Les me faits de la fume
NOTHING
C'est quelqu'un qui ne fait absolument rien et qui habite Paris 19.Il s'ennuie beaucoup et dort toute la journée, ses nuits? Il les passe seul en fumant du
shit. Ce quelqu'un s'appelle Antoine. Mais personne ne l'appelle Antoine, en fait, personne ne l'appelle du tout. Donc, ce quelqu'un qui s'appelle Antoine, mais que personne n´appelle jamais, passe toutes ses nuits à s'ennuyer en fumant du
shit.
Souvent il se dit que pour s'ennuyer autant, il y a forcement quelque chose qui lui a échappé. Alors pour éviter cela il accompagne ses
joints avec disques et livres. Mais souvent, il s´ennuie quand même un peu. Alors il allume un autre
joint et rêve à d'autres vies. Des vies qu'il aurait aimées, s'il avait eu plus de si, plus de chance, et, surtout, plus de courage.
Antoine est debout depuis deux heures, il est 21H, trois
joints, quatre cafés et une dizaine de clopes. Antoine, ce quelqu'un qui s'ennuie beaucoup et passe ses nuits à fumer en buvant du café se demande avec quelle musique il va bien pouvoir commencer sa journée-nuit. En cherchant une K7, qu'il ne trouve pas, il tombe sur Mémoires sauvées du vent(So The Won't Blow It All Away) et décide de relire quelques pages.Après cette très bonne lecture, Antoine, cherche un vieux ticket de métro pour faire un filtre, il en trouve juste un encore bon. Après tout se dit Antoine (qui ne sort pratiquement jamais) c'est pas toujours bon de toujours rester enfermé en fumant du
shit ! Je devrais aller voir un peu le monde, ou du moins une partie de la ville. Alors il prend son manteau, le ticket et descend dans le métro pour en faire un tour. L'hiver, le métro c'est bien ! Et le voilà assis coté vitre dans le sens de la marche se faisait son p'tit tour Stalingrad - Pte d'Italie/Pte d'Italie Stalingrad, histoire de prendre l'air et de voir le monde, sans jamais s'entendre appeler Antoine. Le métro vient de quitter Pte D'Italie et repart vers Stalingrad ou il descendra pour encore finir sa nuit en fumant des
joints et se rêver des vies qu'il aimerait bien vivre. Là , maintenant, tout de suite, une ravissante dame japonaise vient s'asseoir face à notre
héros Antoine.
´´ADONCQUE," instantanément, Antoine, même si personne ne l'appelle Antoine, commence a se rêver une histoire très douce et très tendre avec sa très jolie dame japonaise une histoire de toute une vie même !
Et cela a duré jusqu'à ce que la jolie dame japonaise quitte le wagon. Il reste encore dix stations avant Stalingrad, là oû habite notre
héros, là ou il passe ses nuits à fumer en rêvant à des vies ou il ne s'ennuierait pas, et, ou il y a parfois une jolie dame japonaise. Pendant ces dix stations, il se dit qu'il aimerait beaucoup vivre avec la très jolie dame japonaise qui vient de le quitter. Le matin, avant quelle ne parte travailler, elle le réveillerait tendrement en lui apportant un café qu'elle lui aurait préparée avec beaucoup d'amour. Parce que lui, il ne se réveillerait jamais le premier. C'est seulement quand il passera la nuit fumer des
joints qu'il pourra à son tour lui apporter le café. Même pas d'ailleurs, s'il habitait avec sa très jolie dame japonaise, Antoine(le
héros de l'histoire) ne passerait plus ses nuits à fumer des
joints, juste un ou deux avant d'aller retrouver sa jolie dame japonaise. Et comme sa jolie dame se couche sûrement de très bonne heure, lui, il arrêterait de se lever a 7 heure du soir. Disons qu'il se lèverait vers dix heure du matin, un sacré changement, il arrêterait même de s'ennuyer. Se serait très agréable de vivre avec la très jolie dame japonaise de ce métro pense Antoine, en descendant a la station Stalingrad, pour aller finir sa nuit en fumant des
joints qu'il va tous dédier à cette très jolie dame japonaise.
Maintenant il est 7 heure (du matin) et notre
héros que personne n'appelle du tout se lave les dents avant d'aller se coucher sans dame japonaise.
Antoine s'endort et rêve a une très belle, très douce et très agréable vie avec sa très jolie dame japonaise. Cela lui plairait beaucoup de vivre avec cette fille: ce serait une vie qui ressemblerait à celle qu'il se rêve lorsqu'il passe ses nuits à fumer des
joints Filature privée à Babylone
.
"D'accord je serais ton Gainsbourg et toi ma Jane.
Mais, dans quelque mois tu en auras marre de moi. Marre de mes
joints de mes ligne d'
héro et de mes changements brusques d'humeur. Alors tu partiras."
Et moi, à nouveau rempli d'amertumes et d'infinies désillusions je recommencerai à mourir lentement….
(pour autre nouvelle )