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Dernière modification par Anonyme9404 (13 février 2018 à 11:12)
Seule une expérience hors du commun pourrait les faire sortir de ce contrôle qu'ils opèrent sur les autres, afin qu'ils puissent comprendre à quel point, bah ils baignent dans l'ignorance totale. Que c'est pas si facile qu'ils le pensaient. Et que les choses sont différentes de ce qu'ils pensaient, avant.
Je suis d'accord avec tout ce qu'il s'est dit sur ce topic, sauf avec ça (là j'ai un doute ^^). Je pense qu'on a tendance à penser le changement comme fruit d'expériences singulières extraordinaires, et que c'est très éloigné de ce qui se passe vraiment.
Les comportements des gens se configurent sur le temps long, par l'influence de structures sociales lourdes, etc... Je pense que pour défaire une personnalité comme ça, il n'y va pas d'une expérience ponctuelle, mais plutôt d'une longue exposition à un environnement qui contredit formellement les présupposés de ce schéma de pensée.
Désolé pour le presque HS
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Selon vous, y a-t-il différentes acceptations ou nuances du terme? lesquelles? selon bien sûr les parcours, ou de quel côté de la barrière on se trouve/s'est trouvé.
Personnellement je répondrais qu'il y a bien plusieurs nuances et acceptations du terme.
Amicalement
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Dernière modification par Manuel_Marshall (13 février 2018 à 14:40)
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Mais quand il a commencé à aller mal, de mon point de vue, je me suis demandée longtemps si je devais intervenir auprès des professionnels et dire ce que moi je voyais régulièrement : perte de mémoire, difficultés au quotidien, insomnie, décalage entre nuit et jour...
En fait, ma question elle est aussi dans ce flou brutal: où s'arrête le respect de la vie privée et où commence le "non-assistance à personne en danger" même si le danger n'est pas immédiat (mais il était réel, la suite me l'a plus ou moins prouvée)
Bonjour, j'étais en effet médecin addictologue.(je suis en retraite)
L'un des "secrets" du dialogue dans le couple est de parler pour soi (parler en Je) et pas pour l'autre.
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et- … -a-dire-je
Pas dire "TU devrais arrêter parce que tu perds la mémoire etc.." mais "JE suis inquiète et malheureuse quand je te vois perdre la mémoire etc.." Et ajouter "qu'en dit le centre de soins quand tu leur en parle ? Peuvent ils t'aider à mieux dormir ?". Evidemment cela représente une protection normale de la vie privée mais au dela c'est le seul moyen de changer les choses. Parce que quand on dit à quelqu'un "tu devrais faire ceci ou cela" le premier reflexe est très souvent de se braquer.
Déjà je voudrais commencer ma réponse par dire que j'ai du mal avec les personnes qui disent vouloir "aider" l'autre. Dans un parcours de vie si l'on veux accompagner une personne durant un bout de vie il faut savoir l'accepter comme il/elle est. Tu peux d'ailleurs demander conseil au centre qui le suit mais pour toi et en lui en parlant avant.
L'"aider" reviens à dire qu'il/elle ne vit pas convenablement. Mais convenablement dans les yeux de qui ?
(Miky)
Alors que si tu dis "je suis malheureuse" il ne peut pas dire que non. C'est toi qui ressens et tu as le droit de resssentir. Tu peux d'ailleurs demander conseil au centre qui le suit mais pour toi, pas à son sujet, et en lui en parlant avant.
Evidemment, tu aimerais pouvoir changer les choses plus rapidement et plus directement mais c'est là que le "sauveur" devient une charge sans etre plus efficace et rentre dans une relation de conflit.
Avec le respect mutuel dans le couple il est rare que les choses ne finissent pas par s'améliorer mais ça prend du temps et il faut savoir l'accepter.
Evidemment son problème peut s'aggraver, comme tu le soulignes, mais il faudra te dire que tu n'y pouvais rien, que la "maladie" était trop forte. Cela arrive malheureusement dans tous les domaines de la pathologie.
nb= Il y a des moments où une personne peut etre "sauveur", par exemple de la noyade ou en appelant les secours en cas d'OD, mais en dehors de ces situations d'urgence il vaut mieux être aidant que sauveur.
