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Dernière modification par snoopy (07 février 2014 à 20:41)
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Dernière modification par prescripteur (10 février 2014 à 10:13)
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snoopy a écrit
pffff, j'me pose peut etre aussi trop de questions.....merde alors, c'est quand j'arrete les drogues que je deviens parano !!
C'est exactement ça !
Perso les fois où j'ai eu le plus "peur" c'est lorsque j'ai fais des pauses, repasser dans "la réalité" avec cette boule de stress dans le ventre ça me foutait les boules, donc pour ne pas ressentir la peur émotionnelle je me mettais à tout analyser, mon environnement et moi...et au final la peur se retranscrivait dans mes pensées au travers de questions incessantes pour me rassurer, quand tu n'es plus capable d'avoir un raisonnement fluide et linéaire mais complètement interrompu par des questions à la con ou des réponses dévalorisantes, c'est juste horrible.
A l'époque j’appelais ça la "logique du pire"...suffisait que je pense à quelque chose pour que j'en vois les mauvais côtés...et à force de ne voir que le mauvais côté des choses, j'avais de plus en plus envie de me défoncer pour revoir le bon côté des choses alors qu'au final ça ne faisait qu'empirer mon état d'esprit de gros flippé de la life.
Bref c'était la spirale infernale, je me dévalorisais en répondant aux question incessantes dans ma tête et au final je ne pensais qu'à me défoncer pour m'oublier encore plus, et dès que j'étais défoncé je m'en prenais encore plus à moi même en me disant que j'étais vriament une merde d'avoir à nouveau cédé, en mode zéro volonté de m'en sortir, suffisait que je fasse un pas en avant pour en faire 5 en arrière, c'était vraiment une des pires périodes que j'ai vécu avec la drogue, rien que d'y penser ça me fout des micros spasmes.
snoopy a écrit
n'empeche....ca m'inquiete, parce qu'a part la deprime et la fatigue -gerable- j'suis en bonne santé.....peut etre trop ??
Ahah je me disais ça aussi, si je suis en bonne santé c'est que je peux encore me défoncer, en fait dès que j'allais un peu mieux je retournais voir les étoiles, et au bout de 6 mois à ce rythme là j'étais au bout du rouleau, amaigri et à la limite de sombrer dans la parano (je commençais à m'imaginer que des gens m'espionnait dans la rue, dans ma tête ça parlait tout seul genre "il arrive", j'imaginais que le passant devant moi était en liaison directe avec un autre mec qui m'observait depuis une fenêtre de l'immeuble sur le trottoir d'en face, en mode pas glop du tout).
Ps : pour les maladies somatiques c'est normales arf, quand j'étais dans ces phases là je me documentais à balle sur les troubles mentaux, et suffisait que je m'y réfère pour m'auto diagnostiquer toute sortes de troubles psychologiques allant de la bi-polarité à la cyclothymie en passant par la déréalisation et la dépersonnalisation...en fait ça ne faisait qu'accentuer mon délire de malade imaginaire, mais je sais que dans le fond je kiffais ça, avec du recul je me dis que ça alimentais mon problème existentiel : il me fallait une raison d'être et je n'avais pas trouvé mieux que d'exister au travers de maladies mentales, mais en fait ma principale maladie c'était d'être allergique à la réalité...quand je te dis que c'était la logique du pire arf, dedans jusqu'au cou
Dernière modification par Laura Zerty (10 février 2014 à 23:11)
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faire son apparition "fracassante", se declencher plusieurs mois apres mon sevrage ??
c'est peut être liée à une prise de conscience que ça dure, ça dure, ça dure + à de l'usure... au début d'un sevrage on s'attend à ce que ce ne soit pas drôle et on attend avec impatience (ou patiemment) le retour d'un état de pêche et d'énergie décent qui peut tarder... et quand ça tarde de trop, on finit par s'épuiser et on prend conscience qu'il y a bien qqchose qui cloche et on sait pas vraiment quoi, ça peut expliquer pourquoi pas mal de gens ont l'impression que ce syndrome s'abat sur eux plusieurs mois après, alors qu'en fait, c'est plutôt que jusque là ils résistaient contre ça et finissent par s'écrouler...
