le CANNABIS et moi, sevrage, mon expérience

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Chica1394 femme
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Bonjour. J'ai 19 ans et cela fait plus d'un an et demi que je consomme du haschisch (entre 4 et 5 joints par jours). Il y a un mois j'ai fais un gros bad trip ce qui m'a totalement dégoûté du bedo.
J'ai donc arrete totalement ma consommation sans passer par la case diminution il y a à  peut près 1 mois. Au debut c'était que lorsque j'étais face à  un joint, ou que je sentais l'odeur que je retombais dans cet état de bad trip. Mais
depuis 5 jours je ne vois plus les choses pareil qu'avant. Je déprime, tres nauséeuse, impression que je vais tomber dans les pommes, pleurs enfin bref ce n'est pas la joie.
Niveau psychologique je vis très bien le fait d'avoir stoppé ma consommation mais c'est comme si mon corps n'était pas en accord. Je suis étudiante en psychologie ce qui devrait m'aider. Mais aujourdhui rien que l'idée de me retrouver seule me donne des angoisses. D'ailleurs n'importe quoi me donne des angoisses et me met dans un état horrible que j'espère peu d'entre vous on deja vécu. Je ne sais pas quoi faire. S'il faut que je me fasse aider ou attendre que les médicaments que mon médecins m'a prescrit fassent effet.
Merci de vos réponses

Dernière modification par Chica1394 (01 mars 2016 à  16:53)

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YOP 27 homme
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Salut à  tous et à   toutes,
j' ai bientôt la cinquantaine et je fume depuis mes 18 ans.J' ai un boulot deux enfants(ado),je suis relativement bien intégré dans le système.Il y a quelques mois,j'ai eu un entretien avec deux nanas au sein de mon boulot et je me suis retrouvé incapable de synthétiser clairement mes idées .Ça m'a fait flipper .Ça faisait un moment que je me disais qu'il fallait que j’arrête mais comme beaucoup j' aime fumer me déchirer etc...donc je suis venu sur ce site pour trouver des infos.A moi de donner mon expérience!!
J' ai donc arrêté complétement d'un coup,je fumais le pétard du soir plus a fond le we en teuf avec ma compagne etc de"façon conviviale" etc...Je fumais aussi par moment le matin avant le boulot selon ce que j'allais faire pendant la journée et selon mon moral.Je cultivais mes pieds en extérieur donc pas de soucis d'approvisionnement.
Les premiers soirs ça a été dur ,je tournais en rond,je fumais plussss de clopes j'avais du mal à  m'endormir ,j'avais des insomnies(longues et chiantes)vers 3 4h du mat .Je transpirais surtout des jambes.Ça a duré une bonne semaine.Maintenant ça fait 3 bons mois ça me manque pratiquement plus ,mes potes fument devant moi sans que ça me fasse craquer c'est ma décision donc a moi d'assumer!
Au niveau moral je n'est pas vu de changement énorme je fais plus de trucs je glande un peu moins.Sinon la vie continue .....
Voila je voulais partager sans jugement avec vous ce que j'ai vécu Je suis content d'avoir arrêté mais par contre je n'ai jamais repris une taf depuis.Ça m'arrivera peut être mais pas tout de suite
bises à  vous

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JeRe homme
bugcore life
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838 messages
heu quel rapport avec la choucroute australienne ???

Je suis uniquement maitre de ma vie mais domestique de ce qui reste.
quand on sait pas ou l'on va  il faut y'aller et le plus vite possible !! proverbe shadok !

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bighorsse femme
Adhérent PsychoACTIF
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c est juste un post à  virer vu que c de la pub pour de l arnaque

l angoisse est le vertige de la liberté

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Avaloshvara homme
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Bonjour à  tous,

Kinkine67, merci pout ton témoignage qui me touche beaucoup... Je suis consommateur régulier de cannabis depuis l'âge de 16 ans et aujourd'hui j'en ai 39. donc près de 23 ans de consommation régulière et à  haute dose (env. 10 pet/jour). Résultat des comptes... à  bientôt 40 ans, j'ai foiré toutes mes relations de couple avec des femmes extraordinaire, je suis seul, je n'ai plus d'amis proches et ma famille est à  l'étranger.... il y a deux semaines, la femme que je commençais à  fréquenter m'a quitté en me disant qu'elle n'arrivait pas à  gérer mes sauts d'humeurs, ma mélancolie et mon mal être. Encore une belle relation qui tombe à  l'eau... et ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase!! J'ai dit STOP!! Je ne peux pas continuer ainsi. Cela fait deux semaines que j'ai arrêté de consommer de la beuh... Curieusement, ça n'a pas été si difficile que ça (sauf les 2 premiers jours). Je pense que cela est du à  ma volonté de reprendre ma vie en main, de VIVRE enfin!! Comme tu le dis j'ai l'impression que je deviens adulte... à  39 ans!!! Je me rends compte à  quel point j'étais dépendant et à  quel point J'ai saboté toutes mes relations qu'elles soient amicales ou amoureuses. J'ai l'impression de revivre, rapidement beaucoup de choses se sont mis en place dans ma tête et je me suis dit... mais comment tu as ou en arriver là !!! Je refais le bilan de ma vie, j'ai perdu les 23 dernières années de ma vie à  cause de ça! Et repartir de zéro à  presque 40 ans... ben ça fait mal niveau estime de soit. Je suis décidé à  me reprendre en main et aller de l'avant même si actuellement je suis seul, heureusement que mon activité professionnelle me permet d'aller de l'avant. Mais voilà  quand je regarde en arrière je ne comprends pas comment j'ai pu en arriver la... j'ai TOUT perdu à  cause de ma dépendance qui agit obligatoirement sur ton humeur, tes décisions, ta motivation et tout le reste!! Je dois repartir de rien et essayé de faire ma vie en recommençant à  zéro!! Plus de 20 ans de ma vie gâchés... Je sais très bien à  quel point il est difficile de regarder la réalité en face et de prendre la décision d'arrêter mais croyez moi ça en vaut la peine, car même si je suis seul je peux voir assuré que la VIE EST BELLE! Il faut juste avoir la volonté d'y croire et de vouloir changer malgré les douleurs occasionnées.
Merci à  tous de m'avoir lu, je vous salue bien.

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ItsMe
Illettré
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Peut t-on considérer être dépendant physiquement si l'on s'automédique avec et que l’arrêt, fait ressurgir douleurs physiques et angoisses terrifiantes.

ce n'est pas le sevrage en lui même, mais le fait de ne plus en prendre.

car vu la merde que je trouve, j'ai bien du mal à  concevoir un quelconque symptôme de sevrage.

qd le matos est propre et que yen a plus, je m'écroule de nouveau.

les deux doivent certainement se cumuler. (c'est soit la daube, soit du top)

mais dans un cas où, l’arrêt du canna provoque des douleurs ou les fais ressortir, peut t-on dire qu'il y a accroche physique (mentale, je ne me pose meme plus la question). vu que j'en pleure (de douleur, il va e soi, aussi bien physilogique que psychologique) comme si je stoppais ad et et antalgiques en même temps.

c'est une question sérieuse.

auquel cas, je passe à  l'eclope. et me fait envoyer du cbd legal si c'est faisable

Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à  09:47)

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Mister No homme
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car vu la merde que je trouve, j'ai bien du mal à  concevoir un quelconque symptôme de sevrage. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2233 … =d#p223347

Par chez moi, ce qui tourne au marché noir est vraiment bien dosé, même quand c'est salement cuisiné ou coupé. Et même avec une herbe ultralégère, je peux ressentir des symptômes de sevrage à  l'arrêt.
C'est pas seulement une histoire de puissance de matos ou pas. D'un point de vue génétique, nous ne sommes pas tous à  égalité.

Vulnérabilité génétique et consommation de cannabis
Les porteurs de certaines configurations génétiques subiraient davantage des conséquences sérieuses et néfastes lorsqu'ils sont exposés au cannabis. C'est le cas des porteurs de deux copies VAL158  du gène codant pour la COMT, une enzyme qui règle les niveaux de dopamine dans certaines régions du cerveau.


Vulnérabilité génétique
Les gènes auraient un impact sur le risque de troubles psychotiques ultérieurs chez des adolescents consommateurs de cannabis : les porteurs de deux copies de la variante VAL158 du gène COMT présentent un risque significativement accru de souffrir de ces troubles, par rapport aux porteurs d'une seule copie, et aux porteurs de la variante MET158. Les porteurs de cette "vulnérabilité" sont présents en proportion significative dans la population générale.

Les porteurs de cette "vulnérabilité" particulière présentent aussi un risque naturellement accru de troubles de la mémoire et ils sont sur-représentés dans la population qui consomme des substances psychoactives. La consommation de cannabis vient augmenter et potentialiser ce risque. Par contre, cette configuration génétique confère un seuil de la douleur plus élévé, et moins de susceptibilité à  la fibromyalgie et à  la migraine.

