Reportage ce soir à  20h sur France2, sur Quai9

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pierre
Web-Administrateur
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Reportage ce soir lundi à  20h sur France2, sur Quai9, la salle d'injection de Genève ! A vos télé, et si quelqu'un peut penser à  l'enregistrer et le mettre sur le forum !

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
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Sympa le reportage. Faudrait vraiment que ça se fasse chez nous. Ils ont quand même eu besoin de parlé de la mort d'une jeune fille ce week end en teuf juste avant, histoire d'enchaîner sur le reportage. Normal!! Ah les journaleux!

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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synchro
anarchaotique
Inscrit le 15 Apr 2009
1705 messages
oui et si certains trouvent le lien sur youtube ou dailymotion siouplait faites péter le lien please!

PS, ça fait plaisir de te revoir parmi nous l amie shaolin!   wink

Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus... roll
(La Rue Ketanou.)
Intel dual ou extrem kore

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reskaper
en route pour le soleil
Inscrit le 27 Apr 2007
3346 messages
Oui j ai vu ce reportage il a passé il y a quelque temps ..
malheureusement je pense pas que ces reportage diffusé a grande échelle  soit très bon pour l association quai 9 , il y a beaucoup trop de frontalier qui viennent sur genève , et à  la longue tous ce qui va se arriver  c est que les riverain vont en avoir marre et l expèrience abandonnée ou les controlles encore plus intensifié

je sais pas dans quelle but ces mèdia font ces reportage ,pour les diffuser a grande échelle
il faut que la France ouvre ces propre locaux  parce que à  la longue ils vont fermer .....
et la RDR l aura dans le cul

la majeur partie des usagé actuellement viennent de france , et je sens comme un air de raz le bol sur le canton de genf

je n en veux a personne , mais je peux comprendre le problème que ça cause

Pour ma part je n ai jamais pu arriver a me faire un truc dans ces locaux , j avais trop besoin de calme et de me sentir a l aise  quand je consommait , c était a la maison ...

amitié et qui vivra verra

Dernière modification par reskaper (06 avril 2010 à  11:21)


une goutte d eau dans un océan..

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pierre
Web-Administrateur
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17505 messages
Et voila le reportage ! Il est pas mal pour une fois ! Il parle meme un peu au début de ce qui se passe en France.

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
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3454 messages
nickel!!!!!!!! y a pleins de liens avec. Merci Pierre :)

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Bon, ce n'est pas le reportage qui remonte, c'est un article...

Au Quai 9, à  Genève, accompagnement social et shoot propre

© LE MONDE | 21.06.10 | 15h48
Genève Correspondance

Impossible de ne pas le remarquer : le lieu dit Quai 9, situé derrière la gare de Cornavin, est un gros baraquement vert, planté au milieu d'un carrefour. Plus de cent toxicomanes se pressent chaque jour dans cet espace pour consommer les drogues qu'ils apportent, échanger des seringues et discuter. Ouvert en 2001 par Première Ligne, association genevoise de réduction des risques liés aux drogues, la seule salle de "shoot" de Genève (sur une quinzaine en Suisse) est accessible de 11 heures à  19 heures, encadrée par cinq infirmiers et travailleurs sociaux. Passé la porte, on est prié de mettre ses préjugés au placard.

Samedi 19 juin, 10 h 50, Valérie, infirmière, fait visiter les lieux : une grande salle lumineuse avec deux tables en bois, des plantes vertes et un bar ; et un local d'injection auquel les usagers accèdent munis d'un ticket. Son décor est pimpant. Six petites tables blanches aux allures de pupitres d'écolier sont réservées aux shoots. Il y a aussi deux tablettes pour sniffer et un endroit fermé et ventilé pour inhaler cocaïne et héroïne. Pourvu qu'il soit majeur, et apporte son produit, chaque visiteur reçoit un kit - seringue, cuillère, désinfectant -, puis s'exécute, sous l'oeil attentif du personnel.

Ici, pas de prosélytisme pro-abstinence, mais des conseils pratiques martelés. "Se désinfecter avant l'injection. Changer l'aiguille. Allez se faire soigner en cas d'hématome", énumère Valérie. Les seules règles strictes sont de ne pas partager la drogue et de ne pas en vendre. Hygiénisme glaçant ? L'infirmière explique que les contacts humains sont primordiaux : "Ceux qui viennent cherchent avant tout des liens sociaux."

Dehors, une dizaine de toxicomanes attendent l'ouverture. Un homme au visage émacié, Ray-Ban sur le nez, tenant un caniche en laisse, entre. Il s'annonce au guichet et explique vouloir s'injecter de la cocaïne. Derrière son ordinateur, Alex, travailleur social, s'enquiert de la qualité du produit : "Tu la connais ? Goûte un peu d'abord." Son ticket numéro 54 en main, Hervé, 48 ans, s'éclipse. Toxicomane depuis trente ans, il a décroché de l'héroïne et reçoit des comprimés de morphine dans le cadre d'un programme de prescription de stupéfiants, proposé à  Genève depuis 1995. Mais il touche parfois à  la cocaïne. "Je viens ici car, si j'ai un problème, quelqu'un peut m'aider", dit-il.

