Les overdoses aux opioïdes se multiplient et inquiètent

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psychic homme
Psycho junior
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Le nombre de patients traités par ordonnances d’antalgiques opioïdes forts (morphine, oxycodone ou fentanyl), soit un demi-million de français, a augmenté de 74% entre 2004 et 2015. Entre 2012 et 2015, 12 076 patients au total ont été hospitalisés plus de 24 heures pour overdose aux opioïdes (hors suicide), selon des données récentes du Programme de médicalisation des systèmes d’information. Le nombre de décès est passé de 1,3 par million d’habitants en 2000 à 3,4 par million en 2014. Ces chiffres sont en dessous de la réalité et on est loin du profil classique de l’usager de drogues. Sur la période analysée, 40 % des hospitalisations concernaient plutôt des femmes, d’âge médian de 62 ans, sans diagnostic de cancer, sans addiction identifiée ni traitée, ni chirurgie récente, et bénéficiant très souvent (70 % des cas) de délivrances d’antalgiques opioïdes dans les trois mois précédant l’overdose. Des problématiques de mauvais usage de ces traitements, en automédication (armoire à pharmacie familiale), ou sur prescription peuvent être évoquées. La finalité est parfois différente de la douleur (anxiété, sommeil, moral…), avec un risque d’accoutumance, voire de véritable addiction. Si l’épidémie de dépendance aux opioïdes qui sévit en Amérique du Nord (64 000 décès par overdose aux Etats-Unis en 2016) n’a pas atteint la France, les chiffres n’en demeurent pas moins préoccupants.

Source : lemonde.fr/sciences 07/11/2017

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groovie
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Les prescriptions d’opioïdes forts ont explosé. En 2015, plus de 66 % de Français ont bénéficié d’au moins une ordonnance d’un médicament antalgique – les plus utilisés en France – et, pour 17,1 % de la population, d’un antalgique opioïde, soit plus que pour les benzodiazépines (13 %), selon les données de l’Observatoire français des médicaments antalgiques (OFMA).

Les antalgiques opioïdes sont répartis entre ceux dits « faibles » (comme la codéine,...

l'article gratuit coupe là dessus ^^


En même temps vu que le systeme fait les crevards sur la codéine, quand t'as des douleurs le tramadol et les autres opiacé forts seront privilégiés

Ah ça ils veulent pas d'od, pas d'addiction, pas de douleur (c'est un droit depuis quelques années) , pas de prescription peut être?
faudra avoir un certificat de douleur supérieur à 8/10 pour avoir autre chose que du paracetamol en 2020 big_smile

bien entendu ils vont bannir le kratom après la codé ^^
et si ils étaient à court de pavot, donc ils redirigent le pavot utilisé la codé pour les autres médicaments^^


Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org
https://www.psychoactif.org/sintes
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Mélatonine2 homme
Poison de rêve
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La suite de l'article m'intéresse également, si quelqu'un peut partager !

1965, l'acide tombe en pluie sur San Francisco.

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psychic homme
Psycho junior
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L’inquiétante multiplication des overdoses aux opioïdes
Le nombre de patients traités par ordonnances d’antalgiques opioïdes forts, comme la morphine, l’oxycodone ou le fentanyl, a bondi de 74 % entre 2004 et 2015 : un demi-million de Français sont concernés.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 07.11.2017 à 16h32 • Mis à jour le 07.11.2017 à 16h34 | Par Pascale Santi

Si l’épidémie de dépendance aux opioïdes qui ­sévit en Amérique du Nord (64 000 décès par overdose aux Etats-Unis en 2016) n’a pas atteint la France, les chiffres n’en demeurent pas moins préoccupants. ­Entre 2012 et 2015, 12 076 patients au total ont été hospitalisés plus de 24 heures pour overdose aux opioïdes (hors suicide), selon des données récentes du Programme de médicalisation des systèmes d’information, dévoile le professeur Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Le nombre de ­décès est passé de 1,3 par million d’habitants en 2000 à 3,4 par million en 2014. Et ces chiffres sont sous-estimés.
Qui sont ces patients ? « 40 % de ces hospitalisations sur cette ­période concernaient plutôt des femmes, d’âge médian de 62 ans, sans diagnostic de cancer, sans addiction identifiée ni traitée, ni chirurgie récente, et bénéficiant très souvent (70 % des cas) de délivrances d’antalgiques opioïdes dans les trois mois précédant l’overdose. Cela nous préoccupe, constate ­Nicolas Authier. Dans une situation possible de douleur non cancéreuse, cela évoque des problématiques de mauvais usage de ces traitements, soit en automédication (armoire à pharmacie familiale), soit sur prescription. La finalité est parfois différente de la douleur (anxiété, sommeil, moral…), avec un risque d’accoutumance, voire de véritable addiction », poursuit le spécialiste. On est loin du profil classique de l’usager de drogues.