Les potentialités des gènes sont modulées de façon importante par l'environnement: ainsi, selon la qualité des influences, la disponibilité des substances, l'opportunité de consommer, la qualité du lien avec les proches, les circonstances psychologiques et sociales (etc.), le risque va se concrétiser dans la réalité ou non.
Génétique et addiction

Plus généralement, on peut suspecter que la génétique joue un rôle dans l'installation d'une addiction, même si facteurs environnementaux et contextuels jouent des rôles prépondérants. Le patrimoine génétique d'un individu peut aussi bien constituer une protection qu'une faiblesse dans l'apparition d'une dépendance, mais n'est pas une condition nécessaire et suffisante à  l'installation d'une addiction.  L’étude des facteurs génétiques liés au développement d’une addiction est l'un des moyens d’obtenir une meilleure compréhension des facteurs de risques de développer cette pathologie.

http://www.stop-cannabis.ch/mal-etre-ps … -genetique

Ma copine fume de la qualité, du soir au matin et même au plumard. Elle se réveille et se claque un pet au café. Malgré cela, elle ne ressent aucune dépendance, ne consomme que le week-end et pas tous les week- end ou pendant les vacances, pas pendant toutes les vacances et pas forcément à  chaque vacances.
Elle n'imagine pas depuis les années 80 où elle a découvert le cannabis que l'on puisse ressentir un symptôme de sevrage à  l'arrêt ou une forme de dépendance. Son sommeil n'est pas impacté, son humeur ne change pas... pas de craving ou d'envie contrôlées malgré tout. Pire, elle semble apprécier l'arrêt car elle trouve que fumer en permanence la fatigue.
Des mon côté, rien que l'idée de manquer de cannabis me rend malade. Si je pousse le bouchon et que je dois me sevrer, je passe quelques temps difficiles avec même des suées.
Je crois qu'en ce qui concerne la conso de cannabis, d'un point de vue génétique nous ne sommes vraiment pas logés à  la même enseigne. Autant pour les opiacés, au bout d'un moment de conso, tu mets tout le monde d'accord avec l'arrivée de la dépendance. J'ai vraiment le sentiment que le cannabis ne fonctionne pas tout à  fait de la sorte.

à  bientôt 40 ans, j'ai foiré toutes mes relations de couple avec des femmes extraordinaire, je suis seul, je n'ai plus d'amis proches et ma famille est à  l'étranger.... il y a deux semaines, la femme que je commençais à  fréquenter m'a quitté en me disant qu'elle n'arrivait pas à  gérer mes sauts d'humeurs, ma mélancolie et mon mal être. Encore une belle relation qui tombe à  l'eau... - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2233 … =d#p223347

Pas forcément besoin de cannabis pour tout foirer. C'est bien que tu souhaites te débarrasser de ta conso et que tu pointes du doigt ce en quoi elle t'est problématique. Maintenant, je te conseille de bien vérifier que le cannabis ne soit pas l'arbre qui cache la forêt.
A ta place, je me demanderais pourquoi et comment j'en suis arrivé à  consommer du cannabis quotidiennement pendant 23 ans. Ne donnais-tu pas à  ton conso un sens thérapeutique, pour gérer tes angoisses, stabiliser tes humeurs, cadrer ton sommeil ? Peut-être que le cannabis n'est pas la seule cause dans le mal-être que tu ressens ? Peut-être que certaines cause de ton mal-être ont induit cette conso massive de cannabis ? Peut-être même que le cannabis a masqué certains symptômes sans que tu en aies conscience, sans que tu aies le temps de prendre conscience que tu étais déjà  en situation de souffrance ?
Dans ce cas, je trouve qu'il est préférable de faire le point avec un psy ou un addicto pour pouvoir prendre un peu de recul et ne pas prendre le risque d'écarter certains choses importantes dans ta démarche de "re-construction" et de tout reporter sur l'usage du cannabis.
Bon courage, tiens nous au courant.
Essaie aussi de prendre du recul ; je te trouve dur avec toi-même. Les relations de couple peuvent être difficiles, dans la durée ou non et ce également sans cannabis. Donne toi le droit à  l'erreur en dehors du cannabis également.
Tu as l'air d'avoir une vie pro enrichissante, si tu te mets à  l'abri de ta conso, tu devrais pouvoir re-construire ou renouer facilement des relations amicales et sentimentales. En général, les states le confirment, on rencontre très souvent l'âme sœur dans un parcours pro ou dans ses périphériques.
Bon courage.

mais dans un cas où, l’arrêt du canna provoque des douleurs ou les fais ressortir, peut t-on dire qu'il y a accroche physique (mentale, je ne me pose meme plus la question). vu que j'en pleure (de douleur, il va e soi, aussi bien physilogique que psychologique) comme si je stoppais ad et et antalgiques en même temps.

c'est une question sérieuse.

auquel cas, je passe à  l'eclope. et me fait envoyer du cbd legal si c'est faisable - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 54#p223354

Ce n'est pas une légende ; le cannabis a montré son efficacité sur la douleur et en particulier sur certains types de douleurs. D'une manière générale, il a été démontré que la conso régulière de THC augmentait significativement la production de "cortisone naturelle" dans l'organisme. Cette cortisone naturelle sert aussi à  masquer certains douleurs ou inflammations. L'action du THC et aussi du CBD sont réputées également pour certains types de douleurs dites neuropathiques.(si tu as une hernie discale, une SEP ou d'autres pathologies qui induisent des douleurs neuro)
Dans le cas du traitement de la douleur, je te conseille de demander conseil à  un médecin. Tu as peut-être d'autres solutions que de l'herbe ou du hasch de rue, sans forcément parler de cannabinoides.
Après, discuter de l'accroche physique ou pas ou comparer celle-ci avec la coke ne sert pas à  grand chose ; quand tu es situation d'addiction incontrôlée, si tu rames pour arrêter, peu importe, surtout que pour la plupart des drogues, le sevrage, c'est juste une étape de quelques jours. C'est important surtout de se concentrer sur l'après.
Ensuite, si tu souhaites commander du CBD, rien ne garantit son efficacité en l'absence totale de THC et rien ne dit que tes douleurs seront réduites efficacement avec un traitement seul à  base de cannabinoides. Les cannabinoides ont tout de même prouvé leur utilité pour faire réduire la douleur en synergie avec des opioides. Certaines personnes peuvent avoir le luxe de baisser considérablement leur traitement d'opioides quand elles utilisent du cannabis.

Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à  10:33)


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ItsMe
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Donc ce pourrait etre purement psy. l'angoisse de revoir les problemes remonter d'un cran rapidement.

en fait, par chez moi aussi le matos est bon.
juste que je n'y ai pas le droit. je suis tellement appareillé que ça donnerai envie à  nimporte quel mec sympa de me refiler son bout déguelasse. difficile de courrir après ou de demander réparation qd on se fait défoncer par une mouche. et qu'on marche à  4 pattes hmm

Je n'avais pas ce probleme avant d'etre competement déglingué et en robocop-mod.
je me fait peut etre des films aussi là , mais je suis un blanc dans un quartier arabe. je me demande si ça ne joue pas un peu le communautarisme.

Je précise que CE NE SONT PAS des propos haineux ou antisémites mais une intérogation.
la dégradation de ce que je trouve va avec les tatata.

Et jj'affirme bel et bien, qu'on me prend pour une pige




Pour commenter ta citation, je n'ai pas de troubles psy à  proprement parler. des troubles induits par des douleurs, mais uniquement. Ce n'est pas moi qui parle, mais les psychiatres que j'ai vu.

ça m'a bel et bel l'air d'etre donc une anticipation au crash qui va suivre.



Merci No ! :)

Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à  10:31)

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Mister No homme
Pussy time
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D'une manière générale, a qualité des ter-ter est variable, mais je constate qu'en général l'accueil est parfait d'un point de vue commercial. A moins de tomber sur des branleurs carotteurs agressifs par manque de bol, de nos jours, tu vas trouver des citées en concurrence sur la qualité de l'accueil et surtout du matos vendu. Ce n'est pas pour cela que le produit vendu est forcément top ou aura une efficacité thérapeutique. (surtout quand on ne connait pas la compo)
Un client malmené est un client perdu. Quand une citée vend de la qualité, ya la queue aux heures de pointes, cela se vend mieux, plus vite et parfois plus cher.

Pour commenter ta citation, je n'ai pas de troubles psy à  proprement parler. des troubles induits par des douleurs, mais uniquement. Ce n'est pas moi qui parle, mais les psychiatres que j'ai vu. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 54#p223354

Bin oui, la douleur chronique se répercute sur le moral et l'état "général". En général les personnes qui bénéficient de l'utilisation des cannabinoides dans le cadre de la douleur évoquent aussi le fait que le cannabis agit aussi sur le moral et rendent la situation plus supportable psychologiquement. En même temps, certaines personnes ne vont pas supporter les effets secondaires et cela peut aussi se produire avec de la morphine, même si c'est assez rare.
Si tu as des douleurs chroniques, tu peux en parler à  tes médecins, ou consulter dans un centre spécialisé pour traiter la douleur. Ils écoutent les patients et respectent leur expérience quand ils se rendent compte que le cannabis peut-être particulièrement efficace.
Tu as ce site et leur moteur de recherche pour chercher des références médicales traduites dans les grandes lignes en français :
http://www.cannabis-med.org/?lng=fr


ça m'a bel et bel l'air d'etre donc une anticipation au crash qui va suivre.
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 54#p223354

De quoi que tu causes ?

Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à  10:48)


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ItsMe
Illettré
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Et bien je commence à  me demander si je ne me rend pas malade d'avance, car je sais que je vais aller plus mal dans quelques heures / jours.

Merci pour ta réponse très complete.

sinon, je suis bel et bien sous opis. en phase desendente et à  un niveau que je ne peux plus bouger. Et comme il est hors de question de faire une rotation vers l'oxy, que je ne peux toucher eu fentanyl et que mon dernier switch c'est fait sur de la sophidone.


enfin, je sens le crash arriver (des hauts et des bas, sous formes de crises), qui sont "semi" enrayées si j'ai de l'herbe (et je précise, de l'indica dominant (70/30), et pas autre chose, c'est donc assez ciblé)

Cette histoire va se finir à  l'HP.

Quand vous verrez plus mes pavés d'illetrés, vous saurez où je suis passé.

Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à  11:00)

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Mister No homme
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Et bien je commence à  me demander si je ne me rend pas malade d'avance, car je sais que je vais aller plus mal dans quelques heures / jours. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2233 … =d#p223359

Science/Homme: La consommation de cannabis permet la réduction des opioïdes pour les patients souffrant de douleurs chroniques
La consommation de cannabis a réduit de 64% la quantité d'opioïdes, indique un questionnaire rempli par 244 patients d'un dispensaire médical de cannabis, dans le Michigan.
School of Public Health, University of Michigan, Ann Arbor, Etats-Unis.
Boehnke KF, et al. J Pain. 18 mars 2016. [sous presse]

Une étude assez fraiche. Elle démontre bien que le cannabis a un impact positif dans la prise en charge de la douleur. Je tiens à  préciser que personne, aucun cobaye, n'a été forcé à  diminuer sa conso d’opioïdes. big_smile
Les résultats des études sont hallucinants ; la quantité d’opioïdes réduits est impressionnante. Ces études sont récentes, mais elles concordent toutes dans ce sens. La disponibilité du cannabis a même réduit dans certains coins des USA le nombre d'OD par opioïdes...

De plus, la synergie des deux semble avoir des répercutions sur le phénomène de dépendance, tolérance et l'addiction :

Science/Animal: Le THC peut améliorer les effets analgésiques de la douleur des opioïdes sans en accroitre la dépendance
Dans une étude incluant quatre singes, une combinaison de morphine et de THC a été plus efficace que la morphine seule pour réduire la douleur. Les auteurs ont écrit que le “THC peut améliorer l'effet anti-nociceptif et la tolérance mais pas tous les effets (dépendance) de la morphine.”
University of Texas Health Science Center, USA.
Gerak LR, et al. J Pharmacol Exp Ther. 2 mars 2016. [sous presse]

Cette histoire va se finir à  l'HP.

Anticipe, demande un suivi avec un psy. La douleur agit sur le moral, donne-toi le droit d'en parler à  un psy*.

Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à  11:04)


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ItsMe
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Bein, je suis passé de "pas loin" de 1 gr de morphine (sous forme de sophinone) ) 80 de sken en 1 an.


il est évident que le canna y est pour quelque chose, impossible de seuvrer en chialant toute la journée.

mais c'est une époque révolue, où comme je le dis, je pouvais encore me déplacer sur 2 pattes, sortir et ne pas faire venir (tu prend ce que tu trouve, on te fais goutter autre chose, c'est bouclé, MAGIE !)

et quand on a besoin de tunes, meme un agneau peu se transformer en loup si il se trouve en position de force. je dirais que je jette la moitié de mes achats, et que 1 dixieme est de bonne qualité)

Moi meme agneaux, je me transforme en super connard maintenant quand ça va vraiment mal


je dois tirer une croix sur cette 5 eme bequille donc.

et les larmes me viennent, ce qui confirme ce que je pensais.


Pour les suivis psy, ne t'inquietes pas je crois que j'ai tout tenté sauf le marabou (meme la priere, je suis athé)
J'ai bien évidement un suivi psy.
Le réel probleme réside dans ma situation géographique.

qui est un vrai desert médical et qui n'est absolument pas apte à  traiter une pathologie comme la mienne.
mon algologue, marocain de surcroit, NIE la synergie cannabis/morphine... ce qui est juste hallucinant
Le débat est impossible
pour lui, c'a n'aide pas au someil, ni aux douleurs, ça défonce juste (je lui parlerai bien de sa dose de sophidone qu'il m'a collé) et toutes les séquelles qui s'en suivent.

Bion, j'ai un papier d'un toubib en ma faveur, mais c'est pas ça qui me fera avoir du bon matos, lol


EDIT : je relis et je tiens à  apporter que j'ai toujours baisser mes opis dans le dos destoubibs (eux me forcent quand bon leur semble. moi, je le fais quand je le sens.

de fait, je triche c'est pas bien, mais je ne demande une baisse uniquement que lorrsque j'ai réussi à  m'adapter çà  la dose que je vais demander

on arrive sur des baises importantes et, à  chaque diminution / stabilisation, j'ai dui
u m'aider dindica dominant.

la seule qui fonctionne.

les toubibs sont les penseurs, nous, nous ressentons.

Ce n'est pas le même monde.

Et comme je n'ai pas le droit d'acces aux cspa (déjà  tenté, on m'a refoulé car, t'es pas accro mon gars, t'es en détresse et tu fais ça pour pas te faire sauter le caisson (j'image, mais c'est ce qui est ressorti de l'entretien, que j'ai renouvellé. et c'est ressorti sur papier signé du toubib.


Merci d'avoir pris le temps de me réponde, vraiment !

Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à  11:18)

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Mister No homme
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Si je suis dans ton cas, que j'ai une prescription médicale et que j'ai la thune pour un aller-retour dans une pharmacie hollandaise, je n'hésite pas une seconde malgré les risques judiciaires et surtout de confiscation.
Tu as aussi la possibilité de produire en tâtonnant jusqu'à  trouver la bonne génétique ou le bon assemblage de teintures. C'est aussi risqué judiciairement, mais moins couteux pour le patient. Plus casse-gueule, plus de chance de te retrouver avec des plantes/dosages qui ne te conviennent pas.
Un généraliste français peut rédiger une ordo par exemple pour une de ces spécialités à  récupérer en Hollande. La moins pire des solutions, mais qui demande un certain confort financier.
Si tu es muni d'une ordo, tu trouveras facilement un avocat pour te défendre ; certains avocats brillants acceptent de défendre des patients pour le prix d'une pige d'un commis d'office. Ils ont la possibilité d'entrer dans l'Histoire et surtout à  travers leur profession de défendre des intérêts qu'ils trouvent justes.
Ton toubib peut faxer l'ordo à  une pharmacie hollandaise qui se chargera si besoin de passer commande et de te délivrer ton traitement.
C'est cette entreprise qui fournit les pharmacies :

http://www.bedrocan.nl/francais/accueil.html

Ce n'est pas parce que le cannabis a des qualités thérapeutiques reconnues qu'il est utile à  tous les patients ou bon pour les autres, vu que le topic parlait de la nécessité de sevrage pour certains...

mon algologue, marocain de surcroit, NIE la synergie cannabis/morphine... ce qui est juste hallucinant
Le débat est impossible
pour lui, c'a n'aide pas au someil, ni aux douleurs, ça défonce juste (je lui parlerai bien de sa dose de sophidone qu'il m'a collé) et toutes les séquelles qui s'en suivent. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 64#p223364

Change de toubib... de toute manière, les médecin marocains ou pas ont été formatés pour ne voir que l'aspect négatif ou problématique du cannabis dans notre société. Un vrai lavage de cerveau, même si l'usage du cannabis peut être problématique et pas que pour les jeunes. On n'interdit pas aux médecins d'utiliser la morphine ou les zopis sous prétextes que certains en consomment dans un cadre d'addiction.
Tu peux aussi lui envoyer un mail avec les références sur la synergie dans la prise en charge de la douleur.
M'enfin, c'est difficilement supportable d'avoir à  faire à  un médecin qui va nier ton ressenti ou affirmer que la Terre est plate. Donne-lui une chance, fais tourner les liens, même si tu dois changer de médecin.
Certains généralistes ont les couilles de faire des ordonnances sinon... De plus en plus de médecins reconnaissent désormais certains usages thérapeutique, certains rédigent des ordonnaces en plus.

Dernière modification par Mister No (18 mai 2016 à  11:28)


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ItsMe
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Je dois donc repasser par le Csapa.

mon génééraliste refuse de se cramer, malgré le fait qu'il comprend.

l'alogologue ne le fera pas.

le desert medical fait ue je n'ai pas d'autres toubibs.


tu as peut etre raison.

j'ai donc beoins d'une oronance (je suis surpris que des médecins français peuvent le faire)

il prescrit es teintures, .

je vais les chercher et je les ramenne.


ok. j'i beoin d'un avocat en amont en cas de soucis également.

compliqué, mais faisable.


Mes risques financiers et judiciaires ?

car ce serait en train, peux pas conduire.



Je continue en MP pour ne pas dévier le topic et je m'excuse aupres de l'auteru.

Je te remercie du fond du coeur pour tous ces renseignements précieux.



Passez une belle journée. meme les besherelles :)

Dernière modification par ItsMe (18 mai 2016 à  11:31)

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Mister No homme
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Tu prends les même risques que si tu ramenais de la weed d'un marchand hollandais. Risque d'amende douanière, risque de voire ton dossier transmis au proc par les douanes ou des keufs en cas de contrôle.
De toute manière, dans ces cas là , les risques judiciaires ne représentent rien comparé à  la souffrance ressentie sans traitement.

Je dois donc repasser par le Csapa.

Pour une ordo de ganja pour la douleur, faut pas rêver. Si tu ne trouves pas de médecin, contacte les assos de patients. (principe actifs ou UFCM)


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Anonyme homme
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Bonjour à  tous.

Le but de ce post n'est pas vraiment de donner des solutions, mais plutôt de réagir à  pas mal d'autres post que j'ai pu lire sur le net, et bien sûr donner un 'témoignage' de plus. C'est toujours bien de pouvoir lire des témoignages, des avis, sur l'arret du joint quand on tente un sevrage de plus. Souvent je finis sur internet à  les lire et relire avant de dormir, histoire de se donner la force. Bien sûr ce qui m'aide le plus, c'est de voir qu'il y a des fumeurs bien plus âgés que moi (désolé pour vous), ça me fait me dire qu'il vaut mieux tard que jamais.

