Consomation de C : quand est ce qu'on est addict ?

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Sick75 homme
Nouveau Psycho
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53 messages
Bonjour tout le monde

Je voulais vous poser une question qui est propre à  chaque personnes.

À partir de quelle quantité consomation de C  mensuel, hebdomadaire ou journalière vous considérez une personne "Addict" "dépendante" "toxico" ou bien "drogué" ?
Je ne sais pas quelle termes utiliser mais vous m'avez compris.

À partir de qu'elle quantités ( en grammes ) trouvés vous la consomation abusive ?

J'aimerais savoir aussi où je me situe par rapport à  d'autres consommateur...

Si ca ne vous gènes pas,
Quelle est votre niveau consomation de C ?

Combien de traces faites-vous avec un meuj ?

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Sick75 homme
Nouveau Psycho
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53 messages
J'aimerais effacer ce post car je crois qu'il n'est pas au bonne endroit.
Vous pouvez me dire comment faire ? Svp

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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3358 messages
Pour moi l'addiction n'a rien à  voir avec la quantité.
Ce n'est pas à  partir d'une quantité qu'on est intoxiqué mais à  partir du moment où on a perdu sa liberté de ne pas consommer.
Sans trop généraliser, je vois deux grands cas d'addiction :
- L'addiction quotidienne qui fait qu'on ne peut pas passer une journée sans.
- L'addiction circonstancielle qui fait qu'on ne peut pas faire certaines choses sans (en général : sortir)
Même si la première est plus grave, l'autre est sérieuse aussi (et dangereuse mais tu connais les dangers de la C je suppose). Et la quantité n'a rien à  voir. Si à  ta prochaine sortie tu peux oublier la C et passer la soirée sans en prendre et sans y penser c'est que tu es pas dépendant du produit. Même si d'habitude tu en prends 5 grammes. D'ailleurs ne pas être addict ne signifie pas que la conso n'est pas dangereuse.

Mais le simple fait que tu poses la question est plutôt mauvais signe, si le produit ne nous torture pas, au lieu de demander "suis-je addict?", à  espérer qu'on est encore sous la dose frontière, on cesse simplement d'en prendre (sans effort ni difficulté) le temps nécessaire pour constater qu'on n'est pas addict à  mon avis.

Donc ta question indique à  priori (sauf facétie de ta part) que tu es ennuyé par ta conso et que tu continues, donc que tu es addict d'une façon ou d'une autre et qu'en plus cela ne te convient pas.
Ce serait plus facile de se faire suivre en addicto, c'est très difficile d'arriver à  contrôler par soi-même la consommation d'un produit auquel on a accroché, même avec quelques conseils pris sur PA. L'aide extérieure transforme la mission impossible en victoires progressives.

Tes questions personnelles en MP.

Dernière modification par Syam (04 janvier 2016 à  15:39)

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J'adore te lire Syam. C'est hyper pertinent je trouve. (Nokkloom)

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filousky homme
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Sick75 a écrit

J'aimerais effacer ce post car je crois qu'il n'est pas au bonne endroit.
Vous pouvez me dire comment faire ? Svp

Le supprimer est difficile alors que quelqu'un t'as déjà  répondu. Le déplacer ne l'est pas. Où veux-tu qu'il soit déplacé ?

Amicalement

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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Après échanges privés sur les pratiques perso, je remets en public la partie plus "générale" de ma réponse (avec l'accord de Sick).
Aussi simplement parce que mes conseils ne sont pas avisés quand il s'agit de gérer une conso élevée de C, je n'ai pas l'expérience. Je donne quand même mon avis (que d'autres participants expérimentés corrigeront).
On suppose ici qu'on parle d'une consommation qui nous inquiète, qu'on soupçonne d'être problématique ou en passe de le devenir //Edit : à  vérifier avec les lignes directrices données par Prescipteur ci-dessous//

Sick : "cela ne se fait pas d'un coup mais diminuer petit à  petit"

