Conseils sur les benzo

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
Bonjour à tous,

Je suis une lectrice assidue de votre forum et je me décide à poster car j'ai quelques questions.

Tout d'abord, pour dresser un tableau de mon passif en termes de drogues, je n'ai pas beaucoup d'expériences. Je suis une consommatrice régulière de cannabis (une dizaine de joints), j'ai déjà pris des truffes, la première fois un effet très euphorisant sans hallucinations, la seconde fois un sentiment bizarre mêlé à une certaine angoisse. J'ai pris de la MD mais cela n'a eu qu'un effet somnifère sur moi, je ne sais pas si c'est le mélange alcool (conséquent sachant que je ne suis pas une buveuse habituellement) et ma consommation habituelle de shit/weed qui a fait ça. Enfin, il y a quelques jours, j'ai décidé de tenter du speed, resultat pas d'effet particulier, j'ai augmenté petit à petit les doses dans les rails et rien à part un sale effet sur mon sommeil. Enfin, j'ai été traitée pendant 3 ans à la dépression, j'ai pris plusieurs AD dont Zoloft et Paroxetine entre autres (j'en ai changé pas mal de fois et je n'ai pas bien retenu). J'avais également des traitement anxiolytiques (bromazepam, tercian, alprazolam, diazepam, lorazepam, noctamide, zolpidem, zopiclone).

Cependant, en parcourant les forums, je me rends qu'il y a de nombreuses personnes accrocs aux benzo/hypnotiques. J'ai pour ma part été suivie pendant 3 ans, où j'ai consommé les différentes molécules avec quelques hypnotiques dont j'ai oublié le nom. Il me fallait changer régulièrement de médicament car ça ne faisait plus vraiment effet. D'autant plus que j'en abusais régulièrement pour pouvoir dormir plusieurs jours de suite. Ca m'a valu quelques A/R en HP, lorsque j'en ai consommé par plaquettes entières en mélange, parfois avec de l'alcool. Pour ma part, un jour ras le bol, je jette tout y compris mes antidepresseurs. il me semble avoir gardé quelques anxyolitiques mais je ne me souviens d'aucune période de sevrage particulière. En revanche, ces 3 années sont une période floue de ma vie.

En testant le zopiclone, j'ai eu quelques hallucination légères avant de m'endormir, mais idiote à l'époque, j'ai demandé à changer ça donc j'ai eu une autre molécule. J'ai eu du Zolpidem également mais ne me souviens pas particulièrement d'hallucinations. Aujourd'hui je cherche un hypnotique dont je pourrais apprécier les effets récréatifs. J'ai rendez vous demain avec un médecin afin de demander une prescription.
En vidant mon armoire à pharmacie, grosse déception quand je vois qu'il n'y a que du bromazepam (6mg) et de l'alprazolam (0.25mg), Tetrazepam une plaquette de 10 comprimés (50mg). J'en suis à 6 cachetons d'alprazolam entre 20:45 et 1:30 espacés d'environ 45min-1h. Je ne ressens qu'une lourdeur dans mon corps (bodyload ?) et un peu de peine à garder mon équilibre. Il me reste un seul cacheton de Zopiclone que j'ai pris pendant que j'écris ce message.

Je ne sais pas si c'est le fait que j'ai souvent fait des surdoses à ces molécules, ou que je sois une consommatrice compulsive qu'elles ont si peu d'effets sur moi (de la même manière que le speed et la MD). JE voudrais savoir quels sont vos hypnotiques préférés, ceux qui vous procurent une détente physique et mental (déconexion, hallucinations (je ne m'attends pas à du LSD...), euphorie ou toute sensation plaisante). Avez vous vous été dans des similaires au mien ?

J'ai d'autres questions mais je vais poster ça sur l'autre section.

Merci d'avance à vous qui répondrez et merci à tous ceux qui font vivre le forum, c'est ma bible au sujet des drogues !

Dernière modification par Wonderland (20 décembre 2017 à  02:40)


"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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Recklinghausen homme
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Salut,

Effectivement, au vu de ta consommation, je serais tenté d'affirmer qu'elle est compulsive et qu'il parait dangereux que tu conserves des stocks importants à ton domicile.

