L'impression d'être paumée et folle

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cassy_ femme
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Inscrit le 13 Dec 2014
49 messages
Je sais que les fous ne prend pas conscience de leurs folies,mais je pense être folle d'une autre façon car je suis beaucoup seule j'ai l'impression (et je pense pas que ce soit juste une impression car sinon je ne serais pas seule)
que tout le monde me prend pour une conne, que si on me parle c'est pas pour moi même.
Et après je me dis qu'il fallait s'y attendre que la drogue ça n'a rien de magique comme l'idée qu'on s'en fait quand on est jeune, que c'est automatiquement lié au sexe, et je me demande si c'est comme ça aussi quand on est vraiment adulte à  l'âge du raisonnable genre trente ans.
Ya pas longtemps je pensais à  tout arrêter je fumais même plus de joints et à  chaque fois que je retombe c'est pire niveau produit. C'est peu être hypocrite à  vos yeux ce que je vais dire (car quand on veut s'en sortir on doit le faire seule apparemment si on a vraiment envie) mais j'aimerais juste trouver quelqu'un qui me comprendrai et qui soit comme moi pour qu'on s'aide et qu'on arrête de virer dans l'extrême à  chaque fois.
Là  j'aimerais juste savoir si y en a qui sont à  peu près dans le même cas que moi parceque je me dis que tout ce qui nous arrive on le mérite car on le cherche et que si on reste mal c'est qu'au fond on a envie de le rester j'aimerais juste me rassurer.

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Rhéus homme
Voyageur liquide
Inscrit le 16 Apr 2015
78 messages
Être ou devenir fou a toujours été la pire de mes angoisses. Comme toi peut-être je suis de ceux dont on dit qu'ils se prennent trop la tête, qu'ils réfléchissent trop. Et comme j'ai toujours été assez solitaire mes pensées incessantes ne tournaient qu'autour de moi, de mes défauts, je m'insultais, me demandais ce qui clochait chez moi, questionnait ma folie probable.

Mais en vérité je n'étais pas seul.
Et tu n'es pas seule non plus.

Je ne sais pas ce que tu entends quand tu dis avoir l'impression d'être prise pour une conne. Moi je me suis toujours exprimé à  l'oral à  ma manière sans trop me fausser et mes sujets de conversation n'étaient que ceux qu'ils étaient. Mais quoiqu'il en soit le résultat a souvent été que l'on m'appelait le "loco", le "psycho", le "taré" etc. Peut-être évoques-tu quelque chose de semblable ?

Il faut bien admettre que  des fois je me complaisais dans ces appellations, j'avais l'impression que ça faisait de moi quelqu'un de plus intéressant que le simple timide quasi muet tout aussi seul que moi. J'étais le "fou", différent des autres. Et en ce sens cette peur de la folie a pris quelque chose d'excitant, ce que je me représentais comme étant de la démence devenait un élément de ma personne qui faisait de moi quelqu'un de spécial.

Mais qu'est-ce que nous sommes loin de la vérité ...
La folie n'a rien à  voir avec le spleen que ressentent les ados et les jeunes adultes plus sensibles que la moyenne.
La folie c'est plein de choses comme penser que tout l'univers te regarde et te menace, ou ne pas ressentir d'empathie pour autrui, entendre des voix, ... C'est un monde, dès qu'on s'y intéresse rationnellement, c'est à  dire en en parlant avec des amis qui font des stages en hoptial psychiatrique par exemple, très diversifié, une maladie qui existe à  de nombreux niveaux.
On est tous surement un peu fous dans une certaine mesure puisqu'est considéré comme fou celui qui dévie des normes, toutefois le "fou" que l'on s'imagine être ne nous ressemble en vérité pas. Le fou n'est pas celui qui questionne sa santé mentale ou sa perception du réel mais celui qui ne se pose pas la question, qui ressent comme saines et habituelles des choses extraordinaires (au sens littéral). Clairement je pense, avec ce que tu nous confies, que tu n'es pas du tout folle.


