Anesthésie et substitution

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dominik
Nothing about us without us
Inscrit le 03 Nov 2006
2 messages
Bonjour,
je suis sous subutex et je vais avoir une anesthésie générale en janvier. Que dois-je dire à 
mon médecin, à  l'anesthésiste ? Est-ce qu'il y a des trucs que je ne dois pas faire/pas
prendre avant et après ?
Merci davance !

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binbin
Nouveau Psycho
Inscrit le 24 Nov 2006
50 messages
déja il faut absolument que tu leur dise que tu est sous traitement on ne sais jammais si il y a un problême durants l'opération est qu'il t'injecte de la morphine bonjour les dégats aprés ton opération il se peut qu'il t'oblige a faire un sevrage a cause de ça. les autres seront certainement mieux te répondre que moi

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big
Psycho junior
Inscrit le 25 Sep 2006
205 messages
oui il est absolument necessaire de dire à  l'anesthésiste quels sont les médicaments dont tu fais usage afin d'éviter de mauvaises surprises; tu t'exposes à  leur jugement,leur méfiance aussi mais t'as pas le choix pour TA vie

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catherine
Nouveau Psycho
Inscrit le 27 Oct 2006
157 messages
Dominik,

Il y a plusieurs années (75), alors que la défonce n'était pas à  la mode comme aujourd'hui, je suis passée sur le billard, pour un avortement, du moins les suites (curetage) et je n'ai pas voulu dire que je me défoncais. Au moment de l'anesthésie, le mec me dit vous comptez jusqu'à  trois et vous ferez de beaux rêves... 17, 18, 19 etc... Je ne dors toujours pas, là  je finis par lâcher devant le regard incrédule de l'équipe:" je prends beaucoup de cachets pour dormir!"
Paniqué le mec rajoute du "Palf" dans la perfusion et je finis par m'endormir.
Le hic, c'est que je me suis réveillée pendant l'anesthésie en hurlant, ça je ne m'en souvenait pas au réveil, mais, les femmes qui attendaient pour passer sur la table pour le même truc que moi, ne voulaient plus se faire cureter, croyant que l'opération se faisait à  vif.
Quand aux toubibs qui venaient me prendre la tête et m'engueuler, je n'ai pu les esquiver qu'en me sauvant de l'hosto, ce qui avec le recul n'est pas très malin j'en conviens.
Donc, pour le cocktail subutex et produits anesthésiants cela risque de te causer beaucoup d'inutiles problèmes en te taisant.
par contre, comme te l'ont dit nos ami(e)s avant moi, en expliquant à  l'anesthésiste la posologie et la nature de ton traitement substitutif tu t'éviteras de sérieux ennuis...
Big up mec, on est là ...Cat

Dernière modification par catherine (30 avril 2009 à  12:41)

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big
Psycho junior
Inscrit le 25 Sep 2006
205 messages
moi aussi il m'est arrivée de me réveiller en pleine opération -un simple kyste - tout cela parce que j'étais en manque et que je n'ai rien dit.Crois nous parles leurs en

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
TREEEEEEEEEES TRESSSSSSSSSS MAUVAIS SOUVENIR !!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce qui va suivre est d'une importance capitale si tu veux vivre ton opération de manière sereine... et là  je te parle de ce que je connais TREEEEEEEEES bien car j'ai eu une TREEEEEES mauvaise expérience à  l'hopital quand on m'a enlevé l'appendice, alors que j'étais sous Subutex.
Je vous raconte :