Le soucis qui pourrait apparaître c'est qu'à un moment, tu ne mémorises pas que tu as gobé des médicaments et que cela occasionne une surdose qui te ferait tomber dans le coma.

Je te conseille de ne pas mélanger les benzodiazepines entre elles et de surtout ne pas consommer d'alcool. Cela augmente la probabilité de black out ( tu ferais des choses que tu ne ferais pas dans ton état classique et tu n'en auras aucun souvenirs. Ce genre de situation peut devenir embarrassante ).

Tu peux demander à ton toubib qu'il te prescrive ton traitement en deux fois ( c'est à dire que tu récupères la 2eme partie du traitement, deux semaines après avoir récupèrer la première moitié ).

Cela peut être un petit truc qui fonctionne pour ne pas tout gober rapidement.

Tu as également la possibilité de confier une partie de ton traitement à une personne de confiance, qui te rendra les boîtes les unes après les autres.

A mon avis, il serait bien que tu te stabilises à un dosage fixe et que tu ne prennes qu'une seule benzodiazepine.

N'hésite pas à en discuter avec ton généraliste.

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
Bonjour Recklinghausen,

Merci pour ta réponse. Pour précision, toutes les fois où j'ai fait des surdoses j'en étais consciente : je prenais tous les cachetons en même temps. Le reste des fois où j'ai mélangé à l'alcool; une fois où j'ai été stupide en soirée et je me suis enfilée trop d'alcool et les deux autres fois pour une TS.

Aujourd'hui, les benzo que je souhaite avoir ce ne sera pas forcément pour un traitement longue durée comme avant, c'est ponctuel et accessoirement récréatif. Mais aujourd'hui, les ayant tous testés à des doses faramineuses, je me demandais s'il y'en aurait qui me ferait un effet plus agréable que ce que j'ai connu jusque là.

Le médecin m'a prescrit du Donormyl à la place de mon zopiclone adoré que j'aurais préféré. J'ai vu que certaines personnes arrivaient à triper avec à une certaine dose.

Pour ma part, je souhaite autant lutter contre l'insomnie (problème depuis l'enfance) et avoir un effet différent qui m'éviterait d'avoir cette impression de retomber en dépression. Je ne sais pas si inconsciemment, j'ai envie de trouver des effets récréatifs à ce qui était/est un traitement (pour une période sombre).

Merci à toi pour la réponse ! Je pense que si je me retrouve de nouveau en dépression (malgré les moments down qui durent quelques semaines, je n'ai pas repris contact avec un psy pour un traitement dans ce sens), je ferai beaucoup plus attention aux dosages prescrits.

Je testerai le Donormyl ce soir pour voir ce que ça fait (et si ça aide d'une quelconque manière à la détente).

"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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filousky homme
Modérateur
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12273 messages

Wonderland a écrit

Le médecin m'a prescrit du Donormyl à la place de mon zopiclone adoré que j'aurais préféré. J'ai vu que certaines personnes arrivaient à triper avec à une certaine dose.

Pour ma part, je souhaite autant lutter contre l'insomnie (problème depuis l'enfance) et avoir un effet différent qui m'éviterait d'avoir cette impression de retomber en dépression. Je ne sais pas si inconsciemment, j'ai envie de trouver des effets récréatifs à ce qui était/est un traitement (pour une période sombre).

Je testerai le Donormyl ce soir pour voir ce que ça fait (et si ça aide d'une quelconque manière à la détente).

Je te déconseille de faire des essais récréatifs avec la doxylamine (molécule active du Donormyl - deux fois moins cher en générique qu'en Donormyl). J'en prends un demi comprimé le soir pour dormir et suis bien habitué à ce que ce produit me fasse m'endormir sans ressentir le moindre effet psychotrope récréatif.
N'attends pas, comme avec une benzodiazépine d'effet de "détente" de cet anti-histaminique, Je l'ai essayé jusqu"au dosage de 2 comprimés sans sentir la moindre différence entre 1/2 et 2 quant aux résultats sur mon sommeil.

