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Dernière modification par Bicicle (01 septembre 2011 à 16:38)
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Dernière modification par Bicicle (05 septembre 2011 à 15:05)
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Dernière modification par Bicicle (05 septembre 2011 à 18:51)
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Bicicle a écrit
Enfin, là Alain, c'est pas une prise de sang en urgence/accident/maladie grave qui requièrerait pour les soignant de absolument devoir injecter ou prélever quelque chose, c'est juste un "bilan" sanguin, donc ils ont pas de raison de jouer les bouchers-terminator de la seringue et d'aller me transpercer pour 3 flacons de sang... [...]
Question con : je peux pas la faire moi même la prise de sang ? Ca simplifierait les choses... Vu que je connais bien mes veines... Est-ce qu'on a le droit de la faire nous même sur place ? (Dans les conditions d'hygiène requises évidement..).
Je me mêle de la conversation mais sans prétention aucune, "just" mon ancien job... Un bilan sanguin, Bicicle, quel qu'il soit, à la demande d'un médecin se doit d'être fait ; s'il y a impossibilité (je pourrais raconter la seule histoire qui m'est arrivée au cours de ma courte expérience, dans l'ordre, moi, l'anesthésiste, le chirurgien n'y sont pas parvenus ; j'ai réussi perso finalement, et je me suis attiré les foudres légitimes de la mère du jeune patient cancéreux, dont je me suis aperçu trop tard pourquoi il était entré en clinique pour une pose de Port-a-Cath®)... Erreur du staff infirmier ceci dit...
Le bilan a été fait à minima sur des micro-tubes pour nouveaux-nés...
Bref : aucun préleveur quel que soit son statut ne joue ou ne doit jouer les "bouchers" (je te cite). Mais comme dit précédemment, il y a différentes façons de faire et de ne pas faire mal (le moins possible). Je ne citerais pas le nom d'un forumer (qui se reconnaîtra) que j'ai rencontré qui disait ne plus avoir de veines accessibles et m'a montré la chose... Entre moins de 30 secondes, (je fais pas du bluff, j'en ai rien à faire), je lui ai vaguement (plus ou moins) montré là où je pouvais le prélever "direct" sans souci... Certes, il ne pèse pas 120 kg... Et cela ne fait pas partie de ma charte de "modo de PsychoACTIF" ; mais je suis sûr de mon coup si j'avais du lui faire une prise de sang ou lui poser un cathéter... voire faire une injection... Et des "comme moi", il en existe des milliers... Je n'ai aucune prétention en la matière... Que ce soit bien clair...
Une chose qui m'est arrivée pour l'anecdote c'est que je je fus préleveur en maison d'arrêt de femmes en région parisienne. Ces femmes étaient (sont ?), pour la plupart, toxicomanes, VIH, VHC, et ont souvent un état veineux délabré... Un jour, l'une d'elle, reluquant d'ailleurs avec des yeux avides ce que j'avais dans ma sacoche me dit texto : vous n'allez pas y arriver, je vais le faire moi-même. Certes. Mais il me fallait un nombre de tubes spécifiques et ne pas faire n'importe quoi. Je lui ai suggéré avec toute la patience qui s'impose dans ces moments-là : j'essaie, d'accord ? Je n'y arrive pas, on en parle, nous prenons notre temps, nous ne sommes pas pressés (même si je l'étais), et nous avisons.
L'infirmière de la maison d'arrêt était présente ; elle n'a rien dit. Elle n'effectuait aucun prélèvement. J'ai pris mon temps. J'ai constaté que j'allais avoir beaucoup de mal. Son capital veineux était délabré effectivement. J'ai pris ce qu'il y a de plus simple au niveau prélèvement... Une aiguille, rien ne sert de préciser le "calibre", (une jaune reconnaîtront certains, courte de longueur pourtant), donc pas des moindres en diamètre, ni des minuscules (jamais de butterfly pour du sous-vide), un petit morceau de tuyau en plastique, et l'on fait passer les tubes dessous les uns après les autres (vieille, très vieille technique) et j'ai tapé... Je suis tombé dedans. Un coup de chance.
Si je n'avais pas réussi, je ne sais pas si j'aurais parlementé avec elle ou pas... Elle voulait se prélever seule sur la main. J'avais regardé attentivement ses mains ; pour le bilan qui lui était indispensable, j'étais quasiment sûr de ne pouvoir prélever tout ce dont j'avais besoin... Elle n'avait plus "rien"...
ps : quid dans ce cas ? téléphoner au toubib, lui demander ce qu'il veut a minima, et faire un prélèvement en artériel, quitte à le pratiquer en fémorale... Mais en maison d'arrêt, ça n'est pas simple...
Voilà , fin de l'anecdote, et désolé pour la longueur du post,
J'ajoute qu'un prélèvement en artériel correctement effectué ne fait pas mal... C'est impressionnant, cela demande de l'expérience et du doigté (si, si...), mais fait "sans hésiter" et pourtant il ne faut pas dépasser l'artère et la traverser, donc être bien sûr de "son coup", ce n'est guère plus douloureux qu'une prise de sang au pli du coude "mal faite"...
Amicalement,
Alain W.
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