[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage cannabis après 24 ans de conso

Ah oui et aussi j'ai arrête de cultiver, je me force à  plus avoir de plans par les potes et à  aller pécho au quartier tous les deux jours pour bien que je comprenne que c'est pourri de passer sa vie à  trainer dans une cité craignos pour choper sa dose.
Les tisanes le sport tout ça j'y crois à  fond, mais pas dans un premier temps, là  je pense plutôt à  comment je vais faire pour la dépression qui s'annonce, je ne vois plus personne depuis que j'ai décidé d'arrêter, tout mon entourage est fumeur, ça va être chaud bouillant mais je me sens prête pour le grand saut vers une vie meilleure, plus saine.

Merci babaji pour tes encouragements.
Pour l'instant j'ai de la chance, je suis en vacances, donc je ne prends même pas les xanax qui m'ont été prescrits.
J'ai aussi demandé du norset pour pouvoir dormir et manger, j'ai trop peur de perdre du poids car quand je ne fume pas je n'ai pas faim.
Je compte beaucoup sur cet antidépresseur pour pouvoir tenir l'hiver que je déteste ( très froid à  cause de mon sous poids ), et je l'arrêterai au mois de mai quand l'appel des baignades dans la mer se fera sentir à  nouveau.
Jme fais marrer toute seule, j'appelle des potes quand je suis en bad pour qu'ils m'amènent à  fumer, et après je les rappelle dans la foulée pour dire " en fait non ".
Le truc c'est que je ne vois plus personne, trop peur de refumer.
J'ai des pensées ultra-glauques, du genre " heureusement que j'ai ma fille sinon je me foutrais en l'air", mais peut-être c'est la mirtazapine qui fait effet, j'en suis à  une semaine de traitement.
Le point très positif, c'est que je ne me suis pas rabattue sur les clopes ou l'alcool, du coup c'est cigarette électronique à  gogo et quelques clopes ça va faire du bien à  mes poumons habitués à  leur dizaine de spliffs quotidiens.
Je vais peut être déménager sur une île proche de Marseille si j'en ai la force, balades avec chien et enfant seront mon quotidien si tout va bien.
Voila, ma vie est morne et ennuyeuse, mais je ne fume pas ( rien depuis samedi ).
A suivre ...

Bilan mitigé pour ce soir, trois taffes sur le pet' d'une copine et vapotage léger de e-liquid au noïd 5FAKB48 ...
Objectif zéro spliff pour demain, là  ce soir c'est à  cause du vin ça m'a filé grave envie de fumer j'ai foncé chez ma pote.
Ca aussi faut que je stoppe le temps du sevrage, dès que je bois un peu je perds toute motivation et je vendrais ma mère pour un spliff ...

Courage mec ! Fumeur pendant plus de 15 ans, ça va faire 3 ans que j'aio arrêté et je ne m'en porte que mieux ! Courage à  toi !

Fière !!!! Une amie m'a proposé de me donner du shit, j'ai réussi à  refuser !!!!!!!!!!
Si elle m'avait proposé un spliff allumé là  j'aurais pas pu c'est clair, mais c'est coooool.
reste le sommeil pourri et la non-envie de manger, mais bon tant pis si j'ai l'air d'un zombie tout maigre l'important c'est de me dire que j'avance.

Bonjour,
j'ai la flemme de retrouver comment on colle une citation, mais tu dis que "un bout à  10 euros me dure la semaine, c'est déjà  énorme"; c'est presque ce  qui m'a surpris le pluss au début; comment une quantité qui paraissait minime auparavant, devient subitement gigantesque ! Et en durée...

Ouais, c'est carrément ça, quand j'ai qu'un joint je me fais tout un petit rituel sympa avant de le fumer ( tisane, épisode de simpson ), je fais les trucs que j'ai à  faire avant, alors que quand j'en fume 20 dans la journée je m'en fous  de fumer avec 30 grammes de poussière sur le clavier d'ordi, les chats qui miaulent de faim à  côté ...

On dit toujours que la disponibilité du produit incite à  la conso, et au contraire que son indisponibilité facilite le sevrage, donc vas-y à  mon avis.
bises,
David

Moi ça, ça me plaît ce dit Mister No, le calendrier de l'avent; ça me donne l'idée d'un pilulier pour la semaine avec chaque jour prédéfini.
(+un joker peut-être ???)
David

Rien hier, toute la journée dehors avec chien et enfant, c'était super.
oui mais voila, en rentrant et en retrouvant le bordel dans la maison ( ya de la confiture ou je ne sais quoi dans lequel on a marché qui a collé partout ) j'ai fondu en larmes, me sentant comme une grosse merde incapable de faire son ménage.
Bon là  ca va mieux, mais je vais aller chercher un stick chez une copine les sueurs froides reviennent et j'ai pas envie.
RDV CSAPA le 21 septembre, RDV immunologue en octobre pour savoir pourquoi je suis si maigre et pourquoi je suis gelée même en été.
Je saurai enfin si je suis malade ou si c'est tout dans la tête.

Bon c'est cool ce journal ça me permet de voir mes périodes de non conso, chaque fois que je poste ici c'est quand je rearrête.
Là  c'est quand même bien parti, même si je triche avec un peu de 5fAKB48 et du noctamide, je perds l'habitude de fumer, de rouler.
J'en suis à  zéro splif et une seule clope par jour depuis 4 jours, même pas envie de passer au quartier.
J'ai accepté l'idée que ce sevrage passe avant ma vie sociale, on verra ça plus tard, pour l'instant je reste avec ma fille, mes animaux et mes connaissances non-fumeuses.
Là  ou ça pourrait être compliqué, c'est pour rencontrer un mec, les non fumeurs me plaisent jamais mais j'ai cessé de fréquenter les fumeurs ^^
Pas grave le célibat c'est bien aussi ...
En tout cas le moral est bon, quelques cauchemars mais c'est tout, j'ai découvert la pleine conscience et je promène le chien en marche rapide dès que je peux.
A suivre ...

