Parler de son passé de tox à  une nouvelle copine/nouveaux potes?

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Leaf homme
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages
C'est clair, Dustan calait de ces vérités, et comment il se faisait basher par tous les connards télévisuels... A gerber, surtout que, comme tu dis Ziggy, ca n'a meme pas vraiment changé... C'est pourtant pas compliqué à  comprendre bordel.

Bon, sinon, j'avais zappé les updates sur ce thread, donc juste pour vous tenir au courant! J'ai finalement abordé, juste avant Noel, le sujet avec la fille dont je vous ai parlé (j'aime pas dire "copine", j'ai mes raisons), et j'ai vu que ca allait, et elle m'incitait à  en dire plus, donc tout est sorti, je pouvais plus m'arreter, j'ai fait tout l'historique "Leaf et la came", "Leaf et l'IV", "Leaf et la cc/crack", "Leaf et les sales trucs qu'il a fait", ca m'a fait un bien fou de pouvoir parler de tous ces trucs! Mais encore mieux, elle ne m'a pas jugé du tout, et m'a dit que ca ne changeait rien à  quoi que ce soit, ouf! Ca l'a juste fait vraiment chier que je sois passé par des trucs aussi douloureux et aussi glauques, et c'a renforcé ce qu'elle pensait déjà  par à  rapport à  la facon dont doit etre menée la RDR (c'est à  dire jusqu'au bout, légaliser, soigner et sécuriser les usagers). Depuis elle m'a juste posé quelques questions à  ce propos, mais sinon c'est pas devenu LE sujet de conversation et rien n'a changé dans nos rapports. J'ai vraiment du bol.

Merci pour les conseils mes gens!

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
heureux pour toi ! c'est mieux ainsi j'en suis persuadé et ca va dans le sens du partage intime des vécus, qui est quand meme le cœur d'une "relation", qui d'apres ce qui tu décrit , est parti pour le faire :) heureux pour toi...

question a deux balles : mais qu'est ce que tu détestes dans le terme "copine" (que j'aime pas non plus mais parce que ca sonne mal je trouve) ? simple curiosité de passage... :)

Life on Mars ..........................................

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2027 messages
Yes man !

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Leaf homme
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages

ziggy a écrit

question a deux balles : mais qu'est ce que tu détestes dans le terme "copine" (que j'aime pas non plus mais parce que ca sonne mal je trouve) ? simple curiosité de passage... :)

Eh bien la raison est bien simple, la dernière relation dans laquelle j'ai appelé une fille "ma copine", c'a fini en rupture atroce, avec perte de l'appart, moi SDF et dépressif, suite à  quoi je me suis mis aux aiguilles pour renmplacer mon manque affectif. J'ai mis bien un an et demi pour me remettre de cette rupture, c'était une relation très fusionelle, on a vécu les pires merdes ensembles, on avait vécu ensemble depuis le premier jour (je l'ai rencontré quand j'ai emménagé dans mon premier squat londonien). Aprés pendant longtemps ma vie n'avait plus aucune importance à  mes yeux, et j'ai commencé à  grave déconner notamment avec les speedballs quotidiens et la prostitution, j'ai fait plusieurs tentatives de suicide presque réussies, et j'ai fini en hopital psy pendant quelques temps. Tout ca à  cause d'une putain de rupture, t'imagines?
Alors tu comprends que je ne veuille plus jamais appeler qui que ce soit "copine"; c'est triste de se dire que, malgré les relations amoureuses, on sera surement seul toute sa vie. Mais c'est mon choix, je ne peux plus me permettre d'etre aussi vulnérable, si c'arrivait une deuxième fois, ce coup ci je n'y survivrais pas.
Voilà  l'explication (oui c'est long je reviens tout juste de teuf psytrance, surchargé au de-spee haha)

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krash
Ambre
Inscrit le 18 Mar 2016
456 messages

En ça, PA est indispensable : quand tu vois les autres gros forums d'usagers francophones, la plupart sont quand même soit ouvertement dédiés à  un prod, soit franchement axés sur certaines catégories de prods (et par extension, de consommateurs...) jugés "dignes" de respect.

