Dernière modification par Chica1394 (01 mars 2016 à 16:53)
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Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à 09:47)
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car vu la merde que je trouve, j'ai bien du mal à concevoir un quelconque symptôme de sevrage. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2233 … =d#p223347
Par chez moi, ce qui tourne au marché noir est vraiment bien dosé, même quand c'est salement cuisiné ou coupé. Et même avec une herbe ultralégère, je peux ressentir des symptômes de sevrage à l'arrêt.
C'est pas seulement une histoire de puissance de matos ou pas. D'un point de vue génétique, nous ne sommes pas tous à égalité.
Vulnérabilité génétique et consommation de cannabis
Les porteurs de certaines configurations génétiques subiraient davantage des conséquences sérieuses et néfastes lorsqu'ils sont exposés au cannabis. C'est le cas des porteurs de deux copies VAL158 du gène codant pour la COMT, une enzyme qui règle les niveaux de dopamine dans certaines régions du cerveau.
Vulnérabilité génétique
Les gènes auraient un impact sur le risque de troubles psychotiques ultérieurs chez des adolescents consommateurs de cannabis : les porteurs de deux copies de la variante VAL158 du gène COMT présentent un risque significativement accru de souffrir de ces troubles, par rapport aux porteurs d'une seule copie, et aux porteurs de la variante MET158. Les porteurs de cette "vulnérabilité" sont présents en proportion significative dans la population générale.
Les porteurs de cette "vulnérabilité" particulière présentent aussi un risque naturellement accru de troubles de la mémoire et ils sont sur-représentés dans la population qui consomme des substances psychoactives. La consommation de cannabis vient augmenter et potentialiser ce risque. Par contre, cette configuration génétique confère un seuil de la douleur plus élévé, et moins de susceptibilité à la fibromyalgie et à la migraine.
Les potentialités des gènes sont modulées de façon importante par l'environnement: ainsi, selon la qualité des influences, la disponibilité des substances, l'opportunité de consommer, la qualité du lien avec les proches, les circonstances psychologiques et sociales (etc.), le risque va se concrétiser dans la réalité ou non.
Génétique et addiction
Plus généralement, on peut suspecter que la génétique joue un rôle dans l'installation d'une addiction, même si facteurs environnementaux et contextuels jouent des rôles prépondérants. Le patrimoine génétique d'un individu peut aussi bien constituer une protection qu'une faiblesse dans l'apparition d'une dépendance, mais n'est pas une condition nécessaire et suffisante à l'installation d'une addiction. L’étude des facteurs génétiques liés au développement d’une addiction est l'un des moyens d’obtenir une meilleure compréhension des facteurs de risques de développer cette pathologie.
http://www.stop-cannabis.ch/mal-etre-ps … -genetique
Ma copine fume de la qualité, du soir au matin et même au plumard. Elle se réveille et se claque un pet au café. Malgré cela, elle ne ressent aucune dépendance, ne consomme que le week-end et pas tous les week- end ou pendant les vacances, pas pendant toutes les vacances et pas forcément à chaque vacances.
Elle n'imagine pas depuis les années 80 où elle a découvert le cannabis que l'on puisse ressentir un symptôme de sevrage à l'arrêt ou une forme de dépendance. Son sommeil n'est pas impacté, son humeur ne change pas... pas de craving ou d'envie contrôlées malgré tout. Pire, elle semble apprécier l'arrêt car elle trouve que fumer en permanence la fatigue.
Des mon côté, rien que l'idée de manquer de cannabis me rend malade. Si je pousse le bouchon et que je dois me sevrer, je passe quelques temps difficiles avec même des suées.
Je crois qu'en ce qui concerne la conso de cannabis, d'un point de vue génétique nous ne sommes vraiment pas logés à la même enseigne. Autant pour les opiacés, au bout d'un moment de conso, tu mets tout le monde d'accord avec l'arrivée de la dépendance. J'ai vraiment le sentiment que le cannabis ne fonctionne pas tout à fait de la sorte.
