Votre expérience en HP ?

difficile de répondre à  ta question! je dirai : tout dépend de ce que toi tu attends de ce séjour; d'ailleurs pour combien de temps y vas tu? pour quoi?
parfois il est bon de pouvoir se poser ailleurs qu'en des lieux habituels, mais l'HP est quand même assez particulier....

L’hôpital psychiatrique, en fonction comme dit précédemment de sur qui tu tombe, peut être très bénéfique, comme peut être un très mauvais souvenir.

En 5 années sur le forum, j'ai vraiment lu aussi bien des témoignages sur les bienfaits, que les méfaits.

Donc c'est une question pas vraiment simple

Sinon en fouillant sur le net j'ai trouvé ceci :

Cela fait un peu "vidéo promotionnelle" mais cette vidéo te monte au moins un aperçu du cadre (qui on peu le constater n'est pas un hôpital qui tombe en lambeau, c'est au moins cela)



Après je ne dit pas que parce qu'un centre manque de moyen, que les soins sont pas bien.

Ceci dit, en fouillant sur google et en tombant sur quelques forums, je n'ai pas lu un seul commentaire négatif.
C'était au contraire du genre :

Je n'ai pas fait la psycho education de Aufrery mais je sais quelle est très bien réputée.

Bonjour, je viens tout juste de sortir d'Aufréry et c'est une femme qui m'a prit en charge.
Mme xxxxxx, elle est très très bien, elle m'a bien aidé !!

Après voila tout est relatif, j'ai fouillé 5 min, c'est juste pour te donner de l'info, aussi basique soit elle

Après dans l'idéal il faudrait avoir un témoignage d'une personne ayant fréquenté "récemment" (les effectifs et par conséquent qualité de prise en charge peuvent vite changer) l’hôpital en question et tant qu'a faire pour les mêmes soins que toi

LLoigor

Salut,

moi j'ai passé 2 mois en clinique psy il y a 2 ans. j'ai fait de super rencontres là -bas.
J'y suis allée suite à  une grosse fatigue mentale et parce que  je n'arrivais plus à  gérer ma vie.

Ca m'a beaucoup aidé et je me sens beaucoup mieux depuis ce séjour (certainement grâce au médoc).  Mais ce qui a été très dur, c'est le retour à  la maison car on est comme dans un cocon dans ces cliniques et le retour à  la réalité fait un peu mal. Ca ne dure pas et on reprend vie doucement.

Puis tu n'es pas en prison, tu peux y aller et rentrer chez toi si ça ne te convient pas... tu n'as rien à  perdre à  essayer.

Salut,

Afin de rester un minimum maitre de ta Liberté, je t'engages à  éviter l'hospitalisation d'office ( et/ou à  la demande d'un tiers ) et de préférer... Le Soin Libre !!!

Cela te permettra de pouvoir discuter pour pourquoi pas commencer par une cure de sommeil d'une dizaine de jours et de commencer tranquillement une discussion ouverte avec les professionnels de santé travaillant dans l'établissement que tu auras choisi.

Et plutôt que de préférer passer du côté " cocooning " au côté " retour à  la réalité ", il existe simplement des autorisation  de sortie pour une ou quelques jours... Afin de pouvoir te réhabituer à  la Liberté... A TON rythme !

Voila un petit lien qui pourrait t'éclairer quand à  tes différents droits :

http://www.ch-erstein.fr/proceduresHospitalisation.html

Je t'engage à  lire attentivement... Le dernier paragraphe !


Prends soin de toi,


Reck.

Bonjour mon mari est a la clinique la grangea et tt ce passe bien pr le moment

Ne confondez pas HP, "service publique qui cristallise la misère du monde avec des moyens nazes" et des cliniques où tu peux participer au projet de soin en étant demandeur en liaison avec ton psy, si tu en as un ou avec ton généraliste.
L'hospitalisation à  la demande d'un tiers ne se déroule qu'en structure publique.
Reste que les deux avaient la main très lourde sur les "coucouche panier papattes en rond".
Pas ou peu de médecins, pas ou peu d'activités, pas ou peu de moyens tout court, la gestion des troupes est plus facile avec une camisole chimique qui n'assome bien.
Il parait que ça a évolué, de main très lourde, ils ont du passer à  main lourde ? Non ? ça évolue tout de même, non ? Enfin, j'espère...

Que pensez-vous de la proposition de ma Psychiatre ?

Et des institutions psychiatriques en général ?

On ne peut pas généraliser. Si tu as envie de remettre de l'ordre dans ta conso de benzos ou faire le clair dans tes traitements, tu peux adhérer au projet. Il faut que tu sois entièrement partant et ça peut franchement valoir le coup. La manière dont tu adhères au projet va t'aider à  tirer bénéfice d'un séjour programmé et que tu peux interrompre à  tout moment en respectant la procédure. A définir avec ta psy.
@+ et bon courage.

