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Le rap de Seth Gueko est un mélange de diverses influences linguistiques allant du « parler banlieue » au vieil argot parisien (il considère Michel Audiard comme l'une de ses principales références) en passant par le langage gitan/manouche, l'arabe, le lingala ou encore l'anglais.
Il s'appuie également sur des onomatopées, du verlan et des néologismes (comme par exemple Bistouflex servant à désigner la masturbation).
Seth Gueko a su développer un univers propre grâce à ses « gimmick », son sens de la formule unique, des rimes au ton souvent humoristique et aux assonances riches (souvent sur plus de deux syllabes), un second degré pas toujours évident pour le néophyte mais pourtant bien présent, et enfin grâce au personnage qu'il s'est façonné au fil des morceaux et des interviews (« un mélange entre Al Pacino et Benoît Poelvoorde, ce qui fait un cocktail de Al Poelvoordino » dit-il dans une interview donnée à Mouloud Achour).
Il cite entre autres influences musicales Renaud, Les Béruriers Noirs, le 113 ou encore la Mano Negra.
Par exemple une reprise du fameux "Salut a toi" des béru :
Quelques titres au pif (il a une discographie bien large 7 albums, sans compter les 90 apparitions environs sur d'autres titres d'autres rappeurs)
Bon après comme d'hab suffit d'aller la :
http://www.musicme.com/#/Seth-Gueko/albums/
Y a pratiquement tout ses titres en écoute gratuite
Note : (avant que certains le fassent remarquer ^^)
Les textes de Seth Gueko sont rempli de 2eme degrés, alors bien sur y a quelques phrasé assez misogyne (dans le rap qui n'en fait pas ? Et encore si tout le monde seraient parfaitement bilingue francais/anglais, avec le Rap US je pense qu'on serait bien plus effaré), ça parle de braquage, etc ... Toujours penser que c'est souvent du "2eme degrés"
Quoi que, pour avoir écouté TOUT ses titres, il y a plein de textes aux antipode de la misogynie (bien au contraire), des textes plein de valeurs diverses.
En fait je le répète c'est vraiment rempli de second degrés, et beaucoup de titres arraches des sourires malgré le sujet.
Il faut du talent pour faire rire sur des thèmes sensibles (comme y arrivais Coluche, le luron, desproges ... et Seth Gueko )
Et si on arrive a passer outre, et a apprécier la fraicheur du langage "audiard", mélangé a du gitan, du forain, de l'argot et des mots qui change de l'ordinaire du rap français.
Les instru sont d'une qualité rare (les compositeur du label Neochrome sont franchement des génies du sampleur ), c'est de l'instrumental "hardcore" donc la ritmique est adapté au flow qui suivra, et ça fait plaisir sur certains titre la fusion "guitare électrique (influence béruriers noirs, Renaud, Mano négra) + synthé + sampleur + le flow a Seth Gueko
On finit par carrément apprécié, et sincèrement si Seth Gueko est aujourd'hui un incontournable, ce n'est pas pour rien.
Quand on arrive a renouveler un genre et apporter quelque chose de neuf, on est forcement plus intéressant que le voisin !!
Il y a plein d'interview de lui sur le net, ce mec a une véritable prestance, on dirai le Jacques Mesrine (dans le parlé) des 2 récents film avec Vincent Cassel.
Si vous voulez écouter d'autres trucs de Seth Gueko, je vous recommande ses albums plus anciens (le dernier "michto" est un peu moins bien a mon gout), écoutez par exemple :
- Patate de forain (2007)
- Les fils de jacques mess (2008)
- Drive by en caravane 2 CD (2008)
- La chevalière (2009)
Et puis "michto" sorti en 2011, qui a de bon titres et qui peut être vous plaira plus.
En espérant que certains auront apprécié
C'est vrai qu'il a des air de Poelvoorde :
:)
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ne m'en veuillez pas si elle a déjà été posté, mais je suis un peu a boud
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Spécial dédicasse aux bretonNEs
Bonne journée
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Bon visionnage :)
PS : si vous avez vu "Les Infiltrés" ("grosse artillerie américaine") en rapport lointain avec ci-dessus, je vous suggère de regarder les 3 volets de "Infernal Affairs", le deuxième volet n'étant pas forcément le plus "attendu". Si j'écris cela, c'est que je ne suis pas forcément très amateur du cinéma asiatique. Mais comparé à la grosse artillerie dont j'ai parlé, on y trouve une certaine "finesse", une "approche" que n'a pas toujours, à mon sens, le cinéma américain...
Alain W.
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