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- Amendagio
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- Inscrit le 22 Oct 2018
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Bonjour à tous, c'est la première fois que j'écris sur PA, mais le dilemme auquel je suis confronté m'a poussé à la recherche d’expériences et de témoignages qui pourraient m'aider.
Pour me présenter, j'ai 20ans,région parisienne, ai consommé du cannabis depuis mes 15ans (mais arrêt total depuis 6mois), et j'ai dejà consommé 6 fois de l'ecstasy sur 2 ans, ce qui me parrait être une conso raisonné, et je suis content de pouvoir me contrôler la dessus.
L'année dernière j'ai râté une année d'étude à cause de ma trop grosse conso de bedos (8-9 joints par jour pendant 9mois), s'en est suivi une dépression, j'étais assez seul et rien n'allait autour de moi. Je savais en plus que le bedo n'arrangeait pas les choses mais c'était le seul moyen que j'avais pour combler l'ennuie et la solitude.
Suite à un stage en exploitation agricole pendant 2mois, j'ai réussi à arrêter de fumer (c'était mon objectif aussi de réussir à arrêter de fumer). Bref voilà ma vie va mieux sans le bedo, enfin pour ma part, je sais que ce n'est pas le cas pour tout le monde. J'ai pris de l'ecsta en festival cet été, mais en gros voilà j'arrive à gerer ma conso de cette substance donc quand de grosses soirées et occasions se présentent je n'hésite pas à en prendre tout en espacant de 3-4mois mes prises.
Je me suis fait virer de mon école mais du coup j'ai eu la chance d'être pris en IUT en alsace un région que j'apprend à découvrir depuis bientot deux mois. Mais ce n'est pas la seule chose que j'ai découverte car j'ai eu la chance de rencontrer une fille formidable qui est dans ma classe et avec qui je suis depuis un peu plus d'un mois, et qui n'a jamais touché à une seule drogue sachant qu'en plus elle est fille de flic. Je n'avais pas eu de copine depuis 3ans donc je réapprend petit à petit la vie en couple. Dès notre premier verre en tête, nous avons parlé de choses très profondes et intimes que l'on avait vécu, et je lui ai donc parlé de ma conso de bedos qui est radicalement finie, mais aussi de ma conso d'ecsta mais du coup je n'ai pas été très clair sur ce sujet, mais elle a du comprendre que je n'en prennais plus non plus.
La semaine prochaine pour Halloween des potes organisent une grosse soirée dans une cave avec du putain de son, et c'est un truc organisé depuis un moment. Je sais que je vais taper ca c'est sur. Ma copine ne sera pas là. Mais du coup je ne sais pas si je dois lui en parler sachant que j'aimerai vraiment lui dire car j'aime etre sincère et ne rien cacher. Surtout que je ressend vraiment des trucs de fou pour elle, genre je l'aime, mais je suis assez pudique la dessus et je sais que le fait de taper va surement me faire lui dire des trucs profond et sincères. Mais j'appréhende un peu sa réaction sur le fait de lui dire que je vais prendre de l'ecsta sachant qu'elle n'a meme ne serre-ce fumer sur un joint.
Pensez vous que je fais bien de lui en parler ou alors je devrais lui cacher?
Merci d'avance pour vos témoignages s'ils existent !
Pour me présenter, j'ai 20ans,région parisienne, ai consommé du cannabis depuis mes 15ans (mais arrêt total depuis 6mois), et j'ai dejà consommé 6 fois de l'ecstasy sur 2 ans, ce qui me parrait être une conso raisonné, et je suis content de pouvoir me contrôler la dessus.
L'année dernière j'ai râté une année d'étude à cause de ma trop grosse conso de bedos (8-9 joints par jour pendant 9mois), s'en est suivi une dépression, j'étais assez seul et rien n'allait autour de moi. Je savais en plus que le bedo n'arrangeait pas les choses mais c'était le seul moyen que j'avais pour combler l'ennuie et la solitude.
