Je n'ai pas "alimenté" depuis longtemps la jolie rubrique (mais c'est pas trop mon truc) ; z'allez être servis...
Avec un gros effort, vous aurez la BA en fin du post...
Votre humble serviteur vient de se faire enfler [
] ( le "i" n'étant pas omis)
Sur le conseil d'un de ses amis, humblement dévoué, et oh combien indispensable à sa survie, il demanda à son humble cocher, de lui quérir un dévédé...
La chose était alléchante... Acteur dans le sulfureux "Irrésistible", époux d'une non moins sulfureuse dame des écrans cinématographiques en la personne de Monica Bellucci, co-producteur du 90 minutes tant escompté (n'exagérons rien, mais quand même), acteur de premier rôle frisant de près celui qui fit chavirer les coeurs de "Titanic" ou d'"Inception", sujet en proie récemment à des comparaisons avec "Orange Mécanique" de ce cher Stanley, dans un de ses derniers rôles (je fais allusion à Léonardo), Vincent Cassel, pour ne pas le citer, fut mon homme sur ce coup... La phrase fut longue mais... quel bel homme... Nan
J'ignorais bien des choses. Etant accaparé par des activités associatives, entre autre, le cinéma n'avait plus guère de place dans le peu de temps imparti à mes loisirs ; qu'à cela ne tienne... J'y misais une énorme somme dans les vingt euros que me coûtèrent le dévédé dont je fus le spectateur attentif... pendant 128 minutes...
Le titre ? Oui, mais bien sûr ! "Notre jour viendra". Tout un programme... Sur lequel je comptais me... divertir, au pire, et au mieux, me fasciner. Déçu je fus.
J'ignorais qu'en ce doux millénaire, nous en étions rendus à celui passé, usant d'effets vraiment pas spéciaux, en fond d'écran (vous savez le machin-bidule vert devant lequel les acteurs en studio font les glands...). J'ignorais que "Radical" (© Première, un truc du cinoche je crois), voulait dire "radicalement nul"...
"Ni peuple, ni pays, ni armée : ils sont roux". J'aurais du réagir à la seconde partie du slogan publicitaire... Le début me branchait bien. La suite inhérente à l'Irlande me séduisant bien davantage sans doute, subconscient oblige. Elle était renforcée par un "Ensemble, ils vont combattre le monde et sa morale, dans une hallucinée vers l'Irlande et la liberté"...
Pâaa, pâaaa, pâaa... pâaaa, pâaa... D'Irlande, rien je ne vu. Des roux, certes à un instant (presque la dernière minute). C'est bien trop peu... Un crâne rasé, deux en fait, (regardez la chose), oui. Mais encore ? D"'Irrésistible", le film, il serait trop facile de ne retenir qu'une bite numérique (vi, vi, un sexe mâle) ; la séquence fut... riche... En comparaison, il fut un chef-d'oeuvre (mais pas du même auteur, que je n'apprécie pas personnellement ; bon sang que je suis difficile... : "on" ne s'exhibe pas avec sa trithérapie pour un bonus DVD à moins de faire la pute, désolé je suis parfois cinglant à la hauteur du talent sans doute). Bref...
De celui-ci, sur un fond d'homosexualité pseudo-bienveillante, légitimement patriotique (??), sans bite d'ailleurs (mais où va t-on ?), que vais-je retenir ?? Rien. C'est bien ça le plus flagrant et dommage (?).
4 étoiles chez "Première" (c'est un "must", ça, Première ?) ; j'ai toujours dit à mon buraliste (amusez-vous du "lapsus volontaire") qu'il devait continuer à distribuer (vendre) "Télérama"... dont j'ignore la critique quant à ce fantastique film...)
Je reste rêveur... et songeur. Je repense à "Ennemis rapprochés" avec Harrison Ford et Brad Pitt (ouh les mauvaises langues...). Bah voui... Mais quand même... Si on veut parler de l'Irlande autour d'un oeuf à la coque, alors allons-y et comparons...
La machine américaine...
Ouais, je sais... N'empêche... Pourtant...
Quelque chose m'échappe... Comme la télécommande de mon dévédé... Dois-je retourner au cinéma pour jouir de bons films ? Possible...
[HS : vous voulez un "bon" film tranquille, mais dans un autre registre et plus ancien ? : regardez "The reader"...]
La BA machin-bidule dont je parlais au début... : (pas aussi bandant que prévu je vous le concède... fallait juste que je la trouve pour comprendre mon désarroi...)