Dernière modification par ziggy (07 avril 2014 à 14:40)
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Dernière modification par snoopy (08 avril 2014 à 19:19)
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Il y a 2 mois tu écrivais.
merci pour vos reponses smile
prescripteur, les problemes de sommeil ca va bien mieux (je prends quasi rien, et j'oublie meme un jour sur 2 (voire 3)
Tu as raison, il y a du changement, et ton pshy n'a pas l'air a la hauteur.
Il pourrait chercher un peu plus avec toi.
Pas le choix, mais gaffe aux Benzos, tu connais leurs limites et leur tolérance.
Il faudrait que ZBW te fasse faire le tour du massif central "roots" dans son Sidecar.
Ca te changerait les idées.
Amicalement Snoopy.
Dernière modification par Ricoson (08 avril 2014 à 20:34)
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Dernière modification par snoopy (08 avril 2014 à 21:03)
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snoopy a écrit
voila où mene le manque de savoirs et de connaissances des "pros" en addiction.....j'en suis revenue a l'auto medication.....pour traiter un probleme que seuls les UD semblent connaitre..... y'a comme un gros lezard quoi......
comment me defaire d'un probleme que personne ne souhaite prendre en compte ?? et donc, qui "n'existe pas" ??
Ahah ça n'existe que dans leur théorie, mais effectivement j'ai du mal à envisager qu'un addicto n’ayant pas toucher à la drogue puisse être de bons conseils pour un UD.
A moins d'avoir la capacité d'écouter et de se projeter émotionnellement dans la personne pour la comprendre, c'est clair qu'un addicto se contente de suivre un protocole qui ne prend pas en compte l'histoire du patient.
En gros c'est : lui il a cette maladie et est atteint à ce point là , donc il va prendre ce médicament à cette dose là ...et hop, suivant svp !
Sinon tu as essayé de te défaire des médocs, de trouver une autre manière d'appréhender ton problème pour trouver de nouvelles solutions ?
Perso quand j'en ai gros sur la patate écrire ça me soulage, je raconte ma life et quand j'en arrive au moment où j'ai honte de ce que j'écris, je me force à le rédiger pour que ça sorte, c'est comme chez le psy mais avec ton clavier arf, ya rien d'acquis mais des fois ça fait grave du bien de lâcher le morceaux.
Et surtout en écrivant tu développes tes idées autrement que lorsque tu penses, écrire permet d'entrevoir les choses sous un point de vue différent, disons que si tu te forces à tout bien expliquer tu vas forcément au bout de tes réflexions et introspectivement ça peut être payant...sinon lorsque tu bloques sur une idée c'est que tu refoules, tu ne veux pas te l'avouer, exactement comme chez le psy...après libre à toi de poursuivre l'écriture, en gros c'est le principe du journal intime, c'est une soupape émotionnelle.
Si tu veux mon avis, tu intellectualises trop tes émotions, tu veux te contrôler et c'est ça qui te fait partir en live et t'empêche de dormir, plus tu veux te gérer plus tu refoules tes émotions pour que la raison prenne le dessus, donc plus tu te stresses pour te concentrer sur toi même, et comme c'est voué à l'échec d'avancer de la sorte, tu te tournes vers les médocs pour encore plus te contrôler arf, alors que justement tu as besoin de lâcher prise.
Oubli toi dans l'émotion, ressent les choses et force toi à ne pas tout analyser, c'est super dur mais c'est ce qui m'a sauvé quand j'étais super parano et auto centré, je rapportais tout à moi et me concentrais constamment sur mes consos et ça me rendait fou, ça ne faisait qu'accentuer mon mal être en fin de compte.
Sur le moment je rembarrais n'importe qui me tenant un discours du genre, mais en fait j'aurais mieux fais d'écouter les grandes personnes arf...après je ne regrette pas d'avoir creusé dans mon merdier, c'est masochiste comme méthode (parce que oui j'étais conscient de m'enfoncer) mais ça permet d'analyser deux ou trois fondements de sa personnalité, surtout quand tu es persuadés que comprendre pourquoi tu te drogues te feras arrêter...MEGA ARF je crois que je ne me suis jamais autant auto piégé que l'année de mes 19 ans !
A un moment j'ai dis stop (après 2 années de pure auto destruction), je suis passé en mode peace dans ma tête et j'ai arrêté de creuser dans le mauvais sens, je me suis résigné à être moi même, en mode si je dois être super fatigué demain parce que je suis incapable de m'endormir sans bédave (ou un calmant), et ba je le serais.