Aout 2005, je suis sous Subutex depuis des mois et des mois, 16mg par jour, bref.
Hospitalisation en urgence à  cause de vives douleurs dans la fosse iliaque. Je vous passe les détails, mais après beaucoup de doutes et d'examens, car ce n'était pas trés clair, ils décident de m'opérer par scelio et éventuellement de me retirer l'appendice selon ce que l'observation en réel donnera. Je m'attends à  me réveiller sans appendice, jusque là  rien de grave, un peu de stress quand même, mais pas de quoi en faire un plat.
Je pars au bloc en moins d'une 1/2h, sans aucune préparation.
Rencontre avec l'anesthésiste, je ne manque pas de préciser que je suis sous Subutex, à  16mg, et que ça me semble important pour l'anesthésie et les traitements antalgiques. Apparement c'est noté, je pars au bloc.
Quelle ne fut pas ma douleur au réveil !!!!!!!!!!!!!!!! Je ne sais commen vous la décrire, mais c'était abominable, en gros, pour résumer, je me suis réveillée à  vif. Forcément, j'étais sous sub, et ils m'ont filé de la morphine, à  trés petite dose, le dosage habituel pour n'importe qui qui se fait opérer... Alors pour moi qui 1) était plus qu'habituée aux opiacés, il aurait fallu d'office multiplier le dosage... 2) le sub annulant en grande partie les effets, augmenter le dosage de morphine juska ce que ça "dépasse" les effets du sub... ce qui est loin d'avoir été fait...
Au réveil, tordue en 2 de douleur, j'ai du gémir que j'avais mal (évaluation de la douleur, sur 10 qui représente la douleur max : j'étais à  10.....) et l'infirmière me dit : je vais vous injecter 3mg de morphine, vous allez voir, ça va aller mieux !
ERKACGHVHJGKVGKJLBLHBLKLBHKLBHK !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais c'est rien du tout que je lui réponds !!!!
réponse de l'infirmière : "c'est la procédure!"
...
total, toutes les 20min, j'ai eu droit à  1mg de morphine supplémentaire...
je ne vous raconte pas mon calvaire....
je suis restée des heures en réa chir à  cause de ça... et quand je suis remontée dans ma chambre, après avoir hurlé de douleur pendant le transfert de la rea juska ma chambre car les petites secousses du brancart me torturaient.... donc, après plusieurs heures ma douleur était toujours à  8/10 !!! ce qui est énorme !!! (et je ne suis pas chochotte....)
j'ai eu droit à  une pompe à  morphine, le truc que vous actionnez à  la main, pour vous injecter la morphine, sauf que c'est limité à  1mg toutes les 20min....
la 1ère nuit, j'ai passé toute la nuit à  attendre, seconde après seconde, chaque vingtaine de minutes, m'énervant sur la pompe car je pétais les plombs de douleur... pour pouvoir m'injecter ces putains de 1mg de morphine qui ne me faisaient rien....
Une nuit épouvantable...
Les jours qui ont suivi n'ont pas été différents, la douleur diminuant juste naturellement au fur et à  mesure que l'opération s'éloignait....
Et ces crétins qui avaient mis à  coté de mon lit une ampoule de naloxone, avec la seringue prete à  etre utilisée, des fois que j'aurais fait une OD..........

Explications de cet épisode des plus hallucinants .... :

J'ai pensé qu'ils avaient confondu methadone et sub, croyant que les effets de la morphine et du sub s'additionnaient alors qu'ils s'annulaient, ce qui explik leur réticence à  vouloir augmenter la dose, et la naloxone à  coté de moi....

conclusion :
BIEN PREPARER son opération....
il faut impérativement rencontrer à  l'avance l'anesthésiste, le chirurgien, et les responsables du service, pour les informer de ton traitement.
LEUR EXPLIQUER EN QUOI CA CONSISTE ET LES EFFETS DU SUB QUITTE A PASSER POUR UN CRETIN QUI LES PREND POUR DES IGNARDS ça vaut mieux que de leur faire confiance comme j'ai fait, et d'en payer chèrement les conséquences le moment venu....
ne pas partir au bloc sans avoir eu la certitude qu'ils ont compris, et avoir mis en place un protocole thérapeutique que toute l'équipe suivra.
Ne pas hesiter à  te faire assister dans tes démarches par le médecin ki te prescrit le sub !! Qu'il prenne contact avec le service où tu dois etre opéré pour éviter 1 catastrophe...
Et surtout, ne JAMAIS CACHER son traitement de substitution.... c'est la pire des conneries à  faire....

