Salut,
Pour me présenter j'ai 21 ans et je picole régulièrement depuis bien cinq ans maintenant. Ces deux dernières années c'est plus d'un soir sur deux et je ne sais pas "boire raisonnablement", c'est toujours jusqu'à l'ivresse, état que je recherche pour ainsi dire systématiquement. Ceci dit mon taux d´accoutumance pourra faire rire les plus scotchés, je m'arrête le plus souvent à quatre litres de bières (quantité que je fais toujours gaffe d'acheter avant chaque soirée boisson, avec des amis ou chez moi).
Je veux surtout pas taper le trip "je ne suis pas alcoolique", mais il est vrai que ces derniers temps je tape des grosses périodes sans boire du tout pour des raisons x, bref, mais en tout cas au niveau psychologique aucun soucis.
Ce qui me perturbe vraiment c'est que le soir où je sors d'une période d'alcoolisation massive et répétée, et parfois le soir d'après, je me réveille en sursaut, dans une montée d'angoisse, au moment de m'endormir, avec la désagréable impression que je vais m'uriner dessus (pour tout dire), ce qui est plutôt désagréable. Généralement, ça s'arrête là , même si une fois j'ai vu un éclair bleu assorti d'un bruit de craquement violent qui, selon toutes les personnes vivant sous mon toit, n'a pas pu se produire.
Ce qui m'amène à vous questionner c'est mon cerveau matérialiste, qui comprend que le manque d'
alcool puisse faire dérailler, mais qui ne comprend pas que ça me soit arrivé d'un coup et que ça ne me lâche plus depuis, même après un seul soir de consommation massive après deux semaines d'abstinence, par exemple. Chaque fois que je consomme en masse, le soir de non conso suivant, le même truc : montée d'angoisse, apnée, sensation de me pisser dessus mais en fait non.
Il me semble que si j'étais vraiment accroché, les symptômes seraient bien plus violents à chaque fois. Là c'est vraiment "quand je bois et que j'arrête après, j'ai ce truc quand je m'endors quelques soient les délais et les doses". Ça me semble complètement incongru et pas logique.
Voilà , je veux pas faire mon boloss de jeune qui boit trop, mais je pense que si je peux obtenir une réponse intéressante c'est ici et pas sur doctissimo ou j'avais tenté de poser la question, et je vous embêterais pas avec la crêtinerie des réponses...
Valà valà , je suis curieux, je trouve ça bizarre ce qui m'arrive, si vous avez un début de réponse sans jugement ni rien... Je me fous de savoir si je suis "Alcoolique" avec un grand A ou non, c'est pas ma question.
Bises
PS : je veux pas banaliser l'hyper conso d'
alcool non plus mais voilà ... on est tou-te-s en devenir. La voie de chacun est pas forcément celle balisée de la société parfaite sans cancer où on vivra tous 150 ans grâce au génie génétique.
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