Pas sûr de ça de mon côté. Comme je te dis, avec les stims, même si le craving continue, on prend quand même vite conscience que le produit ne nous apportait absolument strictement rien de "réel" (mon sentiment perso). Dans ce sens là  c'est bien moins difficile et piégeux d'arrêter totalement et brusquement (pourvu d'avoir quelques jours bien tranquille pour se reposer et faire de l'activité physique et bien dormir), que par exemple avec les benzo ou les opiacés. J'ai un peu peur que tu cherches d'une façon ou d'une autre à  continuer car tu n'arrives pas à  croire que la C ne t'apporte rien que du vent, //mais il est vrai que je pars de l'hypothèse peut-être fausse que tu te sens déjà  piégé dans ta conso// - Donc crainte que tu entretiennes inutilement le sentiment faux que tu en as besoin etc. sentiment qui cause l'addiction. Je ne dis pas non plus d'arrêter brusquement, tu vois, mon idée c'est de démêler les pièges habituels de la pensée, pour que tu trouves par toi même ce que tu veux vraiment. Si tu n'es pas prêt à  faire le deuil //ou que tu ne veux pas//, OK, mais au moins qu'on sache pourquoi et qu'on soit honnête, qu'on le cache pas sous de faux prétextes. Là  situation se débloquera toute seule par cette attitude. Et si tu continues, au moins tu en profiteras en sachant ce que tu veux, au lieu de te culpabiliser.

Ce que je crois surtout, c'est que quelle que soit l'approche, seul c'est trop difficile de gérer. Je sais que c'est chiant, qu'on a surtout pas envie d'entendre qu'on a besoin d'aide... Mais c'est ce dont on a besoin désolé de te le dire. Ca fait mal à  l'amour propre pendant quelques instants (le temps d'appeler et prendre rendez-vous dans un CSAPA par exemple) mais c'est rien comparé aux douleurs de mois ou d'années à  essayer d'arrêter tout seul en vain, à  changer d'avis entre le matin au réveil où cette fois c'est la bonne et le début d'après midi où c'est "aller on verra plus tard, je peux bien consommer un jour de plus"... Y'a vraiment tout à  gagner à  prendre l'aide disponible. Au CSAPA, personne ne voudra te forcer à  arrêter. Tu as même pas besoin de vouloir arrêter pour aller consulter. Tu en as déjà  envie de toutes façons, ils ne feront que t'aider à  aménager les choses pour arriver à  tes propres objectifs. Cherche le plus proche et appelle, tu seras content et tu te sentiras bien d'avoir un projet pour gérer ta situation au lieu de marcher dans la nuit sans savoir où tu vas avec de vagues projets long-terme pas trop réalistes. Addicto + psy, y'a tout à  gagner.

Dernière modification par Syam (04 janvier 2016 à  17:40)


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prescripteur homme
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A Sick75

L'addiction se définit comme

L'addiction se définit comme la dépendance d'une personne à  une substance ou une activité génératrice de plaisir, dont elle ne peut plus se passer en dépit de sa propre volonté. Il existe de nombreuses addictions aux conséquences plus ou moins graves selon les cas, de la banale addiction à  la caféine à  la dangereuse addiction aux drogues dures comme l'héroïne. Ces dernières peuvent notamment engendrer des troubles physiques ou mentaux, voire même mener au décès du sujet. L'addiction peut être psychologique et/ou physique, le corps souffrant alors du manque de la substance lors du sevrage. Il existe des addictions au jeu (jeux d'argent comme le casino) ou au sport.

J'ai graissé la partie importante "dont elle ne peut plus se passer en dépit de sa propre volonté". Donc quelle que soit la quantité consommée l'addiction commence quand la personne trouve "que c'est trop" et qu'elle consomme "contre l'insu de son plein gré". Où en es tu de ce côté là  ????