Et de tout l'internet que j'ai exploré pour l'instant, c'est ici que j'ai trouvé les messages les plus proches de mon ressenti, et comme je vois des réponses assez récentes, je me dis que la mienne a des chances d'être lue, et peut-être donner la force à  son tour. (J'espère juste qu'aucun de mes amis n'ira sur ce site, il risquerait de me reconnaitre ahah)

Petite présentation, je vais sur mes 22 ans, je fume depuis mes 14 ans. J'en suis donc à  l'étape "ça fait un tiers de ma vie que je viens de passer défoncé", et je n'ai pas envie d'atteindre la moitié. Ayant changé plusieurs fois de ville, ce qui me frappe le plus c'est l'incompréhension des gens à  ce sujet. Chacun y va de sa petite phrase, de son petit regard "t'es pessimiste, ça ne va pas si mal". Pour tous ceux là , évidement je les emmerde au plus haut point. Ayant été revendeur pendant 6 ans (bah oui, 10-20g à  la semaine ça se paie), il y a une chose que les gens ne réalisent pas forcément, mais je connais les consos des gens. Je sais où j'en suis par rapport aux autres, c'est pas qu'une impression je connais les chiffres sur 'le bout des ongles'. Très peu de weed à  mon passif, quasiment que du shit, pour les raisons pratiques que certains peuvent connaitre.. Je ne vais pas m'attarder sur les conséquences, ça ne servirait pas à  grand chose..

Bref, après une année de dech, j'ai progressivement arrêté (de 10g à  10e à  la semaine, ça change), là  dessus on pourrait presque dire que j'ai eu 'de la chance', les suées, les insomnies, je les ai réparties sur l'année entière. Là  ça fait la troisième semaine que je n'ai plus rien, j'aimerais vraiment savoir ce que ça fait de redescendre. 3 semaines plus tard je ne me sens pas encore plus intelligent, ni plus vif (bon, j'dois dire qu'ayant aussi pas mal abusé de l'alcool et du reste, je ne sais pas de quel produit ça vient), peut-être qu'il me manque encore un mois ou deux, enfin j'espère. A vrai dire, en arrêtant ce qui m'a le plus étonné, c'est la fatigue perpétuelle ressentie. On pourrait croire que c'est l'inverse, mais je dors beaucoup. Pour les rêves, c'est vrai qu'ils reviennent vite, enfin toutes les nuits je rêve que je rechope alors bon...

Bref bref, il est temps de finir ce post, je ne sais déjà  plus pourquoi je l'ai commencé. Si vous décidez d'arrêter, tant mieux pour vous ! Mais bonne chance pour trouver le soutien auprès des autres. Enfin on peut pas vraiment leur donner tord, c'est pas leur problème. Vous serez seul et dans le fond, c'est peut-être ça le vrai combat.. comme d'hab quoi ! Voilà , c'est juste un message envers tout ce que j'ai pu lire "il vous faut trouver une occupation, du sport, ça ne dure qu'une semaine après c'est finis, tout est histoire de motivation etc.." Personnellement, je les emmerde et je vous conseil d'en faire autant. Je ne sais pas si j'y arriverais, à  vrai dire j'en doute, mais ça vaut le coup d'essayer, ne serait-ce que pour grandir un peu le temps de l'arrêt, savoir qui on est sans elle avant de replonger.

Bon courage à  tous. Le monde est petit, si on a fait partie des toxs depuis tant d'années, si on a fumé tant de grammes, on peut aussi s'en distinguer, faire partie de ceux qui ont renoncé à  tous ces autres grammes. Avec l'espoir que ça change quelque chose.. mais apparemment oui. :)
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témoignage intéressant - viegroo

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8598 messages

Mais bonne chance pour trouver le soutien auprès des autres. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2265 … =d#p226547

Je m'étais sevré après un déménagement et plus de plans... taf, femmes, gosses, pas envie d'aller fouiner et perdre du temps à  trouver le bon plan... Donc sevrage après diminution progressive, sevrage finger in the noze... Deux mois après, sans être prévenu à  l'avance, je reçois 100 grammes de tétouzes par la poste.
J'ai repris, en me disant que cette fois j'allais gérer ma conso et faire durer ces 100 grammes. J'ai du gérer deux trois jours, puis je suis reparti à  balle de fume.
Tu sais combien j'ai perdu en deux mois ?
60 jours !
En même temps, mon sevrage n'était pas vraiment voulu. ça m'a fait du bien de voire que c'était possible, mais je vis très bien ma conso, mes douleurs aussi la vivent très bien, j'ai 46 ans.
A 50, un programme d'hormones, et à  60, je commence les piercings.
A 70, je me fais tatouer nique ta mère en gothique sur l'avant bras gauche et ACAB sur le gauche. punk1

Plus sérieusement, bon courage, je comprends ta démarche et bien que certains ne comprennent pas que l'on puisse être très dépendant au cannabis, je sais que l'addiction peut être très violente à  vivre.

Dernière modification par Mister No (03 juin 2016 à  14:05)


Just say no prohibition !

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Anonyme homme
Nouveau membre
Inscrit le 03 Jun 2016
2 messages
Merci pour vos réponses.
Je dois dire que vous êtes assez accueillant, ça fait du bien !

Je ne la qualifierais pas de "violente", telle qu'on peut le voir sur la conversation sur l'héro qui se déroule en ce moment (les jambes qu'on a envie de couper tout ça). Pour avoir aussi donné dans les prods, j'imagine comme ça peut être dur d'en décrocher après une grosse consommation.

En fait, le 'deuil' qui m'inquiète, c'est qu'après avoir perdu beaucoup (je ne détail pas tout, mais en gros je suis allé assez loin dans la connerie), j'ai peur de 'tout perdre' si je lache ce pourquoi j'ai tant donné. Vive la drogue.

Voilà , je sais qu'il n'y a pas de solutions au mal déjà  fait, que la seule chose à  faire et de rentrer dans le droit chemin, je voulais juste l'écrire et compléter un peu le message précédent.

Merci pour vos réponses en tout cas, ce site c'est autre chose que les tatas de doctissimo ou autre, j'ai bien fait de le choisir wink

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Mel29 femme
Nouveau membre
Inscrit le 03 Jul 2016
1 message
Salut salut!

En voyant vos commentaires sur ce forum, ça me donne à  moi aussi l'envie de raconter mon sevrage. C'est thérapeutique je pense et même si mon témoignage ne fait pas avancer le shmilblick, au moins, ça me détend de raconter mon histoire.

J'ai 28 ans (29 en fin d'année) et voilà  que ça fait plus de 13 ans que je fume tous les jours. Déjà , j'ai des amis qui fument mais aucun n'a eu de problème pour arrêter ou pour diminuer. En 13 ans, j'ai essayé d'arrêter plusieurs fois de fumer mais à  chaque fois je reprends de plus belle... Je me retrouve maintenant à  être la seule qui fume tous les jours non stop dans mon entourage, la seule qui, quand elle n'en a pas, va perdre des heures à  chercher, chercher, chercher jusqu'à  en trouver, où qu'il faille aller... Aucun de mes amis n'a perdu autant de temps que moi à  chercher. Pour eux, s'il n'y en a pas, eh ben tant pis, ça attendra... Et pour moi, c'est le drame... Personne ne comprenait...
Voici maintenant 2 semaines que j'ai arrêté de fumer quotidiennement. J'aimerai dire que ça fait 2 semaines que j'ai totalement arrêté mais j'ai craqué vendredi de la semaine dernière, en jouant à  des jeux de société avec des amis fumeurs, en fumant quelques tafs sur chacun des pétards qui tournaient...
Je sais maintenant qu'il ne faut plus que j'y retouche DU TOUT. Les fois où j'ai arrêté, les quelques tafs que je prenais me remettaient dedans, sueurs, nausées, et surtout irritabilité envers mes amis, mes collègues, ma famille. Donc le week end dernier, je suis repartie à  zéro... Je ne crois pas du tout en un arrêt progressif...
Un peu plus d'une semaine donc que j'ai totalement arrêté mais mon sommeil, eh ben je crois qu'il s'est fait la malle avec ma beuh... Je me sens molle toute la journée mais quand je vais au lit, pas moyen de dormir... Et quand je dors, bonjour les cauchemars... J'ai appelé drogue info services et le mec que j'ai eu au bout du fil m'a dit que mon corps se venge de tout ce que je lui ai fait subir pendant aussi longtemps, que ça allait passer... J'espère... J'ai fait une dépression l'année dernière et mon médecin m'avait prescrit à  ce moment là  des anxiolytiques que je n'ai jamais pris à  cette époque. Maintenant, j'en prends 1, pas tous les soirs mais presque pour dormir. Je suis totalement contre les médocs mais mon travail se situe à  80 km de mon domicile et j'ai les boules d'être trop crevée le matin après avoir pris ces médocs et de provoquer un accident... J'ai peur de compenser ma conso de beuh par des médocs qui, même s'ils sont prescrits sur ordonnance et donc "légaux" provoquent aussi une dépendance (ma mère ne peut plus dormir sans son traitement hypnotique le soir...).
J'ai aussi les boules car je sais qu'au bout d'un mois d'abstinence, je pète les plombs... Dans un peu plus de 2 semaines, j'ai peur de perdre mon sang froid et que ça arrive au boulot...
On verra bien dans 2 semaines si vous voyez dans la rubrique faits divers de votre journal que quelqu'un a pété les plombs sur ses collègues (je n'espère pas non plus...).

Comme je disais, ça fait pas avancer le shmilblick mais ça fait du bien de lire vos posts, aussi vieux soient ils et de se dire qu'on n'est pas les seuls dans ce monde de brutes à  vouloir arrêter une drogue, aussi douce soit elle. Merci donc pour vos précédents (et futurs) témoignages qui réchauffent le cœur et qui nous réunissent tous dans cette merde qu'est le cannabis.

@ bientôt j'espère!

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HeavenB homme
Psycho junior
Inscrit le 13 Sep 2015
211 messages
Le problème avec le cannabis pour beaucoup je pense, c'est pas tellement la dépendance en elle-même mais plutôt le fait que beaucoup commencent jeune et construise leurs vies autour de ça.

