mon sevrage de la codéine...

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bighorsse femme
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ben ouais clodb moi non plus je ne peux pas trop etre ok avec cette histoire de mort avec les benzos pour avoir pris à  la pelle à  pas mal de manques à  l'hero....de toute façon "avant " on n'avait que ça alors....
c comme le "on ne meurt pas du manque"...on oublie juste tous ceux qui se flingue, ceux qui dijoncte de se retrouvent au trou..bref on ne sait meme plus ce qu'est le manque !

l angoisse est le vertige de la liberté

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
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Le fait que les benzos soient, avec l'alcool et les barbituriques, la seule molécule "courante" dont le sevrage pourrait être fatal (contrairement aux opiacés par exemple) est très très documenté. Rien que sur le net francophone vous pouvez trouver pleins d'informations. Et la référence évidemment:
http://www.benzo.org.uk/
Mais c'est un fait avéré et indiscutable.
Notez bien que j'ai dit:

peut causer la mort si arrêt brutal d'un dosage important.

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pimpanicaille
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le tercian je n'en prends pas des doses de cheval, pas des doses telles que l'on donne lorsque l'on est hospitalisé ! j'en prends genre 40gouttes puis 25 gouttes au couché, ça ne me lobotomise pas du tout, ça me calme parce que sur le coup de 18h je suis vraiment mal, je tremble, j'angoisse à  mort ! et mon psychiatre qui est parti en vacances... au mauvais moment vraiment lol.

par contre j'ai une question. Je suis sensée prendre la morphine en deux prises espacées de 12h. Or, j'en prends une prise le matin en me levant, et la seconde à  midi, parce que j'ai vraiment mal au dos et qu'il faut que je sois efficace pour m'occuper de mes enfants. Bien sûr, je n'en prends pas le soir vu que j'ai pris ma seconde dose a midi.
Est ce que ça peut poser un pb ? La nuit tout va bien, je dors bien sans soucis, sans avoir besoin d'en reprendre...

j'ai toujours du mal avec l'heure, que je surveille sans arrêt toute la journée en pensant aux cachets.

Le soir lorsque je prends le tercian, c'est aussi que je tiens plus, qu'il faut que j'avale quelque chose, sinon je suis au bord de la rupture... impossible de passer par dessus ça, d'autant que mon mari finit tard le soir et que je suis seule à  devoir gérer mon manque psycho et mes enfants... je ne pensais pas que le manque psycho serait si dur.

J'en viens à  rêver que je reprends du klipal, et que je ressens à  nouveau cette douceur cotonneuse et ce bien être parfait que je ne ressens pas avec la morphine... mais je ne le ferai pas.

merci à  tous pour votre soutien en tout cas.

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pimpanicaille
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bighorsse a écrit

c comme le "on ne meurt pas du manque"...on oublie juste tous ceux qui se flingue, ceux qui dijoncte de se retrouvent au trou..bref on ne sait meme plus ce qu'est le manque !

je me suis retrouvée un jour en situation de manque total : plus de codéine, plus d'antidépresseur, plus de benzo, plus de neurontin. Au bout de 48h à  ce régime (cause gastro monumentale) j'ai fait une crise de manque abominable et j'ai failli me jeter par la fenetre tellement je souffrais. heureusement l'ambulance est vite arrivée pour m'emmener à  l'hopital. Sans ça, je ne répondais plus de mes actes tellement la souffrance était grande.

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bighorsse femme
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mammon
je ne mets pas du tout en cause le fait avéré que les benzo peuvent tuer lors d'un sevrage brutal, mais ce que je réprouve est depuis ce fait là  dire que le manque d'opiacé n'est pas mortel! quand on répond ça à  un mec en manque c'est comme se moquer de lui quoi!!!

pimpanicaille
il se peut fort bien que tu sois mal dosée en morphine ce qui provoque ces malaises le soir, compensés par le tercian?

