Se débarrasser d'une addiction au cannabis

Salut  champy et  bienvenue à  toi sur le fofo !

T’inquiètes , c'est pas grave , mais tu t'es un peu planté d'endroit pour ta chtite présentation .
Et pour ta question relative à  (ton ?) l'addiction cannabique , je te suggérerait bien , de la reformuler (à  moins qu'un-e- modo ne le déplace ...) , dans le sous forum dédié à  cette jolie plante .
J'dis pas ça pour t'emmerder , mais le forum y gagne en cohérence et clarté , et pis toi tu auras plus de chances d'avoir réponses à  tes interrogations
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J'espere que tu trouveras ton "bonheur" , et je réitère ma bienvenue !!!

On ne peut pas se debarrasser de l'addiction au cannabis mais on peut en arreter la consommation.
Pour reprendre la vision des AA (qui peut se discuter) , quand on est un alcoolique, on est soit consommant soit en rémission mais on ne peut pas etre un non alcoolique.
Donc, tu peux etre un consommateur de cannabis en rémission. Tout dépend non seulement de ta volonté (mais je ne crois pas trop au rôle de la volonté) des inconvénients de ta consommation vs les avantages et donc de ta perception de l'urgence à  arrêter.
Si ta motivation est suffisamment forte (note que motivation et volonté ne sont pas exactement la même chose, la motivation dépend aussi du contexte) tu peux te donner des échéances et arrêter. Le syndrome de sevrage du cannabis est moins fort que celui de beaucoup de produits. Il consiste essentiellement en nervosité, insomnie, qui peuvent être calmées par quelques jours de BZD  (mais attention à  ne pas tomber d'une addiction dans une autre addiction).
L'aide de professionnels de santé (CSAPA notamment) est utile mais pas absolument indispensable.
Amicalement

Bonjour Champy

je vais dans le même sens que Prescripteur, à  savoir qu'on ne se "débarrasse" pas d'une addiction

tout dépend en fait ton degré de dépendance à  ce produit > on sait qu'environ 10 à  20% (je suis pas statisticien, je dis ça à  la louche) des consommateurs réguliers de cannabis (en général tous les jours) développent une dépendance physique, c'est à  dire qu'ils ont des symptômes du genre de ceux présentés par Prescipteur lorsqu'ils commencent à  arrêter (insomnies, maux de tête parfois, nervosité voire agressivité, maux de ventre aussi)...

le THC (l'un des principes actif du cannabis) se fixe dans les graisses du corps. A l'arrêt de la consommation, le corps procède à  une sorte de relarguage du THC accumulé, ce qui fait que les symptômes peuvent apparaitre tout de suite ou dans les 24 heures après l'arrêt...et jusqu'à  15 jours après en moyenne !! Ensuite, le corps doit se réhabituer à  secréter de lui-même des substances internes qui sont proches de celles du cannabis (et qui aident au sommeil, d'où l'insomnie à  l'arrêt, le corps s'y retouve plus...). Donc le sevrage de ce produit est en fait très long et variable d'une personne à  l'autre.
(une collègue médecin addictologue qui accompagne à  cet arrêt parle d'un "mal être" qui peut dure des mois après l'arrêt...mais qui se trouve récompensé par la suite par une sorte de 2ème effet Kiss cool du sevrage, avec une sérénité retrouvée par la suite, sorte de défonce naturelle retrouvée par la remise en route du système cannabinoïde endogène qui fonctionne à  plein)
Donc je résume :
- on ne se débarasse pas de cette addiction, on diminue ou on arrête et ensuite...on fait avec
- ça prend du temps pour les gens vraiment accroc

va consulter en CSAPA si tu galères à  diminuer ou cesser mais comme dis Prescripteur, ce n'est pas férocement indispensable

amicalement

Itou sur les réponses données dont la dernière et je rajoute un méga raccourci !
Pour me débarrasser de mes addictions au cannabis, c'est simple, j'arrête et c'est fait.

C'est un peu simplet comme réponse, mais tout va te ramener à  ceci. Je me cite : "je n'ai pas bu un verre d'alcool depuis 1991 et pourtant je suis alcoolique qui vit en bonne relation avec l'alcool et ne se bat pas contre. Cela m'est devenu indifférent.

Si tu poses cette question c'est que le rapport bénéfice/ennuis de ta consommation ne t'es plus favorable.
Comme le sevrage physique est assez facile à  surmonter (insomnies et nervosité), le reste du mal-être vient d'ailleurs que du produit (rendu responsable de tous les maux par les médias au service des prohibitionnistes), par exemple lorsque la dite consommation de cannabis vient apaiser un syndrome non encore accepté et là , quand on arrête, le syndrome revient, ce qui peut faire penser que c'est le manque de cannabis !

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