Moi, c'est ce que j'ai vécu et d'après mes connaissances, je suis loin d'être le seul. Quand on passe toute sa jeunesse à  fumer, on se fait un cercle d'amis fumeur, on as nos habitudes, nos rituels, nos endroits, nos dealeurs et quand on veux arrêter c'est difficile parce qu'au final on se rend compte que le cannabis fait partie de notre vie et qu'en arrêtant on dois se reconstruire, se refaire des amis, retrouver des endroits où aller et dire non à  la tentation quand on passe devant un coin et qu'on se dis "alala je venais ici tout les midis à  la pause manger pour acheter ma fumette, c'est vrai !"

Ma passion ? Le LSDetente.
*fier de moi* J'ai trouvé un jeu de mot !

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages

Mel29 a écrit

Merci donc pour vos précédents (et futurs) témoignages qui réchauffent le cœur et qui nous réunissent tous dans cette merde qu'est le cannabis

Je suis désolée,  Mel, mais je ne peux pas te laisser dire ça.  Le cannabis, c'est pas de la merde, c'est l'usage qu'on en fait qui peut être néfaste.
Utilisée correctement, sans excès, cette plante est bénéfique pour bon nombre de personnes (y compris des malades).

En tout cas, bon courage pour la suite de ton sevrage.

Mel29 a écrit

J'ai appelé drogue info services et le mec que j'ai eu au bout du fil m'a dit que mon corps se venge de tout ce que je lui ai fait subir pendant aussi longtemps, que ça allait passer..

Oh la vache.... mur
T'as raison, vient plutôt sur Psychoactif, parce que ça n'a vraiment pas l'air d'être des lumières chez "drogues, infos, services".


Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages

HeavenB a écrit

on se dis "alala je venais ici tout les midis à  la pause manger pour acheter ma fumette, c'est vrai !"

Dans la vie considérée comme "normale" par la majorité des gens lambda en France, le sacro saint rituel de l'apéro (au moins le w end ou en vacances) n'oblige personne à  "changer de vie ou de lieux ou de fréquentations" malgré qu'on ne boive pas d'alcool....Par contre, j'imagine comme cela doit être difficile pour ceux qui ont ou ont eu un problème avec l'alcool d'être régulièrement confronté à  cela. Quant à  ceux, comme moi, qui ne boivent pas d'alcool, ils sont souvent considérés comme des "originaux" "qui ne savent pas s'amuser"....Je crois qu'il faut apprendre à  s'en foutre et vivre avec ...

Par ailleurs, comme disait Oscar, la meilleure façon de ne pas résister à  la tentation, c'est d'y succomber...wink

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born to be wild Mr No

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Jimeryl homme
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Inscrit le 04 Sep 2016
1 message
Moi j'ai arrêté pendant une semaine, je voyais le diable partout et j'avais des flatulences. Je dormais 4 heures par nuit en faisant des cauchemars et pratiquement aucun appétit, mais il faut dire aussi que je suis dans une situation familiale assez difficile. Alors que ma conso était déjà  vraiment limitée, j'étais descendu de 5gr/semaine à  5gr/mois,l'abstinence totale me semblait un véritable calvaire avec des anxiétés comparables à  un mauvais trip sous psilo. Comme si le fait d'arrêter la beuh me faisait l'effet du lsd. C'est probablement du au fait que le sevrage nous oblige à  réactiver constamment notre système endo-cannabinoîde par nous-mêmes. Mais bon nombres de gens n'auront pas ces problèmes pendant de nombreuses années. Ce genre de phénomènes se produit seulement après plus de 20 ans de conso. C'est comme si j'étais descendu au fond du trou avec le lapin blanc. J'étais dans la matrice. La réalité me paraissait orchestrée et il y avait vraiment quelque chose de maléfique qui se manifestait partout dans mon existence. J'avais le diable aux trousses. En même temps, j'avais le sentiment de voir la réalité telle qu'elle est, hideuse et bornée par le manque de spiritualité, l'aveuglement et l'ignorance sur la véritable nature des choses de tous mes semblables.

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pifouney homme
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Inscrit le 26 Mar 2017
1 message
Bonjour à  tous,

à‚gé de 26 ans, je viens poster ici car, en plein sevrage, je parcours les forums, tentant de réunir des informations, comprendre ce que je n'ai pas encore pu analyser sur moi.

Je fume depuis 10 ans maintenant. J'ai eu une consommation extraordinairement abusive, et si je poste aujourd'hui, c'est pour vous conseiller de ne JAMAIS lâcher l'affaire.

J'ai essayé d’arrêter de fumer le canna pour la première fois il y a de cela 8 ans. j'ai tenté de façon brusque, le contexte m'y obligeant (plus d'argent). Me concernant, cela n'a pas marché. J'ai tapé une dépression stockos, et j'ai repris.

Sans vous faire les détails, j'ai tenté 2 autres sevrages, du même type, qui ont tout les deux été durs, psychologiquement, et qui, eux aussi, ont échoués.

Je fais partie de ces natures extra-sensibles. Le concept de douleur est inhumain chez moi, et me rend malheureux comme ce n'est pas permis.

Mais, il y a de cela trois ans environs, alors que je n'avais pas le bac, que mes journées se résumaient à  fumette + PC, j'ai voulu reprendre les études.

Je suis parti en alternance informatique, et j'ai eu la révélation de ma vie: " si je continue comme sa, je perds mon entreprise". Pour expliquer rapidement le contexte, sans BAC, le simple fait que j'en avais trouvé une qui voulait bien de moi était déjà  extraordinaire. Et j'aurai été le seul responsable de leur décision de ne pas me donner la chance.

J'ai donc décide de faire le point. j'ai ré-analysé ma consommation, et j'ai réfléchi à  comment réussir à  la faire chuter. D'où ce post. Après 2 ans (pour moi) à  appliquer tout cela, j'ai fais le grand saut hier matin. Je suis dans mon 4eme sevrage. Je me permets donc de vous expliquer ma marche à  suivre, en espérant que cela aidera du monde, déculpabilisera, et vous motivera:

- la première chose effectuée, après avoir constaté que j'allumais mon joint avec le cul de l'ancien, ça a été de trouver une solution pour réduire la quantité de THC absorbée, sans que je retire l'habitude de fumer tout le temps. J'ai alors eu l'idée de commencer à  préparer un join, MAIS DE NE SURTOUT PAS Y MÉLANGER DE SUITE LE TABAC. Effectivement, une fois votre "dose" préparée, je ne peux que fortement vous recommander de la séparer en 2, ranger l'autre partie, et ne rouler que ce qu'il reste devant vous. Mine de rien, et SURTOUT (excepté un peu dans le gout), cela m'a permis de réduire de 50% ma consommation par jour, sans pratiquement m'en rendre compte. Pour vous donner une idée, j'ai réitéré ce phénomène 3 fois, réduisant de nouveau de moitié chaque semaine, pendant 1 mois.
Et sans m'en rendre compte, j'ai réussi à  faire des joins qui ne contenaient plus que 1/4 de ce que je fumais dans le même dit-join il y avait 1 mois de cela! big_smile

- Ensuite, je cherchais une autre solution pour continuer de réduire. Cela reste une certitude: Si vous n'avez rien à  faire de vos journées, vous aller manger grave dans vos dents ! ( la jeunesse s'exprime encore, mais on parle d'une connerie d’adolescent qui a mal tournée, donc bon...)
L'énorme avantage que j'ai eu a cette période était la reprise de mes études. Du coup, j'avais BESOIN de pouvoir être à  100% dispo en cours, en 400% dispo en entreprise (apprendre, maitriser, appliquer et risquer de bloquer 200 personnes, sa calme, il est vrai).
Pour ma part, j'ai donc, un matin, pris la décision de ne pas rouler mon pétard du réveil, je me suis pris un petit stick sur moi non roulé, une petite feuille, et je suis parti bosser. Pourquoi le petit stick ? On s’adresse immédiatement à  l'inconscient. On l'oublie des que l'on arrive au boulot ou à  l’école, et au moment où la pression remonte, on se souvient du petit bout qu'on a au fond de la poche! Et la miracle, le simple fait de savoir que vous l'avez vous calme, ou vous permettra au moins de profiter du reprise de contrôle sur vos émotions du moment, vous permettant de REPORTER ce stick à  l'heure de quitter le taff/l’école.
Ce passage doit être sans nul doute le plus important, car j'ai compris quelque chose que les fumeurs de tabac ne cesseront de vous répéter, plus tôt vous fumer dans la journée, plus tot vous déclencher le processus cérébral de besoin/conso/montée-descente. Si vous le retardez, vous avec envie de fumer un join, ok, mais vous gardez le contrôle, ce n'est pas une envie irrépressible.

- Les dictons! M'enfin, pour moi, UN dicton m'a plus aidé que les autres: " Après l'effort, le réconfort!" Je suis quelqu'un qui se sent mal s'il ne crée pas, s'il ne se sent pas utile, et ce au quotidien. Aussi, le fait de ne plus fumer dès le matin m'a permis (après l’étape de réduction de la quantité / join bien sur) de ne plus fumer dans la journée, et ce jusque 18h.
Je m’étais aussi dit une chose: " si je fume aux alentours du travail, c'est sans conteste après le travail, pour aller prendre le bus, le train, ce que vous voulez, mais l’après. J'avais mis une grosse espérance dans ce dicton cité en début de point. J'ai été surpris à  la fois de l'efficacité de me le répéter plusieurs fois dans la journée, et encore plus surpris du bonheur que c’était d'enfin allumer mon pétard après le taff. Le dicton prenait d'un coup tout son sens ! Concrètement, la difficulté pour sa mise en place, ça a été un jour. Le lendemain, je savais déjà  que j'allais surkiffer mon join de 18 h big_smile

- Un conseil à  mes yeux d'une importance capitale, ne pas sortir de chez soi avec plus d'un petit join sur soi. Plusieurs raisons à  ça:
-- les policiers vous embarquent rarement pour un demi pétard. Z'ont pas le temps pour ça. Respectez les, et habituellement, on repart mème avec :)
-- Si vous en avez plusieurs, qu'est ce qui vous empêche d'en fumer un ptit pour patienter celui du soir? je rentre aussi dans cette catégorie de personne un peu no-limit, j'ai, je consomme. Donc le mieux,c'est de pas avoir sur soir, mais chez soi. Du coup, le cerveau (quel bel organe!) relativise pour vous, et vous rappelle inconsciemment que chez vous, il y a ce qu'il faut.