Le Quai 9 n'a jamais eu de morts par overdose. Mais trois fois par mois, en moyenne, le personnel appelle les urgences pour des malaises. Pour certains, les lieux sont le seul endroit où on peut se doucher, boire un café et parler de son désir de décrocher. Ashley, 22 ans, une grande fille aux yeux marron clair, vante les qualités du personnel : "Ici, on nous traite comme des êtres humains, pas comme des toxicos." Aujourd'hui, l'ambiance est détendue : pas de toxicomane venu les mains vides pour trouver une dose, pas d'altercation comme c'est parfois le cas. Un agent de sécurité surveille le lieu et limite les tensions. Un jeune Français vient de faire changer son pansement pour un abcès au bras. Il raconte sa tragédie : incapable de décrocher, il a laissé dernière lui sa femme et son enfant. Aujourd'hui, à  une heure et demie d'intervalle, il s'est fait une piqûre de cocaïne, suivie d'un malaise, puis un shoot d'héroïne.

"Je comprends les critiques : la plupart des gens se disent qu'ils n'ont pas envie de voir des jeunes gens partir dans la dope et souffrir, reconnaît Christophe Mani, le directeur de Première Ligne. Notre travail, c'est de dire : ça existe. Il y a des gens en rupture qui prennent des risques, et nous sommes là  pour les limiter." Les discours sur le prétendu abandon des drogués à  leur sort lui semblent dérisoires, puisque "quand une personne est morte, il est trop tard pour parler de prévention".

Il rappelle que son association travaille dans le cadre de la politique suisse des quatre piliers qui, depuis 1994, allie prévention, thérapie, réduction des risques et répression. Les résultats, en matière de baisse de la criminalité, de diminution des morts par overdoses et de contaminations par le virus du sida, sont spectaculaires.

Même les voisins de Quai 9, qui apprécieraient que d'autres centres soient ouverts, reconnaissent l'utilité du lieu. Chaque jour, l'association envoie deux brigades d'usagers pour ramasser les seringues utilisées dans le quartier.

Agathe Duparc

Article paru dans l'édition du 22.06.10

http://www.lemonde.fr/societe/article/2 … id=1375626

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Petit "Up" à  propos du Quai 9 et des salles de consommation à  moindre risque :

© radiofrance.fr | 20.09.10 | Danielle Messager | Le zoom de la rédaction

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/reporter/

(Podcast à  écouter en haut à  droite)

Faut-il installer des salles de consommation de drogue en France ?

C´est cette semaine, jeudi que les élus de l'Association "Elus, Santé Publique et territoires", représentant plusieurs grandes villes, toutes tendances politiques confondues, émettront leurs recommandations. Direction Genève, où une salle, pionnière, existe depuis 2001.

Elle s'appelle Quai 9. Et c'est bien une salle de consommation à  moindres risques, et non une "salle de shoot", comme on l'entend parfois! Car on y réduit le risque de sida, d'hépatite C et on amène les toxicomanes vers le soin et souvent, le sevrage. Quai 9, c'est un gros bloc, un container, peint en vert pomme, installé juste derrière la gare de Genève.

Carole, à  l'accueil, remplace les seringues que l´usager vient de jeter. Il prend alors un ticket, il n'aura le droit, que lorsque son numéro s'affichera, de rentrer dans la salle de consommation.

Là , il y a Alex, travailleur social, formé aux soins et à  la réduction des risques.

Les autres toxicomanes attendent dans la salle d'accueil et, paradoxalement, il est interdit de fumer! C'est là  que vous avez rencontré Vladimir, un Français. Ils représentent 25% des usagers de Quai 9. La drogue à  Genève est 4 fois moins chère. Vladimir vient tous les jours.

Ces salles ont vu le jour, aussi, sous la pression du voisinage. Lydia Schneider Hausser, habite le quartier de la gare, elle se souvient de la situation Avant Quai 9.

Il y a débat en France, autour de ces salles de consommation. Le Premier ministre a dit "Non" pour l'instant, mais la ministre de la Santé, l'INSERM, de nombreux élus et associations souhaiteraient, au moins, une expérimentation.

Lien direct vers le fichier audio (.rm) :

rtsp://son.radio-france.fr/chaines/itema/10814/10814_20092010_2010F10814S0263.rm

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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9618 messages
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html

Au Quai-9, salle d'injection de Genève, les questions des élus français

© lemonde.fr | 18.09.10 | 13h58 | Là¦titia Clavreul

François Fillon a dit "non" aux salles de consommation de drogue supervisée, mais le débat perdure. Vendredi 17 septembre, des élus locaux qui avaient entamé une réflexion sur la question, sous l'égide de l'association Elus, santé publique et territoires (ESTP), ont visité Quai-9, centre d'injection de Genève. Les questions ont fusé.

