[ Flash back (retour d'acide) ]

question: retour d'acide

Slimstitch a écrit

Les retours pour ma part c’est quand je me remet à fumer(du shit ou herbe) depuis lgt et sa met arriver une fois pdt un rdv pour du travail je sortais d’une grosse prise de psychédélique (genre 2-3 gouttes pdt un teknival) mais sa me revien surtout quand je fume mais pk ce poser tant de question là dessus? Pck tu n’aprecie pas que sa revienne un peu c’est sa? Pour moi les retours dur jamais lgt donc bon je l’ai prend avec le sourire^^

Merci d'avoir répondu. Je me pose des questions dessus déjà parce que je suis curieuse, mais surtout parce que ça m'angoisse pas mal (j'ai pas trop insister sur ça dans mon post mais dis toi que normalement je vais pas racpnter ma vie sur des forums si je suis pas un minimum inquiete). Mes retours d'acides me font des crises de parano (je suis déjà pas mal parano à cause du shit) et ça m'obsède tellement que je sors plus trop des 16 metre carré dans lequels je vis et je pense limite à quitter la ville parce que je sursaute quasimment à chaque fois que je croise des gens dans la rue.
Et puis en général, j'aime bien savoir ce qui arrive à mon cerveau quand je me drogue et que je suis modifiée chimiquement, ça me permet de chercher l'objectivité, contrebalancer les effets etc , ne serai-ce que pour les gens qui sont autour de moi.
Enfin bref, peut être que c'était une question chelou, mais ça me tenait à cœur ^^

unperroquetgris a écrit

Merci bien de ta réponse. Tu avez pris plusieur fois du L avant ? Et ça faisait longtemps depuis la dernière prise ?

Oui j'en avais déjà pris plusieurs fois , le retour d'acide environ 3/4 semaines apres le bad trip

Morning Glory a écrit

Je ne sais pas si on peut appeler ça un retour d'acide mais... Quand j'étais ado j'ai ridiculement abusé du LSA, au point d'en prendre deux fois par semaines même si les effets désirés ne se montraient plus depuis longtemps.
J'ai donc eu un beau SPHP (Syndrome Post Hallucinatoire Persistant), qui équivaut à un mini flash-back mais continu, et avec généralement plus d'effets visuels que mentaux.
Ceci étant posé j'ai un jour eu une insolation et j'ai fini au urgences en pleine nuit dans un état pitoyable, non pas dû à l'insolation elle-même mais à une angoisse extrême et pas naturelle, la même sensation que l'oppression malsaine lorsque tu fais un bon gros cauchemar des familles. Mais à un point j'en tremblais de partout, avec fortes nausées et avec des difficultés pour marcher. Le truc est passé avec un anti-vomitif, et surtout du xanax (trip-killer)... J'ai immédiatement stoppé mes consos et il m'a fallut deux bonnes années pour le SPHP s'en aille complètement

Beaucoup plus récemment j'ai utilisé du LSD microdosé, pas plus de 10ug tous les trois jours dans l'espoir de traiter ma dépression. Au bout de deux semaines (ba, dimanche et lundi dernier) j'ai fait deux flash-backs consécutifs dont celui de dimanche avec la même sensation d'oppression qu'avant, quoiqu'en nettement moins fort (ouf!). Alors est-ce que c'était aussi lié à l'arrêt de certains antidépresseurs une semaine plus tôt, ou uniquement au LSD? Jsais po, mais dans le doute j'ai aussi arrêté de microdoser^^

Composantes qui me semblent avoir joué un rôle important dans les déclenchement de mes flashbacks: fatigue, anxiété, et surtout la chaleur: à chaque fois que j'ai eu des FB j'avais prit ou était en train de prendre un coup de chaud.
Voilà pour moi, c'est mon expérience perso bien sur^^ J'en sais pas plus

