Salut,
J'ai connu des périodes semblables à celle que tu traverses actuellement.
Jeune, la médecine a jugé utile utile que je gobe des
neuroleptiques, antidépresseurs et
benzodiazepines en quantité et à cette époque, j'avoue que je ne m'en servais pas d'une maniere thérapeutique.
J'ai eu le hasard en ma faveur car j'aurais pu avoir de graves répercussions sur certains de mes organes, voir carrément décéder en gobant tout ce qui etait à ma portée...
Pour ce qui est du Colchimax, oublie même l'idée de pouvoir t'en servir...
La colchicine est une sorte de poison qui est mortelle à petite dose ( 40 mg mais la moitié peut suffire ) et 1 mg d'
opium est une quantité négligeable.
Pour comparaison, l'Izalgi contient 25 mg de poudre d'
opium par comprimé ( avec 500 mg de
paracétamol).
Attention également aux associations car certaines molécules, une fois en contact peuvent interagir entre elles et aux dépassements des doses conseillées...
Les conséquences peuvent être désastreuses en cas de consommation compulsive.
Le
Lexomil semble fonctionner... Mais ( il y en a souvent un
), veille à ne pas te retrouver sans rien car un arret sec de
benzodiazepine peut entraîner une crise de manque pouvant mener jusqu'au décès de l'usager ( sans compter le risque de suicide qui est un effet secondaire en cas de réduction trop rapide des doses ).
24 mg... Celà représente 4 barrettes de Lexo... C'est une forte dose !!!
La probabilité de faire un black out ( une perte de mémoire ) est importante.
Attention à ne pas t'entourer de personnes pouvant profiter de la situation...
Je sais qu'en ce qui concerne le
Lexomil, je ne ressentais pas plus de détente en augmentant le dosage au delà d'une barrette ( 6 mg ).
Je m'endormais juste plus vite...
Les
benzodiazepines entraînent une dépendance psychologique importante et peuvent créer de l'angoisse chez l'usager, ce qui peut entraîner une augmentation du dosage quotidien.
C'est une pente qui devient savonneuse car tu seras dans l'obligation de consulter plusieurs médecins pour ta dose quotidienne et la sécurité sociale risque d'intervenir à plus ou moins long terme.
Pour ce qui est de la
codéine, vu que les médicaments que tu as en ta possession contiennent du
paracétamol, il est important de ne pas dépasser les 1 gramme toutes les 4-6 heures sans dépasser les 3 grammes par jours ( il ne faut jamais dépasser les 4 grammes quoi qu'il arrive ), en raison de répercussions négatives sur le foie, répercussions qui peuvent se montrer persistante ( il peut y avoir nécessité d'une greffe de foie dans les cas les plus graves ).
Si tu veux augmenter la dose de
codéine, il sera prudent de pratiquer une
CWE ( une extraction du
paracétamol à l'eau froide )...
Une discussion récente montre la procédure pour protéger ton foie d'une surdose de
paracétamol !!!
Cependant, la
codeine reste un opiacé.
Cette molécule peut entraîner une dépendance psychologique importante mais également une dépendance physique en cas de consommation quotidienne pendant un certain laps de temps.
Et c'est une substance qui peut déclencher une libération très importante d'histamine, voir egalement une overdose ( mortelle ).
Chaque personne réagit de façon diffèrente vis à vis de la
codéine, et une dose qui ne fera aucun effet à l'un pourrait être une surdose chez l'autre.
Il convient d'être prudent et d'augmenter les doses de façon progressive pour minimiser les risques.
Et d'éloigner les prises ( le règle des deux semaines entre chaque consommation, sans consommer deux jours de suite permet de rester loin de toute addiction à ce produit ).
Mais je pense qu'il serait préférable de trouver un équilibre en consommant différemment.
Le soucis d'ingurgiter de fortes doses, c'est que le nombre de médicaments n'est plus assez important et tu en arrives à des moments où il ne te reste presque plus rien...
Et tes émotions doivent surement être en dents de scie suite à ces alternances de fortes doses et de presque rien.
Tu as essayé ( ou tu as la possibilité de le faire ? ) de consulter un sophrologue, voir un hypnotiseur ?
Les résultats peuvent être positifs et je pense que tu n'as que peu de choses à perdre ( hormis de l'argent ) en tentant une de ces voies.
Tu as réussi ( avec l'aide d'un professionnel de santé ou pas ) à comprendre ton désir d'évasion ( qui se caractérise en ce moment par des surconsommations de médicaments ) et ton besoin de te " déconnecter " par moment ?
Prends soin de toi,
Reck.