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Etre parent, c'est assumer de ne faire que des erreurs dans l'éducation de ses enfants... Partant de ce principe, les conseils, c'est bien souvent de la merde quand il s'agit de conseils style " tu devrais faire ça, pas comme ça,... ", en fait tout ce qui englobe le jugement de valeur et la dévalorisation de soi.
Je crois que quand on est parent, UD ou pas, c'est une phrase que l'on entend souvent et que j'avoue j'ai moi-même prononcé plus jeune
Les personnes non-consommatrices autour de moi qui me donnent des conseils sur l'éducation de ma fille à naître sont uniquement mes 2 petites sœurs pour l'instant. Elles ne jugent pas le faite que mon ami et moi soyons consommateurs et sous traitement métha. D'ailleurs la seule personne qui est au courant que je suis enceinte avec 80 de métha et à qui j'ai osé parlé d'un éventuel syndrome de manque à la naissance est la + jeune : elle est vraiment très ouverte et donne une bonne éducation à ses enfants. Son mari picole un peu pas mal (il est cadre sup, super situation professionnelle) , nous nous rendons compte toutes les 2 pour avoir eu cette conversation à plusieurs reprises qu'une conso excessive que ce soit alcool ou héroïne (pour nos hommes respectifs) est mauvaise pour les finances et l'équilibre de la famille. Je trouve que j'ai de la chance de l'avoir.
Avant hier autre réflexion d'un ami UD et parent d'un petit garçon : "tu vas continuer de consommer quand ton enfant sera là ?" avec un ton qui voulait dire mwouais bof ça craint... Ce Monsieur avait consommé à une soirée les jours précédent donc très mal placé pour parler C'est pas bien tralala, etc et c'est terra ....
Ben oui, un ptit plaisir(je pense surtout à un gramme de coke) ben je cracherai pas dessus, ca serai mentir que dire + jamais. Les conseils d'autres parents non-UD ne sont pas basés sur des préjugés car je cache mes conso. Puis comme dans beaucoup de témoignages que j'ai pu lire, ça se lit pas sur mon visage.
Une copine UD m'a donné le meilleur des conseils : NE TE LAISSE PAS CULPABILISER PAR QUI QUE SOIT PARCE QUE TU ES CONSOMMATRICE : c'est un très très bon conseils merci ma bichette. c'est facile comme fourre-tout. au moindre problème c'est la faute de la drogue blablablablabla, sans chercher à creuser ! je te rejoins complètement Lorelei (j'adore ce prénom)
mais il est désagréable que toutes réflexions sera basées sur le fait que nous soyons des consommateur avant tout.
Mon ami et moi sommes au début de l'aventure, je trouve que c'est la + belle décisions que l'on est prise.
Merci pour tout vos conseils que je garderai entête
Bon dimanche, vu le temps daubé...pfff...mieux vaut rester sous la couette avec mamour. (un temps à faire des enfants mdr....)
'Nrock and baby rock yeah !!!!!!!!!!!!!!!!!
Dernière modification par 'Nrockandrolls (04 mai 2015 à 07:12)
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Dernière modification par majama (03 mai 2015 à 14:28)
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Dernière modification par majama (03 mai 2015 à 22:57)
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Pour moi, on est toujours dans le jugement, mais il peut-être bien veillant
Oui, mais non. Point de jugement, normalement, mais peut-être l'évaluation d'une situation familiale pouvant aboutir à une adaptation du suivi et éventuellement des conseils et un travail social plus "familial". J'avoue que je joue un peu sur les mots, mais je ne pense pas que tu juges en fait, et que tu situes davantage dans une action "évaluation/conseil".
En plus je voulais ajouter une question : est-ce que vous avez été déjà capté par un de vos enfants pendant une injection ou pendant un sniffe ? Comment vous avez géré ce moment ?
Non, mais les miens m'ont vu parfois fortement alcoolisé (parfois à l'occasion de "psychodrames mémorables") ou à une période ils m'ont vu légumisé sous downers variés à pas pouvoir me lever et dormir tout le temps et ramer sévèrement pour assurer le quotidien.
J'ai pu prendre le temps de leur parler de ma dépendance et du fait que je me soignais. Mais sur le(s) moments, je n'ai rien géré ou pas grand chose. J'ai pu en parler après coup, ils étaient assez grands... Le non dit est pire que tout et je pense que quand les enfants sont assez grands, il est possible de parler de sa dépendance et des traitements engagés.
Engager le dialogue peut aussi leur permettre tout simplement de poser des questions, d'exprimer leurs craintes angoisses et ressentis. Cela peut se faire avec l'aide d'un psychologue ou juste en demandant conseil. Faut pas avoir peur de se sentir débordé à un moment donné quand on est parent... Toxitude ou pas d'ailleurs.
Les enfants captent énormément de choses, mieux vaut leur éviter de trop cogiter en leur apportant certaines précisions, bien entendu en adaptant à l'âge et à la situation de chacun.
Je me souviens qu'à un moment de ma vie, je ne pouvais même pas amener mon fils une journée au tournoi de foot sans m'en mettre régulièrement dans les naseaux... scrède, me suis pas fait chopper, mais ça aurait pu, j'avais pris l'habitude de sniffer en public en mode tabatière anatomique, l'air de rien.
Bref, la vie n'est pas un long fleuve tranquille et ajouter dans les moments difficiles quelque forme de jugement que ce soit ne m'aurait aidé en rien.
Je culpabilisais bien assez comme cela, pas besoin d'en rajouter une couche comme on dit.
Maintenant, ils sont grands et nous arrivons parfois à rire de souvenirs de cette période difficile.