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
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bighorsse a écrit

mammon
je ne mets pas du tout en cause le fait avéré que les benzo peuvent tuer lors d'un sevrage brutal, mais ce que je réprouve est depuis ce fait là  dire que le manque d'opiacé n'est pas mortel! quand on répond ça à  un mec en manque c'est comme se moquer de lui quoi!!!

Je ne vois pas ça comme ça (moquerie), c'est même plutôt rassurant de savoir que le manque n'est pas mortel. hmm
Le fait que le sevrage de l'alcool ou des benzos soit potentiellement mortel ne veut pas dire que celui des opiacés n'est pas pénible pour autant, c'est juste une autre catégorie, et je trouve important que les gens sous benzodiazepines depuis longtemps le sachent...

@clodb
Je ne sais pas vraiment quoi te répondre, chaque cas est unique et chaque métabolisme est (dans une certaine mesure) différent.
Pour ton sevrage en Israà«l tu disais être sous Valium?
C'est justement un des benzos dont le manque est le moins pénible (demi-vie extrèmement longue) et tu dis en avoir surtout chié la première semaine... Et justement le vrai manque physique de valium, grâce à  sa demie-vie (comme le lysanxia ou le tranxène) met longtemps à  arriver, jusqu'à  une semaine chez certains cas.
Donc encore plus bizarre. Mais si tu dis que ton dosage était assez faible, c'est possible.
C'est vrai que le décès est possible seulement pour les dosages très élevés.

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Mammon a écrit

bighorsse a écrit

mammon
je ne mets pas du tout en cause le fait avéré que les benzo peuvent tuer lors d'un sevrage brutal, mais ce que je réprouve est depuis ce fait là  dire que le manque d'opiacé n'est pas mortel! quand on répond ça à  un mec en manque c'est comme se moquer de lui quoi!!!

Je ne vois pas ça comme ça (moquerie), c'est même plutôt rassurant de savoir que le manque n'est pas mortel. hmm

Je plussoie Mammon sur ce coup et je me suis déjà  perso exprimé sur le sujet plusieurs fois. Le manque d'opiacés, ça n'est vraiment pas une chose agréable, c'est très dur, physiquement (également au niveau du psychisme), mais ça reste (heureusement) quelque chose auquel on survit. Jusqu'à  la prochaine prise (in fine). Sauf si on arrête.

Quand j'ai été substitué à  la méthadone (j'ai déjà  raconté comment ça s'est passé, je ne vais donc pas recommencer), j'ai malgré tout fait deux crises de "manque" ; c'était pas la joie bien qu'étant en service hospitalier. On m'a donné une "pipette" de métha et on m'a tenu la main pendant que je démontais le lit avec mes jambes... Dans la chambre voisine, il y avait un patient qui était alcoolique et en delirium tremens... Je me pose encore la question de savoir lequel de nous deux a le plus impressionné le personnel pendant les crises ; j'opte pour le monsieur d'à  côté...

Faut dire que si moi j'ai abîmé un lit, lui, il a pissé contre les murs ... lol (j'en garde un excellent souvenir ; faut savoir détendre un peu l'atmosphère aussi...)

Et je mets de côté les benzos (vu que perso en HP, tout s'est bien déroulé pour le Valium).

Voili, voilou...


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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pimpanicaille
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j'ai vu mon addicto pour la dernière fois, à  moins que je réclame de moi même à  le voir.
il m'a expliqué un truc : si on est sous morphine et que l'on prend par dessus de la codéine, la codéine, qui est moins forte, se met sur les récepteurs et prend la place de la morphine. Donc syndrome de sevrage. Vaut mieux le savoir, si quelqu'un suit le même parcours que moi !

merci à  tous en tout cas pour votre soutien. J'ai toujours du mal, je prends toujours davantage de tercian, mais j'ai diminué les benzo que je prenais aussi.

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Mammon Tobin homme
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pimpanicaille a écrit

il m'a expliqué un truc : si on est sous morphine et que l'on prend par dessus de la codéine, la codéine, qui est moins forte, se met sur les récepteurs et prend la place de la morphine. Donc syndrome de sevrage. Vaut mieux le savoir, si quelqu'un suit le même parcours que moi !

lolwat? fume_une_joint
Soit t'as mal compris ce qu'il t'a dit (ça arrive), soit ton "addictologue" a eu son diplôme dans un happy meal...

