1 2
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
herngest a écrit
Tu ne redeviendras pas physiquement dépendant si tu reprends de la codéine ponctuellement pour des douleurs. Le danger est psychologique : facile de retomber dedans quand on a une raison légitime d'en prendre. Il pourrait être plus sûr de demander un autre antidouleur (même un autre opiacé, l'essentiel étant de ne pas avoir la même sensation qu'avec la codéine et donc d'empêcher les envies) si jamais tu dois subir une opération.
C'est la même problématique que le dernier verre ou la dernière clope, quand on est dépendant on a tendance à se tromper soi-même sur sa consommation, en reprendre "juste une fois" puis retomber dans une conso régulière.
Je suis plus ou moins du même avis , il faudra faire attention comme tu la dis au psychologique, envie d'en reprendre etc.
Mais attention car je pense que passer à un autre opiacés pourrait être une mauvaise idée, par exemple , imaginons qu'on lui prescrive du tramadol pour des douleurs, chez la plus part des personnes que je connais (même si ce n'est pas une généralités) ils auraient tendances à préférer le tramadol à la codéine et de ce que j'ai pu voir certains y accroche encore même plus vite qu'a la codéine
Donc , le message a retenir. Si on te remet un jour sous un anti douleurs opiacés , n'hésite pas à préciser que tu avais déjà eu des problèmes pour arrêté un traitement et que tu préfèrerais que la durée du traitement dépasse le nécessaire et reste vigilant sur tes doses, en essayant de faire de ne pas les dépassées, m'enfin voilà, ce genre de choses quoi.
Mais non parcontre tu ne retombera pas accroc physiquement en 1 semaine de traitement par exemple ^^ ça reste juste quelque chose à surveiller
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
MIAOU44 a écrit
Car statistiquement 95% d'entre eux auront rechuté ou compensé avec autre chose.
Salut,
J'ai lu plusieures fois ce 90% , 95% , 99%... (notamment sur le 'Gros' topic)
Pour moi il s'agissait d'une façon de parler, càd "l'experience nous dit que dans beaucoup de cas"..mais ça prête à confusion et je le vois repris ici et là comme une vérité scientifique.
Existe il réellement une étude statistique concernant l'échec des sevrages secs?
Autrement je propose qu'on utilise "d'après notre experience", "souvent" , "pr la plupart des personnes" etc..
Car quand une personne motivée par un sevrage sec et voulant eviter un tso lit 99% d'échecs, sa logique lui dit qu'il n'y a aucune chance, c'est mathématique.
Je ne remets pas en question ceux qui font part de leur experience, souhaitent aider et mettent en garde mais je pense que mettre en avant des chiffres comme ça, si il ne sagit pas de reelles statistiques, peut etre contre productif.
alors 1 personne sur 5, sur 10, 20,100? on parle du sevrage de la codéine, des opiacés, de tout ? (les paws et les dépressions existent dans d'autres sevrages également). des conso longue durée, moyenne?
Tout ça me semble flou et très subjectif. Si il s'agit d'un chiffre (lequel?) sortant d'une étude, mea culpa.
--
Concernant la compensation, je pense comme Codo67 qu'elle fait parti de l'arret de la codé (comme l'abandon et le désinteret pr certaines choses fait partie de la conso). Alors oui, vers des choses plus 'saine' ou plutôt qui vous conviennent et le sevrage dégressif(idem ou tso) permet de faire la transition en douceur (le fait de compenser est d'ailleurs une clé du sevrage dégressif,selon moi, car sinon la dép. psy au "dernier(s)" petit cachet peut devenir plus grande qu'elle n'était à la conso initiale).