Je vois pas en quoi oser parler librement de certains types de prods parce qu'ils font partis de notre vie, et de notre façon d'en profiter, les rend plus digne de respect. Entre les stéréotypes du "chéper", et ceux du "toxico", tout le monde a des plumes a perdre (je parle même pas de la loi)... Combien de consommateurs d'héroîne/coke ou ex consommateur se croient au dessus du lot, parce que "tu peux pas comprendre", "on a plus souffert que toi" etc... et se permettent de mal parler, ou mépriser?
Ca fait des coups en dessous de la ceinture, alors que ce devrait être une zone de partage d'affinitées, de complicité affective (et non législative, évidemment).

J'espère que je suis pas hors sujet, mais la stigmatisation entre utilisateurs de différentes drogues, c'est quand même la meilleure arme de ceux qui nous emmerdent.

Dernière modification par krash (23 mars 2016 à  13:37)

Reputation de ce post
 
je plussoie . Mazette

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KeithMe homme
Psycho junior
Inscrit le 15 Apr 2016
204 messages
Bonsoir tout le monde, j'espère que ca va apporter quelque chose !

J'ai mis 3 ans et demi avant d'en parler à  quelqu'un.. J'ai parlé de mes consommations à  2 tres bonnes amies en ayant la boule au ventre et honteux, mais elles ont été très compréhensives, attentives et m'ont montré leurs soutiens.
Bref tout ca pour dire que si tu as confiance en ces personnes, aborde le sujet. La solitude n'apporte rien de bon à  long terme dans ce genre de questionnements.

ps : mes amies je les connaissaient depuis 8 mois smile

En espérant avoir apporter un bon témoignage et en te souhaitant bon courage ^^

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away
Banni
Inscrit le 20 May 2013
2612 messages
Bonsoir,

Au risque de vous paraître un peu négatif (je precise que je suis un optimiste), je n'en parle pas à  tout le monde, j'en ai marre d'être sans cesse condamné par des personnes qui n'y connaissent rien et sont très souvent pleine de préjugés alors qu'elles mêmes souvent sont également dans l'addiction de qlqchose mais sans le savoir ? Quelquechose de légal donc tout va bien, la morale et surtout les apparences sont sauves.

Pour mon cas perso, je vous parle là  de ma vie familiale, privée et professionnelle.
Je peux vous dire que depuis mes 18 ans et jusqu'à  maintenant (48 cette année), à  chaque fois que "l'info de prise de prods" a été connue, et dans les 3 domaines cités ci-dessus, cela s'est toujours mal passé, toujours.
Quand on est Jeune, à  18/20 ans, on ne "présente" pas les choses de la même façon qu'à  40, ce n'est peut-être pas moi qui présente mal les choses désormais car je reconnais qu'avant j'étais quand même un "CroMag", maintenant j'ai quelques connaissances et un peu de vécu ...heureusement que mon temps préhistorique est révolu.

Où en suis-je aujourd'hui par rapport à  ça ?

- Dans le privé : personne MAIS si quelqu'un, je n'hésiterais pas à  en parler (TSO, cigarettes qui font rires) en mettant des guillemets je précise (en y mettant les formes mais SANS MENTIR merde !) ; après ça passera où ça cassera. Je suis comme ça, c'est un choix.

- Dans le familial : ma maman et les autres personnes qui me sont proches le savent et savent aussi
que je le revendique. Ma famille m'a fait culpabiliser et j'en passe.....au delà  de l'imaginable mais ce temps est terminé croyez-moi ; avec le temps j'ai fais comme un Coming Out, je me suis libéré et je le vis très bien dans cette partie de ma vie désormais (Blitzed, all out attack ! Non je déconne).