- Ne pas écouter (trop) les autres. Pourquoi ? Parce que, tout autant que vous êtes, quelque soit ce que vous consommez, vous constaterez, si ce n'est pas déjà  fait, que tout votre entourage consomme la/les mêmes choses que vous. Et tenter un arrêt lorsque son compagnon fume, ou ses potes, ou ses collègues, ou je ne sais qui, c'est tout de suite plus dur! le cerveau rentre dans une réflexion paradoxale: pourquoi lui pourrait et pas moi ? PARCE QUE VOUS N ÊTES PAS LUI, ET QUE VOUS ÊTES MAITRE DE VOS FAITS ET GESTES (putain j'en ai mis du temps à  comprendre et surtout accepter ça!)
S'il vous plait, ne comprenez pas mes propos de travers, si votre compagne/gnon fume, le virez pas pour ça. Mais vous devez le prendre en compte (préparer une pièce pour la fumette, et pas les autres, etc, les professionnels de la santé dans ce domaine ont pleins d'idées cool pour se segmenter des consommateurs sans pour autant envoyer se faire foutre votre entourage)

- Ne pas perdre confiance en soi. Rappelez vous toujours que vous êtes un être à  part entière, que vous êtes maître de cet être, et que vous avez bien vécu pleins d'années sans avant d'y toucher! Alors oui, on peut tergiverser: "sa allait pas avant, maintenant c'est mieux..." etc. Je le relativise autrement: "avant la fumette, n' étais-je pas moins angoissé, parano, déconnecté, perdu, endormi, mou ? (j'en passe et des meilleurs) Cependant, ce point la, il se fait avec vous-même (encore une fois) et uniquement vous même! Le jour où j'ai commencé cette réflexion sur moi-même, j’étais dans la salle de bain(avantage d'y être seul, et de pouvoir fermer la porte wink ) et j'ai phasé sur l'image que me renvoyais le miroir. Et je ne sais pas pourquoi, j'ai commencé à  m' auto-questionner oralement, en me parlant à  moi-même (peut être une mise en image de l'inconscience? Bref, j'ai pas réfléchis à  ça). Quelques secondes après, je courrais dans ma chambre pour chercher un bout de papier, et y noter tout ce que je m' auto-reprochais. Quand je n'ai plus eu d'idées à  mettre dessus, je suis allé tranquillement dans ma chambre, et j'ai commencé à  trier les points de la liste en deux catégories, ce qui est solvable et lié à  ce qui m'entoure (argent, dettes, problèmes sociaux et relationnels, etc) et ce qui me concernait moi à  part entière (je ne dis pas non solvables, mais ces points sont des points plus longs à  travailler, car on doit travailler sur soi, pas sur ce qui se passe autour de soi, et ce n'est pas le sujet). J'ai traité la première liste, ce qui m'a permis de repartir sur des bases où je re-maitrisais les contextes, excepté celui de la fumette (sinon on est pas addict). Et je ne pourrais pas vous conseiller plus sérieusement que d'aller voir un psy si votre confiance est trop faible. En fait, faible n'est pas le mot, mais plutôt érodée. Votre confiance, c'est comme tout le reste, sa s'entretient (eh oui, certaines personnes n'ont pas ce problème, d'autre, moi compris, si). Vous n’êtes pas nuls/les ! Vous n’êtes pas inutiles! Vous n’êtes pas invisibles ! Vous avez besoin de faire le point !!!!! Et le faire avec quelqu'un dont c'est le métier, c'est pas une mauvaise idée.

- Vous devez savoir pour quelles raisons vous souhaitez arrêter. Me concernant, je crois avoir fait le tour de la question: fatigue omniprésente, stress, angoisse, devoir aller en cité pour pecho, se faire alpaguer par les gens qui cherchent ou qui vendent dans la rue (parce que oui, un fumeur reconnait un autre fumeur au premier coup d’œil), pas pouvoir faire venir des collègues a la maison car risque que cela s'apprenne au travail, gouffre financier, discussion récurrentes avec la famille la dessus avec tentative de culpabilisation de mon être, stresser à  l'idée d'un voyage international avec passage en douanes. Je crois que ce sont les points majeurs pour moi.

- S' arreter c'est bien! Mais s' arreter à  deux ,c'est mieux! Cela permet de se soutenir, se porter mutuellement. Après, malheureusement, c'est un peu comme tout, si l'autre craque, faut pas être à  coté, sous peine de craquer aussi. Mais, dans mon cas, j'ai un ami qui a tapé son sevrage il y a 2 semaines. J'ai sauté sur l'occasion de pouvoir en parler avec quelqu'un qui a deja passé le plus dur! Quel bonheur de pouvoir appeler mon ami et de pouvoir lâcher mon sac, et surtout, avoir quelqu'un qui me donne des voies de réflexions quand je suis en saturation. Mais surtout, quel bonheur de se dire que si je veux taper soirée sans smoke, je peux au moins taper soirée avec lui! big_smile

- Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! Le sport! C'est vital ! Premièrement, si vous fumez depuis long comme moi, vous avez perdu toute conscience de votre niveau énergétique corporel. Résultat, ce que vous faisiez sous fonce qui vous épuisait ne vous demande quasiment plus d'effort, et l'idée d'aller se coucher sans sommeil c'est dur. Allez courir, nager, tapez dans un sac, allez en salle de sport, mais dépensez vous ! c'est vital!

- Si vous fumez des cigarettes en plus de vos joins, un conseil très pratique: passez aux roulées. Ce phénomène d'addiction est souvent oublié et passé à  la trappe, mais votre organisme a besoin de son petit train-train quotidien, de ses habitudes, de ses rites. Mais ils sont autant une source d'addiction que la THC elle -même. Continuer de rouler, sans pour autant rajouter quelque chose dedans vous aidera. Je vous rappellerai que, pour palier au manque des fumeurs de tabac qui arrêtent, il passent tous au chewin-gum, sucettes, bâton de réglisse, bref, ils remplacent (consciemment ou non) un rite par un autre. Et cela, il ne faut pas essayer de le faire en parallèle (du moins, moi j'ai totalement laissé tombé, car 3 tentatives, 3 échecs. Je m'attaquerai a ce point le jour où j’arrêterai la cigarette)

- N'en parlez pas trop autour de vous. C'est une pression supplémentaire, car beaucoup de ses personnes seront en attente et impatiente de vous entendre dire "ça y est !!". Me concernant, c'est un stress trop grand dans une situation de sevrage.

- Eviter tout ce qui est excitant (café, etc)

- Enfin, mais tout vous le dira, n'hésitez pas à  aller voir votre médecin. Il n'y a pas de honte à  être tombé addict, on fait tous des erreurs de parcours, des erreurs de vies. Le médecin qui vous juge la-dessus, chiez lui à  la face, et changez de médecin. Car le serment d’Hippocrate (si vous ne connaissez pas, sachez que c'est un serment expliquant la conduite d'un médecin vis-a-vis d'un patient) est bafoué, et que concrètement, une petite lettre à  l'ordre des médecins pour signaler cet énergumène fera du plus bel effet. La seule chose à  retenir, c'est que vous voulez arrêter! Pas qu'un débile en blouse blanche vous rabaisse! Vous valez mieux que ça.

Je crois que je vous ai vraiment donné toutes mes petites techniques et astuces qui sont peut-être à  la con. Bien sur, je ne vous dirai jamais " le sevrage c'est facile!" car je ne ferai que vous mentir. Cela fait 36h que j'ai arrêté pour la 4eme fois. Résultat? Suées, nuit de 4h commencée à  7h du matin, pleurs, panique interne.
C'est pas beau. Et ça ne le sera jamais. MAIS, comparé à  mes souvenirs de mes 3 précédents essais, je vous jure que c'est sans pareil! C'est presque tranquille! Mais il faut relativiser. 10 ans de merde tout les jours, l'organisme nécessite une purge. Et quelque-soit l'endroit où vous entendrez ce mot, il y a une notion qui va avec, c'est que c'est pas délicat.

Mais vous avez fait le plus dur, vous avez la volonté d’arrêter! Et ça, c'est ce qui vous poussera à  l’arrêt. N’hésitez pas, du sport, du sport, du sport, (évitez les activités fragiles, telles la musique... j'ai plié mon tuba lors de mon précédant sevrage, j'arrivai pas à  faire mon sol aigu, mon tuba est passé par la fenêtre, sans l'ouvrir)

N'oubliez pas, il n'y a que le temps qui est irrattrapable. Et ce temps, même s'il semble douloureusement long et fastidieux à  vivre lors de votre sevrage, qu'est il comparé à  ce que la vie vous offre encore? 2 semaines dur, pour des années tranquilles ? Personnellement, le choix est fait. Et, comme je vais le faire une fois ce message envoyé, n’hésitez pas à  vous faire aider! J'ai ma psy, j'ai ma famille, et si j'ai besoin de me retirer un peu, je peux compter sur elle et mes amis pour trouver un havre de paix où reposer mon cerveau en foret.

Voilà , excuserez ce langage de "jeune" au final, mais je voulais vraiment poster ça, car même si je ne suis que au 2nd jour de mon sevrage, je vous JURE que ce que je vous est expliqué plus haut me fais du bien dans cet arrêt actuel. Même si elle sont toujours présentes, ces mauvaises sensations sont minimes comparées à  ce que j'ai vécu sur mes anciennes tentatives arrêts. et Je finirai la-dessus, mais si vous n'y arrivez pas, VOUS N ÊTES PAS NULS/LES, vous avez besoin de mieux vous préparer. On ne devient pas pilote de ligne juste en montant dans un avion, on ne devient pas chimiste en mettant simplement son œil sur un microscope. Il y a un travail à  faire avant.