Par contre, je ne me suis jamais caché pour boire l'apéro ou fumer (pas à l'inté bien sur). Ils m'ont toujours vu cultiver du cannabis et j'ai pu leur montrer qu'en Espagne cette activité non lucrative pouvait être officiellement déclarée légale, ils ont constaté que certains producteurs ne se cachaient pas. J'ai attendu qu'ils aient l'age de raison pour leur expliquer que dans mon cas, ne pas respecter la loi est une forme de résistance passive et un acte civique (c'est déjà pas mal de ne pas cautionner le système mafieux qui les inonde jusque dans leurs lycées, que dis-je, depuis le collège). Ils ne fument pas malgré cette imprégnation familiale et culturelle. Bref, je m'égare un peu de la situation tendue que tu évoques.
Dernière modification par Mister No (05 mai 2015 à 20:30)
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J'avoue que je joue un peu sur les mots, mais je ne pense pas que tu juges en fait
Moi aussi je joue sur les mots, mais dans le fond on doit être relativement d'accord. Mais quand même pour moi un jugement n'est pas forcément négatif.
Pour revenir au sujet de départ, merci de ta réponse. J'ai toujours cette question latente de l'interdit par rapport aux prods. Le cannabis est interdit en France (on ne va pas ouvrir le débat sur ce sujet) alors comment gérer les interdits avec ses enfants lorsque qu'on est fumeur de canna ? Si vous avez des expériences avec vos enfants je suis preneur.
En plus, j'ai souvenir d'un reportage sur le thème "éducation et cannabis", il y avait plusieurs portraits de parents. Je me souviens d'un père qui permettait à son fils d'avoir quelques grammes (il justifiait cet acte pour que son fils ne se dirige pas vers le trafic) et ils fumaient ensemble de temps en temps.
Des parents "strictes" où le cannabis étaient prohibés et le père contrôlait même l'urine de son fils.
Une autre famille composée d'une mère seule avec une fille, la mère savait que sa fille fumait de temps en temps, elles en discutaient, la mère avait posé un interdit de consommer même si elle savait très bien que sa fille fumerait en cachette.
Alors quelle est la bonne ou la mauvaise situation ? Non je rigole, il faut arrêter avec cette approche manichéenne de l'éducation. De toute façon, il y a du bon et du mauvais à prendre dans toutes ces situations.
Pour moi, le dialogue est la base de la relation avec ses gosses. C'est beau ça...
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Dernière modification par Mister No (06 mai 2015 à 11:52)
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En plus je voulais ajouter une question : est-ce que vous avez été déjà capté par un de vos enfants pendant une injection ou pendant un sniffe ? Comment vous avez géré ce moment ?
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Perso je dis que j'ai déjà consommé quand mes enfants étaient présent c'est un fait je ne peux donc pas le nier..Mais j'ai consommé très raisonnablement en sniffe et du coup souvent un peu stone mais pas plus que si j'avais bu 3,4 apéros et tout ça sans qu'ils aperçoivent et toujours avec beaucoup de discrétion c'est à dire toujours fermé a double tour dans la salle de bain.En 18 ans je me suis jamais fait surprendre.
Pour le cannabis j'ai été grande consommatrice depuis très tôt parce-que aillant moi aussi des parents polytox c'était banal et pas si dangereux que ça de consommer.C'est comme ça que je le percevais à l'époque.
Mon fils a grandi alors que je consommais encore du cannabis et d'autre produits occasionnellement..Je me suis forcement confronté à de grande question existentielle vis à vis de ma conso et aussi de leur devenir par rapport à tout ça surtout les sequelles qu'à moi ça m'a laissé..On en a donc beaucoup discuté et je lui ai jamais caché que je consommais du cannabis de façon pathologique et non récréative parce que je le perçois ainsi,comme mes autres conso d'ailleurs..Le dialogue étant ouvert entre nous, le fait qu'il m'ai vu lutter depuis longtemps pour réussir tant bien que mal à mener une vie plus ou moins saine avec mes réussites mais aussi mes échecs, il s'est fait sa propre idée de ce qu'est la dépendance,il est mature quand à sa réflexion sur le sujet ne fume ni joints ni cigarettes et ne prend pas de prods pour l'instant..Je fais partie de ces gens qui se considère malade,en déplaise à certains et je suis pas forcement bien dans ma toxicomanie mais ça fait partie de moi et j'essaie de gérer ça au mieux..J'accepte depuis peu cette situation et de ce fait je vais mieux j'arrive enfin à moins culpabiliser..
La culpabilité m'a rongé jusqu'a l'os et mon jugement vis avis de la situation et bien plus cinglant que celui de n'importe donc quand parfois certains en rajoute une couche alors que la tartine dégueule déjà de confiture bah tu vois ça me fait péter les plombs surement parck je suis déjà très dure avec moi !!
Dernière modification par majama (06 mai 2015 à 12:01)
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je lui ai jamais caché que je consommais du cannabis de façon pathologique et non récréative
Pathologique ou thérapeutique ? Même quand on picole grave, on tente de se soigner quelque part. Après, j'avoue qu'il existe plus de pistes pour le cannabis thérapeutique que pour l'alcool thérapeutique. Ce qui est certain, c'est que fumer reste pathogène, y compris avec de l'herbe vendue en pharmacie.
A part dans des cas de delirium tremens ou d’intoxication à un alcool frelaté, l'alcool n'est utilisé que comme désinfectant que je sache. Toutefois, la fonction anti-dépresseur peut permettre d'entamer une discussion sur sa conso et pas que d'alcool.
Après, il faut essayer d'éviter de se mettre minable en leur présence. Conseil super facile à donner bien entendu...
Dernière modification par Mister No (06 mai 2015 à 12:11)
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je panse quand je consomme
Sublime !
Dernière modification par Mister No (06 mai 2015 à 16:39)
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Dernière modification par 'Nrockandrolls (18 mai 2015 à 13:45)
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