-Dans le professionnel :  OMERTA, Ffffucking TABOUUUU !
Bref, c'est l'horreur absolue. Durant ma carrière professionnelle, j'ai eu de gros soucis à  cause de gros cons méchants,ignorants, débiles, indiscrets, c'est pourquoi aujourd'hui au boulot JE ferme ma gueule.
Il n'est pas possible de faire autrement, c'est aussi un choix mais cette fois par compromission et vous savez pourquoi j'agis comme ça ?
Parce que je ne veux pas d'ennuis au boulot c'est tout et que j'ai assez Morflé comme ça (la majuscule est importante).

La morale de tout ça ?
Il n'y en a pas bien sur !!!!!

Je finis sur une phrase de Pierre Desproges qui répondait à  la question : peut-on rire de tout ?
Oui mais pas avec tout le monde
Pour ce qui nous intéresse, peut-on tout dire ?
Oui mais pas à  tout le monde.

Vous savez où j'en suis.

Bonne soirée à  vous, PsychoHEADS où non.

Amicalement
Away
Reputation de ce post
 
Yes ! Caïn
 
Trop d'accord surtout pour te taf nrock
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)
 
Bien d'accord avec toi dude, il faut parfois savoir s'épargner ;) - ElS

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Jean C. homme
Psycho junior
Inscrit le 04 Sep 2015
209 messages
Salut Leaf,

Si tu recherches une relation sincère et durable, je pense qu'il faudra effectivement partager ce que tu redoutes de partager.

Néanmoins, tu n'es pas forcé de tout dire d'un coup. Tu peux déjà  tâter le terrain pour te faire une idée de la manière dont les personnes à  qui tu veux en parler se représentent les drogues et leurs usages. Inutile de trop en dire d'un coup, ce qui peut faire peur aux personnes qui ont trop de préjugés. Tu peux amener les choses petit-à -petit et voir comment ça se passe. Mais si tu recherches une relation durable et sincère, il faudra à  mon avis, songer à  partager ton histoire. Peut-être qu'il faut aussi choisir le bon moment et attendre que les personnes te connaissent suffisamment pour comprendre que tu parles de ton passé et pas de ton présent.

C'est une question délicate. Moi, j'ai fait le choix de parler de mon histoire, mais pour le moment, ça m'a amené que des emmerdes....

Désolé de ne pas pouvoir te donner de réponse tranchée à  ce sujet. Ce ne sont que des pistes de réflexions, mais en définitive, c'est à  toi de décider...

Je te souhaite d'être heureux et de parvenir à  avoir une relation sincère avec les personnes que tu aimes. Mais si elle ne sont pas capables de t'accepter en entier, avec ton histoire, peut-être que simplement, ces personnes ne te méritent pas parce qu'elles ne sont pas suffisamment ouvertes d'esprit.

Meilleurs voeux pour la suite!

Dernière modification par Jean C. (20 avril 2017 à  10:05)


Ni criminel, ni hors la loi, ni malade. Je suis un usager de drogues bien portant, sans soucis hormis le fait de ne pas avoir de travail. Je ne recherche pas de soutien, mais un échange avec des personnes desquelles je me sens proche. Peace, Love and Anarchy wink

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LNSDCC femme
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1 message
J'étais sous subutex pendant 6ans après avoir mettre avoir shooter à  l'héroïne la cocaine pendant un an mais à  18ans j'étais déjà  accro j'ai commencer la defônce à  15ans à  16 17 cetait quotidiens speed coc mdma pillule LSD ( hummm que j'adorais et j'aime encore les trip surtout én goutte ) coc pour arriver à  la seringue l'héroïne et descente au enfer jusqu'à  une OD ét un belle abcès qui m'a laisser une sacré cicatrice. Je n'ai jamais eu honte éncore aujourdhui je ne suis pas guéri mais mes amis ont toujours su ce que j'étais sois pcquils me connaissent depuis longtemps et m'ont connu pdt ma période destroy et les autres je leur ai dis naturellement mais jai tôut déballer et ils ne m'ont pas juger j'essaye plutôt de leur servir d'exemple à  ne surtout pas suivre ... Meme le 1er gars avec qui cetait sérieux je lui ai dis ét cest passé alors qu'il fumait des petard cest tôut moi je prenais subu speed coc LSD benzo fume tout sauf picoler je me suis dis s'il m'aime il m'acceptera.
Si ils t'aime il l'acceptera surtout si tu es clean aujourdhui s'il se sauve cest un con. Les tox ne sont pas tous les meme ét souvent les addictions sont les conséquences de souffrances enfouï au fônd de nous meme ....