Amicalement
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prescripteur a écrit
Évidemment, tu aimerais pouvoir changer les choses plus rapidement et plus directement mais c'est là que le "sauveur" devient une charge sans être plus efficace et rentre dans une relation de conflit.
Avec le respect mutuel dans le couple il est rare que les choses ne finissent pas par s'améliorer mais ça prend du temps et il faut savoir l'accepter.
Évidemment son problème peut s'aggraver, comme tu le soulignes, mais il faudra te dire que tu n'y pouvais rien, que la "maladie" était trop forte. Cela arrive malheureusement dans tous les domaines de la pathologie.
nb= Il y a des moments où une personne peut etre "sauveur", par exemple de la noyade ou en appelant les secours en cas d'OD, mais en dehors de ces situations d'urgence il vaut mieux être aidant que sauveur.
Amicalement
Le temps, malheureusement, et la suite nous l'a dit, on ne l'avait pas plus que ça. Et oui, j'ai bien été obligée de me dire que la "maladie" a été plus forte. Mais je ne m'en remets pas vraiment pour autant...
CrappyJunky a écrit
juste en passant parce-que j'ai pas trop le temps la mais je crois qu'il manque un élément essentiel dans ce débat, c'est de savoir si jean-UD est a l'origine de son sauvetage ou si jean-UD subit son sauvetage ? (pas dans ton cas je crois co-dep) parce-qu'un fossé sépare ces deux "types" de sauveurs
voila tout, je repasserai avec une réflexion plus poussée
CraJun'
On est bien d'accord que cela doit faire partie des grosses nuances à accoler au terme. (bien que personnellement, je l'ai dit plus haut, je n'emploierai pas le terme de sauveur pour qlq1 qui veut soi-disant aider l'autre sans tenir compte de ce que cet autre souhaite; si je tombe dans la caricature, ce type de personne serait pour moi de l'ordre de la grenouille de bénitier qui cherche la rédemption afin d'obtenir grâce auprès de son seigneur et fait comme il le sent lui: " Regarde, je suis là pour t'aider" au point de devenir bourrin. Oui, situation vécue, dans un tout autre contexte).
Ensuite, il y a aussi, le "être là " et l'impuissance à faire quoi que ce soit quand faire c'est forcément aller dans le sens au-dessus, si la communication ne se fait quasi plus. Y compris (ou surtout) pour savoir comment s'arranger sur la façon de se dire aurevoir et les conséquences de la séparation. Sûrement un monceau de culpabilité et de sentiment d'échec par-dessus tout ça, des deux côtés.
Avec plaisir, de te lire donc, CrappyJunky.
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Dernière modification par CrappyJunky (18 février 2018 à 00:30)
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mikykeupon a écrit
Déjà je voudrais commencer ma réponse par dire que j'ai du mal avec les personnes qui disent vouloir "aider" l'autre. Dans un parcours de vie si l'on veux accompagner une personne durant un boud de vie il faut savoir l'accèpter comme il/elle est.
L'"aider" reviens à dire qu'il/elle ne vie pas convenablement. Mais convenablement dans les yeux de qui ?
Est ce que le terme de "sauveur" definit uniquement les personnes qui veulent faire arreter/diminuer la consomation de produits a un "etre cher" ? (Auquel cas je suis totalement d'acc avec Miky)
Ou bien peut t'on l'utiliser pour parler d'une personne qui se rend compte que son "etre cher" consome parce qu'il souffre, et au lieu de s'attaquer a ses consomations, va chercher a soulager sa souffrance ?
J'ai rencontre des gens qui raisonnent comme ca, et pour moi (je ne generalise pas) ca a ete une aide, meme si ca n'a pas resolu le probleme.
Qu'en pensez vous ?
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ou juste la compagne inquiète et désemparée qui va donner tout son temps et toute son énergie parce que cette urgence s’est imposée à toi.
Tu as fait pour le mieux, tu l’as fait avec bienveillance et intelligence.
Et ça n’a pas marché.
C'est exactement ça. Parce que la vie, ça ne marche pas toujours. Parce que la vie des fois, ça s'arrête.
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