La description dus symptômes de surdosages ne sont pas bien alléchantes :

4.9. Surdosage 
Les premières manifestations de l'intoxication aiguë sont une somnolence et des signes de la série anticholinergique : agitation, mydriase, paralysie de l'accommodation, sécheresse de la bouche, rougeur de la face et du cou, hyperthermie et tachycardie sinusale. Délire, hallucinations et mouvements athétosiques sont plus souvent observés chez les enfants ; ils annoncent parfois la survenue de convulsions qui sont des complications rares d'intoxications massives ou même d’un coma. Même en l'absence de convulsions, l'intoxication aiguë par la doxylamine est parfois responsable d'une rhabdomyolyse qui peut se compliquer d'une insuffisance rénale aiguë. Cette atteinte musculaire n'est pas exceptionnelle, ce qui justifie son dépistage systématique par la mesure de l'activité de la créatine phosphokinase (CPK).

Le traitement est symptomatique. Lorsque la prise en charge est précoce, l'administration de charbon activé (50 g chez l'adulte, 1 g/kg chez l'enfant) est souhaitable.

Source : http://base-donnees-publique.medicament … ;typedoc=R

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Wonderland femme
Borderline & beyond
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Merci pour les conseils.

As-tu déjà testé le zopiclone ? Peut-on faire une équivalence entre les effets ? Je sais que je réagissais bien aux effets du zopiclone en (relativement) petite surdose. Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi il était à la limite du choc quand j'ai dit que j'étais traitée au Zopiclone alors que sur la notice du du Donormyl il est écrit de ne pas dépasser 5 jours de traitement (ce qui est inférieur à la durée du Zopi).

Enfin bon, si je teste le Dono je ne vais pas abuser, je tâte le terrain pour voir si je ferai mieux de le garder en somnifère plutôt qu'à chercher un quelconque effet sympa. Cette fois-ci, j'aimerais éviter les surdoses que je faisais habituellement et qui ne faisaient que m'assommer.

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
Le trip du donormyl n'a absolument rien à votre avec celui des z drugs (zopiclone/zolpidem). De l'avis quasi general (genre le monde entier moins l'Apo quoi :p) , c'est un trip plutôt désagréable physiquement, très bordelique avec un coté assez sombre, voir glauque. Personnellement, les trips aux AH c'est dans la catégorie "plus jamais" .

Au passage, tu m'as l'air d'être dans la démarche de gober un peu tout les médocs psychoactifs qui te tombent sous la main, et je ne pense pas que cela résoudra les problématiques que tu présentent dans tes différents posts. Loin de moi l'idée de faire la leçon (je suis mal placé pour ça), mais fais attention à toi, camarade du pays des merveilles.

Foutu citron.

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
Merci pour la réponse !

Demain je tente d'avoir mon Zopiclone parce que même niveau sommeil j'en ai un peu marre de devoir m'assommer pour réussir à dormir (à titre d'exemple, mes heures de coucher ont été 7:30, 8h 9:30 et hier 6h) et ça m'angoisse car j'ai peur de retomber dans mes travers.

Pour ce qui est de ton impression, elle n'est pas tout à fait erronée, j'ai longtemps pris des benzo et des somnifères et AD sans en retirer la moindre satisfaction (à part m'assommer quand je souhaitais dormir plusieurs jours, à coup de mélange tercian et autre benzo et hypnotiques...). AUjourd'ui cette période est révolue, quand je prends un axio c'est pour me détendre et pareil pour les somnifères. Mais j'avoue que j'ai envie de tester des doses récréatives également. Je souhaite tenter d'autres choses, je suis à une phase de ma vie où j'ai besoin de m'évader avant de retourner dans la vraie vie qui m'attend. MA seule contrainte est l'addiction; je sais que je ne me testerai jamais à l'héroine par exemple car je n'ai connu personne qui n'a pas été accroc à la première prise (ou n'a pas tellement kiffé qu'il en a repris direct). Pour cela, je posterai surement un poste dans le forum qui parle de drogues psychédéliques (me trompe-je ?) type LSD (ou d'autres substances moins fortes comme la Salvia).