Force et honneur!

Pifouney

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Phil-CB homme
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Inscrit le 01 May 2017
6 messages
@ kikine67:

J'ai lu toute la discussion avant de m'inscrire sur le site. J'ai trouvé ton post en faisant une recherche sur le sevrage du cannabis.

J'espere sincèrement que tu pourras arriver à  te défaire du produit, puisque c'est ce que tu désires et que cette dépendance t'a fait du mal.

Courage !

(je comprends bien ce que tu peux vivre, car je dois me "sevrer" toutes les 3 semaines environ, comme expliqué dans ma présentation. La seule différence, c'est que ma consommation ne me fais pas souffrir comme tu le décris ...)

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Alex d'Eden homme
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Inscrit le 18 May 2017
4 messages
Salut,
je viens de laisser un post sur ma façon de lutter contre le vhc, et je vais en reprendre quelques éléments pour vous parler de mon expérience du cannabis.

J'en fume depuis longtemps car j'adore ça. Il n'y a que le fait que je n'en trouve pas qui me fasse arrêter. Lorsque j'en ai, ça me motive encore plus pour faire mes séances de yoga perso et à  prendre les produits que j'utilise pour lutter contre le VHC.

Et c'est là  que je veux en venir, car pour éviter les parano et autres, vous pouvez utiliser l'homéopathie ( à  voir avec un médecin compétent) ainsi que la spiruline ou la chlorella. Ca se marie très bien avec le cannabis. Moi, en tout cas ça m'équilibre. Je plane c'est tout. Ceci dit, j'en abuse pas non plus. Je fume à  mon rythme. Des sticks la journée, ou rien quand j'ai des choses à  faire puis des joints plus forts le soir avant d'aller me coucher, car le cannabis m'aide à  gérer mes problèmes d'insomnie chronique. Le seul problème, c'est que le cannabis accentue ma dépendance au tabac. C'est un problème que j'aimerais arriver à  gérer si la dépénalisation était accepté. Bref, je m'égare...

Sans vouloir vous inciter à  reprendre la fumette, sachez que les algues comme la spiruline aident beaucoup à  remonter la pente en cas de problème avec le cannabis que l'on veuille arrêter ou continuer à  en prendre (En complément l'homéopathie est efficace mais il faut un bon homéopathe qui vous fera comprendre quels sont les remèdes qui vous conviennent). La spiruline, de préférence en paillettes, se trouve dans tous les magasins bio. Il faut la prendre 5 jours sur 7 avec de l'eau et un peu de jus de citron ou du jus d'orange (vitamine c quoi !). De préférence en commençant par des petites doses que l'on augmentera doucement, car c'est un produit detoxinant auquel le corps doit s'habituer (le risque est de se sentir très nauséeux le lendemain d'une trop forte prise).

En ajoutant un peu de yoga à  la maison ou un petit footing de temps à  autres, la dépendance au cannabis devient plus qu'un léger manque psychologique. Reste l'envie... qui peut tarauder mais bon quand on apprécie un truc...

Voilà . En espérant que mon post puisse vous aider. Bien à  vous.

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Damaged homme
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Inscrit le 29 Jun 2017
4 messages
Bonjour à  tous,
Lire ce fil me rassure dans ma manière d'être ces derniers jours

Explication
j'ai commencé à  consommer du cannabis comme beaucoup d'entre vous autour de l'âge de 16ans (dix ans déjà ) et je souhaite en sortir.
Après une rupture extrêmement douloureuse avec ma copine j'ai décidé de remettre en question mon hygiène de vie.
Fumer m'a conduit à  penser de moins en moins, cela m'a tiré dans une spirale du farniente. Aujourd'hui quand je regarde mes cinq dernières années je me rends compte de toutes les opportunités que j'ai raté.
Au début c'était chouette, on rigole avec les amis c'était quelque part ritualiser. On se retrouvait à  6 ou 7 et on se partageaient un spliff puis l'on parlaient, rigolaient, échangeait.

En grandissant la consommation de chacun nous à  changer. Certains ont arrêté très tôt, d'autres sont devenus des fumeurs occasionnels qui régulent leur conso naturellement puis vient ma catégorie. Ceux qui ont tellement aimé qui l'ont inclus de manière permanente. Les cinq premières années je me croyais incapable de devenir dépendant. Je me pensais au dessus.
Ce que je n'avais pas compris à  l'époque c'est qu'il pouvait devenir un substitut à  mes émotions. Heureux quand je fume, tendu quand j'approche la fin du pochon, irrité quand mon dealer me dit qu'il ne pourra finalement pas passé. Insomniaque la première nuit sans fumer.

Je me suis trouvé toutes les excuses du monde:
" ça va je gère "
" T'inquiètes c'est un petit celui-là  "
" C'est pour m'aider à  dormir ! "
" Bof, je l'ai pas finit la veille, c'est pas grave je vais le prendre maintenant avec le café avant d'aller à  l'université. "
" ça serait con de pas en rerouler alors qu'il reste une heure au film"
" J'ai compté ! 3/jour, c'est pas dramatique"
" J'ai compté ! 4/jour, c'est pas dramatique"
" J'ai compté ! 5/jour, c'est pas dramatique"
" J'ai bien le droit après tout ..."
" Nan mais au pire je prend 10 grammes au lieu de 5g comme ça je retape pas la mission dealer"

Et ainsi de suite.
Au début j'avais des limites comme le fait de fumer en groupe. Ensuite c'était ok de fumer tout seul à  condition que je ne le fasse pas chez moi. Puis j'ai finit par fumer dans ma chambre en prenant gare d'aérer suffisamment et ça a finit dans le lit pétard au bec à  download des séries. Je n'aillais plus assez en cours, je ne cherchais plus l'émerveillement.
Après avoir déménager en Bretagne pour changer de fac j'étais plus indépendant ...... La bonne idée.... Je me suis mis à  faire pousser, j'ai vendu par ci par là . De quoi mettre un peu de beurre dans les épinard mais c'était surtout ma conso perso.
Le cercle d'amis que je me suis reconstruit là  bas tournait autour de l'alcool et la weed. Des étudiants festifs diront nous... C'est là  que j'ai commencer à  me poser des questions sur moi-même. C'est aussi la deuxième partie de la décennie  qui commence. Les soucis et les problèmes ont commencé à  s'accumuler, étant obligé de partir de Bretagne un an aprèsmon arrivée, le retour à  la maison familiale a été un coup dur. En conflit éternel avec mon père, seul adulte à  la maison, qui considère que les mots suivants sont tabous: weed cannabis joint fumette pétard et tout le lexique qui va avec. Autant dire qu'il n'allait pas beaucoup m'aider.
Une fois il est rentré dans ma chambre en me disant "sniff sniff ça sent PAS la clope" (bien faire l'emphase sur le PAS) et insolent et défoncé comme j'étais j'ai reniflé à  mon tour et ai répondu " en effet, tu as raison".
Les études m'ennuyaient, je n'appréciait pas la compagnie de mes camarades de classes que je trouvais trop immature, trop débiles, pas assez sympas, trop prétentieux, pas assez ceci, trop cela. (il est bien tard pour réaliser que peut-être c'était moi qui était trop ou pas assez)
Puis vient le jour où j'ai fait la rencontre de l'amour de ma vie. Un sentiment pur, un vrai jamais éprouvé depuis longtemps. Les papillons dans le ventre, bref la totale. Non fumeuse, elle tolérait au début ma consommation, ne trouvant pas de problèmes à  cela. C'est quand les sauts d'humeur ont commencé à  faire leur apparition qu'elle s'est méfiée. Puis je devenais complètement atone, insortable, plus souvent chez moi que dehors à  profiter de la vie. Mes joints étaient là  pour arrêter le temps, le figer dans une bulle de confort. Je n'ai pas vu les signes avant-coureur d'une rupture. Je pensais que tout allait bien. Attention à  aucun moment je dis que ma rupture est à  cause la weed, c'est plutôt mon usage qui en a précipité la fin.
Je n'ai pas su faire la part des choses et je me suis retrouvé seul. Les problèmes que nous avions accumulé provenait souvent de mes changements d'émotion trop rapide pour être compris.
Les deux semaines qui ont suivi j'étais un pure légumes vert. weed Weed WEED WEEEEEEED !!! Je commençait à  sombrer.
Je me suis réveiller le 16ème jours à  5h du matin à  cause de ma tourmente, j'ai pris les restes de mon pochon et j'ai tout foutu à  la poubelle, j'ai ensuite attrapé mes chaussures et suis parti courir. Le sport a toujours été un point central dans ma vie jusqu'a mes 21ans. Autant vous dire que la première course pied, j'ai frôler la crise cardiaque. COURIR 300 mètre SOUFFLER comme un asthmatique pendant 5 minutes COURIR 300 mètres et re SOUFFLER. C'est là  que j'ai vraiment compris qu'il était temps d'arrêter. Je me suis même dit si je ne le fait pas pour Elle ce sera pour moi, mon bien-être et le bon déroulement du reste de ma vie. Autant dire que cela a été un électrochoc.
Cela fait environ une semaine que je ne fume plus, mes journées me paraissent interminables mais mon énergie est aussi décuplée. J'essayes d'aller courir tous les matins à  6h45 pour profiter de mon tempo retrouvé et de mes journées trop longues. Mon humeur change toute les deux heures, je sue tout le temps, je compense mon abus de joints par une consommation de clopes. Je dors peu, mange autant. J'ai souvent mal au ventre sans raison. Mon coeur palpite un peu trop... J'aimerai pouvoir rattraper les choses dans ma vie, mais il faut aussi que je respecte les gens que j'ai pu offenser par mon addiction.