Suite à un stage en exploitation agricole pendant 2mois, j'ai réussi à arrêter de fumer (c'était mon objectif aussi de réussir à arrêter de fumer). Bref voilà ma vie va mieux sans le bedo, enfin pour ma part, je sais que ce n'est pas le cas pour tout le monde. J'ai pris de l'ecsta en festival cet été, mais en gros voilà j'arrive à gerer ma conso de cette substance donc quand de grosses soirées et occasions se présentent je n'hésite pas à en prendre tout en espacant de 3-4mois mes prises.
Je me suis fait virer de mon école mais du coup j'ai eu la chance d'être pris en IUT en alsace un région que j'apprend à découvrir depuis bientot deux mois. Mais ce n'est pas la seule chose que j'ai découverte car j'ai eu la chance de rencontrer une fille formidable qui est dans ma classe et avec qui je suis depuis un peu plus d'un mois, et qui n'a jamais touché à une seule drogue sachant qu'en plus elle est fille de flic. Je n'avais pas eu de copine depuis 3ans donc je réapprend petit à petit la vie en couple. Dès notre premier verre en tête, nous avons parlé de choses très profondes et intimes que l'on avait vécu, et je lui ai donc parlé de ma conso de bedos qui est radicalement finie, mais aussi de ma conso d'ecsta mais du coup je n'ai pas été très clair sur ce sujet, mais elle a du comprendre que je n'en prennais plus non plus.
La semaine prochaine pour Halloween des potes organisent une grosse soirée dans une cave avec du putain de son, et c'est un truc organisé depuis un moment. Je sais que je vais taper ca c'est sur. Ma copine ne sera pas là. Mais du coup je ne sais pas si je dois lui en parler sachant que j'aimerai vraiment lui dire car j'aime etre sincère et ne rien cacher. Surtout que je ressend vraiment des trucs de fou pour elle, genre je l'aime, mais je suis assez pudique la dessus et je sais que le fait de taper va surement me faire lui dire des trucs profond et sincères. Mais j'appréhende un peu sa réaction sur le fait de lui dire que je vais prendre de l'ecsta sachant qu'elle n'a meme ne serre-ce fumer sur un joint.
Pensez vous que je fais bien de lui en parler ou alors je devrais lui cacher?
Merci d'avance pour vos témoignages s'ils existent !
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- jason13thh
- Newbie
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- Inscrit le 21 May 2018
- 510 messages
Salut, tu te dis sincère et tu n'aimes pas cacher les choses apparemment alors autant lui dire.
Juste trouver le bon moment. De plus tu sembles avoir une conso responsable, ce qui devrait la rassurer. Enfin...je pense.
Juste trouver le bon moment. De plus tu sembles avoir une conso responsable, ce qui devrait la rassurer. Enfin...je pense.
Carpe Diem
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- Temporelle
- Nouveau membre
- 000
- Inscrit le 16 Aug 2018
- 8 messages
Personnellement je trouve que tu as le droit d'avoir un jardin secret et de ne pas tout révéler de A à Z de tes agissements. Elle n'a peut-être pas à connaître cet univers-là. Surtout aussi tôt (1 mois...)
Je dis ça, mais je suis en couple depuis 3 ans avec un garçon qui est hermétique à tout cet univers (alcool, cigarette, alors drogues n'en parlons même pas), mais je lui dis tout, tout le temps. Mais je vois bien que quelque chose de très profond se creuse entre nous de par sa non-compréhension de la chose. L'impression que ce n'est pas possible de suivre des chemins aussi différents. Après nos vivons ensemble, ça complique les choses.
Je dis ça, mais je suis en couple depuis 3 ans avec un garçon qui est hermétique à tout cet univers (alcool, cigarette, alors drogues n'en parlons même pas), mais je lui dis tout, tout le temps. Mais je vois bien que quelque chose de très profond se creuse entre nous de par sa non-compréhension de la chose. L'impression que ce n'est pas possible de suivre des chemins aussi différents. Après nos vivons ensemble, ça complique les choses.
Dernière modification par Temporelle (23 octobre 2018 à 15:23)
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- Kroenen
- Nouveau membre
- 000
- Inscrit le 22 Oct 2018
- 23 messages
Petite expérience perso : Je suis depuis un an, avec quelqu'un qui n'a jamais rien pris avec une éducation très "punitive" sur le sujet (les parents travaillent dans le médical, donc les drogues = le mal).