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prescripteur homme
Modérateur
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En fait les produits ont 2 proprietes plus ou moins independantes, l'affinité et l'activité.
Ainsi un produit peut en effet avoir une affinité supérieure à  celle de la Methadone, donc deplacer la Methadone des recepteurs mais avoir une activité moindre , ce qui se traduit peut etre pas par un manque brutal (ce que le Subutex fait parce qu'il a une activité antagoniste) mais au moins par une baisse de l'effet de la Methadone.
Malheureusement la codeine a une faible affibnité pour les recepteurs opioidergiques (cf artcle à  l'adresse ci jointe) donc en effet cela me parait improbable. A garder quand meme dans la tête si une sensation "bizarre" survient en prenant de la codeine (ou d'autres opiacés faibles, peut etre même de l'imodium) sur la methadone.
Amicalement
www-ulpmed.u-strasbg.fr/.../DCEM3-Pharmaco_Chap20-analgesiques_centrau.pdf

Dernière modification par prescripteur (02 juillet 2010 à  07:51)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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L'adresse correcte de l'article évoqué par prescripteur est par ici (fichier pdf) :

http://www-ulpmed.u-strasbg.fr/medecine … entrau.pdf

Amicalement wink

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pimpanicaille
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alors il a du me dire cela pour que je ne retouche pas à  la codéine... Faut dire que je suis pas très au fait de tout cela. c'est pour ça aussi que je suis bien incapable d'aider qui que ce soit ici, c'est dommage.

c'est toujours difficile, je me bourre de nounours à  la guimauve et de thé toute la journée, ça me manque terrible, ça me manque... j'ai tellement besoin d'avaler des cachets pour me sentir mieux. Et puis le bien être que je ressentias avec la codéine me manque beaucoup. Comme un grand vide que je ne sais comment combler. Combien de temps ça va durer ? La ça va faire deux mois presque... et c'est dur...

merci à  vous pour vos réponses et bon courage à  tous.

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Salut pimpanicaille,

Bien sûr que si, tu peux aider les autres, ne serait-ce que par ton témoignage wink

C''est pas pour rien qu'"on" dit que le sevrage de la codéine est un des plus "durs" qui soit... Je suis bien placé pour le savoir parce que finalement j'ai remplacé à  l'époque la codéine par l'alcool. Et je sais que je suis très "fragile" niveau codéinés (le cerveau et l'organisme ont une excellente mémoire)...

Tu as déjà  trouvé un substitut de remplacement avec la guimauve ; essaies peut-être autre chose en complément, un truc physique ou intellectuel (marche à  pied, lecture, peinture, dialogue, ...), bref des trucs qui te plaisent et pour lesquels tu serais motivée. Sois patiente, je suis sûr que les choses vont s'arranger...

Bon courage wink

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bighorsse femme
Banni
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ben oui c'est très dur et long de devoir "attendre" d'aller mieux!!! le manque psychologique est quelque chose avec lequel il faut composer sinon on rechute à  cause de lui!

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pimpanicaille
Nouveau membre
Inscrit le 06 May 2010
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Merci de votre soutien. Je carbure au tercian et aux bonbons, effet kisscool : j'ai encore grossis.

de plus avec la codéine je mangeais peu, je vomissais souvent. Du coup, là  je prends du poids. Et c'est pas terrible. Je louche sur les clopes, je louche sur les bouteilles, j'ai envie de ressentir du plaisir ! et la libido est en berne malheureusement.

je suis avec mes enfants tout l'été, vu que je ne travaille pas, et j'ai la chance de pouvoir partir en vacances : ça va m'aider, certainement, même si mes derniers souvenirs dans la maison de vacances, c'est la prise de codéine...

mais la cigarette je ne reprendrai pas, j'ai vu l'effet du cancer sur mon fils, ça m'a vacciné.

