Bonjour, bonsoir à toutes et à tous !
Mon pseudo est PensePositif, je suis âgé de 19 ans.
Ceci est mon 1er post que j'écris sur mon rapport avec les drogues. Je l'écris car apparemment ça fait du bien de parler de ça à de illustres inconnus, sans jugement, et même d'extérioriser le discours intérieur qu'est perpétuellement dans nos têtes. Cela fait longtemps que je traine sur Psychoactif (au moins 3 ans), m'imprégnant des histoires des autres pour éviter que la mienne tourne au désastre.
J'ai toujours eu une forme d'addiction dans mon existence. Quand j'étais jeune c'était le sport, puis ce fut les jeux vidéos et pour finir j'ai découvert les drogues.
J'ai commencé à consommer du
cannabis régulièrement à partir de 15 ans. A mon commencement, je fumais un
joint par jour, puis deux, puis je suis passé à en fumer entre 5 et 10 par jours.
Au début je ne fumais pas de
cigarettes, et je ne consommais pas d'
alcool ou très peu, car mon ami d'enfance de confession musulmane m'avait toujours forgé une opinion négative à propos de cette substance.
Puis vers 16 ans, un jour, j'ai fais ma 1ère cuite, et devinez quoi ? SURPRISE: j'ai adoré ça.
Alors j'ai commencé à boire de plus en plus, et je me suis mis à fumer des
cigarettes. (à l'heure actuelle je suis à plus d'un paquet par jour).
Puis vers 17 ans, quand les
cigarettes qui faisaient rire et l'
alcool ne faisaient plus les effets recherchés, c'est à dire l'euphorie et le déshinibiton, je suis passé aux drogues dures. J'étais vraiment impatient à l'idée d'expérimenter de nouvelles sensations.
J'ai commencé avec de la
MD en boîte de nuit avec un ami ayant déjà expérimenter la chose, mais qui ne comptait pas en prendre ce soir là . J'ai pris un
para, et j'étais aux anges: tellement d'empathie dans un corps et dans un esprit, c'était grandiose.
Ensuite, tous les weekends je tapais de la
MD ou des
taz. Et j'augmentais les doses au fur et à mesure des weekends, pour revenir à ce sentiment d'amour universelle que me faisait ressentir la "drogue de l'amour".
Toujours à 17 ans, j'ai accompagné un ami d'enfance qui mixait depuis quelques années déjà en free (ou autrement appelé teuf/tawa par les spécialistes du milieu). J'ai pris pour la 1ère fois du
LSD, un demi carton, c'était sympa, j'avais quelques hallus et un mood très "zen". Super drogue (sans doute ma préféré).
Puis j'ai testé la
coke, un peu contre mon gré (enfin l'
alcool n'a pas su me faire dire non), alors que je m'étais toujours promis de ne jamais me foutre quelque chose dans le pif dans le but de me droguer.
C'était sympa mais sans plus, j'ai surtout été choqué du fait que j'étais passé du mec complètement mort bourré, à un mec paré à affronter le monde sans le moindre soucis.
J'ai ensuite fais mon 1er
festival à l'étranger, qui durait 5 jours. J'ai bien entendu pris des
taz, repris de la
coke, et.... repris du
LSD: ça a été le meilleur trip de ma vie, 1 carton entier qui était super chargé, une expérience transcendentale de malade, une sorte de "télépathie" avec mon binôme de défonce, un mec super intelligent et très intéressant qui est un de mes meilleurs amis.
J'ai découvert les amis de Londres de mon meilleur pote avec qui je me suis direct bien entendu. Ils partageaient la même vision "débauche" que moi. Et surtout, les londoniens et la drogue, c'est quelque chose.
Je me suis très vite intégré au groupe, car un de ces anglais venait faire ses études dans la fac de psychologie que j'allais intégrer. Je me suis donc porté garant pour lui montrer la débauche parisienne.
Malheureusement, les soirées que je fréquentais me soulaient de plus en plus, j'en avais marre de tout ces bobos snobs autour de moi alors j'ai commencé à aller de plus en plus en teuf.
Je suis également aller à Londres voir comment ça se passait là bas, et là bas j'ai découvert la
kétamine. Quelle douce sensation d'être un imbécile heureux, rien comprendre et rire du fait que l'on ne comprend rien.
Bref j'ai continué à proder toute l'année, en mélangeant toutes les substances.
Le souvenir le plus marquant est le nouvel an à Londres où j'ai commencé par boire et tracé de la
coke. J'ai pris ensuite un
buvard de L quand la nouvelle année venait de commencer. J'ai ensuite tapé 0,3 de
MD dans une rave psytrance formidable, quelques balloons, puis un petit peu de K et de la
coke une fois revenu à la maison lorsqu'on continuait à tripper.
Puis lorsqu'est venu l'été, je me suis mis des caisses tout le mois de juillet, en repoussant les limites de mon corps. J'ai même finis au stand Techno+ en free, après avoir mélanger du L, trop d'
alcool et trop de K. J'étais spectateur de ce qui se passait: je ne pouvais plus bouger, ni même parler et il était 10H du mat, mon corps a commencé à me dire stop.
Ca devenait vraiment glauque, genre je me suis déjà retrouvé à taper des traces de C le matin avant d'aller en cours ou prendre de la K la veille d'un partiel....
En juillet, j'ai cassé avec ma petite copine pour m'en dégotter une selon mon coeur, qui ne prend rien, et ne fume même pas de
joint. Je suis retourné à un
festival de 5 jours où j'ai repris toutes les drogues que je connaissais. J'y suis allé avec un ami d'enfance qui lui ne prenait rien. Il a été choqué de ma consommation de drogue.
Alors depuis, j'ai arrêté les drogues dures. Cela fait bientôt 2 mois.
Je ne compte plus taper, car je trouve que cela risque de perturber mes relations sociales avec des amis non drogués et mes parents, et de me rendre sans intérêt à la longue.
Cependant je fréquente toujours mes amis brittish, qui eux ne voient pas pourquoi arrêter. Je ne compte pas les forcer à le faire non plus, mais à chaque soirée, ça se prod à mort et la tentation est grande. J'arrive à avoir le mentale pour continuer à dire "non", mais j'espère que cela va durer.
J'ai continué à fumer des
joints, même si cela me rend parano et associal mais je me dis que ça risque de faire trop pour mon esprit si je lui apporte pas sa dose de défonce hebdomadaire, je ne fume plus tous les jours mais presque.
Là c'est bientôt ma rentrée en 2ème année de fac, et j'aimerais tout stopper pour me plonger à fond dans mes études et être ce que je veux que l'humain soit.
Avez vous des conseils pour savoir dire non quand tout vos amis sont foncedé à la race à côté de vous et que vous vous ne l'êtes pas ? et que vous esprit vous dit "aller pas grave juste ce soir personne le saura ?" ?
J'ai 19 ans, et je souhaite sincèrement mettre de côté mes vices pour devenir quelqu'un de sain...
Par contre, clope,
bédo et tise, je vais continuer, en vue du fait que c'est socialement acceptable, même si j'aimerais quand même mettre un terme à ma dépendance au
cannabis (si vous avez des conseils je suis également preneur, cela fait au moins 2/3 ans que j'essaye d'arrêter définitivement, mais en vain....)
Merci à ceux qui ont eu la patience de me lire, gros bisous à vous tous et j'attends vos réponses, si vous avez des témoignages similaires, ou vécu une expérience similaire, ce serait super cool de me le(s) faire partagé(s) !
PEACE & LOVE :)