Dès le début de notre relation, j'ai dit cash, avec mes mots et plein de pédagogie : "J'ai déjà pris des ecstas, il m'arrive parfois d'avoir envie d'en prendre en soirée"
Le tout c'est d'avoir une conversation posée avec la personne, de comprendre qu'il ne faut pas stigmatiser les prods (l'exemple du "lait dans le café" marche bien quand on me dit "mais tu sais faire une soirée sans prendre de prod ?!" en général je réponds que c'est comme le café, parfois je l'aime avec du lait, bien que la plus part du temps je l'aime sans).
Visiblement tu sais avoir un point de vue critique sur la conso de prods (c'est pas un automatisme pour toi d'en prendre) et c'est ça qu'il faut que tu expliques, que ce n'est pas systématique, que c'est pour une occasion, que c'est pas forcément un BESOIN VITAL mais une envie pour toi. D'expliquer ce que ça fait sur le corps, le principe de la montée, du plateau, la sérotonine etc... Parler de ça en montrant que tu sais ce que tu fais et ce que tu prends, te fera moins passer pour un junkie de base.
Avec mon compagnon, notre première soirée en teuf, j'ai pris 2 taz, hop comme ça, devant lui. Au début il savait pas comment j'allais régir, il devait s'imaginer que j'allais devenir un zombie ou je sais pas, et il a vu que pas du tout, que la soirée était cool, que j'étais pas du tout reulou, que je restais quand même attentif aux autres etc... C'est important de montrer qu'on sait garder le contrôle quand on est avec un psychosceptique.
Enuiste il y a la question du compromis, c'est un "deal" que tu vas faire avec ta copine. Lui montrer que tu sais refuser une prise de prod à une soirée, lui dire que vous vous mettez d'accord pour que tu prennes des prods à certaines périodes, ou uniquement dans certaines conditions, c'est à vous de négocier ça, mais ça montre que tu restes à son écoute malgré tout (la peur des spychosceptiques c'est qu'ils te perdent pour la drogue... "bouuuh il est devenu junkie du coup il pense plus à rien d'autre que ça droooooogue")
Cette relation semble être basée sur la confiance, et je suis pas sur que tu supporterais devoir te "cacher" pour prendre des prods toute ta vie.
Dès le début de notre relation, j'ai dit cash, avec mes mots et plein de pédagogie : "J'ai déjà pris des ecstas, il m'arrive parfois d'avoir envie d'en prendre en soirée"
Le tout c'est d'avoir une conversation posée avec la personne, de comprendre qu'il ne faut pas stigmatiser les prods (l'exemple du "lait dans le café" marche bien quand on me dit "mais tu sais faire une soirée sans prendre de prod ?!" en général je réponds que c'est comme le café, parfois je l'aime avec du lait, bien que la plus part du temps je l'aime sans).
Visiblement tu sais avoir un point de vue critique sur la conso de prods (c'est pas un automatisme pour toi d'en prendre) et c'est ça qu'il faut que tu expliques, que ce n'est pas systématique, que c'est pour une occasion, que c'est pas forcément un BESOIN VITAL mais une envie pour toi. D'expliquer ce que ça fait sur le corps, le principe de la montée, du plateau, la sérotonine etc... Parler de ça en montrant que tu sais ce que tu fais et ce que tu prends, te fera moins passer pour un junkie de base.
Avec mon compagnon, notre première soirée en teuf, j'ai pris 2 taz, hop comme ça, devant lui. Au début il savait pas comment j'allais régir, il devait s'imaginer que j'allais devenir un zombie ou je sais pas, et il a vu que pas du tout, que la soirée était cool, que j'étais pas du tout reulou, que je restais quand même attentif aux autres etc... C'est important de montrer qu'on sait garder le contrôle quand on est avec un psychosceptique.
Enuiste il y a la question du compromis, c'est un "deal" que tu vas faire avec ta copine. Lui montrer que tu sais refuser une prise de prod à une soirée, lui dire que vous vous mettez d'accord pour que tu prennes des prods à certaines périodes, ou uniquement dans certaines conditions, c'est à vous de négocier ça, mais ça montre que tu restes à son écoute malgré tout (la peur des spychosceptiques c'est qu'ils te perdent pour la drogue... "bouuuh il est devenu junkie du coup il pense plus à rien d'autre que ça droooooogue")
Cette relation semble être basée sur la confiance, et je suis pas sur que tu supporterais devoir te "cacher" pour prendre des prods toute ta vie.