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nakedlunch femme
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17 messages
Omerta au travail bien d'accord.
Culpabilisation de la famille carrément.

Et pour le couple beaucoup plus compliqué..
Moi je me pose en ce moment la question.. Mentir ou avouer. Quand on est deux usagers dans un couple, que les deux décident d'arrêter, mais qu'un des deux craque... Est-ce qu'il faut le dire ?
Moi je viens de rechuter, mais mon mec tient bon dans son sevrage. Et j'ai peur, pour l'avoir déjà  fait replonger, que si je lui dis que je reconsomme, je risque de le faire rechuter aussi... Alors pour l'instant je mens. Mais c'est vraiment la seule personne à  qui je n'assume pas de mentir..Je me dégoûte.
Même avec la meilleure volonté du monde, c'est dur de ne pas craquer quand on a de la came sous le nez... Alors pour le protéger vaut mieux lui cacher ?

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Jean C. homme
Psycho junior
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209 messages
Nakedlunch,

En ce qui concerne ton conjoint, je pense que s'il a aussi une expérience d'usage de la même substance que toi, il risque de finir par se rendre compte de ton usage de substance. Donc, tu le connais mieux que moi, mais je me demande si cela ne serait pas pire s'il le découvrait par lui-même.

Par contre ton souci de vouloir le protéger est louable et bien fondé. Peut-être que le plus important, c'est de ne pas utiliser cette substance devant lui. Mais peut-être que tu pourrais lui en parler. Ce n'est que mon avis. La personne la mieux placée pour le savoir, c'est toi-même.

Le fait que tu parles de rechute m'amène à  penser que tu vois ton usage de substance comme un échec, que tu considères toute consommation comme une rechute. Ce n'est que mon avis, mais peut-être que le meilleur moyen de réduire ton usage de substance, c'est de mettre d'autres choses dans ta vie, de te faire plaisir autrement que par l'utilisation de cette substance (plus on souffre, plus on a besoin de se faire plaisir. C'est humain. Il n'y a rien d'anormal là -dedans). Mais je ne pense pas que le fait de concevoir tout usage de substance comme une rechute aide beaucoup les personnes. Je pense au contraire que ça les dévalorise, que ça leur donne une mauvaise image d'elles-mêmes. Et je te le répète: à  mon avis, tu es pleines de qualités. Tu n'es pas uniquement une personne qui utilise des drogues. Tu es aussi plein d'autres choses.

A toi de trouver la solution, je ne peux que te donner mon avis, d'éventuelles pistes de réflexion. Mais c'est toi-même qui devra trouver ta solution à  toi...

Je te souhaite d'être heureuse. En toute amitié,

J.

Ni criminel, ni hors la loi, ni malade. Je suis un usager de drogues bien portant, sans soucis hormis le fait de ne pas avoir de travail. Je ne recherche pas de soutien, mais un échange avec des personnes desquelles je me sens proche. Peace, Love and Anarchy wink

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nakedlunch femme
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17 messages
C'est toujours le risque avec le mensonge..! Si les gens auxquels on a menti apprennent la vérité, ils sont en colère qu'on ait menti jusque-là  ! Le fait d'avoir menti se surajoute au problème.. C'est pire.
Même si le mensonge sert à  se protéger mais aussi à  protéger les autres.. La famille par exemple..
Parfois mentir est le seul choix raisonnable.