Je lis en boucle harry potter, la seule chose que j'arrive à  lire. Mais effectivement ça me fait du bien. Tout ce qui est physique je ne peux pas. Et l'effet antidouleur de la morphine a déjà  disparu, à  cause de l'habituation (ça existe ce mot ? lol).

Et je vais à  la chasse au nounours (j'en mange deux paquets par jour) comme j'allais à  la chasse à  la codéine, avec la même honte quand je passe à  la caisse du monoprix.

Une collègue de mon mari, qui a été accro à  la codéine, a mis 6 mois pour réussir à  ne plus ressentir le manque psychologique. Me reste 5 mois à  tirer alors, en supposant que je réagisse comme elle...drugs

bon, je reviendrai vous donner des nouvelles.

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Salut wink

Le Tercian peut jouer sur la libido donc ne sois pas trop inquiète et s'en sevrer (progressivement) est possible (je l'ai fait) ; je parle de sevrage de Tercian pour toi parce que j'ai l'impression (à  tord) qu'il y aussi une grande part de psychisme qui joue chez toi même si je suis bien attentif à  tes souffrances physiques.

Sois prudente aussi avec les bonbons vis-à -vis du sucre... Mais il en existe aussi sans sucre peut-être ? ou "light" ?

L'habituation dont tu parles, yep... l'accoutumance et la tolérance de ton organisme. Tu parlais de morphine (Moscontin). Tu en es où ? Ca ne suffit pas à  te soulager ?

J'espère que les vacances (et tout ce qui va avec) vont t'apporter le bien-être et compenser ce manque psychologique (et plus ou moins physique) quant à  la codéine.

Bonnes vacances et bon courage, donnes de tes nouvelles si tu veux bien wink

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pimpanicaille
Nouveau membre
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25 messages
clodb, je ne prends plus de codé, je suis sous morphine maintenant. La morphine ne me soulage plus la douleur de la jambe, je la prends donc juste parce que ben c'est une sorte de substitut, et maintenant ben accro à  la morphine quoi... sauf que ce n'est pas mauvais pour la santé et que ça m'est prescrit par mon psychiatre (qui s'est mis d'accord avec l'addicto) Le moscontin j'en prends toujours 10 mg fois deux par jour.

oui le tercian pffffff ça fait grossir, ça annule la libido... mais je sais que je peux facilement le diminuer, je l'ai déjà  fait et sans soucis, tout comme le xanax que je suis également arrivé à  réduire beaucoup.

mais j'aime trop mes cachets. Grand dommage que je ne crois pas en l'homéopathie, ça m'aurait bien aidé sinon.

merci pour vos conseils.:)

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
315 messages

clodb168 a écrit

Tu ecris ....

Le moscontin j'en prends toujours 10 mg fois deux par jour

oi
moi j'en prends 260 320 400 mg et ca me fait guere plus d'effet
D'autres enb prennent 2 fois 500 mg / jour
D'autres plus je crois
------------------------------------------------------------------------------------
Attn RDR ca ne veut pas dire que yu peux te taper ta box de 10 mg soit 140 mg d'un coup
Meme je te lle deconseilles - ca se trouve tu peux faire une OD!
Tout est relatif avec les opiacés
Parr contre si tu ca veux stopper ca devrait se passer assez cool
Q est  ce ca soulage ta douleur ......
Boon on est tous different mais 20 mg / jour de moscontin te prends pas trop la tete t'es pas trop
la (le) morphinomane le plus accro!
Mais ce n'est ppas un concours c'est pas noté !

