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Bonsoir ,
M'acharnant sur l'autoradio , le mot "mescaline" fut entendu , j'ai retiré mon doigt zappeur , et écouté :
Dans cette émission , ça parlait d'un gars que j'aime bien , Jean-Paul Sartre :) , et ça parlait donc aussi de "mescaline" ...
Je me suis rappelé que + d'une fois j'avais voulu en parlé , sur PA , du rapport de cet grand homme avec les psychotropes ...
Quand Sartre voyait des homards partout
L'auteur de "l'Etre et le néant" avait commencé à expérimenter la mescaline dès 1935. Dans les années 70, il se défonçait tellement que...
Dans les années 70, Jean-Paul Sartre se défonçait tellement à la mescaline, un puissant hallucinogène tiré d'un cactus mexicain, qu'il était parfois victime d'hallucinations crustacées pas piquées des hannetons, au point qu'il lui arrivait parfois de se croire poursuivi sur les Champs-Elysées par des bataillons de homards, souvent décrits par ses soins comme des crabes. L'histoire est déjà connue des sartriens, mais, révèle le «Sunday Times On Line», un nouveau livre, qui sort ces jours-ci à New York, apporte des précisions inédites sur ce flirt poussé de Sartre avec la folie.
« Talking with Sartre » (Yale University Press), c'est son titre, est constitué d'une série de conversations inédites entre le philosophe et John Gerassi, un professeur de sciences politiques, dont les parents étaient des amis proches de Sartre. Fernando Gerassi, un juif turc, qui fut un des généraux de l'armée républicaine pendant la guerre civile espagnole, était l'époux de Stepha, une Ukrainienne, qui fit connaissance de Sartre et Beauvoir (dont elle allait devenir une grande amie) à la Closerie des Lilas, alors qu'elle venait de s'installer, en attendant d'accoucher, dans une clinique sise juste en face de la célèbre brasserie parisienne.
« Ainsi, mon père, André Breton, Marc Chagall et Joan Miró se retrouvaient tous là pour boire, raconte John Gerassi, et de temps en temps mon père se ruait dans les escaliers de la clinique pour voir si j'étais né.» Le jour où l'heureux événement survint, Sartre arriva en retard à la clinique, mais cet athée endurci accepta néanmoins de devenir le « non parrain » de l'enfant. Une proximité quasi-familiale qui allait offrir des années plus tard à John Gerassi l'occasion de mener des entretiens approfondis avec Sartre, en vue d'une biographie.
L'auteur de «l'Etre et le néant» avait commencé à expérimenter avec la mescaline dès 1935, intrigué, comme tant d'autres intellectuels et artistes, tels Aldous Huxley ou Henri Michaux, par les altérations, voire l'expansion de la conscience, que pouvait induire cette drogue. Mais, raconte Sartre à Grenassi:
Après avoir pris de la mescaline, j'ai commencé à voir tout le temps des crabes autour de moi. Ils me suivaient dans la rue, en classe. Je me réveillai le matin et leur disais : ''Bonjour les petits, avez-vous bien dormi?'' Puis : "Okay les gars, nous partons en classe maintenant"... et ils restaient là, autour de mon bureau, tout à fait calmes, jusqu'à ce que la cloche sonne.»
Des hallucinations qui, à l'évidence, eurent une influence sur l'écriture en 1938 de «la Nausée», roman considéré comme le manifeste de existentialisme, ou sur certaines scènes des «Séquestrés d'Altona», sa pièce de 1959.
Craignant d'avoir une araignée au plafond, autrement dit de devenir fou, Sartre alla consulter un jeune psychiatre appelé à un brillant avenir, un certain Jacques Lacan, qui attribua cette dépression à base de crustacés, à la crainte de Sartre de se voir coincé dans son rôle de professeur.
Devoir prendre la vie au sérieux, c'était ce qu'il y avait de pire, explique Sartre. Les crabes sont restés avec moi jusqu'au jour où j'ai tout simplement décidé qu'ils m'ennuyaient et que je ne leur prêterais plus aucune attention.»
Il suffisait d'y penser.
Bernard Loupias , le Nouvel Obs
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«Jean-Paul Sartre affronte des pieuvres sous hallucinogènes»
Le livre Psilocybine. Quand la psychiatrie observe la création révèle une face cachée de la recherche en neuropsychiatrie attachée à la création artistique.
Les très nombreuses illustrations - dessins et peintures - sont à proprement parlées hallucinantes et fascinantes.
Qu'attendre d'autre d'un ouvrage collectif et d'une exposition issus des travaux menés à l'hôpital Sainte-Anne de Paris dans les années 1960?
L'intrigant ouvrage Psilocybine. Quand la psychiatrie observe la création nous entraîne dans les coulisses de la recherche neuropsychiatrique (comment un cerveau qui agit sous substances psychotropes fonctionne-t-il) et de la création artistique (comment un cerveau créatif et «habité» d'artiste peintre est-il affecté par de telles substances).