J'espère que mes avertissements t'éviterons les horreurs que j'ai pu vivre...
Moi qui étais élève infirmière, j'ai reçu lors de ce "stage" à  l'hopital ma plus grande leçon....
suite à  ça, quand je suis sortie, j'étais tellement ecoeurée que je me suis fait tous mes soins toute seule... pansements, injections, ablation des fils, prises de sang (que j'apportais au labo, c eux qui me fourissaient le matériel dont javé besoin) TOUT je n'ai PLUS RIEN LAISSé faire par personne !!!
Si jamais je devais etre à  nouveau hospitalisée, je ne leur ferais pas confiance, et je prendrais mes précautions !!!
PLUS JAMAIS CA !!!!!!!!!!!!!!

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
J'ai mis ton texte édifiant dans le best of : je pense qu'il pourra être utile à  nombre d'entre nous...
Bizzzzzzzzzzz
Pierre

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dominik
Nothing about us without us
Inscrit le 03 Nov 2006
2 messages
Merci à  tous pour tous vos conseils. Je crois que je vais être un brin parano et vraiment essayer d'en parler le plus possible à  tout le personnel soignant.
Je vous tiens informer de la suite des évènements.

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
Cest hallucinant quand même, de constater  quel point les médecins, les nfirmiers, et les soignants en général sont ignorants en ce qui concerne la substitution... Au delà  du vécu de ce séjour à  l'hôpital qui a bien évidement été pénible, j'ai été profondement choquée qu'un médecin aie pu faire une telle erreur, une telle cnfusion entre deux médicaments... Je pars du principe que quand on ne maitrise pas un traitement, soit on s'informe (Vidal, confrère) soit n passe la main à  quelqu'un de plus compétent...
Ce qui m'a choquée aussi, c'est de constater que les élémens cliniques qui montrait l'évidence de ma souffrane n'étaient pas ris en compte... les évaluations de la douleur n'étaient apparement pas pris au sérieu, mes plaintes et mes demandes les saoulaient, ils étaient de toute évidence plus que méfiants à  mon égard et ne me faisaient absolument pas confiance, quitte à  ce que je souffre le martyr plutot que d'augmenter un peu plus le dosage et prendre le risque de me voir un peu euphorique s'il était si élevé qu'ils semblaient le croire, alors que c'était une posologie ridicule, et même plus généalement, ce n'est pas une dose élevée de morphne pour un usage courant en chirurgie, en dehors de toute considération de mon traitement au Subutex.
Pourtant dans l'ensemble ils étaient agréables avec moi, en dehors du problème de traitement de la douleur. J'étais un peu la mascotte du service, car en tant qu'élève infirmière, j'étais considérée comme étant un peu de la maison... comme quoi vous voyez, ça n'a pas suffi à  ce que je bénéficie d'un traitement adapté à  mon problème.
En dehors de l'hoptal et de mon hospitalisation en particulier, je trouve que les substitués manquent d'information générales sur leur traitement, de la part des prescripteurs. Rares sont ceux qui expliquent en détail à  leurs patients ce qu'implique un traitement sur le quotidien, et c'est encoe plus vrai dans le cas du Subutex, le suivi nécessaire accompagnant la metha étant plus propice à  un dialogue sur le traitement, sans pour autant être suffisant.
Personne ne m'avait parlé du problème de la substitution en cas d'hospitalisation. Tot ce que je savais, je le tenais d'autres personnes sous traiement, de documentation que j'avais pu lire, bref, de mes propres sources. Je regrette aussi que le personnel du service n'ait pas automaiquement pris contact avec le CSST ds qu'ils ont été informés de mon traitement. Si ça avait été le cas, il y aurait sans doute eu moins de problmes, car les dotes auxquels l'équipe était de toute évidence en proie auraient été exprimés auprès du centre et du médecin qui me prescrivait mon traitement, et l'équipe aurait été informée de la marche à  suivre, et des effets réels du Subutex, de ce que ça impliquait dans la prise en compte de la douleur et de son traitement...
Je ne saurais que conseiller à  chacun de vous d'être extremement prudent dès lors que vous devez être hospitalisés, ou suivre un quelconque traitement. Il faut bien se renseigner auprès du médecin responsable, prenre le temps de discuter de votre substitution et de ce que ça implique, d'exprimer vos doutes et de déceler ceux du médecin qui doit vous prendre en charge, car il a entre ses mains votre état de santé. Ils ont les moyens de prendre en charge de manière quasi parfaite la douleur, même pour nous, personnes substituées, alors il est inacceptable que des accidents comme celui que j'ai du vivre ou comme ce qu'ont subi Catherine et beaucoup d'autres se produisent.
Enfin, pour conclure sur le sujet, et pour vous informer des solutions qui vous sont offertes, sachez que plusieurs options se présentent à  vous :