Le lendemain je me force à me lever, je fais difficilement ma journée, mais au moins le soir je suis fatigué pour une bonne raison et je m’endors plus facilement, ensuite en quelques semaines j'ai retrouvé un rythme convenable. Ca a été dur sur le moment mais le plus dur c'est de le tenir dans le temps, et je dois encore faire cet effort actuellement !
J'étais motivé parce qu'avant ça j'étais au fond du trou et fallait vraiment que je remonte, donc sport et expressivité maximale, j'avais complètement déréglé mon corps et mon esprit, j'en étais parfaitement conscient puisque c'est moi qui me suis déglingué, et j'étais bien décidé à retrouver un état stable de non dépendance quotidienne pour ne plus me subir tous les jours/soirs.
Maintenant je sais quoi faire pour aller bien et surtout ce qu'il ne faut plus faire au risque de replonger dans une conso trop régulière, après j'ai mes hauts et bas comme tout le monde, donc je me fais des petits plaisirs de temps en temps, genre deux ou trois jours de perche pendant les vacances
Dernière modification par Laura Zerty (08 avril 2014 à 23:03)
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Dernière modification par snoopy (09 avril 2014 à 13:41)
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Dernière modification par snoopy (09 avril 2014 à 18:34)
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c'est une suite de passades/passages d'une substance a une autre
En gros tu revis le même processus à chaque fois mais avec un autre produit, ce qui te fait croire qu'à chaque fois c'est différent, mais non.
De mon point de vue tu cherches un moyen de t'aider avec un produit au lieu de t'aider avec ton seul esprit.
C'est con comme réponse et je me doute bien que tu y as déjà bien réfléchi, d'ailleurs je pense même que c'était ton objectif à la base de ta réflexion, mais des fois revenir aux questions les plus basiques ça fait se rendre compte de tout le cheminent que l'on a eu jusqu'à maintenant, et avec le recul tu peux comprendre que tu tournes en boucle en fait :
Je me sens bien, je me laisse aller à la drogue pour une raison ou une autre, je me sens mal à cause des produits, j'arrête, je me re sens bien, puis je me laisse de nouveau aller...Etc
Mais pour varier les plaisirs à chaque fois on change de produit, et aussi pour se dire qu'on évolue, alors qu'en fin de compte on ne fait que répéter un schéma ancré en nous...notre schéma de drogué qui pense par la drogue, qui la voit comme une solution...et c'est ce schéma qu'il faut changer.
Je m'égare, je viens de relire la discussion et je pense que tu es dans la phase changement d'état d'esprit, donc changement de schéma. J'ai lu qu'en novembre tu avais craqué et qu'on t'avait prescrit des somnifères, peu être que tu peux réfléchir à ce qui t'a poussé à aller chez le médecin à part le fait que tu ne dormais pas, et donc de donner un sens à ta décision pour ensuite te redonner une directive qui te permettrait de ne pas aller de nouveau chez le médecin.
Je ne sais pas comment tu raisonnes mais moi je vois les choses sous formes de schémas, chaque schéma implique certains choix, à moi de choisir le schéma dont j'ai envie, en fait ça revient à tirer les ficelles pour ne pas subir mes humeurs et pulsions, parce que plus je connais mes schémas, ma manière de fonctionner, plus je peux anticiper sur mes choix.
Jusqu'à maintenant j'ai réussi à me gérer niveau drogue, mais niveau sommeil chepa, plus j'y pense plus ton cas est complexe en fait arf, j'essaye de savoir pourquoi des fois je m'endors comme un bébé le soir et pourquoi des fois je met 2h ou plus à m'endormir, je sais qu'il y a dix ans j'avais beaucoup plus de mal à m'endormir que maintenant, mais je t'avoue être incapable de te dire pourquoi, donc si je pense à un truc qui ferait avancer le schmilblick je te dirais, là je ne vois pas..
Edit : En fait ce que je sais, c'est qu'à chaque fois que j'ai eu des phases de questionnement parce que je me sentais mal, j'en suis sorti sans même m'en rendre compte, et quand j'y repensais je me disais que plus j'y pensais plus je ressentais le délire...mais je sais aussi qu'au plus fort du délire, j'étais strictement incapable de m'en sortir, et ça même en me raisonnant du mieux que je pouvais.