Je reste aujourd'hui beaucoup plus consciente de mes actes qu'avant, dans le sens où je souhaite respecter des dosages relativement précis et non m'envoyer à l'hosto. Enfin, je veux dire mon état d'esprit actuel me et plus en confiance pour tester des choses qui pourraient être agréables.

Ce forum est génial parce que vous partagez tous vos expériences et ça m'évite carrément de faire n'importe quoi. En tous cas merci!

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages

MA seule contrainte est l'addiction; je sais que je ne me testerai jamais à l'héroine par exemple car je n'ai connu personne qui n'a pas été accroc à la première prise (ou n'a pas tellement kiffé qu'il en a repris direct).

Le bruit chelou derrière toi, c'est le sous forum héroïne qui grince des dents en lisant ça :p Ceci est un cliché infondé. Rien que sur ce forum, tu peux lire de nombreux témoignages de gens qui ont réussi à consommer de l'héro très occasionnellement sans tomber dans l'addiction. A titre personnel, je pense que la consommation ponctuelle de psychédéliques comme le LSD ou la salvia peut avoir des conséquences aussi (voire bien plus) fâcheuses qu'une consommation ponctuelle d'opiacés.

Si l'addiction est vraiment ce que tu crains, alors poses toi de sérieuses questions sur ton envie de consommer de la codéine / dihydrocodéine : la problématique est exactement la même, ni plus, ni moins, que celle de l'héroïne. Il s'agit d'opiacés dans les deux cas, le potentiel addictif est comparable, seul le contexte (légal-médoc ou illégal-street) change (après ça fait une grosse différence).

Je comprends ta démarche et ton envie d'évasion, surtout si tu subis (ou sort) d'une dépression. C'est une très bonne chose que tu te renseigne sur ces molécules et que tu sois plus responsable sur les dosages, et il n'y a aucun mal à se faire plaisir. Par contre, il ne faut pas sous estimer ces molécules pharmaceutiques, qui sont aussi dangereuses (et parfois plus) que les drogues de rue, et je te garantis que certaines peuvent te faire passer un sale quart d'heure (entre autre les anti histaminiques).

Ce qui est important à mon sens, c'est de te méfier de toi même et surtout des rationnalisations type "je prends un peu pour m'amuser, un peu pour régler mes soucis" parce que c'est là qu'on risque de trébucher à mon avis, et on a vite fait de gober tout ce qui passe "pour voir". Pour vivre avec une compagne qui a dû affronter une dépression sévère, j'ai pu constater que les médicaments peuvent devenir un gros problème dans ce contexte, et qu'une consommation récréative pour être bien peut vite se transformer en une béquille pour pas être mal.

Bref, j'arrête de t'embêter :p désolé si le post est un peu confus, mais tes posts m'ont interpellé, fais attention à toi et profites bien de ce nouveau monde en essayant d'éviter les erreurs potentiellement regrettables qui viennent parfois avec.


Foutu citron.

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Stylez homme
Psycho junior
Inscrit le 21 Sep 2014
202 messages
Salut Wonderland !

Juste pour t’apporter des informations complémentaires sur le plan médical, il faut savoir que les benzodiazépines prises sur le long terme et à forte dose ont une nette tendance dépressogène. C’est à dire qu’elles auto entretiennent, voire créent la dépression. Quand on est sous l’effet, on a la sensation que les sentiments négatifs sont complètement gaumés, on se sent parfaitement soigné.
J’ai personnellement connu la chose, ça ne me défonçait plus plus du tout, ça me rendait juste normal. Personne dans mon entourage n’a rien relevé, et j’étais ultra performant dans ma vie professionnelle. Mais quand il a fallu arrêter j’ai compris l’ampleur du désastre, et j’ai mis longtemps à m’en remettre.

Ce qui m’a permis de m’en sortir, personnellement , c’est de reprendre un suivi psy. J’ai passé plusieurs mois à me renseigner sur toutes les thérapeutiques pharmaco et psycho en parallèle et j’ai retrouvé un équilibre. Une fois que j’ai sorti la tête des abymes de l’anxiété sévère, je me suis concentré sur ce qui me faisait du bien dans la vie, et je me suis reconstruis. J’ai réussi à garder les benzos pour les situations d’urgences absolues ou quelques occasions.

