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Ca c'est ton interprétation de personne ultra impliqué dans le milieu de la RDR.
Une fois de plus le thème n'est pas la drogue mais l'addiction. Et oui l'addiction mène parfois certains à la violence, au vol ,à te couper de tes proches etc... et je vois pas où est le problème de prévenir les gens que ça peut arriver. Surtout aux USA où c'est bien plus un problème qu'en France (et encore je pense que tout le monde a eu des amis ou des connaissances qui ont mal fini à cause de la drogue, c'est pas une légende urbaine aux dernières nouvelles). C'est plus ça qu'il dénonce je pense, si t'as vu sa filmographie je pense que t'as vite compris qu'Aronosky ne crachait pas sur la drogue, particulièrement les psyché wink
Après si vous regardez le film en vous disant "ah super un film sur la drogue" vous allez inévitablement être déçu,
perso je l'avais vu j'avais 10ans et on le trouvait déjà "over the top" à l'époque
j'ai jamais dit que la drogue ne provoquait aucun drame individuel ou familial.. oulaa
et la drogue et l'addiction sont directement lié dans le film donc tenté de les séparer est impossible... y a t il seulement un usager non addict dans le film? rappel moi parce que ça me revient pas??
on peut faire la même chose sur un autre thème, comme la religion. Tout comme la drogue, la foi apporte beaucoup de plaisir, cela unis les individus dans des lieux plus ou moins grands, on en fait un usage régulier ou non. Il y a des croyants et des UD partout dans le monde...
Mais si moi en tant qu'athée, je fais un drame de 1H30 sur la religion, je ne vais pas forcément faire un truc ultra gore où je montre que croire en dieu t'enmène dans les pires situations possibles...
Pourtant je pourrais , après tout dans mon quartier il ya eu moins de type amputé à cause de la drogue que mort en syrie.... moins de meuf qui se prostituait pour leur dose que de bonne mère soumise à coup de poings qui ont du se marier de force avant la vingtaine..
Requiem parle aussi bien de la drogue ou de l'addiction qu'olive et tom parle de football. Dans la réalité la déchéance est moins sensationnelle, on a pas des "tirs de l'aigle"... et des "QuoiIiii le BalloooOoOn Change de DirectioOoOoOn??!!"
Mais comment faire un film dantesque en montrant des types en cures? en hp? vivant seul après leur isolement familial? bref du réél quoi... quand tu travail avec des addicts, tu sais bien que leur quotidien c'est pas du "requiem for a dream" Justement avec un peu de matos propre et des conseils RDR tu évite les déboires physiques (mains qui gonflent, septicemies, cloison nasale troué) ... Donc forcément quand on fait une oeuvre sur les UD il faut a tout prix resté sur des cas gores et crades sinon ça déseinterresse immédiatement. Il faut que l'autre souffre en mode SAW® sinon on ne ressent rien en tant que spectateur
il vaut mieux des individus jeunes et innocents qui se font massacrer.. amputé, enculés, électrochocs , etc
D'ailleurs ils parlent d'heroine mais d'où vient la mydriase? pourquoi ils ne parlent pas du subutex/methadone?? de
matos propre ou que c'est possible d'en avoir... allez savoir
je critique ça car c'est mon droit, que ce soit ses courts métrages anti meth ou requiem pour moi c'est pareil; la fin avec la drogue c'est la déchéance et la mort et c'est le grand message du réa qui adore réaliser des PSA anti drogues
D'un point de vue artistique ça fonctionne bien comme propagande, il transmet des émotions, que retiennes les spectateurs en sortant? que la drogue c'est un fléau, le reste importe peu. C'est un choix toujours appliqué dans la prévention, un peu comme les poumons noirs sur les paquets, les bouts de cerveaux sur le bitume après un accident sans ceinture, de la prevention façon gouvernementale et il est très difficile de critiquer une démarche comme cela. D'ailleurs Requiem a été très primé.
l'idée dans mes propos c'est pas de minimiser les risques, mais je me permet de parler du choix de sur-dramatiser à outrance , de provoquer l'émotion pour un objectif idéologique. (mention spéciale à la musique qui tente de te fracasser le crâne avec les images trash+++, ahaha oh bordel , ça passerait plus aujourd'hui un film comme ça..)
c'est d'ailleurs pour ça que le film n'a aucun impact sur les usagers, c'est de la fiction et c'est perçus comme tel vu que 100% des protagonistes goutent à l'enfer
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groovie a écrit
pourquoi ils ne parlent pas du subutex/methadone?