Merci bien de partager ton experience ^^ le Syndrome Post Hallucinatoire Persistant c'est non-stop ou c'est par pic/montée ? comment ça marche, pourquoi ça persiste après que le corps est éliminé le trip ? (désolé je pose beaucoup de questions )

Unperroquetgris a écrit

Merci bien de partager ton experience ^^ le Syndrome Post Hallucinatoire Persistant c'est non-stop ou c'est par pic/montée ? comment ça marche, pourquoi ça persiste après que le corps est éliminé le trip ? (désolé je pose beaucoup de questions )

Le SPHP c'est non-stop normalement, contrairement au flash-back. Mais il y a forcément des moments où ça devient plus fort et d'autres où c'est plus calme.
De ma propre expérience je trouve que les deux sont souvent liés. En général chez moi, le SPHP démarre avec quelques visuels qui restent jusqu'à plusieurs jours après la dernière expérience; et/ou de la "neige, snow" comme disent les anglosaxons: ta vision est un peu floutée et "grésille" comme une ancienne TV mal réglée mais en plus léger, ce qui donne des points fugaces d'où l'analogie avec de la neige je présume.
Lorsque ces symptômes arrivent, donc, je sais que je suis plus à risques de faire un flash-back. Mais aujourd'hui je régule un peu mieux mes consos que lorsque j'étais ado, du coup ça m'arrive encore mais c'est bien plus rare et léger.

Sinon lorsqu'un truc comme ça arrive vraiment au mauvais endroit et au mauvais moment, je prends une petite dose d'antidépresseur SSRI (il m'en reste quelques comprimés) et, contrairement à un antipsychotique comme l'aripiprazole qui ne fait pas grand chose, le problème s'arrête pour minimum quelques jours!
C'est aussi ça qui me fait dire que mon traitements par SSRIs (sertraline puis plus récemment vortioxetine) combiné aux psychédéliques est probablement en cause, ou en tout cas un facteur aggravant de ce genre de problèmes suite à l'arrêt... Parce que je n'ai que très peu de SPHP/FB lorsque je suis sous SSRIs, voir jamais: ça survient presque toujours lors de la discontinuation du traitement.
Associé au SPHP aussi, j'ai remarqué des "brain-zap": des espèces d'accouphènes qui s'amplifient d'un coup lorsque je ferme ou bouge les yeux, avec une sensation de contraction involontaire des muscles optiques (pas douloureux, mais désagréable). Cette dernière composante est reportée à l'arrêt des antidépresseurs seuls, même chez des sujets ne se droguant pas récréativement.

Pour ce qui est des mécanismes, tout ça est très mal connu et il m'est donc très difficile de te répondre. Pour un temps on a cru que les psychédéliques restaient stoqués dans le corps et étaient relibérés par moments, hypothèse falsifiée depuis.
On imagine que des mécanismes complèxes au niveau de la sérotonine sont en jeu, mais je ne peux pas t'en dire plus...
Concernant les brain-zaps, on leur trouve une similarité avec un début de crise d'épilepsie même si tout reste à démontrer.

Snap a écrit

Exactement la même perche que toi Morning Glory, un trip au LSA fait à l'arrache en étant ado (et seul) qui m'a valu un bad trip m'a aussi provoqué un retour d'acide.

Yep, ça doit pas aider c'est sur! Après dans mon cas j'ai pas eu de bad trip en en prenant, c'est seulement lors de mon flash back que ça s'est transformé en bad.
Dans mon cas le problème est vraiment mes abus répétés, qui plus est combinés à mon traitement

Morning a écrit

Composantes qui me semblent avoir joué un rôle important dans les déclenchement de mes flashbacks: fatigue, anxiété, et surtout la chaleur: à chaque fois que j'ai eu des FB j'avais prit ou était en train de prendre un coup de chaud.

Petit ajout: je me rappelle effectivement avoir eu un autre flash back au LSA quand j'étais ado, débuté dans un magasin où de l'électro assez forte était jouée. Donc la musique doit également pouvoir déclencher ces trucs.


Voilàààà