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supersego a écrit
- pas de possibilité de contamination par les piqures de moustiques (c'est une question qui m'a été posée hier!)
- la différence de "sensibilité" entre hommes et femmes en ce qui concerne les rapports sexuels, les femmes sont plus exposées en raison des muqueuses vaginales...
et une réponse :
Bon les piqûres de moustique c'est pas possible. Pour deux raisons, d'abord pcq le virus est "digéré" par le moustique avant d'être ré-injecté (ça c'est la version officielle), ensuite et surtout parce que le moustique n'est pas un hôte correct ou suffisant pour le VIH (il n'y survit pas ; plusieurs causes, type cellulaire, température, etc...)
Voir ce site :
http://www.cyes.info/themes/sida/faq_sida.php
Quant à la différence entre l'homme et la femme, il faut pas aller trop vite. S'il y a éjaculation intra-vaginale (qu'est-ce que c'est bien dit ), le risque est important pour la femme car la quantité de virus inséminé peut être importante. Un éjaculat contient des millions de particules virales. Et parfois (même souvent tout autant) si le mec est sous trithérapie.
L'homme craint tout autant. Il n'est pas rare qu'il y ait de nombreuses lésions au niveau du gland et-ou du prépuce. Même si elles ne sont pas forcément visibles. Ce n'est pas une question "de surface" comme tu m'en as parlé Ségo, c'est une question de barrière "cutanée" (pour faire simple). Le gland peut être considéré comme une muqueuse même s'il est moins perméable que le vagin, mais au même titre que le col ou l'exocol.
De plus il faut savoir (mais ça se comprend) qu'après plusieurs rapports sexuels ou suite à un rapport "de longue durée" (à vous de juger la longueur...), le gland est fragilisé (le prépuce aussi, il peut présenter un léger oedème et retourné, il s'agit d'une muqueuse). Plus ça dure, plus la femme produit des sécrétions contaminantes. Donc au résultat, globalement et surtout médicalement parlant, un point partout, la balle au centre
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Deux études américaines viennent de confirmer les résultats d´une étude française sur le rôle de la circoncision masculine dans la transmission vaginale du VIH lors de rapports hétérosexuels en Afrique. Dans le cadre de ces essais, la circoncision masculine diminue le risque de transmission du VIH de la femme séropositive vers l´homme séronégatif entre 50 et 60 % (48 % dans l´étude en Ouganda [1], 53% dans l´étude kenyane [2] et 61% au cours du premier essai réalisé en Afrique du Sud [3]). Cependant cet effet positif, qui ne concerne que les hommes dans le cadre de relations hétérosexuelles, serait considérablement moindre à l´échelle de l´ensemble d´une population, parce que les femmes sont physiologiquement plus vulnérables que les hommes en ce qui concerne la transmission du virus du sida.
cependant à l'heure actuelle il est prématuré de conseiller la circoncision comme RDR face au VIH... les préservatifs (féminins et masculins) restent les seuls moyens de se protéger efficacement du virus lors de rapports sexuels, le reste relève tout simplement de l'inconscience!
Le risque est grand, en effet, de voir se développer, à l´échelon individuel, un sentiment de fausse protection chez les hommes circoncis. Or, ce risque n´a pour l´instant pas fait l´objet d´études comportementales, complément indispensable pour juger de l´intérêt réel de la circoncision. L´abandon du préservatif que pourrait entraîner une foi inébranlable dans les supposées vertus de la circoncision aurait des conséquences redoutables, tant en ce qui concerne la diffusion du VIH que des autres IST, pour l´ensemble des partenaires de ces relations non protégées.
(...)
Aussi, l´apport que pourrait (peut-être ?) fournir la circoncision en terme de baisse des contaminations pourrait très bien être annulé par un accroissement du no-kapote.
Dernière modification par supersego (14 août 2009 à 01:18)
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Aussi, l´apport que pourrait (peut-être ?) fournir la circoncision en terme de baisse des contaminations pourrait très bien être annulé par un accroissement du no-kapote.
et surtout :
Si la réduction globale de la transmission à l´échelle des populations est une bonne chose en théorie, on ne connaît pas encore les conséquences éventuelles de la circoncision pratiquée à une large échelle, sur le comportement et les représentations de la maladie. Le risque est grand, en effet, de voir se développer, à l´échelon individuel, un sentiment de fausse protection chez les hommes circoncis. Or, ce risque n´a pour l´instant pas fait l´objet d´études comportementales, complément indispensable pour juger de l´intérêt réel de la circoncision. L´abandon du préservatif que pourrait entraîner une foi inébranlable dans les supposées vertus de la circoncision aurait des conséquences redoutables, tant en ce qui concerne la diffusion du VIH que des autres IST, pour l´ensemble des partenaires de ces relations non protégées. Et il est consternant de voir que cette dimension n´a pas été prise en compte par l´OMS, ou par un chercheur comme Bertrand Auvert, qui ne témoigne d´aucune prudence dans la communication publique des résultats de son étude.