Merci du conseil. Je vais réfléchir à  lui en parler. Dès que j'aurais arrêté... Je lui dirais...
J'ai fais un test avec un kepa de 0.5g pour son anniversaire.. Et je crois qu'il ne résisterait pas..Et je ne lui resisterais pas non plus..
C'est toujours la même histoire, y en a toujours un des deux pour faire rechuter l'autre..
Si je consommais du cannabis, de la coke ou tout autre substance, je ne verrai pas ça comme une rechute. Je ne m'impose pas l'abstinence totale à  vie, juste l'héroïne. Et tout le reste tant que je n'ai pas été jugée et fait les tests urinaires, au risque de perdre mon permi.

Mais reconsommer de l'héroïne quotidiennement, replonger dedans tête la première en sachant ce que je sais... Oui ça me déçois... car je veux arrêter. Au moins tenir une année. Et je voulais saisir l'opportunité d'avoir arrêter sans médicaments.. Bref non je n'ai pas d'excuses. Et ma faiblesse ne doit pas être celle de mon copain.. Même si ça me ferait me sentir mieux de lui dire..
Mentir c'est parfois nécessaire.

Dernière modification par nakedlunch (25 avril 2017 à  00:57)

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
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D'accord avec toi Nakedlunch, un petit extra ne vaut pas d'être mentionné si c'est pour tout envenimer. En revanche si c'est plus sérieux, à  toi de lui expliquer, sachant que ce sera trop dur à  cacher éternellement.
Biz

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Jean C. homme
Psycho junior
Inscrit le 04 Sep 2015
209 messages
Nakedlunch,

Je comprends ta position. C'est une bonne idée de vouloir surmonter ta dépendance. Au risque de paraître un peu lourd, je répète qu'à  mon avis, plus tu feras d'autres trucs qui te feront plaisir et moins tu penseras à  consommer. Par contre, si tu focalise en permanence ton attention sur le fait que tu ne dois pas consommer, cela risque d'être plus difficile (le fameux "ego fatigue" dont parle le prof. Bruce Alexander...). Après, ce n'est que mon avis, et c'est toujours toi qui doit trouver tes propres réponses...

Je te souhaite du bonheur. Courage.

Ni criminel, ni hors la loi, ni malade. Je suis un usager de drogues bien portant, sans soucis hormis le fait de ne pas avoir de travail. Je ne recherche pas de soutien, mais un échange avec des personnes desquelles je me sens proche. Peace, Love and Anarchy wink

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

A titre personnel, dans le milieu professionnel, je ne m'aventure à  parler uniquement des psychotropes qui me sont prescrit à  titre médical.

Je n'ai aucune gêne à  parler de mon traitement à  l'oxycodone.

Je ne m'en vante évidemment pas mais je ne m'en cache pas si le sujet devait venir sur le tapis.

Pour ce qui est de ma femme, ce fut un peu plus... Compliqué.

Lorsque je l'ai rencontré, j'étais Sur une cession alcool ( avec de la,modération, je ne buvais que le soir, donc totalement en équation avec les codes de la société ).

Et JE ne pense pas que la meilleure des solutions pour ce qui est de la drague est de se présenter : " Bonjour, je suis polytoxicomane et vous me plaisez bien " roll

Nous nous sommes mis assez rapidement en ménage et je profitais des moments où elle était au travail pour consommer des Noids ( sous forme de joints ) et nous prenions l'apéro lorsqu'elle rentrait.

Après une période sommes toute assez courte, sont arrivés deux petits problèmes... Je culpabilisais de plus en plus à  mentir par omission et ma consommation de Noid devenait de plus en plus compliqué à  dissimuler, tout comme ma consommation d'opiacés ( à  cette époque, je prenais pas mal de codéine ainsi que du tramadol ) et de stimulants ( des RC apparentées à  des amphétamines ) J'ai donc pris mon courage à  deux mains et... J'ai fini par lui " avouer " que je consommais des produits psychotropes autres que l'alcool ( et les quelques benzodiazepines que je gobais épisodiquement ).

