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Dernière modification par prescripteur (02 juin 2009 à 17:43)
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celophaneflower a écrit
...
Aujourd'hui, je veux m'eloigner de l'injection car je flippe de perdre mes amis. mais je ne trouve pas de solution de rechange.
Meme si ma pratique est espacee dans le temps, je sais que j'ai du mal a me passer du geste, et surtout de l'effet du produit injecte, je ne retrouve cette sensation dans aucune autre consommation. Je n'ai pas besoin d'un produit de substitution a proprement parler, et les anxiolytiques ne suffisent pas a palier cette envie d'opiacé ponctuelle....
Salut celophanefl.,
Bienvenue sur le forum...
Perso, moi ta situation ne me surprends pas ; j'ai connu cet état de fait (situation similaire) pendant plusieurs années. Pas d'accroche "réelle" (physique ou psychologique) à un produit ou un autre. Mais je n'avais pas non plus d'accroche à la seringue. Même si j'appréciais énormément la consommation ; de plus les produits étaient de meilleure qualité qu'aujourd'hui (avis perso) et je pense que leur potentiel d'addiction était plus puissant (quoique... on peut s'accrocher à de la m**** aussi)... D'ailleurs prescripteur n'est pas le seul à être surpris de ce genre de choses, mes toubibs l'ont tjrs été (enfin plus maintenant).
Mais là je parle d'une époque où je consommais rarement, pas forcément peu, mais surtout de façon très espacée dans le temps (comme ton témoignage) et sur des périodes allant d'un seul shoot à plusieurs jours. Donc tout est relatif aussi quant à la similitude de nos vécus.
Le seul "bémol" que je mettrais, c'est que régulièrement je faisais une "rotation" (volontairement) ; au lieu de prendre de l'héro, je prenais de la codéine par exemple, ou alors j'avais des périodes "coke", et plus tard ecstas. Cela m'a permis (la codéine je pense) de ne pas avoir à faire de "sevrage" d'héro et pour une raison qui m'échappe complètement, je n'ai jamais rien ressenti en me séparant de la codéine.
Aujourd'hui c'est pour moi un produit hautement addictif mais j'ai la force de ne pas tomber dedans et c'est une autre histoire...
Mais en revanche l'injection quoditidienne de Skenan (ultérieure de plusieurs années à mes dernières consos) m'a été "fatale" Et là l'addiction à la seringue est apparue avec l'accoutumance au produit. Forcément, à force de taper pour injecter, j'aimais bien "mon jouet" et le geste qui va avec surtout avec la souffrance physique qui disparaissait en même temps..
Et là force a été de constater que j'avais développé au cours des années une tolérance aux opiacés (sourde en apparence mais bien réelle) et une accoutumance qui s'est mise à galoper avec le skenan détourné. Et pour finir cela m'a conduit à 5 années de substitution à la méthadone... (5 ans que j'aurai franchement préféré passer à faire autre chose que de prendre ce fichu sirop...)
Je trouve que prescripteur t'a très bien répondu quant à ce que tu devrais faire ; il est bien placé pour te conseiller utilement. La seule chose que je pourrais dire c'est que si tu ressens, toi, une addiction à la seringue, essaies de tout faire pour ne plus en avoir sous la main et n'essaies pas sur une longue durée les shoots de sérum phy. Cela ne t'écartera pas du geste et de la pompe et ça risque de te frustrer et de devenir une "obsession".
Sois prudente avec le Skenan, il peut se révéler très addictogène (et en très peu de temps). Pèses bien le pour et le contre du plaisir que tu prends et des risques que tu encoures. N'hésites pas à venir poser des questions...
Bon courage
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Alain Will a écrit
Le seul "bémol" que je mettrais, c'est que régulièrement je faisais une "rotation" (volontairement) ; au lieu de prendre de l'héro, je prenais de la codéine par exemple, ou alors j'avais des périodes "coke", et plus tard ecstas. Cela m'a permis (la codéine je pense) de ne pas avoir à faire de "sevrage" d'héro et pour une raison qui m'échappe complètement, je n'ai jamais rien ressenti en me séparant de la codéine.
Trés certainement parce que comme tu l'a dit , tu a etait assez malin pour faire des rotations , et les molécules n"etant pas les meme , ca t'a permis de pas accrocher a la codéine.
Enfin c'est la premiere explications qui me viens a l'esprit , sans compter que chaque organisme est différent tu avais peut etre un seuil de tolérance a la codeine plus fort que d'autre
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Alain Will a écrit
... je connaissais des personnes ayant eu le "même début de parcours" que moi et qui sont un jour restées... "sur le trottoir"...
Même l'amitié, le soutien, l'aide, etc... rien n'y a fait ...
En me relisant, je ne voudrais pas non plus que l'expression d'être resté sur le trottoir soit mal prise ou comprise. Je dirais que certain(e)s à qui je pense en ce moment et dont la plupart malheureusement a disparu, sont partis "en vrille" ou en "cacahuète", comme vous voulez. Mais ni l'amitié, ni l'aide, ni le taf n'ont aidé, pas plus que la position sociale, ou autre...
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C'est pas parce que moi j'ai ressenti et vécu ça que ça serait la même chose pour quelqu'un d'autre. La meilleure des preuves en est que je connaissais des personnes ayant eu le "même début de parcours" que moi et qui sont un jour restées...
chaqun est différent et on a tous un organisme qui réagit différemment sur les molecule , certain vont finir plus vite accro que d'autres sur tel molecule et pas sur une autre :)
J'ai aussi vu un pote a moi qui consommai toujours avec moi de l'hero (il créché chez moi ) et on partageai tout niveau came.
Et pourtant , il est plus rapidement tombé accro que moi , ces premiers symptome de manque sont arrivé bien plus tot que moi , enfin bref on est tous différent :)
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Dernière modification par prescripteur (04 juin 2009 à 08:11)
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