Je pense qu'elle a fait une faute de frappe, ce doit etre 2 fois 100mg par jour... parce que si c'est 10mg le matin et 10 le soir, qui plus est par voie orale, il y a peu de chance d'etre encore dépendant physiquement... après dans la tete c'est toujours autre chose...

moi hier j'ai tapé 300 mg. Aujourdhui 100 mg, pour l'instant ca va meme si je ressens déjà  un peu le fluide aux jambes et une petite chaleur genante au niveau des épaules, ainsi qu'un léger écoulement nasal... ce n'est pas pour me déplaire, car ce qui est bien avec les sulfates, c'est la brieveté des symptomes... on peut faire des paliers de diminution de 50% de la dose en quelques jours, ce qui prendrait 6 mois sous metha... la difficulté est qu'il faut gérer, parce qu'on a tendance à  monter tres vite les doses... je suis passé d'un petit 100 à  300 mg en meme pas dix jours... j'essaie dès a présent de faire marche arriere, et de passer à  une boite de néo demain. Si ca passe, je me ferais quelques jours de néo et diminution en espérant me sevrer sans trop rien sentir... si ca marche, j'aurai fait un beau sprint (j'ai démarré à  4 mg de sub)...

La rotation ca a toujours bien fonctionné sur moi ! J'espere que ce sera encore le cas demain ! I hope

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pimpanicaille
Nouveau membre
Inscrit le 06 May 2010
25 messages
hello

j'ai vaguement réussi à  déchiffrer que vous vous demandiez si je parlais bien de 10 mg *2. C'est pas une faute de frappe, c'est bien cette dose.

mais je suis encore bien malheureuse sans ma codéine. Je ressens toujours un manque psy très fort qui fait que je tourne et tourne dans la maison comme une ame en peine, la poitrine étreinte par l'angoisse... j'ai pris 10kg en deux mois parce que je bouffe de la nourriture en lieu et place des cachets. Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile et que le manque psy pouvait durer aussi longtemps. Je rêve également de boire de l'alcool ou de refumer une clope. D'être dépendante quoi... je me demande bien pourquoi. A travailler avec mon psy.

je n'arrive que très difficilement à  vous lire pour l'instant, ma carte graphique est morte, et je ne pourrai la faire changer que dans une semaine.

en attendant, merci pour votre soutien.

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
c'est vrai que le manque dure longtemps et que le manque psychologique en aggrave l'impact! les kilos pris devraient repartir quand tu ira mieux dans ta tête; il en faut du courage pour arreter hein?

l angoisse est le vertige de la liberté

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Dillinger homme
Nouveau membre
Inscrit le 22 Apr 2015
14 messages
Les opiacés tu le sens que tu es en manque,tu as tous les symptomes jours et nuit, les BZD à  part quelques petits effets (de chaud/froids et irritabilité pour moi) ce qui est le pire c'est que ça peut causer une crise d Epilepsie pouvant entrainer la mort, et ça tu ne le sentiras pas venir. MEME si tu nas pas d antecedant epileptique ça peut arriver!

Pour ce qui est du sevrage de benzo , que j'ai pris pendant 15 ans et arrêter il y a 9 mois , il est vrais que ça peut être dangereux , j'ai voulu faire un sevrage sec  au bout de 48 heures , allongé dans mon lit j'ai fait une crise d’épilepsie sévère qui à  duré plus d'une demie heure heureusement que j'avais anticipé et décidé de me sevrer chez ma mère , elle dormais ,ça l'a réveillée car elle entendais des râle ,elle c'est tapé le flippe de sa vie.
Quand les pompier sont arrivé je n'avais toujours pas repris connaissance et alors que j'étais dans mon lit je m'étais luxé l'épaule.
Je me suis donc fait hospitalisé , je suis tombé sur un psy addictologue génial.
On as augmenté mon dosage méthadone à  300 mg au lieu de 220 , j'ai pris un antiépileptique le temps du sevrage , mais je suis resté deux mois à  la clinique , j'étais très intoxiqué.
9 mois après je suis redescendu à  120mg de méthadone 80 de moins qu'avent mon sevrage et bien sur plus de benzo , je me sent revivre.
Il faut se faire hospitalisé pour un sevrage dans la mesure du possible , car on doit se recentrer sur soit , et c'est très difficile si on as des enfants de le faire chez soit.
En plus c'est quand même mieux d'être entouré par du personnel soignant.
Bon courage!winkwinksuper

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