Stay safe, j’espère que tu trouveras un peu d’aide/réconfort dans ces lignes ! salut

Dernière modification par Stylez (20 décembre 2017 à  22:11)

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
thecheshirecat il n'est jamais mauvais de rappeler les risques lorsqu'on les connaît. Pour l'héroïne, je ne connais pas beaucoup de consommateurs et donc mon avis n'est forgé que de leur expérience et je pense au fait que l'héroïne produit un vrai rush (je me trompe ?) lorsqu'on en prend, ce qui n'est pas le cas des comprimés. Pour ma part, je sais qu'une telle sensation risque fort de me plaire et de mener à mon addiction, et je galère déjà rien qu'avec le cannabis. Je veux tenter des opiacés plus forts de toutes les manières, mais je ne pense pas un jour passer le cap de l'héro et je vais d'ailleurs jeter un coup d'oeil sur le forum !

Pour la codéine, j'ai bien compris du coup qu'il fallait une longue période sans en reprendre et jamais deux jours de suite donc je compte me limiter aux conseils recueillis. Après pour le reste des opiacés, je dois avouer que j'ai peur de ce qui se vend dans la rue et que je préfère un certain coin sombre du net si je dois en prendre (autre que dans des médicaments je veux dire).

Au vu des messages, j'hésite à tester le Donormyl qui il me semble est un AH. J'ai en revanche tenté deux cachets de tétrazepam 50mg à environ 1h d'intervalle. Le premier a fait effet, le second je n'ai pas tant l'impression mais c'est peut-être car j'ai dîné entre temps.

Enfin voilà, je pense que lorsque je voudrai tester une molécule c'est ici que je viendrai vu l'expérience (et pour certains l'expertise big_smile)

"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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Mauddamier femme
Au pays imaginaire
Inscrit le 27 Nov 2017
645 messages
Hello.

Je me permets de t'écrire car j'ai testé la plupart des choses dont tu parles. Je n'ai connu aucun effet récréatif aux benzo, anti-dépresseur, anti-psychotique ou anti-histaminique.
Je prends du Zopiclone (Imovane) le soir 1 comprimé et demi dosé à 7,5mg et lorsque je n'en ai plus je prends du donormyl. Je trouve que l'imovane me fait mieux dormir. Avec le donormyl j'ai énormément de mal à me réveiller, ça tourne beaucoup, c'est loin d'être agréable.
Pourtant je prends de l'ebastine (autre anti-histaminique) pour soigner mon asthme et il me fait autant d'effet qu'un codoliprane dans le sens où je me sens toute légère, un peu endormie mais en tout cas mes angoisses s'apaisent.

Je pense qu'il faut que tu fasses très attention aux mélanges benzo+codéine+anti-histaminique.
Tu as bien compris le principe pour ne pas tomber dans la dépendance (deux semaines d'espacement, jamais deux jours de suite) mais essaie vraiment de ne pas tout tester le même jour.

Ma psy me dit que les prescriptions de Zopiclone vont être + difficiles à obtenir alors je ne sais pas si on va te le donner. A mon avis tu vas avoir le droit à de l'Omezelis.

Tu n'as jamais pensé à demander de l'aide ? La dépression se soigne. Avec un bon traitement de fond, tu n'auras plus à souffrir et donc à chercher à échapper à la réalité en planant.
Je prends du seresta 10, de l'alprazolam 0,25, du tercian en goutte. Il n'y a pas de défonce mais je me sens quand même bien mieux qu'il y a 10ans. Les insomnies ne se traitent pas ponctuellement mais dans la durée avec un cycle régulier, une heure de couché fixe.
Je comprends que tu ne veuilles pas être dépendante, parfois je ne ressens plus le besoin de ce soutien médicamenteux et je peux arrêter 2, 3semaines.

Pour éviter des surdoses, comme le disent les autres membres, n'hésite pas à écrire ce que tu as pris. Pour l'imovane le soir, je note ma prise pour ne pas oublier que je l'ai fais...

