien aggravé d'une toxicophilé (je ne connaissais pas ce terme) aux benzodiazépines. »
Concernant le fait d'aller chercher de l'aide ailleurs à mon sens je vais toujours avoir droit à une proposition d'hospitalisation au vu de ma consommation et j'ai pas envie qu'on me refile encore d'autres médicaments qui ne me servent à rien.
A+
YourLatestTrick a écrit
Salut,
Le fait de switcher vers le Valium est en soi une bonne solution, mais je pense qu'il aurait effectivement fallu qu'on te laisse le temps de trouver un équilibre avec cette molécule.
J'ai eu par le passé une consommation massive de BZD à demi vie courte (oxazepam), et j'ai fini aussi par péter un câble. Avec de tels dosages, quelques heures peuvent suffir à faire apparaître des symptômes de sevrage (je crois que je n'ai pas besoin de te décrire à quel point ils sont insupportables).
De ce point de vue, le Valium est plus confortable (encore faut il que la dose soit adaptée).
Ce qui m'inquiète dans le récit de ton parcours de soins, c'est la collaboration difficile avec les thérapeutes. Certes, le sevrage va sûrement prendre du temps (ce n'est pas le plus important), mais n'implique pas nécessairement une souffrance importante...
Deux points sur lesquels je voulais insister :
-Dans tous les cas, fais en sorte de ne pas te mettre en danger avec une baisse trop rapide. Tu n'ignores sûrement pas qu'en plus d'être très désagréable, le sevrage BZD peut présenter un risque vital...
-Pour poser des objectifs de soins, il va falloir également déterminer les bénéfices que t'apportent (ou t'ont apporté) les BZD. Pour ma part, j'en suis aujourd'hui à 20mg de Valium/j en une prise le soir, ce qui règle à la fois mes soucis d'insomnie et d'anxiété. Mon addicto est moyennement OK avec ça, mais continue de me le prescrire, en plus du TSO.
Elle me dit que les BZD ne sont pas un traitement de fond de l'anxiété, et préférerait me mettre sous IRS.
Certes, le Valium n'aide pas à avoir une mémoire d'éléphant, mais pour le reste, je crois avoir trouvé un équilibre.
Est-ce que tu souhaiterais arrêter les BZD complètement, ou seulement atteindre une posologie plus basse ET qui te permette d'en tirer les bénéfices ?
Bon courage, et tiens nous au courant.
Salut YourLatestTrick ,
En effet chez moi les symptômes de manque apparaissent en quelques heures, il est vrai que la collaboration avec les professionnels n'était pas top.
Que le sevrage soit long n'est pas un souci mais partout ils veulent aller vite (en même temps ils ne peuvent pas me garder un an) et il est bien la le problème : l’hôpital va trop vite et les psychiatres, addictologues ou autres médecins m'orientent vers une hospitalisation. (bref je tourne en rond)
Pour répondre à ta question concernant l’arrêt définitif , il est vrai qu’après tout je ne suis pas obligé d’arrêter toute consommation même si c'était mon objectif premier, je crois que je me suis mis la pression en ayant pour objectif : 0 benzo
D'ailleurs tu en penses quoi de switcher vers le lysanxia plutôt que vers le valium ?
Ensuite je pense aussi que cette histoire de sevrage est véritablement devenue une névrose : c'est simple j'y pense constamment depuis ma crise de manque, certes c'est un problème mais avoir une radio à bas bruit qui répète 24/24 7/7 « tu vas jamais t'en sortir » c'est décourageant
Quand j'ai voulu me stabiliser : c'est à dire ne plus prendre de xanax de façon anarchique je l'ai réparti d'une façon assez étrange
9h : 3 cpr
12h : 3 cpr
15h : 3 cpr
19h : 10 cpr
Ensuite il m'arrivait d'en ajouter 5 voire plus vers 22 h , la question que je me pose c'est pourquoi en prendre autant le soir ? Pour combler le manque de la journée ? Étrangement parfois les dix comprimés me faisaient un bien fou et parfois ben ça ne me faisait rien mais alors rien de rien donc je tapais dans la boite prendre 5 comprimés et toujours rien.
Ensuite j'ai voulu faire une stabilisation plus convenable :
9h : 7 comprimés
15h : 6 comprimés
22h: 7 comprimés
mais le manque entre les doses devenait trop important.
à bientôt.
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Que le sevrage soit long n'est pas un souci mais partout ils veulent aller vite (en même temps ils ne peuvent pas me garder un an) et il est bien la le problème : l’hôpital va trop vite et les psychiatres, addictologues ou autres médecins m'orientent vers une hospitalisation. (bref je tourne en rond) - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1963 … ml#p196306
Un psy pour entamer une thérapie comportementale et cognitive ? Il pourrait t'aider à résoudre tes soucis d'angoisse avec moins de médicament et un protocole de prises qui pourrait contribuer à envisager de manière différente les benzos ? ça évite aussi l'hospitalisation et un rythme trop rapide.
Comme je vois que tu te poses beaucoup de question sur le comment faire, ça pourrait t'enlever une charge de déléguer et de tendre vers des doses plus thérapeutiques, un comportement différent avec ton traitement.
Dernière modification par Mister No (17 septembre 2015 à 15:54)
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