Après si ces questionnements te pèsent vraiment, parle-en avec tes amis et si c'est vraiment pesant pourquoi ne pas essayer avec un psy ? C'est leur job, il sauront mieux faire en sorte que tu trouves tes propres réponses à  tes questions que nous autres ici.
Tu n'es peut-être que dans une période d'angoisses et de doutes, notre société est très anxiogène, quand on pense différemment elle nous le fait sentir, en appuyant là  où ça fait mal. Alors rassure-toi tu n'es pas seule :)



Concernant les prod moi je n'en suis pas où tu es. Quand j'ai testé pour la première fois des substances hallucinogènes j'avais à  l'esprit cette peur idiote que les médias, les racontars, les rumeurs font circuler et qui exagèrent clairement les risques de tomber dans la démence lors d'une première prise de quoi que ce soit. Mais c'est un peu excitant de vouloir chercher à  jouer avec ce que l'on pense être les limites de sa santé mentale ... La rdr est vraiment importante, quitte à  voyager, même super loin, quitte à  fouiller son mental, même tout au fond, autant le faire de manière sécurisée. Fais attention à  toi :)
Reputation de ce post
 
Texte très sensé .. Majama
 
Oui, très sensé et réfléchi / Isabelle

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cassy_ femme
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Inscrit le 13 Dec 2014
49 messages
Merci, je me reconnais totalement, ceux avec qui me connaissent disent de moi que je réfléchis trop et je me complaisais aussi dans ces appellations car je pensais que ça faisait de moi quelqu'un d'à  part.
Je sais que je ne suis pas seule physiquement, j'habite seule mais j'ai ma famille pas loin.. Mais le pire c'est de se retrouver seule dans sa tête contre soi même.
J'ai peur aussi d'en être arrivé à  un point de démence à  ne plus reconnaître ce qui est bon pour moi comme des trucs cons de la vie de tout les jours.
Et le problème c'est que je ressens que le "monde" est contre moi ma famille, ma psy et je me dis qu'on est dans un monde de fou.
J'ai peur de parlé à  ma psy surtout après mon bad trip au lsd  car à  chaque fois ça empire et j'ai peur qu'on m'enferme.
Et je pense qu'il ne peux pas y avoir de rdr au niveau des hallucinogènes quand on est mal psychologiquement il vaut mieux ne pas en prendre mais j'ai l'impression que c'est comme mon dernier recours car je ne veux plus avoir à  faire avec d'autres et là  le faite de pouvoir en avoir seule ça aide.

Merci beaucoup pour ce que tu m'as dis limite ça m'impressionne tellement que tu es lucide j'arrive déjà  pas à  écrire pour moi alors aider quelqu'un.

Dernière modification par cassy_ (30 août 2015 à  19:41)

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

La folie ? Quelle drôle d'idée !!

Je pencherais plutôt vers une bonne déprime... Qui alimente une jolie paranoia !
Due à  une descente récente et/ou difficile  ?

J'ai bientôt 45 ans et je suis polytoxicomane depuis plus de 30 ans ( je n'en tire aucune gloire mais je n'en ai pas honte non plus ( loin de là  )  )...
Et je suis marié ( avec une personne qui ne consomme que de l'alcool et des clopes ), enfin remarié vu que j'ai divorcé une fois, j'ai un travail et je suis inséré dans la société et... Ben je suis heureux :)
Et je souhaite que ça dure très très longtemps !!

Et rassure toi, je n'ai pas été dans la maitrise des produits tout au long de ces années... J'ai même eu pas mal de mauvaise passe quand la consommation prenait le pas sur la vie...
Mais je suis heureux et... Pourvu que ça dure !!

J'ai remarqué néanmoins que je maitrise beaucoup mieux mes consommations quand mon humeur est bonne.