Dernière modification par Mister No (21 novembre 2016 à  17:46)

Il ne faut pas negliger une addiction. Peu importe l'age. Elle sont destructrice pr toi et lentourage. Prend ce sejour comme une chance et non comme une punition. Bon courage.

Il ne faut peut etre pas négliger une addiction mais ce qu'il faut encore moins négliger c'e snt les raisons de cette addiction car elles sont bien plus destructrices que les addictions elles memes !
Et le probleme dans la plupart des services médicaux, c'est qu'ils n'ont ni le temps ni les moyens de s'occuper des problemes qui ont mené les gens à  l'addiction !
Soigner une addiction sans régler les problemes qui y ont mené est une imposture et une hypocrisie !
Ce n'est pas la drogue qui rend les gens malheureux mais ils se droguent parce qu'ils sont malheureux et quelqu'n qui s'attaque uniquement à  l'addiction a toutes les chances d'y retomber si les problemes qui l'y ont mené persistent !
Le probleme n'est pas la drogue mais la misere affective et sociale, le manque de débouchés et de sens dans la vie des gens !
Le probleme vient directement de la sociét' dans laquelle on vit où les gens ne sont que des pions que l'on remplace de plus en plus par des machines !
La recherche de la compétitivité à  outrance et la modernisation sans se poser la question de la place de l'etre humain  , ne peut aboutir qu'aux problemes que l'on rencontre dans notre société !

Dernière modification par Acid Test (22 novembre 2016 à  16:13)

J'ai été 7 fois en HP. Ce qui fait réellement du bien, c'est d'être entouré de gens comme nous, avec qui discuter, mais sinon : on est jamais écouté par les psychiatres, on est que des cas parmi d'autres, à  qui on attribue un diag à  la va-vite et des cachetons en conséquences. Je vois pas comment on peut s'en sortir de cette façon.

Moi personnellement, c'est une de mes phobies de me retrouver interné malgré moi dans un de ces centres, ça avec une perche permanente au lsd, une rencontre avec un chien classé dangereux quand je me balade en forêt (sans un couteau sur moi), me faire emporter par une tornade et une attaque de requin lors d'une plongée ..

Il y a donc peut-être des gens que ça peut en effet aider.
Parfois de voir plus mal que soi, peut aider. Ça peut paraître un peu bizarre, mais vrai.

L'hôpital psy, ce sont "normalement" il me semble pour les personnes avec de VRAIES maladies mentales, ne pouvant plus du tout faire ce qu'ils ont à  faire au quotidien.

Pas la place des toxicos....
Même si un toxico en manque ne peut plus également gérer son quotidien.

Je suis certaine que si le toxico se trouve dans un lieu adapté à  lui, rapidement il serait remis sur pattes.
Cela dit, s'exclure complètement pendant un sevrage n'est pas la solution, puisque l'être qui cherche à  se sevrer se coupe de ses problèmes, alors que justement, il doit réapprendre à  y face en toute lucidité.

SANS BEQUILLES, et donc sans drogues, et sans médicaments.

En ce cas, la méditation, l'apprentissage de gestion de ses émotions est selon moi largement plus adapté, cette méthode n'est pas populaire, bien souvent le toxico l'apprendra tout seul.

Après, je crois et je pense aussi qu' on a des choses à  apprendre sous TSO, et qu'un sevrage doit être réfléchis à  l'avance, et sentir que ça pourrait être le bon moment.
Même si les TSO sont bons, il en reste pas moins qu'ils construisent autour de nous souvent une vie illusoire.

Alors lorsqu'on arrête, on peut voir tout s'écrouler... ça, il faut gérer.  En tout cas, c'est mon cas, et c'est ce que j'ai pu observer, la panique de ce moment me donne qu'une seule envie, replonger pour retrouver le confort.

Qu'est-ce qu'un Hôpital psy peut en ce cas m'aider? En quoi? Rien du tout....
Aller là  dedans c'est quasi se mentir à  soi-même, la rechute est inévitable en sortie, même si pas de suite, ça le sera quelques jours plus tard.

Donc oui, ces hôpitaux ne traitent que le manque physique, et donc quasi inutile. Surtout si ça fait des années que la personne se défonce à  coup de drogue, ou de médicaments.

Ou alors hôpital psy au début pour le physique, et ensuite être orienté dans un centre apprenant la gestion des émotions, + mental, ou bien avec un coach ou quelque chose comme cela. Mais ça, tout le monde n'en a pas les moyens....