Sans parler du problème des contaminations qui pourraient survenir au moment de la circoncision (en particulier en Afrique puisque c'est surtout ce dont il s'agit dans l'article).
Bref la nature de leur article ressemble à un coup d'épée dans l'eau... Avis perso...
Act-Up a une fâcheuse habitude bien connue : soulever des lièvres de sa chasse gardée et tirer dessus ensuite à bout portant. Autrement dit : susciter une polémique (en général pas encore documentée "scientifiquement" et laisser les autres se déchirer entre eux, car ils finissent par reconnaître en peu de temps que le sujet évoqué n'en vallait pas la peine (faute de pouvoir aboutir eux-mêmes à une conclusion satisfaisante). Mais ces propos n'engagent que moi et ils ne doivent pas masquer certains états de fait d'Act-Up dont je connais bien le fonctionnement pour en avoir fait "partie".
Un autre point : Dire que ne pas utiliser de capote est de l'inconscience risque de ne pas plaire à tout le monde. Ici sur psychoactif.fr ça ne portera certainement pas très loin mais si tu fais un tour sur des forums ou des sites de personnes séropositives ou sérodifférents tu pourrais t'attirer les foudres de certain(e)s. Ce qui est valable pour les personnes concernées par le VHC ici. D'autant plus que pour celui-ci, sa transmission par voie sexuelle est du domaine de "l'aléatoire".
Pour rester dans le domaine du VIH, on parle ici des risques de contamination. Même la capote n'est pas infaillible... Elle reste néanmoins le meilleur outil de prévention. Mais elle peut être abîmée, ongles, dents, craquer, etc... si, si... (les piercings sont mauvais camarades...) et surtout elle peut être mal utilisée. Elle le sera d'autant plus de la part de personnes ayant un comportement modifié par la prise de produit(s).
Ton article est intéressant mais je pense qu'il s'agit d'une optique de RdR bien aléatoire et à prendre au conditionnel.
ps : merci de ne pas utiliser de couleur rouge pour mettre en exergue ton ressenti personnel
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supersego a écrit
...le préservatif reste le moyen le plus efficace pour éviter les contaminations, même si il n'est pas infaillible comme tu as pu le dire.
Je suis tout à fait d'accord et c'est ce que j'ai également dit : "elle [la capote] reste néanmoins le meilleur outil de prévention".
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bighorsse a écrit
en certains lieux d'afrique on utilise des organes d'enfants pour se protéger du sida....il faut donc voler des gosses, les tuer et les depouiller ....
O___O
Concrètement ils en font quoi?
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supersego a écrit
un rajout qui me semble intéressant sur la circoncision, qui semblerait réduire les risques de contamination chez les hétérosexuels (à manier avec prudence!!!):
j'ai bien dit que cette info est à manier avec précaution, et c'est ce qu'Act-Up explique également !!! mais je trouve ça intéressant, mais attention à l'usage qui en est fait!
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L'essai, réalisé en Afrique du Sud chez plus de 3000 hommes, démontre l'efficacité de la circoncision masculine effectuée à l'âge l'adulte. Les résultats de lŽessai ANRS 1265 sont présentés à la 3ème conférence de l'International AIDS Society sur Pathogenèse et Traitement du VIH qui se déroule à Rio de Janeiro du 24 au 27 juillet par une équipe associant des chercheurs de l'AP-HP et de l'Université de Versailles-Saint-Quentin regroupés au sein de l'Unité Inserm 687 en France, des chercheurs de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD) et la Société Progressus en Afrique du Sud.
L'étude a été menée à Orange Farm entre 2002 et 2005, dans la province du Gauteng en Afrique du Sud. Les jeunes hommes (18-24 ans) volontaires pour participer à l'essai ont été randomisés en deux groupes. Les participants du premier groupe ont été circoncis, les participants du second ne l'ont pas été. Une information sur la prévention des infections sexuellement transmissibles, en particulier sur le VIH, a été fournie aux participants tout au long de l'étude. Des préservatifs étaient offerts aux deux groupes. Le nombre de personnes qui se sont infectées au cours de l'étude était trois fois moins important dans le premier groupe (circoncis) que dans le second (non circoncis) (18 vs 51 contaminations). A la lumière de ces résultats, le comité indépendant chargé du suivi de l'essai (DSMB) a recommandé que celui-ci soit interrompu et que la circoncision soit proposée aux participants du groupe non circoncis.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ … tion_6841/
Un article très complet traitant du sujet sur le site de FIH (Family Health Inter.) :
« Notre position actuelle, c'est que les résultats obtenus sont assez convaincants pour suggérer un effet protecteur de la circoncision chez l'homme dans des contextes à fort risque de contamination par le VIH », indique le docteur Timothy Farley, attaché à Genève au Programme spécial de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine de l'Organisation mondiale de la Santé. « Mais rien ne prouve que l'on puisse effectivement réduire le nombre de nouvelles infections par le virus en favorisant la circoncision chez le garçon et chez l'homme ; il est tout à fait possible qu'un tel effort mine d'autres stratégies de prévention ».