Tu devrais peut-être prendre rdv chez un psy ( qui a une spécialisation en addictologie ) pour aller faire le point sur tes consommations de produits... Et pour discuter de ton envie d'aller toujours plus haut !
Car pour se " sortir " de la dépendance ( pour reprendre tes mots ), il est justement préférable de ne pas rester seul !!

D'ailleurs, venir ici démontre que tu l'as compris :)

Prends soin de toi.


Reckling.

Dernière modification par Recklinghausen (30 août 2015 à  18:59)


L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
Cassy : "Et après je me dis qu'il fallait s'y attendre que la drogue ça n'a rien de magique comme l'idée qu'on s'en fait quand on est jeune, que c'est automatiquement lié au sexe, et je me demande si c'est comme ça aussi quand on est vraiment adulte à  l'âge du raisonnable genre trente ans."

Durant un temps il était presque admis pour certains qu'avec l'H on vieillissait moins vite (voir Burroughs). Je sais pas Cassy si on est tellement plus raisonnable à  30 ans tu sais, on est peut-être surtout plus piégé dans nos ambitions, donc plus cadré... Mais est-ce de la maturité ou de la sagesse? J'en doute beaucoup! Dès petit, je ne voulais pas grandir, je trouvais que les grands manquaient de maturité justement. Mais peut-être suis-je particulièrement fou wink

Cassy : "Ya pas longtemps je pensais à  tout arrêter je fumais même plus de joints et à  chaque fois que je retombe c'est pire niveau produit."

Ben c'est assez classique tu sais... Si on arrête pour des raisons qui ne nous satisfont pas réellement, on retombe plus fort. En tout cas ca a été toute mon histoire avec le tabac (la seule drogue avec qui ma relation a dégénéré vraiment beaucoup) et j'ai fini par conclure que je faisais fausse route, que je me trompais de raisons pour arrêter et que c'est pour cela que j'échouais. Quelque temps plus tard j'ai arrêté complètement sans avoir réellement à  me forcer (malgré des cravings pendant des années).

Cassy : "C'est peu être hypocrite à  vos yeux ce que je vais dire car quand on veut s'en sortir on doit le faire seule apparemment si on a vraiment envie"

Pourquoi cette règle? Ca semble sorti tout droit d'une religion plutôt que d'une logique rigoureuse sur le fonctionnement humain. Ce genre de conception est peut-être à  la base même de l'échec!

Cassy : "mais j'aimerais juste trouver quelqu'un qui me comprendrai et qui soit comme moi pour qu'on s'aide et qu'on arrête de virer dans l'extrême à  chaque fois."

La raison est l'amie que tu cherches. Au lieu de répondre à  des sentiments moraux quasi religieux qui de toutes façons ne correspondent pas profondément à  tes convictions, il vaudrait mieux réfléchir au vrai sens de tout ça. En niant le sens de l'addiction et de la drogue, on arrête pour de mauvaises raisons et on rechute. Car le sens qu'a la drogue pour nous est réel et en oubliant de le combler par autre chose, il se rappelle à  nous (chassez le naturel et il revient au galop). Donc au lieu d'affirmer que la drogue ne t'apporte rien, essaye de comprendre ce qu'elle t'apporte et de combler ce besoin autrement, avec vis à  vis de toi-même une approche compréhensive au lieu d'une approche de condamnation à  priori.

Cassy : "j'aimerais juste me rassurer."

Rassures-toi! On a tous les mêmes problèmes à  résoudre, on a tous besoin de parvenir à  se comprendre et s'accepter. C'est mieux que de se condamner. Tu as la chance de te poser les bonnes questions, continue, n'abandonne pas à  cause des on-dit qui affirment que tu es coupable et que tu mérite tes soucis, accepte ces difficultés comme des leçons. De par mon métier je vois ce que ça donne en fin de vie, les personnes qui ont toujours vécu en se mentant sur leurs aspirations et en se forçant. Je risque de choquer un peu mais pour moi un toxicomane qui se pose ces questions est moins mal barré que certaines personnes pleins de certitude et dont la vie semble modèle. A la fin, l'illusion s'écroule. C'est une chance de se poser toutes ces questions à  temps Cassy! C'est peut-être dur comme confrontation, mais c'est salvateur!