- soit, en accord avec le médecin responsable, vous décidez de suspendre votre traitement au Subutex pendant la durée de l'hospitalisation ou du traitement qui risque de poser problème à  cause des interactions. Dans ce cas, il faudra mettre en place un traitement de remplacement sous forme de morphine par exemple, après avoir arreté la prise de Subutex depuis assez longtemps pour éviter qu'ils n'interagissent. Il s'agit de définir le dosage idéal, quitte à  prendre contact avec le médecin qui vous prescrit habituellement votre substittion pour déterminer au mieux le dosage nécessaire à  votre bien-être. Il suffira d'augmenter la dose de morphine pour parer à  la douleur le moment venu, à  la sortie du bloc. Là  encore, mieux vaut prévoir par avance ce qui sera nécessaire en fonction de votre parcours de votre tolérance au produit, des autres antalgiques prescrits conjointement etc.
Cette option me semble la meilleure, à  condition d'avoir bien préparé son séjour (et c'est possible même lors d'ne hospitalisation en urgence). Je crois là  aussi qu'il est important de bien mettre en contact le médecin pescripteur de la substitution et le médecin en charge de votre problème ponctuel.
Cette option est valable pour le subutex, pour la metha, une simple adaptation du dosage est nécessaire, en plus d'une surveillance attentive de tous les signes vitaux, histoire de ne pas faire une OD, ce qui est peu probable si l'équipe a bien fait son boulot.

- soit, si vous conservez votre traitement au Subutex, évaluer avec l'équipe de combien il faudra augmenter la dose de morphine pour qu'elle soit efficace contre la douleur, quitte à  diminuer un peu le subutex ce qui aura pour effet d'augmener l'efficacité de la morphine injectée...
Cette solution me semble plus aléatoire, mais elle peut être utile si l'on a pas eu le choix d'arreter son traitement assez tot pour le remplacer par de la morphine, ou si on ne peut tout simplement pas l'arreter du tout.

Le tout est de ne pas hésiter à  aborder le problème avec l'équipe soignante, un dialogue ouvert, le soutien d'un CSST et/ou la concertation avec le médecin prescripteur de la substitution sont le gage d'une hospitalisation réussie, sereine, et sans douleur ni manque.... le fait d'avoir recourt  son médecin prescripteur peut aider à  dépasser la méfiance qui est de mise quand les soignants snt cnfrontés à  des toxicomanes, meme substitués, parfois substitués depuis des années....
J'aimerais vraiment que ces infos soient plus généralement diffusées... c'est quand même dommage que des tas de personnes soient condamnées à  vivre leur hospitaisation comme un calvaire par le simple fait qu'ils sont sous substitution... Car quand je arle d'hospitalisation, je n'exclue pas la psychiatrie, où nobre d'entre nous ont subi diverses maltraitances simplement pour avoir été sous substitution, ou juste UD ou ex UD...
Je pense d'ailleurs qu'un article  à  ce sjet pourrait être une bonne idée vu le nombre de personnes concernées, susceptibles d'etre confrontée à  ce gene de pb, étant donnés le nombre élevé de personnes malades, même si ceux qui sont malades depuis longtemps finissent par connaitre les divers problèmes rencontrés et j'imagine anticipent leur séjour.