Aujourd'hui j'y vais jour après jour. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour arriver à  faire mon sevrage. J'avais un première fois arrêter de fumer de la weed quand mon oncle m'a dit : " Tu arrêtes le pétard et moi la clope et on se soutient ! " J'ai tenu trois semaines sans acheter, je fumais quelques lattes sur les joints des potes. Puis un jour il est sorti clope au bec avec un naturel, je me suis senti floué et est recommencer à  consommer. J'ai été stupide de conditionner ma santé à  une promesse prise à  deux. J'étais pourtant sur la bonne voie. Je crois que je n'étais pas prêt.

J'essaie d'être plus rangé, plus ordonné, mieux dans ma peau, apprécier les petites choses de la vie, me remettre de ma rupture. La première semaine à  mon avis est la plus facile, c'est nouveau on a envie de fair bien. C'est dans les prochains jours que je dois me trouver une routine de vie plus saine. J'ai trouver sur Internet des séances de relaxation/hypnose sur youtube qui m'aide un peu. Bien sûr il faut prendre cela au sérieux et travailler sur soit pour que cela fonctionne.
Supprimer tous les numéros de Dealer/Livreur, éviter les tours à  shit, ne plus aller voir mon rasta jamaïcain préféré.
C'est plutôt le rongement intérieur qui appelle au retour en arrière qu'il faut battre.

Lire tous ces messages me font sentir moins seul. Vos expériences me rendent plus courageux vis-à -vis de ce choix. Ils me motivent. J'envie réellement ceux qui peuvent "diminuer" pour se sevrer. Je sais que cette solution ne marchera pas pour moi, déjà  tenté sans résultats.
Par ailleurs je suis intimement persuadé que la consommation de Weed peut être différente si elle suit certaines règles qui consiste à  en ritualiser l'usage. Un peu comme un rite chamanique. Encore une fois le produit est bon c'est l'usage que j'en ai fait qui est mauvais. Si dès le début j'avais réussi à  définir cet usage comme un rituel, une sorte de partage entre amis avec qui l'on se donne rdv pour cela, je pense que ma vision de la Weed aurait été différente.

Désolé de la longueur de mon texte mais je crois bien que c'est la première fois dans ma vie que je me fais une auto-crittiqye envers la weed. Autant l'avoir la plus honnête possible.

Damaged

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toutestpossible femme
Nouveau membre
Inscrit le 03 Aug 2017
2 messages
Bonjour à tous !

Je viens ici m'inspirer de vos témoignages ( je pense sérieusement à diminuer drastiquement voir arrêter ) ainsi que de vos réponses, qui m'ont l'air bien plus pertinentes que certains sites " officiels " un peu déconnecté de la réalité... et aussi partagée la mienne par besoin, doute...

Je fume depuis l'âge de 15 ans, j'en ai 24 aujourd'hui. Si ce n'est une appendicite et une autre opération qui m'ont cloué au lit pendant 2/3 jours à l'hosto, je n'ai jamais vraiment connu le manque, car j'étais prête à remuer ciel et terre pour trouver ma fume...

A ce jour, je fume a peu près 7 ou 8 joints par jour, quand je ne travaille pas. Si j'ai une grosse journée de taff, par contre, un seul peut me suffire, le " bédodo" comme on l'appelait plus jeune...!

Mais voilà, quand je n'ai plus rien, à chaque fois, c'est le drame : ça n'attend pas 2 ou 3 jours, le jour même où je n'ai plus rien, je suis irritée, nerveuse.... et surtout, je me sens NULLE ! Nulle de pas réussir à être à l'aise la journée où à m'occuper de mes trucs, parce que ma fume me prend la tête... Nulle de fumer autant...Nulle de se sentir dépendante.... Ce genre d'arrêt involontaire sont toujours durs à vivre pour moi, car je me sens à chaque fois au fond du trou et comme l'envie de m'enterrer très profond dans un trou... Et en même temps, je me sens beaucoup plus " vive ", plus " connectée " à ce qui se passe autour de moi. En positif et négatif : étant de nature sensible, un rien me fait pleurer, un rien m'énerve.... D'ailleurs coincidence ou pas, j'ai cru lire que pas mal de gens sur ce poste était de nature semblable, à savoir, très sensible. Acquis avec le cannabis ? Ou inné et le cannabis le fait ressortir ? En tout cas, étant de nature créative, cette dose de sensibilité est à double tranchant pour ma part, mais me donne une petite lueur d'espoir : quelque part, ça me fait plaisir de ne pas être constamment dans le coltard, j'ai plus de réflexes. D'un autre côté, je me demande si cela n'a pas des effets des fois positifs : être trop sensible et empathique, c'est dur à porter, et des fois je me dis que je me suis réfugiée là-dedans pour ça.

Bref, si certaines personnes ont réussi à arrêter et à se faire plaisir 2-3 fois sans retomber dans un cercle vicieux...

Et merci à vous et à vos commentaires ! J'ai lu beaucoup de chose intéressante humainement parlant :)

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perceval homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Jul 2017
138 messages
Je ne compte pas vraiment arrêter mais j'ai une remarque suite au post de toutestpossible : je ne pense pas qu'on puisse réellement parler de "manque" au sujet du cannabis, mais plutôt de... je ne sais pas ? Frustration, peut être.

Je m'explique : je vois tout à fait l'état dans lequel on peut être quand on se retrouve à sec et j'ai connu ça, dans ma folle jeunesse. On veut se fumer son petit oinj et on peut vite devenir très désagréable avec tous ceux qui nous entourent, pour ensuite aller perdre des heures dans des plans ultra foireux et rentrer avec un bout de semelle immonde.

Paradoxalement, ce problème pour moi s'est résolu de lui même quand j'ai quitté le marché noir. La "peur de manquer" a d'abord diminué naturellement car bon... les bocaux sont remplis fume_une_joint et, avec les années, c'est toute ma relation à la ganja qui a changé.

Le fait d'avoir repris le contrôle sur mon approvisionnement a en effet rendu les choses beaucoup plus saines : je peux partir en vacances sans rien, car je sais que je vais m'en envoyer un éééénorme au retour. Ou encore, même si je ne le fais pas souvent car j'aaaime le bédo, je sais que je peux stopper ou vider les stocks pour des raisons diverses ou variées, car 3 mois plus tard, ça sera a nouveau la fête.

Le fait de ne plus dépendre de plans plus ou moins foireux a complètement changé mon rapport à la fume et a finalement diminué et raisonné ma consommation.

Bref, je ne sais pas si tout ce que j'ai écrit est très clair, mais l'idée est que mes problèmes de "manque" venaient... d'angoisses liées au cadre d'approvisionnement, en fait, et non pas du produit en lui même. Une fois ce problème géré, tout s'est doucement assaini avec le temps.

Je ne pense pas que ca puisse s'appliquer à tout le monde, et ça ne peut certainement pas marcher si l'on n'a pas de quoi s'occuper par ailleurs (études, boulot, passion quelconque, MMORPG :p) mais voilà, c'était mes 2 cents sur mes années de reflexion quant à LA DROGUE (pardon, je craque un peu...).

Dernière modification par perceval (03 août 2017 à  21:16)


L'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende.

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toutestpossible femme
Nouveau membre
Inscrit le 03 Aug 2017
2 messages
Perceval : Oui, ta vision des choses, je la conçois même très bien !

J'avais lu un commentaire qui ressemble un peu au tien : On est jamais vraiment en "manque" psychologique et physique, on est en " manque " de notre relation avec le produit... Quand on commence à fumer ado, sans arrêter et qu'on grandit avec... Ca prend de la place mine de rien !!
On s'est construit avec, on a une routine avec, et ce sont toutes ces habitudes qu'il faut changer.

Merci pour ton message en tout cas. Je pense avoir dépassé le stade de chercher dans la rue pendant des heures pour se faire arnaquer à la fin ( en +, on se sent toujours très con... ), mon orgueil a pris le dessus.

D'ailleurs, je ne sais pas si ça le fait à d'autres personnes, je crois que oui, mais le rapport/frustration entre le cannabis et la beuh est pas pareil pour moi. Quand j'ai fini mes dernières miettes de beuh, cette frustration est beaucoup moins violente que quand c'est du H...
Le H a toujours tendance à plus m'énerver que la beuh, mais là encore, on est tous tellement différent face à ce genre de chose...! Car m'arrêter totalement, non, je ne l'ai jamais vraiment envisagé. Pour moi, malgré la loi ( et je pense qu'on est tous d'accord là-dessus ! ) ce n'est jamais pire que l'alcool... Mais comme l'alcool, c'est avec modération , et plutôt qu'acheter 3 bouteilles de piquette pour boire tout les jours, vaut mieux en acheter 1 voire 2, mais produit par le viticulteur bio du coin....( d'où le rapport à l'approvisionnement comme le dit Perceval ).

Bref, en conclusion, je crois que tu as raison, ce n'est pas vraiment un manque, mais une frustration. Mais là encore, ça doit dépendre des personnes. Pour moi, il me semble que c'est ça. Après étant de nature insomniaque, le pétard du soir... Mais en même temps, n'ayant jamais vraiment arrêter... Je crois, comme le commentaire que j'avais lu, que ce n'est jamais vraiment le cannabis le problème, c'est l'usage qu'on en fait dans la vie quotidienne, la place que celui-ci prend, le rapport qu'on a avec et tout ce qui gravite autour ( amis, musique, sortie ect...). Et comme tu dis Perceval, la crainte de l'approvisionnement foireux peut-être ? Bref, merci, ça me donne de nouvelles clés de lecture smile

En tout cas bon courage à tout ceux qui essayent de diminuer, d'arrêter ou tout simplement d'avoir une relation beaucoup plus saine au produit : vous n'êtes pas seuls :)

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