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prescripteur a écrit
Bonjour,
Non pas d'interaction significative. Par contre, après une intervention gastrique lourde il y a une période d'arret des boissons et aliments, donc a priori necessité de remplacer la metha par de la morphine en perfusion pendant plusieurs jours. Et la dose peut etre importante donc une surveillance s'impose.
Vois avec l'anesthesiste tous ces détails. Essaie d'avoir le maximum de durée de soins intensifs (surveillance de la respiration notamment = monitoring) , essaie d'avoir une PCA (possibilité de t'administrer des doses de morphine, mais avec des limites définies).
Amicalement
Bonjour prescripteur,je vais avoir recours à une chirurgie bariatrique d ici quelques mois.Je suis à peu prêt dans le même cas que Peka et je suis inquiet pour ce qui est de l anesthésie car n étant pas médecin je lis tt et son contraire sur le net donc je ne sais pas trop à qui ou quoi me fier.J ai entendu parler de bupré en anti douleur et tout le monde sait que derrière de la methadone c la dernière chose à faire.J ai lu un de tes posts ou tu disais être du métier donc je me remet à ton avis médical à ce sujet.J ai aussi entendu parler de « nubain » qui faisait comme la bupré où faisait même vomir durant le sommeil et aussi une histoire de curarisation et de torsade de pointe donc imagines tout ça dans ma tête de novice en la matière ...Et dans le protocole de chirurgie bariatrique on est exclu si on a un TSO,c est l association nationale des chirurgies d maigrissement qui me l a dit donc il m est impossible d en discuter avec l anesthésiste sous peine que tout le parcours du combattant nécessaire à cette chirurgie que j ai entammé ai était fait pour rien car c est pas d un claquement de doigt qu on obtient l accord pour cette intervention relativement lourde quand même mais bien moins qu il y a 10 ans avec les nouvelles technologies .Je te remercie d avance pour ta réponse qui j espère m aidera ainsi que d autres personnes dans mon cas car au delà de l aspect du risque lié à l anesthésie il y a aussi la culpabilisation du patient.Il y a quelques années quand j allais en free tt les week end j ai tt devoilé mes consommations festives à l anesthésiste pour une opération minime d une vingtaine de minute et j ai eu droit à presque une leçon de morale de l anesthésiste ,qui n était pas le même qu à la visite ,au bloc du genre « à cause de vous j ai fais une mixture spéciale car vous risquez 10 fois + qu un patient normal d avoir un accident anesthésique »
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Les troubles psychiatriques et les addictions peuvent constituer une contre-indication définitive ou temporaire à la chirurgie.
Parmi ces sept contre-indications, les quatre premières concernent directement l’évaluation psychiatrique et addictologique, ce qui témoigne de l’importance d’une telle évaluation. Si ces contre-indications ont longtemps été considérées comme absolues et définitives, il est désormais acquis que certaines de ces contre-indications peuvent être considérées comme relatives ou temporaires, sous réserve qu’elles aient pu être améliorées de manière prolongée grâce à une prise en charge appropriée [10,12]. C’est le cas par exemple des troubles du comportement alimentaire et des troubles liés à l’utilisation de substances, pour lesquelles il existe des prises en charge pouvant permettre d’obtenirune rémission ou un moindre risque de rechute. Si l’objectif de l’évaluation psychiatrique et addictologique a longtemps été de dépister les contre-indications pour déterminer à qui il faudrait interdire la chirurgie (rôle de couperet ferme et définitif),l’objectif actuel est plutôt de repérer ces troubles afin de pouvoir proposer à ces patients une prise en charge appropriée, avec comme objectif à moyen ou à long terme de pouvoir lever la contre-indication psychiatrique initiale en cas d’évolution favorable [10,12]. L’identification préopératoire d’une contre-indication psychiatrique de ce type doit systématiquement faire proposer au patient une prise en charge auprès d’un professionnel de santé mentale ayant des compétences dans ce domaine, qui sera disponible pour assurer un suivi prolongé et qui pourra solliciter à nouveau l’équipe chirurgicale pour une nouvelle évaluation lorsque la comorbidité aura été améliorée de manière durable. Dans l’idéal, et pour plus de facilité pour les patients et pour les soignants, il
13y a de nombreux avantages à ce que le suivi puisse être assuré par un psychiatre ou un addictologue de l’équipe multidisciplinaire, d’où l’intérêt de pouvoir bénéficier de ressources de psychiatres et d’addictologues dans les centres spécialisés dans la prise en charge de l’obésité. Bien qu’une telle organisation soit souhaitable, une prise en charge psychiatrique ou addictologique au sein du centre spécialisé n’est pas toujours possible et cela pose la question de la place relative du psychiatre ayant mis en évidence la contre-indication et du psychiatre ou du psychologue extérieur qui assurera le suivi. A notre connaissance, il n’existe pas de recommandation officielle permettant de répondre à cette question de manière consensuelle. Nous présentons ici un exemple de propositionde prise en charge en fonction de l’évaluation psychiatrique préopératoire, dans un centre où nous avons la chance de pouvoir proposer une prise en charge intégrée avec deux psychiatres addictologues :
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (28 avril 2019 à 09:44)
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Dernière modification par johan1616 (28 avril 2019 à 11:52)
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