à bientôt 40 ans, j'ai foiré toutes mes relations de couple avec des femmes extraordinaire, je suis seul, je n'ai plus d'amis proches et ma famille est à l'étranger.... il y a deux semaines, la femme que je commençais à fréquenter m'a quitté en me disant qu'elle n'arrivait pas à gérer mes sauts d'humeurs, ma mélancolie et mon mal être. Encore une belle relation qui tombe à l'eau... - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2233 … =d#p223347
Pas forcément besoin de cannabis pour tout foirer. C'est bien que tu souhaites te débarrasser de ta conso et que tu pointes du doigt ce en quoi elle t'est problématique. Maintenant, je te conseille de bien vérifier que le cannabis ne soit pas l'arbre qui cache la forêt.
A ta place, je me demanderais pourquoi et comment j'en suis arrivé à consommer du cannabis quotidiennement pendant 23 ans. Ne donnais-tu pas à ton conso un sens thérapeutique, pour gérer tes angoisses, stabiliser tes humeurs, cadrer ton sommeil ? Peut-être que le cannabis n'est pas la seule cause dans le mal-être que tu ressens ? Peut-être que certaines cause de ton mal-être ont induit cette conso massive de cannabis ? Peut-être même que le cannabis a masqué certains symptômes sans que tu en aies conscience, sans que tu aies le temps de prendre conscience que tu étais déjà en situation de souffrance ?
Dans ce cas, je trouve qu'il est préférable de faire le point avec un psy ou un addicto pour pouvoir prendre un peu de recul et ne pas prendre le risque d'écarter certains choses importantes dans ta démarche de "re-construction" et de tout reporter sur l'usage du cannabis.
Bon courage, tiens nous au courant.
Essaie aussi de prendre du recul ; je te trouve dur avec toi-même. Les relations de couple peuvent être difficiles, dans la durée ou non et ce également sans cannabis. Donne toi le droit à l'erreur en dehors du cannabis également.
Tu as l'air d'avoir une vie pro enrichissante, si tu te mets à l'abri de ta conso, tu devrais pouvoir re-construire ou renouer facilement des relations amicales et sentimentales. En général, les states le confirment, on rencontre très souvent l'âme sœur dans un parcours pro ou dans ses périphériques.
Bon courage.
mais dans un cas où, l’arrêt du canna provoque des douleurs ou les fais ressortir, peut t-on dire qu'il y a accroche physique (mentale, je ne me pose meme plus la question). vu que j'en pleure (de douleur, il va e soi, aussi bien physilogique que psychologique) comme si je stoppais ad et et antalgiques en même temps.
c'est une question sérieuse.
auquel cas, je passe à l'eclope. et me fait envoyer du cbd legal si c'est faisable - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 54#p223354
Ce n'est pas une légende ; le cannabis a montré son efficacité sur la douleur et en particulier sur certains types de douleurs. D'une manière générale, il a été démontré que la conso régulière de THC augmentait significativement la production de "cortisone naturelle" dans l'organisme. Cette cortisone naturelle sert aussi à masquer certains douleurs ou inflammations. L'action du THC et aussi du CBD sont réputées également pour certains types de douleurs dites neuropathiques.(si tu as une hernie discale, une SEP ou d'autres pathologies qui induisent des douleurs neuro)
Dans le cas du traitement de la douleur, je te conseille de demander conseil à un médecin. Tu as peut-être d'autres solutions que de l'herbe ou du hasch de rue, sans forcément parler de cannabinoides.
Après, discuter de l'accroche physique ou pas ou comparer celle-ci avec la coke ne sert pas à grand chose ; quand tu es situation d'addiction incontrôlée, si tu rames pour arrêter, peu importe, surtout que pour la plupart des drogues, le sevrage, c'est juste une étape de quelques jours. C'est important surtout de se concentrer sur l'après.
Ensuite, si tu souhaites commander du CBD, rien ne garantit son efficacité en l'absence totale de THC et rien ne dit que tes douleurs seront réduites efficacement avec un traitement seul à base de cannabinoides. Les cannabinoides ont tout de même prouvé leur utilité pour faire réduire la douleur en synergie avec des opioides. Certaines personnes peuvent avoir le luxe de baisser considérablement leur traitement d'opioides quand elles utilisent du cannabis.
Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à 10:33)
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Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à 10:31)
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Pour commenter ta citation, je n'ai pas de troubles psy à proprement parler. des troubles induits par des douleurs, mais uniquement. Ce n'est pas moi qui parle, mais les psychiatres que j'ai vu. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 54#p223354
Bin oui, la douleur chronique se répercute sur le moral et l'état "général". En général les personnes qui bénéficient de l'utilisation des cannabinoides dans le cadre de la douleur évoquent aussi le fait que le cannabis agit aussi sur le moral et rendent la situation plus supportable psychologiquement. En même temps, certaines personnes ne vont pas supporter les effets secondaires et cela peut aussi se produire avec de la morphine, même si c'est assez rare.
Si tu as des douleurs chroniques, tu peux en parler à tes médecins, ou consulter dans un centre spécialisé pour traiter la douleur. Ils écoutent les patients et respectent leur expérience quand ils se rendent compte que le cannabis peut-être particulièrement efficace.
Tu as ce site et leur moteur de recherche pour chercher des références médicales traduites dans les grandes lignes en français :
http://www.cannabis-med.org/?lng=fr
ça m'a bel et bel l'air d'etre donc une anticipation au crash qui va suivre.
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 54#p223354
De quoi que tu causes ?
Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à 10:48)
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Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à 11:00)
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Et bien je commence à me demander si je ne me rend pas malade d'avance, car je sais que je vais aller plus mal dans quelques heures / jours. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2233 … =d#p223359
Science/Homme: La consommation de cannabis permet la réduction des opioïdes pour les patients souffrant de douleurs chroniques
La consommation de cannabis a réduit de 64% la quantité d'opioïdes, indique un questionnaire rempli par 244 patients d'un dispensaire médical de cannabis, dans le Michigan.
School of Public Health, University of Michigan, Ann Arbor, Etats-Unis.
Boehnke KF, et al. J Pain. 18 mars 2016. [sous presse]
Une étude assez fraiche. Elle démontre bien que le cannabis a un impact positif dans la prise en charge de la douleur. Je tiens à préciser que personne, aucun cobaye, n'a été forcé à diminuer sa conso d’opioïdes.
Les résultats des études sont hallucinants ; la quantité d’opioïdes réduits est impressionnante. Ces études sont récentes, mais elles concordent toutes dans ce sens. La disponibilité du cannabis a même réduit dans certains coins des USA le nombre d'OD par opioïdes...
De plus, la synergie des deux semble avoir des répercutions sur le phénomène de dépendance, tolérance et l'addiction :
Science/Animal: Le THC peut améliorer les effets analgésiques de la douleur des opioïdes sans en accroitre la dépendance
Dans une étude incluant quatre singes, une combinaison de morphine et de THC a été plus efficace que la morphine seule pour réduire la douleur. Les auteurs ont écrit que le “THC peut améliorer l'effet anti-nociceptif et la tolérance mais pas tous les effets (dépendance) de la morphine.”
University of Texas Health Science Center, USA.
Gerak LR, et al. J Pharmacol Exp Ther. 2 mars 2016. [sous presse]
Cette histoire va se finir à l'HP.
Anticipe, demande un suivi avec un psy. La douleur agit sur le moral, donne-toi le droit d'en parler à un psy*.
Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à 11:04)
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Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à 11:18)
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mon algologue, marocain de surcroit, NIE la synergie cannabis/morphine... ce qui est juste hallucinant
Le débat est impossible
pour lui, c'a n'aide pas au someil, ni aux douleurs, ça défonce juste (je lui parlerai bien de sa dose de sophidone qu'il m'a collé) et toutes les séquelles qui s'en suivent. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 64#p223364
Change de toubib... de toute manière, les médecin marocains ou pas ont été formatés pour ne voir que l'aspect négatif ou problématique du cannabis dans notre société. Un vrai lavage de cerveau, même si l'usage du cannabis peut être problématique et pas que pour les jeunes. On n'interdit pas aux médecins d'utiliser la morphine ou les zopis sous prétextes que certains en consomment dans un cadre d'addiction.