Avec toute mon affection.


Reck : "J'ai bientôt 45 ans et je suis polytoxicomane depuis plus de 30 ans [...] Ben je suis heureux et je souhaite que ça dure très très longtemps !"

Je t'adore toi, tu es si ingénu quand tu livre ton expérience. J'espère oui que ça durera longtemps et je suis sûr qu'avec tant d'innocence dans ton souhait, l'univers aussi te le souhaite. Mais fais quand même attention à  toi!

Dernière modification par Syam (30 août 2015 à  19:11)


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cassy_ femme
Nouveau membre
Inscrit le 13 Dec 2014
49 messages
Merci pour vos messages. Ça m'aide beaucoup, y'a tellement de liens sur ce que vous répondez avec ma vie, et ça me pousse à  une certaine réflexion sur moi même.
C'est exactement ce que me dit mon psy : dépression + paranoïa, et je vois un autre psy d'un centre d'addictologie qui est vraiment bien malgré le fait que je parle presque que de ce que j'ai pris avec nostalgie, elle m'a aidé à  comprendre certaines choses en même pas deux séances.
Le tout c'est d'être en accord avec ce que l'on fait !  Tant que tu es heureux dans ce que tu fais ça ne peux qu'aller..

Que voulais tu dire par "piégé dans nos ambitions" ??
Pour moi je vois pas d'autres raison que d'arrêter avant tout pour soi, sa santé et le porte monnaie (surtout par rapport à  la cigarette vu ce que ça produit), pour moi c'est la seule raison.
Tu me fais peur sur ce que tu perçois comme des sentiments moraux quasi religieux car le dernier trip j'ai eu un mauvais délire avec dieu alors que je suis athée mdr....
C'est un échec de vouloir s'en sortir seul mais les psys n'aident pas à  se sentir moins seuls et ils m'aident pas à  m'accepter comme je suis et à  m'aimer moi même.
Et pour construire une relation telle qu'elle soit il faut un minimum s'aimer.

Dernière modification par cassy_ (03 septembre 2015 à  04:52)

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isabelle femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 20 Jul 2015
91 messages
5 à  8% (à  vérifier) de notre société est composée d'adulte à  haut potentiel; et souvent ils s'ignorent.
Je crois que sur ce forum il y en a un paquet.

Tu n'es pas folle; loin loin de là .

Ce qui les caractérisent (état normal hein smile)