Bonne chance !
Mady

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
MadyDahmer et StyleZ,

J'ai été suivie pendant 3 ans par une psychiatre et un psychologue et je ne semble en avoir retiré aucun bénéfice. Je me faisais prescrire mes médicaments, je voyais le psychologue une fois par semaine lors de séances où je pouvais ne pas du tout parler. La psychiatre en revanche tentait de me poser des questions mais je la voyais a raison de une fois tous les 10 ou 15 jours, en fonction de mon état. Cependant, tout ce que j'ai fait durant ces 3 ans c'est bouffer des benzo et tout ce qui me passait sous la main et black outer aussi souvent que possible. Du coup des fois je l'avouais à ma psy qui n'était pas contente du tout et qui tentait de me limiter mais je m'arrangeais pour changer assez souvent de produit pour que j'en ai plein. En bref, j'ai fait tellement d'A/R à l'hosto (y compris HP) que l'idée de thérapie me dépasse complètement aujourd'hui.
J'en ai juste eu marre un jour, après avoir eu mes concours, je me suis dit stop. J'ai arrêté les médocs d'un coup (et c'est peut être lié à mon envie constante d'être hors de moi) et je m'en suis plutôt bien sortie. Bon j'ai repris le cannabis à fond mais je préfère ça, je l'ai toujours préféré. J'essaye de me dire que les benzo c'est aussi agréable car à mes yeux, ils font référence à une période très sombre de ma vie. Et comme en ce moment j'ai l'impression de rechuter, je tente des expériences qui pourraient m'être agréable pour que je me dise : ce n'est pas parce que tu es malade que tu en prends.

J'ai été longtemps traitée au Tercian ce qui me convenait dans le sens où j'étais pas présente quasiment. Sauf qu'à un moment les doses n'étaient plus suffisantes. Je n'ai plus du tout aimé l'effet mais j'ai continué de m'en faire prescrire et il m'en reste encore aujourd'hui. J'ai pu me faire prescrire le Zopiclone malgré tout. Le médecin a tenté de me prescrire autre chose avec un "k" dans le nom mais je ne me souviens plus. J'ai tout de même insisté sur le Zopiclone.

Je pense me tourner éventuellement vers la thérapie, mais il faudrait que je sente mon état réellement se dégrader et que je sois prête à m'ouvrir pour que ce soit utile.

Voilà, j'espère avoir été claire. Merci à vous en tous cas pour le partage et les conseils.

"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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Mauddamier femme
Au pays imaginaire
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Je te trouve claire mais justement c'est ce qui est inquiétant. Je n'ai jamais été "hors de mon corps" volontairement ou grâce aux molécules dont on a parlé. Quand ça arrive, ces épisodes de déréalisation m'effraie beaucoup et je finis en HP ou en maison de repos. Il m'est déjà arrivé de beaucoup travailler ou d'être à bout de mes forces physiques et alors tout semblait faux autour de moi. On dirait que c'est ce que tu cherches alors que pour ma part ce sont des phases très effrayantes.

Me retrouver à table avec mes parents et me demander qui sont ces inconnus, être dans mon lit et avoir l'impression d'être morte depuis des jours...
Pour ça oui je te rejoins, le tercian donne cette sensation de vide intérieur.

Tu dis ne pas vouloir reprendre de thérapie car tu estimes ne pas en avoir besoin ("je la reprendrais si je sens mon état se dégrader") mais ta recherche de nouvelles expériences est extrème à mon avis. Quand tu parles d'hallucinations, si c'est ce que tu cherches alors ce ne sont pas des benzos qu'il te faut.

Fais bien attention à toi. Note ce que tu prends et à quelle heure si jamais il t'arrivait de bad triper (ça aide les médecins urgentistes). C'est difficile de te conseiller alors que tu cherches une évasion et que perso j'essaie de maintenir une humeur stable.
J'espère que le zopiclone t'aidera à dormir, prends soin de toi !