Cette opinion est partagée par le docteur Michel Caraà«l, responsable à Genève du groupe de prévention du VIH au sein du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA. « Il est nécessaire que la communauté scientifique internationale étudie plus à fond la relation entre circoncision et prévention du VIH », conclut-il, « et il est trop tôt pour établir de claires directives dans ce domaine ».
Dans quelques pays africains, il semble que les hommes cherchent à se faire circoncire pour réduire leur risque vis-à -vis du VIH. Au Nigeria, « il y a aujourd'hui une demande croissante pour la circoncision masculine considérée comme un moyen de prévenir le VIH », confirme le docteur Ernest Ekong, médecin de la santé publique à l'hôpital de la base militaire de Yaba Lagos. En Afrique du Sud, de nombreux hommes se rendent dans les dispensaires locaux ou chez des médecins généralistes pour s'y faire circoncire pour raisons de santé, et c'est souvent leur femme qui prend le rendez-vous.1
Dans le monde, environ 20 % des hommes sont circoncis pour des motifs religieux, culturels, médicaux ou autres.2
http://www.fhi.org/fr/RH/Pubs/Network/v … umsion.htm
Il y est évoqué la complexité de la question :
La question devient encore plus compliquée quand on considère certains résultats suggérant que plus l'âge de la circoncision est précoce, plus son effet protecteur contre le VIH serait prononcé. Grâce à une étude réalisée en Ouganda auprès de 6.821 hommes, les chercheurs ont relevé des taux d'infection par le virus de 14 % chez les sujets non circoncis et de 16 % chez ceux circoncis après l'âge de 20 ans. Mais le second taux tombait à seulement 10 % chez les hommes circoncis entre 13 et 20 ans, et même à 7 % chez ceux circoncis avant l'âge de 13 ans.
Et surtout
Comment la circoncision peut-elle protéger l'homme contre une infection par le VIH ?
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Selon plusieurs études réalisées en Afrique, la circoncision diminuerait de moitié les risques de contracter le virus du sida. Mais de nouvelles recherches viennent de mettre en évidence qu'il existait un risque pour les femmes ayant des rapports sexuels avec un individu circoncis contaminé par le VIH.
Extrait :
La circoncision d'un homme séropositif ne limite pas les risques de transmission du VIH à ses partenaires féminines. C'est le résultat d'une série d'études menées en Ouganda et publiées vendredi 17 juillet dans la revue scientifique britannique The Lancet.
Entre 2005 et 2007, des recherches conduites au Kenya, en Ouganda et en Afrique du Sud ont révélé que la circoncision réduisait de 50 à 60 % le risque de contracter le virus du sida. À ce titre, en mars 2007, l'OMS incluait la pratique de la circoncision dans les possibles stratégies préventives de la maladie, une position qui a divisé les acteurs de la lutte contre le sida. Perplexe, le Conseil national du sida (CNS) disait alors craindre un relâchement des personnes circoncises qui pourraient considérer tout danger d'infection écarté. Pour le CNS, cela risquerait même d'accroître la transmission du VIH, par négligence.
Toutefois, l'OMS précise bien que l'on ne peut écarter ou remplacer les autres méthodes de prévention, un avertissement de taille au regard de cette dernière étude. "Le virus est présent dans le sperme. Un homme circoncis ne sécrète pas moins de sperme qu'un autre. Le risque de transmission du sida est donc équivalent pour le partenaire sexuel. En revanche, le prépuce de l'homme serait un site de contamination du VIH. Cela explique pourquoi les individus circoncis (qui ont subi une ablation du prépuce) ont moins de risques d'infection que les autres", explique au point.fr l'équipe du professeur Bertran Auvert, qui travaille pour l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur les moyens de prévention du VIH.
Quant aux homosexuels...
La circoncision n´est pas un facteur de protection contre les risques de transmission du VIH dans les rapports sexuels entre hommes, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), en date du 8 octobre 2008.
Si des essais cliniques conduits en Afrique ont démontré que la circoncision pouvait réduire de 50 à 60 % le risque de transmission du VIH de la femme à l´homme, la question se posait pour les hommes ayant des relations homosexuelles.
Le Dr Gregorio Millett des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a procédé à une méta-analyse de 15 études examinant le lien entre circoncision et taux d´infection du VIH et d´autres maladies sexuellement transmissibles. Ces études ont porté sur 53 567 hommes dont 52 % étaient circoncis.
Il en résulte que le risque d´une contamination par le VIH est très légèrement inférieur chez les sujets circoncis mais cette différence est statistiquement insignifiante.
http://blog.sida-info-service.org/2008/ … on-no-gay/
Sortez (couverts) y'a rien à voir !!
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Circoncision masculine et prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles
Plusieurs articles parus récemment font le point sur les différentes études menées dans le but d´étudier la circoncision comme moyen de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST).
à lire...
http://femmesida.veille.inist.fr/spip.php?article1190
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