Dernière modification par Laura Zerty (09 avril 2014 à 19:04)
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Dernière modification par snoopy (12 avril 2014 à 01:30)
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Dernière modification par prescripteur (12 avril 2014 à 09:15)
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Dernière modification par ziggy (12 avril 2014 à 11:09)
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Dernière modification par Ricoson (12 avril 2014 à 11:19)
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prescripteur a écrit
Ziggy,
Je comprends ce que tu dis, mais la fatigue du deuil est aussi ressentie comme physique. Ce qui me parait important et Ricoson le confirme c'est le caractère variable des symptomes qui indiquerait au moins une multiplicité de facteurs, certains liés aux recepteurs et d'autres liés au vécu quotidien.
Mais, surtout, quelle que soit l'explication que l'on donne, nous sommes d'accord sur le fait que le meilleur médicament est le temps et qu'il faut éviter de chercher dans d'autres produits la solution au problème (en fait cela crée souvent de nouveaux problèmes).
Amicalement
J'entends ce que tu me dis mais hélas, non et encore non, je me bats contre cette psychologisation car c'est nié littéralement la réalité biologique et les réalités concrétes dans lesquelles se trouvent les personnes qui traversent ce syndrome, qui n'a rien de psychique contrairement hélas à ce que les psys aiment à nous rabacher.. ben qu'ils aillent s'en taper un de syndrome déficitaire et on en reparle !!!
le prend pas mal Prescripteur mais je l'ai trop vécu pour ne pas que ça me saoule. En ce sens je rejoins Laura Zerty quand il nous dit que bon nombre de soignants ne sont pas au niveau. Si il ya pas besoin d'avoir eu un cancer pour etre un bon oncologue, il semble qu'un addicto qui veuille mettre son modele absolument au détriment de l'écoute de ces patients risque d'etre... juste inutile.
pour en revenir a nos moutons, je ne vois pas franchement le rapport,qu'il y ait une analogie dans le caractère cyclique des symptômes ne veut pas dire qu'on puisse superposer l'état de deuil (état de détresse psychique liée à une perte) et la symptomatologie de non-rétrocession des symptômes de manque liées aux perturbations neurochimiques
on dirait que ce syndrome fait peur aux gens et préfèrent l'interpréter par une dépression ou un deuil/ Ben hélas non. ce n'est ni un dépression ni un deuil, c'est un symptomatologie à part entiere et spécifique et parfaitement identifiée.
J ai du mal à comprendre cette volonté persistante et parfois "sourde" des soignants à l'égard des ressentis des personnes qui traversent cette période à vouloir absolument apporter l'element explicatif qui leur convient au détriment de l'écoute des gens qui le vivent : pour moi, je le clame haut et fort, ca n'a aucun rapport avec un DEUIL, ca n'a rien à voir avec un état de détrsse, des deuils j'en ai vécu des dramatiques et cela n'a pour moi absolument aucune connexion....
pour moi il s'agit d'état de retour de manque qu'on pourrait qualifier meme de non rétrocession d'une partie de la symptomatologie du manque.
D'ailleurs cet état de perturbation est extrêmement sensible à un renfort minimal d'opiacés : j'ai déjà réussi à faire disparaitre des mois de syndrome déficitaire avec un dosage.... de 2 mg de métha, une dose qui n'est pourtant pas anxiolytique et encore moins antidépressive et pourtant comme par miracle, en 3H des symptômes qui me suivaient depuis des mois ont disparu....
pour moi il s'agit clairement d'un dérèglement métabolique au long cours j'en démordrai pas. On m'a gavé d'AD pour passer ces périodes - non merci à l'avenir.
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Dernière modification par prescripteur (12 avril 2014 à 12:43)
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snoopy a écrit
tout ca, c'est ce qui m'a appris la vie, maintenant je la prend en main et je n'ai DU reprendre des medocs qu'apres ces longs mois où j'ai du me taper au max 4 heures "cumulées" de sommeil sans plus rien prendre, et le mieux : c'est l'infirmiere et ma psychologue qui, me voyant a bout, (la privation de sommeil franchement tu doit pas connaitre je pense), m'ont ré-orientées vers un traitement pour dormir, que j'ai eu beaucoup de mal a accepter moralement, mais qui ne me donnes pas de resultats vraiment probants......
Ouaip non je n'ai pas connu la privation de sommeil à long terme !