Quand il n'y a pas volonté de réduire ou de s'abstenir, on est dans la consommation , qui peut être "simple" ou "problématique" . Là  le désir du consommateur n'est plus un élément de classement, ce qui classe c'est les conséquences. Ainsi pour l'alcool, il y a le buveur "anodin" (la majorité des français) et le buveur "problématique". Le buveur problématique peut ne pas considérer que sa consommation est excessive mais il existe des éléments objectifs (problèmes = cuites, retrait de permis , conséquences physiquesetc..) qui peuvent la définir comme problématique. Mais si la personne considère que "tout va bien comme ça" , elle n'est pas considérée en principe comme addictée.
Toutefois, si elle est objectivement incapable d'arreter sa consommation (syndrome de sevrage) , on peut dire qu'elle est objectivement addictée mais, en l'absence de volonté de sa part, elle ne doit pas être traitée comme addictée (c'est une situation ambigue qui est donc "entre deux"). C'est là  que le travail des soignants sur la motivation permet, éventuellement, de mettre en évidence le caractère excessif et addictif de la consommation et de motiver une demande de prise en charge.
Sur la cocaine, l'heroine etc.. plusieurs posts dans PA interrogent l'idée reçue que TOUTE consommation est par définition excessive et addictive. Je renvoie donc à  ces posts et à  la discussion générale, qui est en effet importante pour les usagers comme pour les soignants et les décideurs politiques.
Toutefois une consommation de cocaine peut etre définie comme problématique si elle entraine des problèmes = voir dans le psychowiki les complications aigues de l'usage de cocaine et les complications chroniques dans l'article "cocaine". Dans ce cas, l'usager peut choisir librement de réduire ou d'arreter sa consommation, et s'il n'y arrive pas il lui faut chercher une prise en charge de son addiction.
Amicalement

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Toujours mieux avec un avis pro :) /Syam

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Sick75 homme
Nouveau Psycho
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53 messages
Alors moi je ne me cherche pas à  me voiler la fasse et je sais bien que je suis accro.
Ce que j'aimerai c'est surtout réduire, ne pas arrêter forcément mais dans un premier temps en consommer moins.

Je suis le seul Maitre de ma conso et c'est vrai que si je ne fais pas d'effort ça ne va pas venir comme ca !

Concernant les médicaments, je suis pharmaco résistant donc inutile pour moi hmm

Dernière modification par Sick75 (04 janvier 2016 à  18:36)

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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3358 messages
Justement c'est seul que les efforts sont insurmontables, un peu comme attraper un ballon plein de savon d'une seule main... Tandis qu'à  deux mains (avec un suivi) on trouve vite comment faire wink Réellement il y a quelque chose de très contreproductif dans ce côté "oh je dois faire des efforts" (je dois souffrir pendant qu'on y est). Cela mène bien souvent à  un effet de yoyo qui ne fait qu'accroitre la dépendance psychologique. Un suivi permet de définir ce qu'on veut et comment y parvenir. On sort de notre vieux fantasme ("bientôt je contrôlerai") et on apprend pour de bon à  se connaître et à  faire les bons choix par rapport à  nos objectifs. Voilà  je veux pas te pousser toi Sick, c'est rien de personnel, mais je vois tellement de gens se prendre la tête en voulant apprendre seul à  conduire alors que c'est tellement plus facile avec un moniteur à  côté qui connait bien toutes les difficultés que je suis obligé de me répéter un peu en espérant ne pas t'ennuyer hmm

Mais entre nous, tu trouves pas juste hallucinant de se retrouver avec un produit qu'on est sensé prendre consciemment donc par choix, et de pas pouvoir finalement décider? Y'a quelque chose de dingue et passionnant dans l'addiction, essayons de creuser, de démêler ce truc fascinant qu'est notre addiction, au lieu de répondre par des clichés du genre "oué je dois faire des efforts"... Non! On n'est plus un gamin devant un instituteur qui doit faire semblant d'avoir appris sa leçon bordel! On veut comprendre les choses pour de vrai ou alors à  quoi bon les efforts!?! Au mieux ces efforts sembleront marcher mais reporteront le problème ailleurs par compensation, parce qu'on a pas compris ce que l'addiction nous montre, en se torturant inutilement en plus -- au pire ça aggravera l'addiction. Ne résume pas cette expérience troublante et profonde qu'est l'addiction à  un simple manque d'effort; y'a bien plus que ça! Comprendre et démêler, voilà  ce qu'il faut, c'est un mystère merveilleux qui vaut le coup de s'y pencher. J'espère que tu trouveras des choses intéressantes sur PA, il y a beaucoup de témoignages passionnants à  propos de la C et d'autres produits et addictions.

