Il n' ya pas d'effet de la
methadone sur le rein (sauf la possibilité d'une aggravation d'une retention urinaire due à d'autres problemes).
Par contre la dose doit etre diminuée en cas d'insuffisance rénale, mais tout le monde ne semble pas d'accord sur ce point (l'elimination renale est loin d'etre le premier mecanisme d'elimination de la
methadone). Ta dose parait assez faible donc OK, mais si tu as l'impression d'etre "en surdose", même avec une dose faible, il faut envisager de baisser encore la dose. Un dosage sanguin serait à mon avis utile pour confirmer le surdosage.L'impression de "surdose" peut etre liée à d'autres facteurs.
Amicalement
Voici un extrait d'un site sur les precautions. Lis bien les interactions medicamentesues si tu prends d'autres medoc.
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Précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- Le chlorhydrate de
méthadone est un dérivé morphinique, dont l'usage est exclusivement réservé au traitement des pharmacodépendances opiacées.
Le succès du traitement est fortement corrélé à la posologie et aux mesures médico-psychologiques et socio-éducatives associées.
Le traitement peut révéler des troubles psychiatriques nécessitant une prise en charge spécialisée, adaptée à chaque patient.
L'arrêt brutal du traitement entraîne l'apparition d'un syndrome de
sevrage opiacé et une diminution de la tolérance acquise. En cas de reprise du traitement, les mêmes précautions que lors de la mise en place du traitement doivent être prises.
- Des cas d'allongement de l'intervalle QT et de torsades de pointes ont été rapportés au cours de traitements par la
méthadone, principalement pour des posologies élevées (> 120 mg/J). La
méthadone doit être administrée avec prudence, sous surveillance clinique, électrolytique et ECG, aux patients présentant un risque d'allongement de l'intervalle QT, c'est-à -dire en cas :
. d'antécédent connu d'allongement du QT (congénital ou acquis),
. d'antécédents familiaux de mort subite,
. de posologie élevée, supérieure à 120 mg/j,
. de pathologie cardiaque évoluée,
. de traitements médicamenteux concomitant avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT (anti-arythmiques de classe la, anti-arythmiques de classe III, certains
neuroleptiques), certains antiparasitaires, le bépridil, le cisapride, le diphémanil, l'érythromycine
IV, la luméfantrine, la mizolastine, la moxifloxacine, la spiramycine
IV, la vincamine
IV), avec des médicaments connus pour provoquer une hypokaliémie, ou pour entraîner une bradycardie, ou pour inhiber significativement le métabolisme de la
méthadone (voir interactions).
- La prise concomitante de
méthadone avec de la naltrexone, des boissons alcoolisées ou d'autres médicaments contenant de l'
alcool est déconseillée (voir interactions).
- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Ce médicament contient environ 2 g de saccharose par récipient unidose de 5 mg/3,75 ml. En tenir compte, si nécessaire, dans la ration journalière.
- Ce médicament contient 14 mg d'
alcool par ml de sirop.
- La
méthadone est également à utiliser avec précaution chez les sujets âgés, les femmes enceintes ou encore les patients présentant une pathologie telle que : asthme, insuffisance respiratoire, rénale ou hépatique grave, insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie, hypertrophie prostatique, épilepsie, diabète.
- Grossesse : compte tenu des données disponibles et du bénéfice maternel et foetal, l'utilisation de la
méthadone est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. En cours de grossesse, des doses plus importantes de
méthadone sont parfois nécessaires pour l'équilibre du traitement. La prise chronique de
méthadone par la mère en fin de grossesse, quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de
sevrage aux
opiacés chez le nouveau-né dont l'apparition peut être retardée de plusieurs heures à quelques jours.
- Allaitement : la
méthadone passe dans le lait maternel. La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. La
méthadone pourrait prévenir chez le nouveau-né la survenue d'un syndrome de
sevrage consécutif à une imprégnation opiacée "in utero".
Interactions avec d'autres médicaments
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments anti-arythmiques ou non. L'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des anti-arythmiques de classe Ia et III, certains
neuroleptiques.
En ce qui concerne l'érythromycine, la spiramycine, la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cet effet.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale. Toutefois, certaines sous-classes, ainsi que la
méthadone, font exception à cette règle.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES (voir contre-indications) :
- Morphiniques agonistes-antagonistes : nalbuphine,
buprénorphine, pentazocine.
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de
sevrage.
- Sultopride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES (voir mises en garde et précautions d'emploi) :
- Anti-arythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), anti-arythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains
neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, sulpiride, thioridazine, tiapride, véralipride) sauf sultopride (voir associations contre-indiquées), certains antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine
IV, mizolastine, moxifloxacine, spiramycine
IV, vincamine
IV :
Risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Consommation d'
alcool :
Majoration par l'
alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'
alcool.
- Naltrexone :
Risque d'apparition d'un syndrome de
sevrage.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque : bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Cimétidine (utilisée à des doses > = 800 mg/j) :
Augmentation des concentrations plasmatiques de
méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée : s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la
méthadone pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
- Fluvoxamine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de
méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée : s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la
méthadone pendant le traitement par l'antidépresseur et après son arrêt.
- Médicaments bradycardisants : anti-arythmiques de classe Ia, certains anti-arythmique de classe III, antagonistes du calcium bradycardisants (diltiazem, vérapamil), anticholinestérasiques, bêtabloquants, antihypertenseurs d'action centrale, digitaliques.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Médicaments hypokaliémiants : amphotéricine B voie
IV, glucocorticoïdes, diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, tétracosactide.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer la
méthadone et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
- Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, oxcarbazépine, primidone, phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne), rifabutine, rifampicine, griséofulvine.
Diminution des concentrations plasmatiques de
méthadone, avec risque d'apparition d'un syndrome de
sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie de la
méthadone.
- Efavirenz, névirapine :
Diminution des concentrations plasmatiques de
méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de
sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par l'antiviral.
Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie de la
méthadone.
- Amprénavir (et par extrapolation, fosamprénavir), nelfinavir, ritonavir :
Diminution des concentrations plasmatiques de
méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de
sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par l'antiprotéase.
Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de la
méthadone.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Autres analgésiques morphiniques, barbituriques,
benzodiazépines, antitussifs
morphine-like (dextrométhorphane, noscapine,
pholcodine), antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine) :
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
- Autres médicaments sédatifs :
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de
substitution), des
neuroleptiques, des barbituriques, des
benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les
benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine,
miansérine, mirtazapine, trimipramine), des
antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du
baclofène et du thalidomide.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.