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Fait gaffe sous MD des gens ont tendances à sombrer dans le pathos sauf que l'auditoire est pas forcément réceptif (ex: raconter des souvenirs traumatisant, se lancer dans de grandes tirades etc.)
Je vous connais pas tous les deux mais bon, avant de se lancer il vaut mieux demander. Il faut être conscient que l'autre est pas forcément disposer à entendre ce que tu souhaites dire à l'instant T et que l'on peut importuner (la vie c'est dur
)
Je vous connais pas tous les deux mais bon, avant de se lancer il vaut mieux demander. Il faut être conscient que l'autre est pas forcément disposer à entendre ce que tu souhaites dire à l'instant T et que l'on peut importuner (la vie c'est dur
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- Byoko
- Nouveau Psycho
- 000
- Inscrit le 07 Sep 2018
- 93 messages
Il faut une part de travail du côté des gens aussi. A un moment il va falloir que la société et ses mœurs évoluent, que les gens arrêtent de voir la drogue comme le mal incarné, c'est cette fausse notion induite dès l'enfance qui est responsable des problèmes sociaux qui peuvent découler plus tard entre des gens qui à la base s'aiment.
Quand l'un a compris que l'usage des produits peut avoir des effets bénéfiques sur sa vie sans être dangereux, en cadrant sa consommation, et quand l'autre voit ça uniquement comme de la défonce malsaine et mortelle, alors le dialogue doit être de mise pour arrêter ces digues inutiles qui se creusent et qui gâchent tout.
Quand l'un a compris que l'usage des produits peut avoir des effets bénéfiques sur sa vie sans être dangereux, en cadrant sa consommation, et quand l'autre voit ça uniquement comme de la défonce malsaine et mortelle, alors le dialogue doit être de mise pour arrêter ces digues inutiles qui se creusent et qui gâchent tout.
Dernière modification par Byoko (24 octobre 2018 à 14:39)
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Hello,
Moi personnellement je n'en parlerais pas parce que la représentation qu'ont les gens sur la drogue en général est plus que noircie et démesurée.
Je pense aussi que ta conso qu'elle soit récréative ou plus régulière ne te définit pas tu es avant tout toi avec ta personnalité défauts et qualités.
Tant que tu ne mets pas l'autre en danger pourquoi cette obligation de lui en parler ?
Après si tu en ressens le besoin c'est différent. Mais je pense qu'aujourd'hui bcp de gens ont une fausse idée de ce qu'est la consommation et il n'y a pas de meilleur raciste que l'ignorant qui est ds la peur de tt ce qu'il lui est étranger.
Les médias pour moi y sont aussi pour bcp genre on montre la colline du crack au 20 h pour faire peur à la ménagère alors que la drogue est présente ds tous milieux et sous toutes ses formes.
Pour résumer fais comme toi tu le sens mais méfiance qd même des réactions que tu peux avoir en face.
Moi personnellement je n'en parlerais pas parce que la représentation qu'ont les gens sur la drogue en général est plus que noircie et démesurée.
Je pense aussi que ta conso qu'elle soit récréative ou plus régulière ne te définit pas tu es avant tout toi avec ta personnalité défauts et qualités.
Tant que tu ne mets pas l'autre en danger pourquoi cette obligation de lui en parler ?
Après si tu en ressens le besoin c'est différent. Mais je pense qu'aujourd'hui bcp de gens ont une fausse idée de ce qu'est la consommation et il n'y a pas de meilleur raciste que l'ignorant qui est ds la peur de tt ce qu'il lui est étranger.
Les médias pour moi y sont aussi pour bcp genre on montre la colline du crack au 20 h pour faire peur à la ménagère alors que la drogue est présente ds tous milieux et sous toutes ses formes.
Pour résumer fais comme toi tu le sens mais méfiance qd même des réactions que tu peux avoir en face.
La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé. Socrate
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