Mady

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
Je pense que ma recherche extrême provient du fait que je me suis retenue des années de tester un tas de choses autre que le cannabis et les médicaments qu'on me prescrivait dans le cadre de ma thérapie. Je pouvais abuser de mes medicaments car je vivais seule, et mes parents n'ont appris tout cela que 2 ans plus tard, car je n'avais plus le choix. La thérapie aujourd'hui ne m'intéresse pas car c'est un contrat bilatéral et je ne suis pas prête à le signer. Elle m'avait été imposée la première fois après une TS mais je ne me voyais pas parler de ce qui me rongeait le plus. Je n'ai pas beaucoup avancé depuis, je n'ai pas eu de réponses à mes questions mais juste encore plus de questions.

Personnellement, pour les benzo, je cherche le bon dosage qui me ferait me sentir bien sans m'assommer, pour en voir les effets "bénéfiques". Je me renseigne sur tout ce qui m'attire un peu, pour tester en pesant le pour et le contre. Après c'est évident que je ne m'attends pas à voir Alice avec du Xanax et du Zopiclone. Je ne me souviens pas des trous de mémoire dont tout le monde parle au sujet du Zopiclone, peut-être les ai-je oubliés ? Mais je ne me souviens pas avoir oublié et en avoir repris (c'est bête comme réflexion...).
Enfin cette fois, je noterai bien sur un papier au cas où je suis tentée d'en reprendre car j'ai oublié. MErci des conseils :)

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
En fait, je pense que ce qui a attiré mon attention et celle de MadyDahmer, c'est la grande variété des molécules sur lesquelles tu te renseignes, et l'absence des "peurs" (entends les guillemets) qui caractérisent habituellement la prise d'une drogue inconnue.
L'impression qui en ressort est effectivement celle d'une recherche d'évasion à tout prix, ce qui peut être problématique.

Faut pas que tu prennes nos interventions pour de la moraline ou quoi que ce soit de cette nature, plutôt comme la manifestation d'une sensibilité particulière sur ce sujet, et personnellement c'est d'avoir connu (par moi et par ma femme) ce genre de démarche de près qui m'a interpellé. J'espère que tu trouveras dans ces molécules ce que tu y recherches.

Foutu citron.

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leodric homme
Une ombre dans la nuit !
Inscrit le 17 Dec 2017
657 messages
Bonsoir,
Personnelement je consome des benzo 2 3 fois par semaine mais que pour gerer mes insomnie du a mon travail je cherche pas forcement des effet autre que l endormissement .
Vue ce que tu consomme et ce que tu a consommer je te conseillier plus d aller voir un spy qui poura t aider et peu etre faire un travaille sur toi pour arriver a une stabiliter qui je pence te manque .
Faut jamais oublier que les benzo sont pas de tik tac et faut les consommer resonablement .
Desoler d etre un peu sec je veux juste t aider ^^ prend soin de toi ^^

La vie est un jeux alors jouons !

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
Thecheshirecat les molécules citées dans ce post je les connais déjà. Après si tu fais références à mes différents posts dans d'autres forums, en effet je cherche à tester. Cependant, je me renseigne sur pas mal de choses pour voir par quoi commencer. Pour beaucoup de ces substances (notamment LSD) cela fait des années que je l'espère et que je ne me lance pas.
Je te rassure cependant, mes surdoses remontent à une horrible période de ma vie que je ne souhaite en aucun cas retrouver (je suis en M2, à deux doigts de toucher mon rêve, je ne veux pas tout foutre en l'air avec une surdose qui me met en HP pendant un mois...). Je suis beaucoup plus vigilante maintenant et surtout plus mature vis à vis de ces substances. En tous cas, merci pour les conseils, c'est pour cela que je viens ici.

Leodric : Peut-être qu'un jour, lorsque je me sentirai assez évoluée (ouverte) pour tirer une utilité de la psychothérapie, je prendrai rendez-vous. En attendant, je fais partie de ces personnes qui restent sceptiques vis à vis de ça. J'ai arrêté les benzo (sauf rares fois où j'avais besoin de dormir mais que je n'y arrivais pas pendant plusieurs jours). Et ne t'en fais pas, rien de ce qui est dit ici n'est mal wink

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