Allez c'est reparti pour un tour, ça tient jamais plus d'une semaine
Et autant les deux premiers jours de reprise j'y vais mollo, autant après c'est de nouveau l'excès, l'abus.
Si je résume, quand j'en ai je ne fais que fumer toute la journée, et quand j'en ai pas je finis par péter un méchant câble au bout d'une semaine, hurler sur ma fille pour des conneries de chambre pas rangée, culpabiliser à  mort, m'excuser, pleurer, et ... aller pécho.
Cette fois j'y crois un peu plus, car j'ai rayé de ma vie les gens qui me polluent et je ne fréquente plus du tout de fumeurs.
Ma grosse crainte c'est l'apéro, qui m'enlève toute volonté et me "force" à  penser à  combien j'ai envie de fumer, le pire c'est si quelqu'un fume en terrasse à  côté de moi ça m'obsède je ne sens que ça.

Salut linec,

ton expérience me renvoie beaucoup à  la mienne, si ce n'est que je ne cherche pas (encore ?) à  arrêter complètement.

Après 10 ans de consommation quotidienne (3 ou 4 par jour en semaine, 7 ou 8 les jours de WE), aujourd'hui je consomme quand je le peux (autrement dit, quand je peux m'en procurer, ce qui n'est pas toujours facile, je n'ai pas de "plan" proche et dois faire des trajets considérables pour acheter mon graal). Mais quand c'est possible, j'achète 25 - 30 g, et tout part en environ 3 semaines... puis sevrage / abstinence pendant environ 3 semaines, puis on recommence.

Lors de mes "sevrages" réguliers,
1. pendant les 48 heures suivant mon dernier pétard, j'ai un peu le blues (mélange de mélancolie et de "pas trop le moral"). Puis ça passe.
2. pendant 4 ou 5 jours, j'ai du mal à  trouver le sommeil, je dors peu, et je transpire beaucoup. Après une semaine, je dors mieux et les sueurs nocturnes ont disparu.
3. durant une bonne semaine suivant le sevrage, l'appétit me manque, je dois me forcer à  manger et mes rations sont plus petites que d'habitude.

Pour le reste, j'ai encore une assez bonne mémoire, je suis toujours efficace et apprécié dans mon travail, je n'ai pas de bad trips quand je consomme, ni de sautes d'humeurs quand je suis forcé de ne plus consommer.

Comme toi, je suis confronté à  ce problème que quand j'en ai, je dois consommer (comme si j'avais un petit groupe de neurones qui joue le rôle du pote tentateur: 'Allez, juste un petit, puis ça ira vite, y'a juste qu'à  le rouler ... '). J'ai pourtant essayé de réduire ma consommation, histoire de faire durer mes 25-30 g plus longtemps (avec le but avoué de réduire mes périodes de sevrage, sans succès jusqu'à  présent).

Le coup du calendrier de l'avant semble une bonne idée ... pour quelqu'un de discipliné (ce que je suis, en général, pour tout un tas de choses ... mais pas pour la beuh). Si tu as essayé, cela a-t-il fonctionné pour toi ?

Et laisser son matos en dépôt chez qu'un de confiance ... Tu as essayé ? J'imagine que pour que cette solution soit efficace, il faut d'abord briefer le quelqu'un sur les doses, pour qu'il puisse te dire 'non' quand tu veux blaster tes limites pré-établies. Ou bien est-ce le regard de l'autre qui t'aiderait à  te limiter ?

Pour ma part, personne ne sait rien de ma consommation, je n'ai donc jamais tenté le coup.

Comme expliqué dans un autre sujet, quand je suis en sevrage forcé, je lis beaucoup et j'essaie de me focaliser sur les tâches ménagères "extra-ordinaires" (les trucs que tu ne fais que qqes fois par an, comme nettoyer ton allée, lessiver tes rideaux, dégivrage du frigidaire, ...).

Dernière modification par Phil-CB (17 mai 2017 à  15:40)

Merci à  vous deux...
Laisser chez une copine ça marchait bien, je pouvais me maintenir à  un splif/soir; mais j'aimerais me dire que je ne suis plus une fumeuse régulière.
Phil quand tu reprends, c'est parce que tu es habitué à  ce rythme des trois semaines ? Ou bien c'est parce que tu n'en peux plus et que tu craques ? Ou c'est un vrai choix d'alternance avec/sans ?

psychodi, avant quand je fumais nonstop si je tombais en panne c'était l'enfer, c'était obsessionnel, je retournais tout l'appart' pour retrouver une boulette, insomnies, énervement etc ...
Maintenant que c'est MON choix, bizarrement mon cerveau accepte et je dors/mange correctement.
Et oui le septième jour est souvent décisif chez moi, mais je croise les doigts aujourd'hui ça fait justement une semaine et j'aborde le weekend sereinement.
Je viens de déménager, et en effet de m'activer dans le rangement/déco ça m'aide, par contre la tonne de paperasse à  faire ça je la fuis comme de la peste et préfère croire que tout ceci n'existe pas

Par contre j'ai du accepter de ne plus fréquenter que mes collègues de travail, mes voisins et mes connaissances non fumeuses, pas facile à  accepter pour les autres mais bon la santé avant tout comme on dit