Voilà, ma mère a prit de la
codéine quand elle était enceinte.
Bim! 20 ans plus tard me voilà addict à la
codéine.
Dans la famille de ma mère, j'ai un arrière grand-père, un grand-père, une tante, un cousin alcoolique. Ma mère m'a avoué avoir déjà eu des frayeurs quant à l'
alcool.
Moi je suis en
sevrage de
codéine, je me découvre une dépendance psychologique que je croyais être le lot des autres (moi je suis pas comme "eux" j'ai pas de problème moi m'voyez)
Mon medecin m'a parlé du risque de transmission d'une dépendance quand la mère consomme enceinte.
Soucis, durant ma grossesse, j'ai fait une fausse couche du jumeau de mon fils. L’hôpital a merdé, n'a pas vu que j'étais encore enceinte et je suis repartie avec du
tramadol et de l'accupan..et bien sûr ma
codéine. Je me suis un peu auto-médicamenté du traumatisme de me réveiller en sang et de risquer d'y passer.
Du coup pendant deux mois ça y allait, j'étais défoncée en permanence tandis que mon garçon se développait.
quand mon gynéco a enfin cru a ce que je disais, quand je lui disais que ça bougeait dans mon ventre, on a du tout arrêter par pallier, l'enfant ayant déjà été fragilisé par la fausse couche de son jumeau.
Bon c'est une bien longue histoire qui ne sert qu'a expliquer que mon fils a été shooté au
tramadol et à la
codéine durant ses 6 premiers mois.
Donc, logiquement, il y a un gros risque qu'il développe un comportement addictif. Mon copain a eu un père alcoolique par dessus le marché.
Quand j'avais 12 ans, ma mère m'a parlé de la
codéine. Elle m'a expliqué de faire bien gaffe, que c'était pas des bonbons, que son
sevrage avait été méchamment dur (elle a tout fait toute seule)
Elle en parlait sans arrêt.
Sauf qu'avec les migraines j'ai été mise en contact avec de la
codéine.
Mais là où ça pêche c'est que vers 20 ans, je sortais d'une relation amoureuse tyrannique, j'avais envie d'être une vilaine fille, d'avoir un petit côté dark, un petit plaisir transgressif.
j'ai donc littéralement créé une addiction chez moi, en en prenant religieusement tous es soirs...parce que je me basais sur le fait que
je savais que je développerais une addiction car
ma mère m'en avait parlé.Du coup je ne sais pas quoi faire pour quand mon fils sera en age de comprendre...je lui en parle ou pas? Qu'en pensez-vous? Vous abordez la question avec vos enfants? Vous pensez aux risques qu'ils développent une addiction à leur tour?