Dernière modification par Syam (04 janvier 2016 à  19:07)


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Fabrice homme
Psycho junior
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306 messages
Sick, tu pourrais pousser les portes d'un csapa ou csst pour en parler. 
Pour arrêter on peut diminuer ou arrêter c'est certain. Si tu développes un peu ton histoire avec les drogues, le contexte et la situation actuelle, il est plus facile d'apporter des conseils.

Il y a longtemps eu un discours moralisateur, accusateur envers les usagers de drogues si bien que chaque sevrage avorté ou reprise de consommation était vécu comme un échec. Ca sapait le moral et donnait l'impression de ne jamais avancer.

Le but est de vivre bien avec sa consommation, l'objectif n'est pas obligatoirement l'abstinence mais revenir à  une consommation qui convient et n'est plus ressenti comme un problème.

Dernière modification par Fabrice (04 janvier 2016 à  20:46)

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Sick75 homme
Nouveau Psycho
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53 messages

Fabrice a écrit

Sick, tu pourrais pousser les portes d'un csapa ou csst pour en parler. 
Pour arrêter on peut diminuer ou arrêter c'est certain. Si tu développes un peu ton histoire avec les drogues, le contexte et la situation actuelle, il est plus facile d'apporter des conseils.

Il y a longtemps eu un discours moralisateur, accusateur envers les usagers de drogues si bien que chaque sevrage avorté ou reprise de consommation était vécu comme un échec. Ca sapait le moral et donnait l'impression de ne jamais avancer.

Le but est de vivre bien avec sa consommation, l'objectif n'est pas obligatoirement l'abstinence mais revenir à  une consommation qui convient et n'est plus ressenti comme un problème.

Fabrice a écrit

Sick, tu pourrais pousser les portes d'un csapa ou csst pour en parler. 
Pour arrêter on peut diminuer ou arrêter c'est certain. Si tu développes un peu ton histoire avec les drogues, le contexte et la situation actuelle, il est plus facile d'apporter des conseils.

Le but est de vivre bien avec sa consommation, l'objectif n'est pas obligatoirement l'abstinence mais revenir à  une consommation qui convient et n'est plus ressenti comme un problème.

Alors mon histoire est vraiment basique et un peu personnel je ne sais pas si le sujet dont je vais parler est le bienvenue ici mais bon si on ne s'ouvre pas un peu on ne risque pas d'avancer.

Alors suite à  un décès d'une personne proche j'ai arrêter de croire en Dieu j'ai commencer à  bader et vouloir oublier mes problèmes donc j'ai demander à  un amis de me trouver de la C et de sortir de plus en plus pour me changer les idées.

Au début ce n'était qu'occasionnelle et seulement en soirée mais c'est devenu de plus en plus fréquent après c'est tout seul chez soit un petit peu après un peu plus et je fini par me taper parfois 2g 3g en étant seul à  la maison je n'arrête pas d'enchaîner et donc pour moi addiction est belle est bien la !

Après je ne veux pas forcément couper cette consomation mais la réduire petit à  petit pour qu'elle ne deviennent que récréative et festive et en ayant le contrôle de ma conso.

Il y a aussi ma petite amie qui indirectement est tomber dedans.

Je n'aime pas recevoir d'ordre donc je n'en donne à  personne mais j'écoute absolument tout les avis et de n'importe quel personne et au final je fais mon choix.

Donc elle savait que j'en prenais au début je me cachais et elle m'a demandé de ne pas me cacher et de le faire ouvertement ( elle ne consommait strictement rien )

Et au bout d'un moment elle me demande si elle peut essayer.
Je lui dit si tu veux mais je te préviens que tu commence et petit à  petit la dépendance s'installe et que pour moi en tout cas je pensais etre plus fort mais ce n'ai pas le cas.
Il y a aussi la question financière, c'est un gros budget...