Sûrement parce que c'est un film, pas un documentaire :)
Si je vois un bon film qui traite de la prostitution, je vais pas me demander "pourquoi ils parlent pas du port du préservatif? Ou de ces structures bénévoles consacrées aux prostituées?"
Il faut vraiment arrêter de vouloir regarder ça comme un film qui devrait représenter la généralité de ce que vivent les UDs. Un film qui aborde un sujet peut bien raconter ce qu'il veut, voir mon précédent commentaire relatif à Full Metal Jacket.
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c'est d'ailleurs pour ça que le film n'a aucun impact sur les usagers, c'est de la fiction et c'est perçus comme tel. 4 protagonistes : 1 mort, 1 prison, 1 electrochoc hp , 1 prostituée
Comme l'a souligné BoilingBlood c'est un film, pas un documentaire. Le but n'est pas de faire de la RDR ou de dégouter les gens de la drogue mais de raconter une histoire et d'y incorporer plusieurs thèmes que le réal a envie de développer. Il a décidé de prendre l'histoire de 3 jeunes qui sombrent dans la drogue et a développer son film à partir de ça.
Là c'est un peu comme si tu réduisais Fight Club à un film sur la baston et que tu trouves ça naze parce que les combats sont pas réaliste
D'un point de vue artistique ça fonctionne bien comme propagande, il transmet des émotions, que retiennes les spectateurs en sortant? que la drogue c'est un fléau, le reste importe peu. C'est un choix toujours appliqué dans la prévention, un peu comme les poumons noirs sur les paquets, les bouts de cerveaux sur le bitume après un accident sans ceinture, de la prevention façon gouvernementale et il est très difficile de critiquer une démarche comme cela.
Faut savoir la propagande a marché ou pas ? Tu le dis toi même les gens de notre génération qui ont vu ce film ne se sont pas gênés pour se défoncer un peu plus tard. Bof bof pour un spot anti drogue d'1h30 qui a marqué toute une génération
Après je comprend l’accueil de ce film ici, comme dans toute communauté quand un film aborde un sujet un peu de niche il y aura toujours des gens pour critiquer le manque de réalisme, les info fausses etc... Pour prendre un autre exemple Interstellar se faisait défoncer par des communautés de geek de la physique parce que certains passages étaient irréalistes mais ça n'empêche pas de reconnaitre que c'est un bon film en étant un minimum objectif.
Je suis même prêt à parier que tu kiff trainspotting malgré le manque de RDR et de steribox dans le film !
l'idée dans mes propos c'est pas de minimiser les risques, mais je me permet de parler du choix de sur-dramatiser à outrance , de provoquer l'émotion pour un objectif idéologique. (mention spéciale à la musique qui tente de te fracasser le crâne avec les images trash+++, ahaha oh bordel , ça passerait plus aujourd'hui un film comme ça..)
Après je comprend que le côté un peu voyeuriste du film dérange mais bienvenue sur terre. Effectivement le film marque autant parce que y'a des scènes chocs. Si le film avait suivi le parcours d'un fumeur de crack qui n'a aucun problème dans la vie je crois que ça aurait intéressé un peu moins de monde c'est sur...
Bref pour résumer je trouve ça malhonnête de dire qu'un film est merdique juste parce qu'on est pas d'accord avec la "morale" du film ou parce qu'on s’attendait à un documentaire ultra réaliste sur le sujet, comme tu l'as dit c'est une fiction
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groovie a écrit
Dès que ça devient très spectaculaire, je commence à avoir du mal ; Là le scénario est ultra binaire, on finit avec une noirceurs opaque , entre les images choc et la musique choc j'ai trouvé que ça donnait un ton ultra vulgaire. Bref j'ai plus eu l'impression qu'on tentait de violer mon cerveau ...
Bah perso, je pense qu'on rentre ou qu'on rentre pas dans le délire de la fin. Moi je suis vraiment rentré dedant, dans cette ambiance "opaque" comme tu dis. Et je la trouve pas en deçà du reste du film perso, la patte du réalisateur et ses astuces visuelles sont toujours là (le montage qui s'accélère joue beaucoup dans le ressenti de "mal à l'aise" je pense); la musique après, à mon avis si on sort du délire en se disant "putain ça devient nul ce film", forcément ça passe moins bien, mais si on est comme j'étais a l'époque, complètement absorbé par l'écran, bah ça passe crème.
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