[ Fumer ]

Ma fille de 35 acro au crack.je veux comprendre

Dernière modification par Dax12 (03 octobre 2018 à  11:30)

William Blazkowicz a écrit

Putain, c'est tragique... Mais pour se désintoxiquer d'une drogue comme le crack après tant d'années de consommation, c'est pas du jour au lendemain. C'est des cures de désintoxication radicales dans des centres spécialisés, et encore après ça une rechute n'est pas à omettre...

J ai vu et même discuter avec des gens ki sont aller en cure et ils leur ont fallu remettre les pieds a la gare pour retomber.
Je pense pas k ca soit la meilleure des solution..siiii pour un temps ...mais pour cela ça revient au même kelle reste a la maison!!le problème est QUAND elle sort...

B.bri a écrit

Bonjour,
Je  viens vers vers vous car je ne sais plus comment faire pour que ma fille realise qu elle est pas seulement en train de se tuer ELLE  mais elle me tue egalement.depuis des années elle se laisse emporter par cette saloperie ki est la cocaine pourtant rlle a tout pour reussir.elle est belle et intelligente  et elle a un magnifique garcon de 16 ans  ke c est moi ki m en occupe car elle a fait meme de la prison aupavant a cause kelle a eu un petit AMI traficcant et la police la mêlée avec.Malgre des promesses elle ne change pas.je la crois toujours (ou je veux bien la croire)quand elle me dit k elle a arrêté ses conerie mais suffit kelle croise quelqu un dans la rue kelle disparait.
Elle vit dans son appartement kelle ne paye plu le loyer depuis 3 mois c est la k l alarme a été enclenchée. Je lai pris chez moi a la maison pour l avoir sous la main.elle est adorable. Elle aide.elle passe du temps avec son fils.on discute comme toute mère et fille.mais je veux pas kelle sorte ..j en tremble.j angoisse.tant kelle est a la maison elle pense pas a cettr Merde. Elle me montre aucun signe de manque pourtant me dit consommer depuis presque une dizaine d annee.le probleme est k elle n arrive pas a faire autre chose k de se droguer en etant seule ou etant en dehors de chez Moi. Et c est ce ki est arrivé...elle ma menti apres 3 semaine kelle etais rester bien sage a la maison ya 5 jours en me disant kelle allait  au supermarché chercher des tampons pour ses regles..depuis lors elle a eteint le telephone et je l attend. C est son habitude ca d éteindre son telephone pendant kelle se défonce pour pas se faire emmerder par sa pauvre mere ki se fait du sang d encre pour elle.j ai l impression kelle nous.deteste.kelle aime nous faire du mal.elle dit ke non.ke c est plus fort kelle.elle na pas d argent pour se procurer cette saloperi ou elle est capable de dépenser des centaines d euro par jour.elle doit surment se prostituer.j ai peur pour elle..
Je vous ecrit pour savoir si vous arrivez a m expliker pourquoi elle aime tant çà!!!! préférer a etre dans des endroits sales et trainer dans la rue au lieu de rester au propre aupres de sa famille.???
C est quoi l effet de cette salopperie ??
J ai 65 ans j ai plus la force.je pleure toutes les nuits en esperant k rien ne lui arrive de mal. Puis elle revient avec des pardons. Je suis sa maman mais a part mon amour je sais pa comment l aider.il suffit kelle sorte pour kelle disparaisse!je ne peux pas non plus accepter k elle se detruise sans rien dire.lui donner ma benediction pour kelle se defonce..elle me dit ''Maman tinkiete....''
Oui j m inkiete !!!!!!!
Vous ki la plupart consommez .dites moi svp ce ki s passe dans votre tête a xes moments la??je ne juge pas je veux Comprendre..de koi avez vous besoin pour aller mieux au lieu de la cok...?dites moi comment l aider sans la braquer !!!!
Au secours

Bonjour Madame,

Il ne faut pas cesser le dialogue avec votre fille et lui parler encore et encore, semer des graines...vous l'avez prise chez vous, vous l'aidez, à mon sens vous faites ce qu'il faut.

Il faudrait arriver à la convaincre de se rendre dans un CSAPA, de voir un addictologue, pour parler, faire un bilan de sa situation.

Avez vous évoqué cette possibilité avec elle?

Faites bien attention à vous
courage

Janis

William Blazkowicz a écrit

C'est clair. Après plus on est profond dans la dépendance et plus dur c'est. A part littéralement séquestrer ta fille, c'est très compliqué. A 65 ans, physiquement et mentalement, c'est très dur, je peux comprendre. Ça me rappelle vraiment la relation de ma grand mère et de mon oncle. Ça me brise le cœur. Elle, elle c'est fait une raison. Elle a dit "je m'attend à ce qu'un jour, on vienne m'annoncer à ma porte que mon fils est mort". Tragique.