Elle m'a répondu s'en douter depuis quelques temps mais a eu quelques difficultés à  avaler la pilule. Le plus difficile à  accepté fut le mensonge ( par omission ).

À partir de ce moment, tout fut beaucoup plus facile...

Plus besoin de pister l'arrivée du facteur pour intercepter les colis de RC. Plus besoin de se gâcher une partie des trips pour paraître " en forme ". Plus besoin de me sentir mal en ayant l'impression de lui mentir continuellement..

Bref, la délivrance.

Je lui ai également parlé de mes consommations passée : que je vidais les boîtes de médicaments de la boîte à  pharmacie de mes parents étant jeune, que j'ai consomme du cannabis pendant de nombreuses années, que j'ai goûté quelques fois à  l'héroïne, que je gobais des amphétamines ( prescrit par mon médecin traitant ), les ecstasy ( pas de logos sympas et encore moins sous forme de cristaux ou de poudre... Juste des petits cachets blancs ),..

Bizarement, je consomme un peu moins depuis.

J'ai totalement stoppé les neuroleptiques. J'ai décroché de l'alcool ( diabète oblige, cela le déséquilibre ).
Je consomme peu de benzodiazepines, qui ne me servent quasiment exclusivement aux descentes de stimulants, soit environ toutes les deux-trois semaines.

Juste une addiction prononcée aux opiacés en raison de douleurs neuropathiques liées au diabète... Quand on peut mêler l'utile à  l'agréable wink

Conclusion :

A l'heure actuelle, je me dis que la meilleure decision que j'ai prise est de parler à  ma femme de mes consommations anciennes et actuelles.

Je dois reconnaître que je suis tombé sur une perle, qui même si elle n'approuve pas mes consommations, ne les juge pas.

Elle s'inquiète quelquefois et " râle " un peu quand je pique du zen alors qu'on discute tranquillement après que les enfants soient couchés... Mais cela reste " bon enfant ".

Seule contrainte, je me suis engagé à  ne pas consommer de substances classées stupéfiant ( pour ne pas avoir d'ennuis avec les autorités compétentes ) hormis celles qui pourraient m'être prescrite par un professionnel de santé.

JE n'espère qu'une seule chose... Que ça dure le plus longtemps possible !!!


Reck ( un droguézeureux ).

Dernière modification par Recklinghausen (29 avril 2017 à  02:33)


L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Jean C. homme
Psycho junior
Inscrit le 04 Sep 2015
209 messages
Salut Reck,

Tu as beaucoup de chance d'être tombé sur quelqu'un qui t'accepte comme tu es.

Pour moi, le problème n'était pas les drogues. Avec mon ex, nous voulions construire une relation égalitaire. J'avais sincèrement envie de participer à  tout: ménage, lessive, cuisine, éducation des enfants, etc. Cependant, à  l'arrivée de notre premier enfant, elle a décidé qu'elle avait raison sur tout, que j'étais un gamin parce que je ne fonctionnais pas comme elle, et elle m'a progressivement exclu de ma propre famille. J'ai passé 12 ans à  me battre pour avoir une place dans ma propre famille.

Je suis séparé depuis une année et demi. J'aimerais bien vivre avec mes enfants, mais en dehors de ça, je me sens beaucoup mieux depuis que je suis célibataire. Et en tous cas pour le moment, je n'ai pas envie de me remettre en couple. Il n'y a rien de plus important à  mes yeux que la liberté. Si un jour je rencontre quelqu'un qui sera capable de m'accepter tel que je suis et si je pense que je pourrai me sentir libre tout en étant en couple, peut-être que je serai à  nouveau ouvert à  retenter l'expérience de la vie de couple.