Les prescriptions d’opioïdes forts ont explosé. En 2015, plus de 66 % de Français ont bénéficié d’au moins une ordonnance d’un médicament antalgique – les plus utilisés en France – et, pour 17,1 % de la population, d’un antalgique opioïde, soit plus que pour les benzodiazépines (13 %), selon les données de l’Observatoire français des médicaments antalgiques (OFMA).
Les antalgiques opioïdes sont répartis entre ceux dits « faibles » (comme la codéine, le tramadol et la poudre d’opium) ou dits « forts » (comme l’oxycodone, la morphine et le fentanyl). Le fentanyl est cent fois plus puissant que la morphine et cinquante fois plus que l’héroïne. Le nombre de patients traités par ordonnances d’antalgiques opioïdes forts a bondi de 74 % entre 2004 et 2015 : un demi-million de Français sont concernés.
Ces données préoccupent les autorités sanitaires et notamment l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui exerce une surveillance active de ces médicaments. Ce n’est pas forcément suffisant. D’où la démarche de l’OFMA, qui s’est constitué à partir de l’équipe Inserm 1107 Neuro-Dol de l’université Clermont-Auvergne et du CHU de Clermont-Ferrand. Son site Web sera lancé lors du congrès de la ­Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD) du 16 au 18 novembre (Ofma.fr).
Risque « évitable »
A l’aide des bases de données de santé et de celles du Web (réseaux sociaux, forums…), l’OFMA s’attache à la détection des signaux ­faiblesde mésusage. « L’observatoire est en quête de financementsqui doivent lui permettre de rester indépendant des laboratoires pharmaceutiques », rappelle Nicolas Authier, qui insiste : « Le risque de mésusage et d’overdoses est ­évitable. On peut anticiper un problème de santé publique majeur, il faut réellement se mobiliser. » Cela, tout en « s’assurant de préserver un accès large aux antalgiques opioïdes pour les patients qui doivent en bénéficier ». La démarche n’est pas de restreindre mais de sécuriser. Si ces molécules sont efficaces pour certains patients, notamment les douleurs liées au cancer, les opiacés forts sont souvent utilisés de façon inappropriée dans des douleurs chroniques non cancéreuses et notamment pour les céphalées migraineuses, la fibromyalgie… « On voit trop souvent des patients arriver sous patch de fentanyl depuis des années, par exemple, et dont la douleur n’est pas soulagée, mais qui sont complètement toxicos », constate une spécialiste.


L’objectif est donc de renforcer la diffusion des règles de bon usage des opioïdes auprès des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, dentistes, ­infirmiers), mais aussi auprès des malades, notamment à travers les associations de patients, en ­responsabilisant sur l’automédication ­familiale. Pour Nicolas ­Authier, il faut aussi envisager, comme aux Etats-Unis, de prescrire aux personnes qui souffrent et sont traitées par un antalgique opioïde un kit de naloxone (antidote de l’overdose aux opioïdes) pour lequel une autorisation de mise sur le marché vient d’être ­accordée en France.
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Double merci pour cet article ,ça valait le coup !
 
Merci beaucoup pour l'article !

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psychic homme
Psycho junior
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holafactor homme
Nouveau membre
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Ben ça m'étonne qu'à moitié.

L'usage s'est banalisé codéine, tramadol, l'héroine de Mr et Mme tout le monde...

Sincèrement fut un temps où imaginer prendre des médocs comme la codéine c'était inimaginable pour un jeune.