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catherine
Nouveau Psycho
Inscrit le 27 Oct 2006
157 messages
Stelli,

Je trouve pour ma part qu'un article sur le sujet ne peut être que fédérateur autant qu'instructif.
je pense qu'il faut aborder ce genre de problématique qui peut aisément trouver sa place dans les colonnes du journal, accompagné de bons dessins de Pierre Ouin qui enverrait Bloody se faire opérer à  l'hôpital, avec des toubibs qui se plantent dans les traitements substitutifs...Voilà , ce que je réponds à  ta question Estelle.
Il faut absolument veiller à  ce que type d'article,  à  ce qu'il trône en bonne place dans les hôpitaux...

Dernière modification par catherine (07 mai 2009 à  17:34)

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big
Psycho junior
Inscrit le 25 Sep 2006
205 messages
je me demande s'il ne serait pas judicieux de mettre sur une carte le nom du traitement de substitution qu'on a , comme cela s'il nous arrive un accident, les médecins ne pourraient pas faire de conneries

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
YES Catherine.

Pierre, nous te sollicitons donc pour interpeler l'équipe de la rédaction  à  ce sujet, sur l'intéret et la nécessité d'écrire et de publier un article sur ce thème.
Si besoin, je me propose de vous aider, pour témoigner, ou ce que vous voulez si ça peut vous être utile ! Je pense que d'autres personnes du forum pourraient apporter aussi leur témoignage, comme peut-être Catherine pour ce qu'elle a raconté par exemple, ou bighorse si elle est d'accord. Mais je suis sûre que tout le monde serait ok, parce que c'est tellement choquant ce qui se passe dans les hôpitaux avec les UD, et en particulier puisqu'on en parle, par rapport au traitement de substitution, que ça mérite d'être discuté, exposé, critiqué, et qu'on est en droit de revendiquer un minimum de qualité de soin !!!! En ce qui me concerne ce n'était pas une question de confort ou de commodité, mais des besoins les plus strictement basiques et les droits les plus absolus, fondamentaux, et qui sont totalement bafoués, aux yeux de tous sans que personne ne s'en soucie ni ne s'en étonne.... c'est "normal" de se méfier d'un tox, meme si c'est un ex tox, ou si c'est une personne sous substitution...
Il y a vraiment quelque chose à  faire pour ça, c'est d'une importance primordiale... je trouve que c'est scandaleux, c'est une honte, ça me révolte !
Tiens nous au courant car ça serait vraiment trés intéressant...

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
encore faudrait il, bighorse, qu'ils sachent ce qu'est du sub, et de la metha, et qu'ils ne confondent pas les deux !!!

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
Car c'est beau de dire qu'il faut en parler à  l'anesthesiste, au service... mais encore faudrait-il qu'ils ecoutent et qu'ils en tiennent compte, englués qu''ils sont dans leur représentation : nous savons tous que si nous racontons que nous sommes substitués, le regard va changer, nous allons passé pour des sales tox avec tout le cortège de noms d'oiseaux qui va avec !
Une des solutions (mais là , c'est un grande utopie); ça serait qu'il y ait des assos d'autosupport un peu partout en France, pour relayer et dédramatiser la substitution avec les services hospitaliers. L'expérience que j'ai avec Ruptures, me fais dire que quand un usager se fait accompagner par un pair, ça va un peu mieux, et ça lui évite de peter les plombs, le pair jouant un role de médiateur !
Et je crois que cet accompagnement par les pairs (que ce soit à  l'hopital, à  la pharmacie, chez le médecins...) est primordial. A deux, on est plus fort face à  la stigmatisation et la connerie humaine.
Pierre

Pierre

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big
Psycho junior
Inscrit le 25 Sep 2006
205 messages
je suis tout à  fait d'accord pour participer à  l'élaboration d'un article de journal sur le sujet; quant à  ce que dit Pierre c'est très juste ; ne pourrait on pas créer une plaquette d'infos pour les hopitaux vu les difficultés rencontrées en province  à  ce sujet j'attend tjs de tes nouvelles

