[ Arrêt & Sevrage ]

Mon journal de suivi de sevrage à  la codé

Bravo; je ne sais qu'à  peine ce que c'est que la codéine et ce que ça fait de bien ou de mal, mais un journal de suivi c'est super; bravo encore.

J'en avais commencé un, qu'ils appellent un "carnet" sur Alcool Info Service parce que mon épouse trouvait que je picolais trop, et cette "solution" que j'avais trouvée m'avait permis de revenir à  une consommation raisonnable.

Et maintenant c'est la beuh qui me permet de ne pas avoir besoin d'alcool. Il me semble avoir lu que ça aidait à  décrocher de l'héro, et j'ai constaté moi même que les héroïnomanes qui fumaient s'en sortaient plutôt mieux que ceux qui ne fumaient pas; je ne voudrais pas faire de prosélytisme mal-t'à  propos, mais c'est peut-être à  considérer vis-à -vis de la codéine aussi. (ou pas, je ne suis aucunement médecin ni addicto'; simple constat)

porte toi bien, bises,
David

Merci pour vos réponses les foromeurs

J'ai préféré le faire à  la dure de dure car je me connais en dinimuant et donc en ayant la substance sous la main il va forcément y avoir un moment ou je vais craquer et en prendre plus que ce que la diminution ne le permettrai...

J'ai rdv chez mon médecin traitant le 8 septembre je vais encore en discuter avec lui pour voir si c'est plus raisonnable mais il faudra alors que ça soit mon mari qui garde les boites et me donne les cachets pour ne pas que je les ai sous la main...

Aujourd'hui J3 le pire bien sûr, la dia**, les frissons, les maux de tête, les larmes aux yeux mais quelque part je m'auto flagelle peut être un peu mais je me dis que je paie je me suis mise dans cette situation comme une gourde ben ça m'apprendra...
Le pire c'est que j'ai la pharmacie à  50m de mon boulot qui a une ordonnance pour du Daf codéiné délivrable pendant 2 mois et je pourrais en théorie aller chercher mes boites tranquillou payée par l'assurance. Mais je tiens bon, même si je crève intérieurement mais je sais que si mon mari se rend compte que je continue il me quittera je lui ai déjà  trop menti et il est fatigué de toujours être déçu de se rendre compte que je rechute à  chaque fois
Bref c'est dur je suis en plein dans les pires jours et j'en chie, heureusement que je suis au boulot et que ça me change les idées
Merci pour votre soutien

Alors tout à  fait d'accord avec toi!!! et je sais au fond de moi qu'il restera car ce n'est de loin pas la 1ère fois qu'il me "chope" à  lui mentir sur ma conso, qu'il cherche à  me faire réaliser que j'ai un problème et il est maintenant soulagé que j'ai entrepris la démarche d'aller en CSAPA et d'en parler au médecin.

Il me soutient bcp de manière générale et heureusement sinon ça aurait été 14 fois pire, là  au moins je peux lui envoyer un message pour lui dire que je crève de mal car en manque etc.

Je ne fais pas le sevrage pour lui principalement car je suis malheureusement très douée pour cacher les trucs et je le fais pour moi car j'en ai marre mais marre d'être efficace et heureuse avec un substitut de bonheur, un paradis artificiel

Absolument seul lui et ma meilleure amie sont au courant et ils sont là  en SAV si je suis devant une pharmacie prête à  craquer...
allez encore 48h et les symptômes physiques vont s'atténuer avec un peu de chance...
Le pire sera de gérer la baisse de toérance après une semaine ou deux en étant clean et ou tu te dis hummmmmm il me suffirerai d'une boite de Padéryl pour monter au sommet comme à  la belle époque car j'avoue que les derniers jours de conso les 800 mg que je m'enfilais ne me faisait plus rien et j'étais déjà  proche de la dose létale donc impossible d'augmenter...

Dis-toi aussi qu'effectivement un taux de tolérance bas garantit un effet mieux ressenti mais qu'il remontera d'autant plus vite que tu es une habituée du prod.
J'avais ça aussi avec l'héro, j'arrêtais pendant mes trois semaines de vacances et à  la rentrée c'était le top, suaf que ça durait pas trois jours avant d'avoir le ressenti "d'avant".
L'idéal, pour avoir cet effet top, serait un usage occasionnel. Mais quand on sait que l'on en est incapable, le mieux est de renoncer.

Si tu as le choix en cas de craquage oublie le paracétamol... et surtout pas une grosse dose si tu veux pas repartir à  presque zéro dans ton sevrage. La tolérance remonte vite et elle est descendue de toute manière, tu n'aurais pas besoin de grand chose pour percevoir des effets. Surtout pas de pamplemousse.
En même temps, peut-être qu'à  ta place j’appellerais le généraliste pour lui signifier que ça va pas. Il peut peut-être te prescrire un coup de massue en benzo le temps que tu passes le cap du sevrage.
Bon courage.

Hello,
J'ai lu une personne qui te disait que le sevrage à la dure n'est pas la bonne solution...
Et je suis d'accord avec lui.
Pour la ch**** pas de secret > loperamide (à discuter avec ton pharmacien), et en baissant ta conso, pas en arrêtant brutalement, tu te fais du mal pour rien, et rend ton décrochage encore plus dur (à mon avis).
Pour le manque d'appétit, renutryl ou fortimel max est une bonne solution de compléter ton alimentation. (Mais ça coûte cher...)
Sache que loperamide joue sur les récepteurs opioïdes et que cela soulage le corps et l'esprit (pas de surdosage, sinon tu vas avoir encore plus de douleurs dues à la constipation).
Aussi, Change tes rituels.... (Le matin ? Inverser café/douche ? Je dis une connerie pour l'exemple.... Le soir, prendre une tisane appropriée)

Sur la fin, perso j'ai acheté de l'actifed (1 sachet/jours, le soir), ça m'a aidé à dormir....

Bon courage !