Tu peux aussi lui envoyer un mail avec les références sur la synergie dans la prise en charge de la douleur.
M'enfin, c'est difficilement supportable d'avoir à faire à un médecin qui va nier ton ressenti ou affirmer que la Terre est plate. Donne-lui une chance, fais tourner les liens, même si tu dois changer de médecin.
Certains généralistes ont les couilles de faire des ordonnances sinon... De plus en plus de médecins reconnaissent désormais certains usages thérapeutique, certains rédigent des ordonnaces en plus.
Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à 11:28)
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Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à 11:31)
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Je dois donc repasser par le Csapa.
Pour une ordo de ganja pour la douleur, faut pas rêver. Si tu ne trouves pas de médecin, contacte les assos de patients. (principe actifs ou UFCM)
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Mais bonne chance pour trouver le soutien auprès des autres. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2265 … =d#p226547
Je m'étais sevré après un déménagement et plus de plans... taf, femmes, gosses, pas envie d'aller fouiner et perdre du temps à trouver le bon plan... Donc sevrage après diminution progressive, sevrage finger in the noze... Deux mois après, sans être prévenu à l'avance, je reçois 100 grammes de tétouzes par la poste.
J'ai repris, en me disant que cette fois j'allais gérer ma conso et faire durer ces 100 grammes. J'ai du gérer deux trois jours, puis je suis reparti à balle de fume.
Tu sais combien j'ai perdu en deux mois ?
60 jours !
En même temps, mon sevrage n'était pas vraiment voulu. ça m'a fait du bien de voire que c'était possible, mais je vis très bien ma conso, mes douleurs aussi la vivent très bien, j'ai 46 ans.
A 50, un programme d'hormones, et à 60, je commence les piercings.
A 70, je me fais tatouer nique ta mère en gothique sur l'avant bras gauche et ACAB sur le gauche.
Plus sérieusement, bon courage, je comprends ta démarche et bien que certains ne comprennent pas que l'on puisse être très dépendant au cannabis, je sais que l'addiction peut être très violente à vivre.
Dernière modification par Mister No (03 juin 2016 à 14:05)
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Mel29 a écrit
Merci donc pour vos précédents (et futurs) témoignages qui réchauffent le cœur et qui nous réunissent tous dans cette merde qu'est le cannabis
Je suis désolée, Mel, mais je ne peux pas te laisser dire ça. Le cannabis, c'est pas de la merde, c'est l'usage qu'on en fait qui peut être néfaste.
Utilisée correctement, sans excès, cette plante est bénéfique pour bon nombre de personnes (y compris des malades).
En tout cas, bon courage pour la suite de ton sevrage.
Mel29 a écrit
J'ai appelé drogue info services et le mec que j'ai eu au bout du fil m'a dit que mon corps se venge de tout ce que je lui ai fait subir pendant aussi longtemps, que ça allait passer..
Oh la vache....
T'as raison, vient plutôt sur Psychoactif, parce que ça n'a vraiment pas l'air d'être des lumières chez "drogues, infos, services".
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HeavenB a écrit
on se dis "alala je venais ici tout les midis à la pause manger pour acheter ma fumette, c'est vrai !"
Dans la vie considérée comme "normale" par la majorité des gens lambda en France, le sacro saint rituel de l'apéro (au moins le w end ou en vacances) n'oblige personne à "changer de vie ou de lieux ou de fréquentations" malgré qu'on ne boive pas d'alcool....Par contre, j'imagine comme cela doit être difficile pour ceux qui ont ou ont eu un problème avec l'alcool d'être régulièrement confronté à cela. Quant à ceux, comme moi, qui ne boivent pas d'alcool, ils sont souvent considérés comme des "originaux" "qui ne savent pas s'amuser"....Je crois qu'il faut apprendre à s'en foutre et vivre avec ...
Par ailleurs, comme disait Oscar, la meilleure façon de ne pas résister à la tentation, c'est d'y succomber...
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Dernière modification par perceval (03 août 2017 à 21:16)
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