Quelqu'un aurait il un lien scientifique qui explique ce phénomène?
Sont ce juste des "impressions" en chacun de nous (on est assez nombreux quand même
) ou y a t-il vraiment une raison chimique à cela?
Car, comme je le disais plus haut, il se passe quand même un truc assez contradictoire en apparence
: Pour la
codéine (et peut être pour d'autres opi per os, i don't know...) si la montée semble être potentialisée par l'
alcool, il semble que l'élimination aille plus vite aussi (cf: le manque arrive plus vite), quant à l'
héroine, j'ai vraiment remarqué que pour moins la sentir, le meilleur truc est d'avoir picolé avant
Je dis contradictoire, car si on a clairement l'impression de moins la sentir, on sait aussi de source sûre (et, hélas, de multiples expériences malheureuses à l'appui...), qu'en réalité, on flirte dangereusement avec l'od quand on mélange
opiacés et
alcool...
Je répète (comme dhab
), mais j'ai constaté des dizaines de fois où, les gens qui étaient plutôt de bons buveurs avant, devenaient quasi abstinents quand ils se retrouvaient addicts à l'
héro (ce qui serait plutôt le contraire avec une addiction à la
coke...) et j'ai hélas, aussi pu constater combien ont facilement (parfois lentement, mais sûrement) plongé à corps perdu dans un alcoolisme grave après s'être séparés définitivement des
opiacés...J'ai plusieurs copains (qui étaient de trés petits buveurs avant l'
héro) qui ont finis leur vie avant 55 ans dans un état que je ne souhaite à personne (se vidant de tous les côtés sur eux, ne sachant plus même comment ils s'appellent, ne reconnaissant ni leur femme ni leur enfant, le foie totalement détruit ainsi que le pancréas, la gorge, le cerveau et j'en passe..) Et je ne parle pas d'un ou 2 potes, mais de bien plus que ça...Certains étant sous
TSO, d'autres ayant stoppé avant leur arrivée en France. Et j'ai des potes qui vivent encore mais qui prennent le même chemin...
Mon quasi seul vrai ami (que je vois peu, mais que j'ai au téléphone au moins 1 fois l'an) semble suivre ce dangereux chemin au fil des ans...Ca fait bientôt 25 ans qu'il a fait son dernier shoot d'
héro , depuis qu'il a perdu son boulot il est de + en + ivre à chaque fois que je l'ai en ligne et même son fils l'a un peu "renié" à cause de ça (ce qui n'arrange pas son état...). La dernière fois, je lui avais même conseillé de voir un toubib et de se mettre sous sub (même une toute petite dose, histoire d'avoir une béquille , selon moi, bien moins dangereuse pour sa santé que les 8.6 qu'il s'enfile à la chaine) C'est pourtant lui qui a conduit un de ses meilleur pote jusqu'à la fin (avec des tuyaux partout, le cerveau en bouilli et se pissant et chiant dessus etc...), il a vu vers quoi il est en train d'aller...Il était ok avec moi pour le sub...Mais, je crois qu'il n'a pas fait la démarche...
Un autre pote d'adolescence, lui, est dans le déni total de son alcoolisme et comme il a renié totalement ce qu'il a été ( un "drogué"
qui aimait fumer du
cannabis, shooter de la
coke et addict à l'
héro durant 20 ans), c'est même pas la peine de lui parler d'autres "béquilles" que celles parfaitement acceptées par la société, à savoir l'
alcool et les
AD, benzos prescrits par un docteur...Les
TSO, C'est pour les drogués et il n'en est plus un depuis plus de 20 ans (selon lui et ses idées bien arretées sur la question) Mais quand je le vois, ne plus même se souvenir d'un coup de fil qu'il a passé quelques heures avant et qui a duré 1h...Alors, je précise, qu'il n'était pas ivre...
Bref, l'
alcool et les
opiacés, sont à la fois des "ennemis" et des frêres. Même moi qui ai toujours presque détesté l'
alcool (son
gout et ses effets), qui en ai bu trés trés peu dans ma vie au point de passer pour un alien ou un empêcheur de "faire la fête" à chaque repas de famille, anniversaires, mariages etc...J'ai eu ma période où je buvais au moins 1 ou 2 bières fortes/jr quand j'ai arrété l'
héro il y a plus de 25 ans. Parce qu'il fallait bien "compenser" et qu'on ne décroche pas de dizaines d'années d'
héro comme par un coup de baguette magique
Mais, moi, justement, j'étais à l'abri, car si il y a bien une addiction qui ne me tentera jamais, c'est celle de l'
alcool. Au pire, je serais direct retourné aux opi, quels qu'ils soient.
Pour finir, j'ai aussi cru remarquer que ceux qui n'ont jamais lâché le
cannabis (je parle toujours des héroinomanes), sont beaucoup plus nombreux à ne pas s'être laissés "prendre" par une conso d'
alcool démesurée. Qu'en pensez vous?