Membres du PCF, des Verts, du PS, du MoDem, du Nouveau Centre et de l'UMP, ces élus sont plutôt favorables à  une expérimentation en France, à  l'exception de un ou deux dont la venue a créé la surprise. Bons connaisseurs du sujet, ils ont mené des auditions et déjà  visité la salle de Bilbao (Espagne). Les principes sont clairs pour tous : le but est de réduire les risques d'overdose et d'infections (hépatites B et C, VIH) grâce à  du matériel stérile et des conseils.La vente de drogue y est interdite. La salle permet de toucher des toxicomanes en grande précarité.

"Nous savons qu'une telle salle serait une nécessité à  Marseille", explique Patrick Padovani (UMP) pour qui seules demeurent des questions "d'organisation". "Comment faites-vous face à  un toxicomane qui vient plusieurs fois par jour ?" L'équipe évalue à  chaque arrivée son état, et peut lui interdire l'accès à  la salle.

Nathalie Magnin est élue (sans étiquette) de Gaillard (Haute-Savoie), ville frontière où vivent de nombreux toxicomanes français fréquentant Quai-9. Elle ne sait pas encore s'il faut y ouvrir une salle mais juge utile de réfléchir à  la question. "Que décider pour les femmes enceintes ? Faut-il accepter les premières injections ?", interroge-t- elle. Contrairement à  d'autres centres, ici, on ne refuse pas : si la décision de passer à  l'acte est clairement prise, mieux vaut éviter les risques d'infection dus au partage d'une seringue entre nouveau consommateur et "initiateur". Ici, chacun aura la sienne.

"Quand abordez-vous la nécessité de décrocher ?", demande à  ses interlocuteurs Fabien Robert, élu MoDem à  Bordeaux. La réponse est toujours la même : pas la peine, les toxicomanes l'évoquent d'eux-mêmes. Quai-9 sert de relais vers d'autres structures, médicales ou sociales.
Des policiers assistent à  la rencontre, pressés de questions par les élus français. Entre missions de santé publique et de répression, l'équilibre est difficile à  trouver. En ce moment, le centre doit gérer la forte présence de toxicomanes géorgiens. Une fois par mois, une rencontre est organisée avec la police. Mais les travailleurs sociaux ne servent jamais d'indicateurs.

Les avis parfois divergent : la police parle du "sentiment d'insécurité" de la population. Christophe Mani, qui gère Quai-9, raconte cependant que des riverains se disent rassurés par la présence du centre. Sylvie Wieviorka (PS) interpelle la chef de la police, Monica Bonfanti : "Seriez-vous favorable à  la fermeture du centre ?", "La question m'est toujours posée !", répond la policière. "Si la santé publique est améliorée, on est pour continuer l'expérience."

Chacun a ses raisons d'être là . "Au départ, j'étais opposé aux salles de consommation, mais je ne connaissais rien à  la politique de réduction des risques", explique Fabien Robert. Aujourd'hui, il se dit favorable à  l'expérimentation : "Mais je me sens plus proche de ce qui se fait à  Bilbao, où j'ai ressenti une plus grande volonté de construire des programmes individuels de sortie de la drogue."
Dans le 15e arrondissement de Paris, Catherine Bruno (Nouveau Centre) n'est pas confrontée à  la drogue, mais elle a tenu à  participer au séminaire, même si ce n'est pas bien vu : "C'est de ma responsabilité de m'informer."

Ont aussi fait le voyage, deux élus qui se sont déjà  exprimé haut et fort sur le sujet : Jean-Marie Le Guen (PS) pour, et Philippe Goujon (UMP) contre.
"Pourquoi des centres d'injection plutôt que de substitution ?", interroge ce dernier. "Nous sommes le premier étage de l'édifice : nous accueillons les gens dans la phase où ils se trouvent", répond simplement un travailleur social. M. Goujon reste sur sa position. "Que la loi interdise l'usage de drogue et que l'Etat puisse autoriser sa consommation par ailleurs, la contradiction me semble insurmontable", confie-t-il.

Vendredi 24 septembre, d'autres élus devraient assister au colloque de restitution des travaux d'ESTP. Une mission parlementaire est en train de se lancer. Le débat s'est imposé. Il est loin d'être tranché.

Là¦titia Clavreul

© Le Monde.fr

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LLoigor homme
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Alain Will a écrit

M. Goujon reste sur sa position. "Que la loi interdise l'usage de drogue et que l'Etat puisse autoriser sa consommation par ailleurs, la contradiction me semble insurmontable", confie-t-il.

Ahh qu'est ce que j'aimerai lui parler a ce monsieur.

"Que la loi interdise l'usage de drogue et que l'Etat puisse autoriser sa consommation par ailleurs, la contradiction me semble insurmontable"

La lois interdit aussi la vente d'armes , et GIAT industrie et d'autres sous tutelle de l'état en vendent officiellement et officieusement (ex yougo , afrique , etc) , ca lui parait insurmontable ?

Bref les lois française doivent regorger de raccourci facile de ce genre ...

La mauvaise foi politique dans toute sa splendeur roll


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