Elle m'a dit qu'elle voulait quand même en prendre donc je lui donne.
( je ne lui ai jamais proposé si elle en voulait c'est elle qui devait me le demander et non moi à  l'inciter à  en prendre encore aujourd'hui )
Et comme je lui avait dis la dépendance est venu en plus petite quantité que moi mais quand même bien la !

Et maintenant je me sent aussi coupable de ca dépendance à  cette drogue qui est quoi qu'il arrive peu importe la fréquence ou la quantité de consommation est néfaste pour tout le monde.

Donc voilà  ma petite histoire

( désolé pour les fautes je suis avec un petit téléphone pour écrire )

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Sick75 homme
Nouveau Psycho
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excusez moi je ne sais pas pourquoi la partie croyance fait dans ce poste mais c'etait juste pour dire que je n'allais pa bien du tout

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
tu n'as pas a t'excuser sick, ce que tu nous devoile de ton histoire avec la C est bien souvent partagée par de nombreuses personnes (mais pas que), donc pour l'instant je dirai quentunes "dans la norme" (si norme il y a ......)

quand tu parle de reduire, je te conseillerai personnellement, (moi qui ai passé une bonne 10aine d'année dans la cc a hautes doses), de prendre "petit" quand tu vas pecho, meme si tu vas finir sur une frustration possible car on en veux toujours plus; mais au moins c'est un debut de piste;

sinon, tu peux si tu as une personne de totale confiance, mettre ton pochon dans un truc, peu importe, et le deposer chez cette personne (si elle ne consomme pas, j'avoue c'est mieux)

apres, comme d'autres avant moi te l'ont suggeré, tu peut te rendredans un csapa ou un caarud pres de chez toi (tu trouveras les adresses dans la banderolle "annuaire rdr" en page d'accueil, ne serait ce que pour en parler, y voir plus clair et mettre les choses a plat, pour y reflechir posément, et qui sait, peut etre collaborer et prendre quelques conseils de l'equipe pour toi ?

sinon, pour la dependance, c'est là  que le bas blesse, tu n'auras que peu de sensations de manque physique, mais bien plus affaire au craving, au manque psychologique, qui peut te bouffer literrallement la tete tellement tu ne vas penser qu'a ca, et il faut etre paré pour un combat pareil ! contre ca, il existe plusieurs aides pour le depasser, te depenser, faire de la meditation si c'est ton truc, faire de l'acupuncture des oreilles (auriculotherapie, disponible en seances de 30 minutes en csapa, moi ca m'a beaucoup aidée a me calmer), ou, et surtout, fumer de la beuh (pas du shit, je precise!)

quand j'ai arreté la coke il y a bientot 7 ans, ca a été ma principaale arme contre ce foutu craving qui m'obnubilait, j'ai fumé encore, et encore, de la bonne zeb, et ca m'a fait oublier mon stress et le manque de coke que j'avais en tete, je ne peux que te conseiller ce dernier point !

d'autres choses me reviendront surement en memoire pour ta situation, mais mes comperes forumeurs sont là  a te conseiller aussi, donc prends ce qu'il te plait, laisses ce qui ne te parle pas "pour l'instant", et essayes de prendre soin de toi sick,

amicalement,

snoop'

ps : pour repondre a ta question , on est accroc quand on ne peut plus faire quoi que ce soit "sans" taper une trace pour faire ceci ou cela......que le plaisir est devenu habitude.....

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Sick75 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 09 May 2015
53 messages
Merci beaucoup à  tous et à  toutes pour vos messages vos avis et vos conseils qui m'aiderons sûrement dans ma démarche
Et j'en prend note ! wink

Je vais peut-être faire un petit passage au centre et savoir aussi comment ça se passe mais le plus dur c'est de diminué énormément mais ne pas totalement arrêter et je pense que c'est un travail encore plus difficile quand on a quelque chose devant soit qu'on adore et qu'on sait qu'il n'y en aura pas plus ! c'est vraiment frustrant et je trouve ce travail encore plus difficile et je ne sais pas si des personnes ont réussi à  ce contrôler et on résister même en consommant beaucoup moins et sont devenue plus fort que le produit ?

Dernière modification par Sick75 (08 janvier 2016 à  05:11)

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