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Elle semblait dire qu'en 15 jours avec eux dans leur hosto, ça serait différent.
Essaie de gratter un peu, je suis curieux de voir en quoi ce serait différent. Si c'est pour ressortir le protocole catapressan dis lui que c'est pas le sevrage physique le problème, mais bien l'après.
Je suis un peu coincé quand elle me demande pourquoi je veux du subu, plutôt que d'arrêter. J'ai surtout dit que mes parents ne voulaient plus que je consomme du tramadol, que ma sœur interne en psy m'avait suggéré un TSO. Grosse bêtise, elle semble dire c'est pas eux à décider pour moi etc, j'ai mal formulé ça finalement.
Eh mec t'es grand, avec tout ce que t'as du lire sur le net et tous les échanges avec les membres du forum je pense que t'es en mesure d'argumenter sur le pourquoi du comment tu préfères passer sous TSO plutôt que faire un sevrage dégressif - si bien mené soit-il.
Bref, insiste sur le fait que tu te fous du temps que ça prendra, que tu t'en fous de switcher sur une autre addiction tant que tu peux vivre normalement sans prendre de tramadol. Sur le fait que tes parents peuvent plus voir une boîte de tramadol sans voir rouge, mais qu'ils sont ouverts aux TSO si ça te permet de décrocher ET de pas te sentir vide. Que t'en as marre de devoir faire la tournée des médecins et te balader sans cesse avec plusieurs boîtes sur toi, que tu préfèrerais prendre un cacheton le matin et puis basta.
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Bref, insiste sur le fait que tu te fous du temps que ça prendra, que tu t'en fous de switcher sur une autre addiction tant que tu peux vivre normalement sans prendre de tramadol. Sur le fait que tes parents peuvent plus voir une boîte de tramadol sans voir rouge, mais qu'ils sont ouverts aux TSO si ça te permet de décrocher ET de pas te sentir vide. Que t'en as marre de devoir faire la tournée des médecins et te balader sans cesse avec plusieurs boîtes sur toi, que tu préfèrerais prendre un cacheton le matin et puis basta.
C'est exactement ce que je lui ai dit. Elle m'a répondu d'une que mes parents " ça ne l'intéresse pas, c'est moi dont il est question ", sans blague.
Et pour le traitement de TSO, elle dit que ça ne sert à rien, vu comme je serai dans le même état que début d'année ( les mois ou je prenais pas de tramadol ).
Du coup je sais pas trop quoi répondre.
Dernière modification par fostilo (04 septembre 2018 à 21:01)
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Junon a écrit
c'est pas pour faire le gars chiant mais mes precedents posts t'avaient un peu prévenu, et je les comprend, j'ai perso jamais entendu quelqu'un sous subutex pour une addiction au tramadol, et c'est normal qu'il essaye de t'orienter vers autre chose
il ne faut pas tomber dans le fatalisme non plus, réessaye si tu veux vraiment et si tu te prend encore un stop envisage d'autres solutions même si c'est chiant je le concois
force à toi
Concrètement j'aurais voulu que ce soit autre chose, mais non, c'est le subutex, c'est la vie. On ne ressent peut être pas de défonce. Mais avec le Tramadol, l'an dernier ou j'en consommais régulièrement, je ne croyais pas être défoncé non plus. Je pensais être normal la plupart des jours, tant le niveau était bas, pour ça que j'ai été si facilement d'accord d'arrêter. Et une fois arrêté, je me suis rendu compte que la normale, est bien pire.
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Ben non, c'est tout l'intérêt du subutex justement ! Pas de manque, pas de PAWS.
Je ne comprends pas bien, à quoi pense t elle que servent les TSO ?
Si elle te dit que tes problèmes de moral viennent d'ailleurs et ne seront pas résolus magiquement par le sub... c'est évident, merci ! Mais ils seront bien plus faciles à gérer si tu es sous TSO qu'en état de manque psychologique.
Si elle ne comprends pas cela, il lui reste encore un peu de travail... C'est une addicto ?
Pourquoi n'as tu pas su quoi répondre ?
Tu n'as pas la conviction que tes problèmes étaient plus faciles à gérer avec un opiacé dans le sang (que tu sentes ou non les effets psychoactifs) ?
Il faut que tu expose et défende ton point de vue, ne te laisse pas désarçonner !
Une manière de le faire sans s'opposer au médecin est de tourner ta phrase en demande ou en suggestion, bref en posant une question où tu montres que as besoin de son expertise : "j'ai lu sur internet des trucs sur le paws, ça ressemble beaucoup à ce qui m'arrive, vous pourriez m'en dire plus ? vous ne pensez pas, docteur, que le sub pourrait m'aider à lutter contre cela ?"
Bon courage.
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perceval a écrit
Ben non, c'est tout l'intérêt du subutex justement ! Pas de manque, pas de PAWS.
Je ne comprends pas bien, à quoi pense t elle que servent les TSO ?
Si elle te dit que tes problèmes de moral viennent d'ailleurs et ne seront pas résolus magiquement par le sub... c'est évident, merci ! Mais ils seront bien plus faciles à gérer si tu es sous TSO qu'en état de manque psychologique.
Si elle ne comprends pas cela, il lui reste encore un peu de travail... C'est une addicto ?