Le sens de ce commentaire est celui-ci: si la personne qui partage ta vie ne t'accepte pas comme tu es, alors autant mettre tout de suite un terme à  la relation car ce n'est pas une personne pour toi. (J'utilise la 2e personne du singulier, mais, Reck, ce commentaire ne t'es pas destiné, puisque tu sembles avoir trouvé la personne qui te correspond).

Bref, si quelqu'un ne vous accepte pas tel que vous êtes, alors ce n'est pas une personne pour vous.

Bises à  tous les psychos. Ne vous laissez pas dévaloriser par des con(ne)s

Dernière modification par Jean C. (29 avril 2017 à  10:39)


Ni criminel, ni hors la loi, ni malade. Je suis un usager de drogues bien portant, sans soucis hormis le fait de ne pas avoir de travail. Je ne recherche pas de soutien, mais un échange avec des personnes desquelles je me sens proche. Peace, Love and Anarchy wink

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JeFus homme
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8 messages
Hello,

La question qui me taraude: "Doit-on obligatoirement parler de son passé si les effets de ce passé sont dissolus et qu'ils n'influent pas/plus sur le présent?"

Edit: Sous-entendu: si le futur ne peut en rien être "perturbé"...

Dernière modification par JeFus (29 avril 2017 à  11:48)


Il n'y a pas de mal à  se faire du bien.
C'est se faire du "bien" qui peut faire mal

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Jean C. homme
Psycho junior
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Non, aucune obligation. A chacun de voir...

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Caïn homme
PsychoAddict
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2027 messages
Je ne crois pas à  la transparence absolue. Du moins je ne crois pas qu'elle soit une nécessité. Pas forcément. Dans le respect de l'autre, chacun peut avoir son jardin secret. Il est des couples qui vivent séparément leur sexualité (quelquefois des couples formé d'un ou une hétéro avec un ou une homo), et tout se passe bien ou en tout cas pas plus mal que dans des couples qui ne se cachent rien.
En amour je crois qu'il n'y a pas de loi, pas de généralité.
Personnellement, bien sûr que j'aimerais tout dire à  ma femme sur mes consos mais sachant que ça susciterait trop d'incompréhension, je m'abstiens. Peut-être qu'elle a de son côté des secrets, eh bien je les respecte aussi.
A chacun(e) de faire ce qui lui parait le plus juste.   
Jean quand tu dis : "Bref, si quelqu'un ne vous accepte pas tel que vous êtes, alors ce n'est pas une personne pour vous." ça me parait un peu péremptoire. Ou alors il faudrait ajouter que le "tel qu'on est" qui est accepté peut comprendre une part de secrets, de non-dits.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Jean C. homme
Psycho junior
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Caïn a écrit

Jean quand tu dis : "Bref, si quelqu'un ne vous accepte pas tel que vous êtes, alors ce n'est pas une personne pour vous." ça me parait un peu péremptoire. Ou alors il faudrait ajouter que le "tel qu'on est" qui est accepté peut comprendre une part de secrets, de non-dits.

Je pense que si quelqu'un n'est pas capable de t'accepter comme tu es, cela signifie tout simplement que vous n'êtes pas sur la même longueur d'ondes et qu'il vaut mieux mettre un terme à  la relation avant de trop souffrir. Cela ne sert à  rien de se forcer à  rester avec quelqu'un qui n'est pas fait pour toi...


Ni criminel, ni hors la loi, ni malade. Je suis un usager de drogues bien portant, sans soucis hormis le fait de ne pas avoir de travail. Je ne recherche pas de soutien, mais un échange avec des personnes desquelles je me sens proche. Peace, Love and Anarchy wink

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2027 messages
Tout dépend du degré de tolérance de chacun(e). Si ni l'un ni l'autre n'est capable d'accepter une part cachée, alors oui, en effet, il vaut mieux renoncer tout de suite.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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