Dernière modification par charliz (11 août 2017 à 09:09)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par charliz (11 août 2017 à 11:36)
Hors ligne
Hors ligne
Projet thérapeutique global
et inscrit dans le long terme
On a vu précédemment que la question des rechutes fut l’une des
raisons essentielles de la prise de conscience de la nécessité d’inscrire
le traitement des toxicomanies dans une perspective thérapeutique
globale et de longue durée. Les travaux d’évaluation de
l’efficacité des cures de sevrage aux opiacés mettent en évidence
que les taux de succès (abstinence à six mois) sont médiocres
(10, 11) avec des taux de rechute à six mois se situant selon les
études entre 50 et 90 % (pour une première cure, les taux de
rechute se situent entre 90 et 100 %). Ces données confirment
la nature volontiers récidivante voire chronique de la toxicomanie
aux opiacés. Le traitement doit dès lors nécessairement
s’inscrire dans le long terme.Dr Jean-Michel Delile*
* CEID de Bordeaux,
Bref, non ces taux de 90% de rechute ne sortent ni de nos expériences individuelles (quoique, en fait, on confirme ), ni de notre chapeau...Il existe depuis les années 70 pléthore d'études qui confirment ces taux de rechutes en cas de sevrage sec et trop rapide...Il est bien évident que l'on tient compte de l'aspect psychologique du problème qui est, comme nous n'arretons pas de le répéter, le plus important...
Pour le fun cette étude canadienne, qui confirme que l'occultation systèmatique et volontaire de la notion de plaisir au sujet des addictions et de la substitution des opiacés est vraiment la clef et n'est entravée que par cette saloperie de morale à la con...
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sa … _6419.html
Dernière modification par Mascarpone (11 août 2017 à 11:51)
Hors ligne
Dernière modification par Sevragemaso (11 août 2017 à 13:06)
Hors ligne
Dernière modification par Mascarpone (11 août 2017 à 13:45)
Hors ligne
Dernière modification par charliz (11 août 2017 à 15:04)
Hors ligne
Dernière modification par Mascarpone (11 août 2017 à 15:05)
Hors ligne
Dernière modification par charliz (11 août 2017 à 17:25)
Hors ligne
Hors ligne
Codo67 a écrit
Sur les autres drogue les 95 % sont peut être fiable mais sur la codeine Avec un public qui peux avoir "toucher que à ça" j'attend de voir un vrai RetEx...
Peu importe quel est l'opiacé, par contre, si celui ci a été pris uniquement pour des problèmes de douleur, si la douleur est gérée par ailleurs, là, les taux de rechute n'ont rien avoir sans doute...Mais s'il s'agit d'une addiction par recherche d'effet psychotrope, morphine, codéine ou héroine à mon avis, c'est même combat
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Scarface a écrit
Je crois avoir le droit de dire à ceux qui sont pour le 95% que cest une énorme connerie...car je ne pense pas avoir gagné au loto des 5% mais je pense surtout que c'est une question de volonté de décrocher.!
Ras le bol de répéter 1000 fois la même chose
Mais oui, bien sûr... Après un siècle et plus de statistiques et d'expériences à travers le monde entier, après des milliers de témoignages ici et ailleurs qui démontrent le contraire, Tout le monde sait bien que la volonté c'est la clef d'un sevrage réussi ceux qui rechutent sont tous des lavettes sans aucune volonté c'est de notoriété publique
Scarface a écrit
Certe pour ceux qui font un sevrage sec pour la première fois ce sera plus difficile que pour des vieux tox comme moi
C'est exactement le contraire...
Rappel: Un sevrage réussi, c'est un sevrage où 1 an après on n'a encore rien repris et où l'on vie parfaitement sans ressentir aucun manque du produit...Et ça n'est pas 5 jours, 10 jours ou même un mois à en chier pour passer les mois suivants à angoisser, être déprimé et penser sans cesse à serrer les dents pour ne pas recraquer ou compenser par un autre produit...A bon entendeur....
Dernière modification par Mascarpone (13 août 2017 à 17:52)
Hors ligne
1 2
[ Forum ] Première fois - Prise de purple drank questions Codéine
|
2 | |
[ Forum ] Expériences - Codéine, cinq mois après le 12 juillet
|
95 | |
41 | ||
[ PsychoWIKI ] Codéine, effets, risques, témoignages | ||
[ PsychoWIKI ] Usage, abus et addiction à la codéine et au tramadol | ||
[ QuizzZ ] Risquez vous une overdose d'opiacé ? (heroine, morphine, methadone)
20033 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
||
[ QuizzZ ] Testez vos connaissances sur les overdoses d'opiacés
20153 personnes ont déja passé ce quizzz ! |