Voici révélée une face cachée (mais pas secrète) de la recherche en neuropsychiatrie, réunissant artistes et patients atteints de dysfonctionnements de la perception de la réalité. Testant leurs capacités et leurs réactions sur des substances psychotropes, du haschich à l'ergot de seigle (LSD) - qui aurait eu une influence sur Jeanne d'Arc - en passant par l'opium ou la coca, et précisément aux hallucinogènes des champignons sud-américains, peyotl, mescaline ou psilocybine (aussi appelée «chair des dieux»).
La liste de ces «psychonautes», artistes peintres ou écrivains est longue. Près de nous, les poètes maudits, Baudelaire, Artaud. Pour les opiacés, Henri Michaux, le poète et dessinateur, Jean Paulhan, l'écrivain, mais aussi Jean-Paul Sartre et bien d'autres pour les hallucinogènes. Des médecins de Sainte-Anne, tout d'abord Jean Delay, psychiatre et neurologue, puis sous sa direction Anne-Marie Quétin et René Robert, avaient pour projet d'«apporter leur contribution à la psychiatrie par une mise en correspondance de l'effet psychédélique et de la maladie mentale», écrit Anne-Marie Dubois, commissaire de l'exposition (jusqu'au 19 novembre au Musée Singer-Polignac à Paris).
Des œuvres fortes et étonnantes
Dans sa thèse, René Robert décrit très précisément l'effet de la drogue sur le travail du peintre: l'artiste déjà occupé à peindre, une demi-heure après l'injection, devient «perplexe», «ralentit dans son travail», «se plaint de modifications dans la perception des formes et des couleurs».
Ensuite, son travail s'accélère, il emploie de nouvelles techniques, avant de s'épuiser quand le psychotrope cesse d'agir. Mais les œuvres restent en général fortes et étonnantes.
Dans un Figarod'août 1963, à la rubrique Science, on peut lire un texte de Roger Heim, directeur alors du Muséum d'histoire naturelle. C'est lui qui cultivait les champignons mexicains produisant la psilocybine, qu'il fournissait à Sainte-Anne. Parlant d'un peintre ayant ingéré cette molécule, il estimait «qu'il n'y a pas de rapport direct entre ce qu'il voit et ce qu'il peint. Il voit les objets distordus, plus petits ou plus grands que dans la réalité». Mais se félicitait de cette «réunion entre l'art et la science». Et s'interrogeait: «L'art aztèque a-t-il puisé son inspiration dans la drogue?» La recherche continue.
Jean-Luc Nothias ..... Le Figaro santé
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Image imaginaire
L'image, l'imagination et l'imaginaire n'ont cessé de hanter la réflexion et l'écriture de Sartre. Fasciné par les phénomènes hallucinatoires, l'apprenti philosophe se fait injecter, en 1935, de la mescaline par son ami Lagache pour étudier de l'intérieur la production d'images délirantes et rédiger un traité sur l'imaginaire.
Cette épreuve intime de la folie – petite déraison contrôlée qui ne peut masquer la folle pensée d'une maîtrise absolue – n'est pas sans conséquence privée, entraînant hallucinations et dépression. Mais elle donne aussi matière aux nombreuses descriptions phénoménologiques peuplant ses textes philosophiques et ses récits de fiction.
Elle s'inscrit dans une préoccupation permanente à l'égard de l'image, de sa production, de son statut, de ses effets : Sartre publie L'Imagination en 1936, puis L'Imaginaire en 1940. Et déjà en 1927, il rédige un diplôme d'études supérieures intitulé L'Image dans la vie psychologique : rôle et nature. L'étudiant Sartre s'intéresse aussi bien à l'imagination des mystiques chrétiens qu'aux délires analysés par la psychologie expérimentale. La découverte de Husserl – et principalement la distinction entre imagination et perception – le conduit à contester la définition de l'image comme chose et à mettre en valeur l'acte de la conscience imageante. Cette démarche sartrienne donne lieu à deux interprétations contraires : iconophile pour les uns, Sartre réhabilite l'image, que la tradition philosophique rejetait dans le faux-semblant, l'erreur et le sensible. Iconoclaste pour les autres, il la range du côté du néant, alors que Bergson ou Bachelard en montrent la productivité immanente, la positivité matérielle et dynamique .
François Noudelmann ....... BNF
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Dernière modification par Petit conton (21 février 2018 à 17:29)
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Il a toujours des petites taches blanche part contre...j'espère qu'il va survivre
si tu laisse comme ça et que les taches blanches sont des moisisure c'est sûr et certain qu'elle vont s'étendre, mais sans tof impossible de dire.
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[ Forum ] Film - Quand Sinatra se piquait au cinéma
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