J'irais dans le même sens que Krash.
Des prises trop rapprochées peuvent avoir tendance à isoler. "Trop rapprochées", ça peut aussi vouloir dire 3 ou 4 fois par an si tu ne prends pas le temps d'intégrer les prises de conscience obtenues sous champignons à ta vie de tous les jours.
C'est compliqué, effectivement, de parler du contenu des trips à des gens qui n'ont jamais pris ces substances. En revanche, il est possible de te comporter d'une manière qui permettrait une ouverture de la discussion. Pas forcément besoin de parler de fractales, de décorporation et de télépathie pour ça, si tu vois ce que je veux dire.
Il m'est déjà arrivé de me dire qu'il était temps de faire une pause dans les prises de psyché (alors que je suis plutôt du genre raisonnable, à tripper entre 4 et 8 fois par an) quand je réalisais que le contenu de mes trips n'était qu'harmonie, amour inconditionnel et connexion et que dans la vie de tous les jours je devenais un poil monomaniaque, à ne parler que de ça, à vouloir convaincre les autres et que, du coup, ça m'isolait, en me faisant passer pour le mec bizarre, un peu perché. Du coup, ma vie allait complètement à l'encontre des valeurs qui me semblaient importantes. Parfois, sur le chemin des psyché, des périodes sans prises apportent davantage d'infos que les trips eux-mêmes, à mon humble avis.
Pose toi peut-être la question sous cet angle là: est-ce-que grâce aux prises de
truffes ta vie va dans le sens que tu désires ou est-ce le contraire? Dans ce dernier cas, une pause pourrait être la bienvenue!
Et tu pourrais effectivement en profiter pour faire le point avec un(e) pro (par exemple un(e) psychologue dans un
CSAPA, qui saura peut-être mieux de quoi il retourne par rapport aux psychédéliques) par rapport à cette sensation permanente d'être jugé ou critiqué, qui risque de finir par devenir gênante à force.
Prend soin de toi en tous cas!
Dernière modification par Teona Nacatl (24 décembre 2017 à 20:43)