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
Nickel Pierre pour le projet d'un article... je pense qu'on est nombreux à  etre un jour ou l'autre concernés par la situation et c'est toujours plus facile à  vivre quand on sait comment s'y prendre et comment réagir face au corps médical toujours réservé voir réticent quand il s'agit de traiter la douleur d'un tox... des fois qu'on joue la comédie pour se défoncer à  la morphine gratos...
on a beau etre substitué depuis des années et pas avoir touché à  quoi que ce soit depuis des lustres que c'est toujours la meme chose : méfiance, réprobation, regard accusateur et discours culpabilisant, à  croire qu'on est tous bons à  crever d'une OD au fond d'un caniveau tellement on est incapables d'avoir la volonté de s'en sortir n'est-ce pas ?
Je suis d'accord sur l'intéret des assos d'autosupport et de l'utilité d'un médiateur dans de nombreuses situations face au corps médical et ses représentations archaïques et stigmatisantes... Dommage, d'ailleurs, que ce type de soutien ne soit pas plus développé de manière spontanée.
Pour ce qui est de la proposition de bighorse, les plaquettes ça me semble être une bonne idée, mais à  étendre à  tous les lieux fréquentés par les UD en général, histoire de d'augmenter l'accès à  ces infos.

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chaterbox
Nouveau membre
Inscrit le 23 Apr 2007
29 messages
salut ? bien prevenir et reter le traitement : sub , meth , moi je me suis reveille en manque horrible apres biopsie du foie et le pire c est ke j avais dis ke j etais sous metha , mais il m ont file un morphinique antagoniste ; j en ais chie , cru crever , et j ai vu ke l equipe medicale flipais grave .... CHATERBOX

it s only rock and roll but i like it .....

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jeremy_r1
Nouveau membre
Inscrit le 20 Apr 2007
13 messages
En parlant d'anesthésie j'ai subi une gastroscopie ( on vous enfonce un tuyau dans le ventre pour allez voir ce qui si passe ) avant hier.

J'ai précisé que j'était sous méthadone quand on m'a questionner la première fois et quand je suis arrivé en salle d'anesthésie, j'ai encore bien précisé que prennais de la métha et il on été super souriant, respectueux, bref très gentil.

Je précise que j'ai été dans un des meilleurs hopitaux de Belgique, selon moi je pense que le mieux c'est d'alller dans des H qui sont reconnu.

Par contre une fois je suis allez à  l'hosto ( c'est un hosto tout dégueux et délabré et qui à  une très mauvaise réputation... je le ai... mais dans ma région c'est le plus près, à  moins de se taper plus de 100 bornes) pour terrible migraine ( oui j'ai aussi la chance d'etre migraineux ) et quand j'en ai une et bien il n'y a que la morphine qui me calme, mais comme ses anculés de merde ( dsl pour mon languages ) on lu que dans mon dossier j'était toxico et bien vous connaissez la meilleure IL NE M'ONT RIEN FILER....il voulait me donner du paracétamol, je me dis en moi meme putain c'est quoi ce trip de dingue, j'ai d'abord esseyé la méthode zen, j'ai parlé très gentillement au médecin chef ( c'est ce blaireau qui décide de ce que l'on vous donne ou non) mais rien n'y fesai ensuite je l'ai insulté et plaqué contre le distributeur de boissons, je lui est dit que c'était une sous merde et que si je tombais sur lui un jour dans la rue il aurait plutot intéret à  courir vite, je dirai meme très vite...

Je n'ai pas eu d'autre choix que de me tapé un fix de stuff.


De toute façon pour la société on est les pires saloperies qui existent et on a beau se battre et défendre nos droits c'est pas près de changer.

Une fois j'ai entendu dire " les toxico ils ne mérite qu'une balle en pleine tete, pan et c'est fini "
de la part d'un toubib justement spécialisé dans le traitement des addictions.

C'est plus bas que terre ce qu'il t'on fait stelli wink bonne continuation wink

Dernière modification par jeremy_r1 (25 avril 2009 à  11:13)

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