Et depuis tu ne penses pas que c'est une forme de dépression ? enfin tu es toujours dans l'incertitude ou tu commences à passer à autre chose, parce que si tu te questionnes encore, c'est surement une réponse de la dépression (si c'est le cas), tu chercherais un sens autre que le fait que c'est une dépression, et tu déprimerais parce que tu sens que tu es presque enfin libre, sobre, plus dépendante, ça y est tu as réussi...et donc tu demandes ce que tu vas faire maintenant ? comment tu vas t'occuper ?
En fait c'est peu être faire ça le deuil, se dire qu'enfin on y est arrivé, qu'on est sorti de la drogue et qu'il faut maintenant accepter qu'on n'y pense plus quotidiennement d'une manière ou d'une autre, voir plus du tout, tourner la page c'est pas facile, surtout quand ça nous concerne nous, et je ne pense pas exagérer en disant qu'après des années de défonce, la drogue est ancrée au plus profond de nous, c'en est devenu un mode de vie.
Je n'ai que 5/6 ans d'expériences avec la drogue, mais à chaque fois où j'ai envisagé d'arrêter complètement, ça m'a foutu le vertige, juste m'imaginer vivre autrement ça me faisait mal au crâne d'y penser, remettre en question tant de principes et de convictions, et surtout ne plus avoir d'occupation personnelle, quelque chose qui m'anime au quotidien...juste l'idée d'accepter de m'emmerder sans problème personnelle à gérer me fait peur, et j'ai bien remarqué qu'à chaque fois où j'ai arrêté plus d'un mois, je devenais ouf, il me fallait ma dose pour satisfaire cette envie, parce que jouer avec mon esprit ça m'occupe en fin de compte...
...alors si avec seulement 5/6 ans d'expérience j'ai peur de l'arrêt comme ça, je n'imagine même pas quand ça fait plusieurs décennies qu'on se drogue..
Enfin si c'est juste un dépression se manifestant sous une forme nouvelle, ce qui n'a pas l'air de te faire peur puisque tu connais la dépression, tu n'as plus qu'à te trouver une nouvelle illusion pour te bercer le soir :)
ziggy a écrit
pour en revenir a nos moutons, je ne vois pas franchement le rapport,qu'il y ait une analogie dans le caractère cyclique des symptômes ne veut pas dire qu'on puisse superposer l'état de deuil (état de détresse psychique liée à une perte) et la symptomatologie de non-rétrocession des symptômes de manque liées aux perturbations neurochimiques
on dirait que ce syndrome fait peur aux gens et préfèrent l'interpréter par une dépression ou un deuil/ Ben hélas non. ce n'est ni un dépression ni un deuil, c'est un symptomatologie à part entiere et spécifique et parfaitement identifiée.
Je crois que ce que Prescripteur veut dire c'est qu'une maladie psychosomatique à ses racines dans l'esprit et s'exprime par le corps, quand l'esprit est assez fort pour s'entourlouper en refoulant, c'est via le corps que le mal être s'exprime, alors que mentalement on se sent normal jusqu'à ce qu'on remarque qu'on remarque qu'en fait on est anxieux, déprimé, etc.
Je pense que ce que Prescripteur appelle le deuil ce sont les after effects après un arrêt de toute substance, et la dépression font partie de ces effets, c'est bien connu qu'après avoir vécu tout à fond que ça soit avec la drogue ou en étant une superstar, en revenant à la banale réalité on déprime...tout le monde fonctionne comme ça.
Par rapport aux médecins butés arf, c'est clair que ce n'est pas toujours évident de se comprendre, quand le patient ressent physiquement un mal être et que le médecin lui que c'est dû à son esprit, je conçois parfaitement que le patient pète un câble...ça m'est arrivé et j'ai du bien en embêter des personnes à remettre en cause une théorie validée par le corps médical :)
En fait tout est une question d'explication et de vision de la chose, faut juste s'accorder sur un point de vue et c'est de suite plus simple...genre le nombre de fois où je me suis pris la tête avec des internautes qui voyaient une chose d'un point de vue neurologique et moi qui voyait la même chose d'un point de vue plus psychologique...ba on parlait de la même chose, juste en l'amenant différemment et c'était débile de ne pas arriver à s'attendre arf, mais bon un drogué pas buté c'est pas un vrai drogué
Dernière modification par Laura Zerty (12 avril 2014 à 20:12)
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Dernière modification par ziggy (12 avril 2014 à 23:34)
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