C'est ton avis sur la question, mais je le trouve très peu encourageant, enfonçant et d'un soutien assez relatif.

Bien sûr que s'en sortir (d'une dépendance, il y en a pire que d'autres, mais bon) c'est dur.
Des gens arrivent à gérer, diminuer leurs consos et s'y retrouver sans être complètement abstinents, d'autres pas. Ça prends du temps, des énergies, ce n'est pas un parcours linéaire (on peut arrêter, se sevrer, reprendre, re-arrêter, diminuer, en reprendre, etc.) ni binaire (conso/abstinence), mais on finit pas tous par crever une seringue au bras.

Dire qu'une conso amène systématiquement à la mort (tu dis pas ça clairement, mais ce que t'écris ça laisse sous entendre ça), ça me semble abusé. La vie amène à la mort un jour ou un autre ; si on consomme dans une situation de précarité, il y a en effet statistiquement plus de possibilités de mourir, mais ce n'est pas le sujet ici.

Aider quelqu'un qui a une consommation problématique (et encore reste à voir si ça pose problème à la personne concernée ou à celle qui veut l'aider, mais bon), ne peut pas se résoudre à la contraindre, à la séquestrer à un endroit. Ce n'est pas de l'aide, c'est un crime et en plus ça n'arrange pas les choses, car ça ne peut pas être une vie de rester cloisonnés à la maison pour ne pas se faire tenter...Se cacher de ses conso, ça porte à prendre encore plus de risques à mon avis

Voir ses proches aller mal, c'est dur et difficile. Déjà quand on comprend ce n'est pas forcement évident, mais ça devient très compliqué quand on ne sait pas qu'est ce-qui se passe.

B.bri je trouve très positive ta démarche de venir ici pour avoir des renseignements et des informations ! À mon avis, essaye vraiment le plus possible de discuter, de parler le plus sereinement possible, de ne pas mettre trop la pression (à un moment une dépendance c'est difficile à gérer, on ne peut pas arriver à arrêter juste parce que quelqu'un nous le demande ; on ne peut pas arriver à arrêter juste avec la volonté, parce qu'on le veut. Le corps s'habitue, il y a des trucs qui se passent dans le cerveau...On peut le vouloir sans pour autant y réussir, enfoncer encore plus la personne qui essaye de trouver des solutions - même si elle n'y arrive pas - ça entraîne à mon avis juste dans une spirale d’incompréhension...Quand je peux dire « je ne vais plus prendre ça », je peux y croire dur comme fer, je ne mens pas (ou peut être à moi même au fond), mais c'est pas dit que je peux m'y tenir...

En tout cas, il y a des centres, les CSAPA, où pouvoir trouver de l'aide professionnel (des psychologues, des médecins addictologues, des prescriptions pour des médicaments et des traitement qui peuvent aider). Si ta fille n'a pas envie d'y aller, tu peux toujours t'y adresser toi en tant que proche d'un UD pour recevoir du soutien psychologique (car tu as l'air de souffrir de cette situation ! prends soin de toi aussi, ne pense pas qu'à vouloir résoudre les problèmes - difficiles et encore plus insolvables de l'extérieur - de ta fille, donnes toi les moyens pour souffrir le moins possible, essayer de dépasser les angoisses, ne pas vivre avec ce poids toute seule sur tes épaules).

Bon courage !

Bonjour Madame,


C'est parce que fumer la cocaïne, en base ou en crack, procure un effet qui n'est comparable à pratiquement rien d'autre dans la vie. Le plaisir que ça procure prend le pas sur tous les inconvénients, et cela même si on réalise que qu'on se fout dans la merde pour consommer au moins encore une fois, et encore une autre fois.

Votre fille ne se fout pas de vous, de son fils, de sa vie, de ses factures. Mais dès que vient l'envie, elle submerge tout le reste. La coke prend toute la place parce que c'est tellement bon, qu'il n'y a presque rien de comparable. Et dès qu'on recrache la fumée, l'envie obsessionnelle de recommencer imprègne chaque cellule de votre organisme (enfin dans mon cas à l'époque).




" Il peut nous arriver dans la vie un moment où, voyant un être aimé dans la souffrance, nous nous posons la question : " je veux l'aider, mais de quoi a-t-il besoin pour retrouver une vie heureuse ?" Tant il est vrai que nous sommes rarement en mesure d'aider nos proches, soit que nous ignorions quelle part de nous-même donner ou que la part que nous avons à donner ne convienne pas. Ce sont ceux que nous devrions le mieux connaître qui nous échappent, mais nous pouvons les aimer quand même, les aimer sans les comprendre, les aimer sans limites."



Janis vous a donné la meilleure réponse qui soit