Pourquoi n'as tu pas su quoi répondre ?
Tu n'as pas la conviction que tes problèmes étaient plus faciles à gérer avec un opiacé dans le sang (que tu sentes ou non les effets psychoactifs) ?
Il faut que tu expose et défende ton point de vue, ne te laisse pas désarçonner !
Une manière de le faire sans s'opposer au médecin est de tourner ta phrase en demande ou en suggestion, bref en posant une question où tu montres que as besoin de son expertise : "j'ai lu sur internet des trucs sur le paws, ça ressemble beaucoup à ce qui m'arrive, vous pourriez m'en dire plus ? vous ne pensez pas, docteur, que le sub pourrait m'aider à lutter contre cela ?"
Bon courage.
Je suis d'accord avec tout ça mais bon, effectivement avec ce que j'ai en face c'est très compliqué. L'infirmier m'a dit aujourd'hui que le subu n'avait aucune différence avec le fait de ne rien prendre, ça empêche juste le manque physique. C'est pas eux qui me diraient si y'a un moindre effet qui ferait une différence pour moi c'est certain. Pareil pour la meta selon lui.
J'ai essayé de lui parler du PAWS mais il m'a pas laissé en placer une, tout bonnement car la première fois qu'on s'était vu il avait écrit dans ses notes que des trucs que je lui avais dit qui se rapportent à un manque psychologique. J'ai essayé de lui dire que j'allais pas très bien physiquement aussi mais n'écoute pas, c'est noté là donc c'est non.
Quand à la docteur je sais pas pour le PAWS, j'espère.. Car bon, si jamais je lui dis ça, elle serait encore du genre à me dire " alors cette fois on va tenter un sevrage et gérer ce PAWS avec un suivit " .
Et si je lui dis que j'ai lu ça sur internet, avec certaines personnes un peu âgé qui plus est, ça se résume vite à internet = n'import' koi oulala il é complètemen fou lui
Bref, cet endroit pour l'instant je peux plus trop le voir, je ressens que désespoir quand j'y vais.
Et comme tu dis l'infirmier ne cesse de me rappeler qu'il y a un autre problème derrière, comme si j'étais pas au courant. Il me dit qu'il faut que je vois leur psy. Je lui réponds que je vois un psychiatre, mais " sans remettre ses compétences en question " faut voir le leur et pas le miens. Je suis au courant qu'il y a un mal qui me bouffe, et qui m'a probablement fait céder la dedans. Mais jusqu’où vont ils me tenir avec ça ? Je sais même précisément de quoi il s'agit. Précisément. Mais c'est clairement pas le genre de truc qu'on dit facilement à l'infirmer. Donc déjà cette démarche d'aller vers un suivi psychiatrique sponsorisé par l'hopital, je sais que ça va me mener au même point ou j'étais en allant chez eux. Car qui plus est, ces problèmes sont irrésolvable, donc en discuter avec un gars, sur xxxxx années ( car il faut du temps, phrase cliché ) n'avance à rien non plus.
Dernière modification par fostilo (05 septembre 2018 à 00:15)
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L'infirmier m'a dit aujourd'hui que le subu n'avait aucune différence avec le fait de ne rien prendre, ça empêche juste le manque physique.
Moi, le subutex ça me fait vomir partout et errer comme un zombie - comme quoi il se trompe, je fais pas ça quand je prends rien
Par contre, la méthadone ça a chez moi un effet positif certain pour retrouver un peu de bien être !
Ce n'est pas comme de l'héroïne ou du tramadol, l'effet n'est pas forcément plaisant car assez "lourd" (je sais pas comment dire ça autrement) mais :
1) on s'y habitue
2) en ce qui me concerne, ça aide énormément - c'est même la seule prescription qui a réussi à m'aider à garder le moral, sans même parler de son rôle pour gérer l'addiction.
Ne lâche pas l'affaire donc, de mon expérience ça peut vraiment être une très bonne chose (et tu as de toute façon l'addiction au tramadol à gérer).
Essaye comme le recommande prescripteur d'imprimer un peu de littérature scientifique sur le sujet, "répète" ton prochain rendez-vous et prépare le au mieux, quitte à prendre des notes à consulter durant le rendez-vous si tu panique un peu et que tu te perds dans la discussion ! Y a pas que le médecin qui à le droit de jouer à ça :)
Encore une fois, bon courage. Tu as tous les arguments en main, mais il n'y a que toi qui puisse défendre tes intérêts et faire avancer les choses maintenant !
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Dernière modification par fostilo (05 septembre 2018 à 23:59)
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Quand je parlais de 60ml, c'est le flacon (il peut faire 20-50-...) mais en aucun cas un dosage !
Autant pour moi, mais AMHA il n'est pas inutile de le préciser. Amicalement Pierre Dac
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Dandy a écrit
Comme tout médicament dérivés d'opiacés l'exposition au syndrome serotoninergique n'est pas à exclure.
Je voudrais pas me tromper, mais il me semble que ce n'est pas tous les opiacés/opioïdes qui jouent sur la sérotonine, au contraire, le tramadol est un des rares opioïdes à avoir cette caractéristique (avec la molécule que tu indiques aussi, mais je ne connais pas directement comme il y en a pas par ici)...
Mais bon, ça ne change pas les choses
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