• Cerveau qui "tourne" en permanence, questionnements sans limite, incapacité à  trouver le bouton "Off".
• Hypersensibilité, extrême susceptibilité, démarre au quart de tour.
• Intensité - hyperstimulabilité (niveau de réaction plus élevé aux stimuli, être "plus " tout : plus rapide, plus agité, plus attachant, plus exigeant, plus généreux, plus impatient, ...)
• Hyperesthésie ou exacerbation des cinq sens (hyperréactif aux stimuli sensoriels) : voit ce que les autres ne voient pas, sent ce que les autres ne sentent pas, perçoit ce que les autres ne perçoivent pas ...
• Peut faire plusieurs choses en même temps (suivre deux conversations en parallèle, parler et écrire, rêver et pourtant écouter, ...)
• Grande capacité d’observation, note les plus petits détails.
• Curiosité exceptionnelle, besoin de tout savoir, tout comprendre, tout démonter parfois ...
• Intérêts très variés, saute facilement d'un domaine à  l'autre.
• Imagination débordante, grande créativité, pensée divergente ("esprit tordu"), goût pour l'expérimentation.
• Capacité d’attention, persévérance : forte si l’intérêt y est; faible, voire nulle, sinon (parfois considéré comme un déficit d'attention).
• Grand sens de l’humour. Humour très particulier, souvent incompris.
• Rapidement frustré s'il ne trouve pas les personnes ou les ressources pour réaliser ses grandes idées.
• Grand sens de la justice, de l’équité, moralité. Intolérance à  l'injustice, pour lui et pour les autres.
• Respect des règles bien comprises ("logiques"), mais tendance à  questionner l’autorité non fondée.
• Idéalisme, altruisme, compassion.
• Grande capacité de raisonnement/résolution de problèmes.
• Rapidité d’apprentissage, apprend par lui-même. Méthode d'apprentissage particulière, surtout en math et en lecture.
• A appris à  lire seul très jeune. Lit ou a lu avidement.
• Petit, avait des "compagnons de jeu imaginaires". A eu des difficultés à  trouver des semblables.
• Recherche la compagnie de personnes plus agées (ou parfois plus jeunes).
• Vocabulaire extensif, meilleure compréhension des subtilités du langage.
• Excellente mémoire. Sait sans avoir appris ("science infuse")
• Bon en chiffres, puzzles, ...

Ceci étant posé, les problématiques classiques sont :

• L'hypersensibilité,
• Le déficit d'attention et/ou l'hyperactivité (TDA/H),
• Le perfectionnisme,
• la confiance en soi,
• Le syndrome de l'imposteur,
• La (mauvaise) résistance à  la frustration,
• l'imagination, la créativité, la pensée divergente,
• Le syndrome de Cassandre,
• La procrastination : tendance à  différer, à  remettre au lendemain,
• l'altruisme, l'idéalisme, la volonté de changer le Monde ...
• L'obsession du contrôle, le besoin de lâcher-prise,
• Les comportements à  risque,
• Paresse ou manque d'intérêt ?
• L'ennui : en classe, au boulot, en société ...
• Les changements de boulot, l'instabilité,
• Couple de HP ou couple "mixte",
• Les implicites, obstacles à  la communication, la compréhension,
• Idéaliste, mais lucide, et ça ne fait pas toujours bon ménage ...
• Le sens de l'humour, un humour très particulier ...
• Le sens de la justice, l'intolérance à  l'injustice,
• L'inhibition intellectuelle, le "complexe de l'albatros",
• La résilience : capacité à  réussir, à  vivre, à  se développer en dépit de l'adversité.

Dernière modification par isabelle (02 septembre 2015 à  15:17)


La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Je suis sur que Cassy va se retrouver dans cette liste.

Dans tout les cas je retrouve 95 % des fonctionnements dans ma vie et je suis étonné de voir cette énumération point par point des grandes lignes de conduites de quelques personnes que je connaissent.
D'où vient cette liste et par qui a t-elle était faite, s'il te plais Isabelle.

Cassy, saches bien que rien n'a jamais était figé dans la vie, rien ne peut rester en place, tout est voué au changement permanent. Ne perds pas de temps mentalement à  fixer ton attention sur des émotions qui ne peuvent survivre longuement en toi. Dès leur apparition, le processus de dissolution les accompagnes.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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isabelle femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 20 Jul 2015
91 messages
Merci Amarnath. Cette liste vient d'un site qui propose du coaching et se propose de "diagnostiquer" les HP.
Je ne suis pas encore passée par leurs services; ça m'embête un peu de mettre le lien publiquement (je te l'envoie par mp).

Figure-toi que soucieuse de mieux me comprendre, j'ai pris rdv chez une psychothérapeute qui m'a identifiée comme telle; même si je m'en doutais, je crois que mon plus grand regret sera de ne pas avoir été "diagnostiquée" plus tôt; c'est la vie c'est comme ça. Au moins maintenant j'ai plein de réponses et surtout, je peux trouver un coaching adapté.

La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)

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