Je ne comprends toujours pas la mode du lean mais pour moi on est dans un état psychiatrique déplorable. Faut vraiment pas s'étonner si les gens cherchent par tous les moyens à s'échapper.
La nouveauté c'est qu'aujourd'hui ça ne concerne plus les "marginaux".

Perso je ne vois vraiment pas pour quelles raisons on ne serait pas touché par la crise des opioides. Forte consommation de médicaments, dépression économique, on va se prendre cette crise en pleine gueule et après ce sera Doliprane pour tout le monde! N'attendez aucune sympathie des médecins dans leur ensemble : on a bien vu avec la codéine leur grande empathie!

En plus de ça on avait le diantalvic qui fonctionnait bien pour la douleur mais syndrome maman de pauline en suède, l'europe prend le relai et au revoir le médicament qui fait du bien. Plus que codéine tramadol et morphine !

En tout cas les dealers doivent se frotter les mains, tous les jours de nouveaux clients à servir...

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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4222 messages
Perso, je considère, justement, qu'il ne faut pas tout mélanger et tout confondre: Autant, et même s'il est vrai que pas mal de gens tournaient à la codéine depuis des années et pas forcément pour de "bonnes" raisons (selon l'ANSM), autant cela, et même depuis plus de 50 ans, n'a jamais vraiment posé un grave danger pour la santé publique...Par contre, avec les opioïdes forts, c'est une autre paire de manche...Les risques et les conséquences à long terme ne sont pas les mêmes, mettre quelqu'un sous fentanyl pour une fracture de la clavicule par exemple, à mon avis, c'est abuser par exemple, de même que pour la fybromialgie où l'efficacité de cette molécule n'a pas été prouvée, loin de là (alors, moi, toxico dans l'âme wink bien sûr, ça m'arrangerait plutôt un toubib cool avec ce genre de molécule, mais sérieusement, c'est pas raisonnable...

Pour le Di Antalvic, le remplacement par le tramadol a été une énorme bourde (et pourtant, je detestais le di antalvic (d'un point de vue effets psychotropes) mais il faut reconnaitre qu'il faisait le boulot sans occasionner d'effets secondaires dangereux ou pénibles à long terme ce qui n'est pas le cas du tramadol avec ces effets seroto et sa déconcertante facilité à rendre les gens accros...

Bref, à force de soit diaboliser les opis ou soit de faire porte nawac avec, on va encore se retrouver dans une situation où des malades devront souffrir sans être soulagés tant les toubibs auront la crainte (soit des autorités, soit des effets dangereux)de les manier et de les utiliser à bon essient quand ça serait nécéssaire...Il y a des toubibs qui ont le stylo qui tombe en panne dès qu'il s'agit de remplir une ordo sécurisée, mais qui font de l'écriture automatique quand il s'agit de doliprane ou de benzos...C'est pathétique parfois...

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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psychic homme
Psycho junior
Inscrit le 27 Jul 2017
488 messages
Selon un rapport des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), les services d'urgence hospitaliers des Etats-Unis ont enregistré une hausse de près de 30 % du nombre de patients (soit 142 557 cas) admis pour overdose d'héroïne, de fentanyl ou d'antidouleurs entre juillet 2016 et septembre 2017.
Dans un commentaire à ce rapport, Anne Schuchat, directrice par intérim, indique que ces « données des services d'urgence sont en mesure de signaler la hausse alarmante des overdoses liées aux opiacés », même si les données concernant les certificats de décès ne sont pas encore connues. « L'épidémie qui se propage rapidement affecte à la fois les hommes et les femmes et des personnes de tous âges. Elle ne s'arrête pas aux frontières des États ou des comtés et elle est en hausse dans toutes les régions des États-Unis ».
En 2016, 63 632 personnes sont mortes d'overdoses aux États-Unis, soit une hausse de 21,4 % par rapport à 2015 selon les CDC. Près de deux tiers des overdoses mortelles en 2016 impliquaient des opiacés obtenus grâce à une ordonnance, procurés illégalement ou les deux.
Cette hausse inquiétante met l'accent sur les besoins de prévention et d'amélioration des protocoles post-overdose soit en termes d’éducation, soit par la mise à disposition de naloxone.

Source : Le Quotidien du Médecin 07/03/2018

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